Ouyahia salue l’engagement de la Chine pour le développement de l’Afrique
Le Premier ministre Ahmed Ouyahia a salué, mardi 4 septembre à Pékin, la contribution de la Chine pour le développement de l’Afrique, relevant que cet apport chinois se distingue par son contenu «dense» et aussi par son respect de la souveraineté des pays.
«L’Algérie rend hommage aux peuple et dirigeants chinois pour leur contribution au développement de l’Afrique», a souligné Ouyahia dans une allocution au 3e Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC).
Ahmed Ouyahia, qui représente à ce sommet le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a relevé que cette contribution «se distingue par la densité de son contenu mais aussi par son respect de la souveraineté des pays africains», ajoutant que cette même contribution «a rehaussé aussi l’intérêt des autres régions pour l’Afrique en matière de partenariat et de développement». Il a salué également «l’attachement avec lequel les hautes autorités chinoises ont tenu à réaliser leur part dans la concrétisation des dix programmes de coopération consignés dans le plan d’action adopté en 2015 à Johannesburg par le 2e Sommet du Forum.
Ouyahia s’est félicité du discours prononcé par le Président chinois Xi Jinping, dans lequel il a réaffirmé «avec force la disponibilité» de la Chine amie à aller encore plus loin dans l’édification du partenariat sino-africain, notamment pour la consolidation de la paix et de la stabilité en Afrique et pour la mise en œuvre de l’Agenda africain 2063.
Il a estimé à cet effet que le 3e Sommet du FOCAC «s’est judicieusement choisi pour thème principal : la construction ensemble d’un destin sino-africain encore plus solide par la coopération gagnant-gagnant, un destin, partenariat et une coopération dont les potentialités à mettre en valeur demeure encore très importante».
Le Premier ministre a par ailleurs exprimé ses remerciements envers l’Afrique du Sud pour «l’engagement et le talent avec lequel elle a assuré la coprésidence du Forum durant les trois dernières années».
R. N.
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