Le parti de Benflis s’indigne de «l’agitation des clientèles du pouvoir» pour 2019

gouverrnement
Ali Benflis, président de Talaie El-Houriyet. New Press

Par Hani Abdi − Le parti d’Ali Benflis, Talaie El Houriyet, qui a réuni aujourd’hui son bureau politique, dénonce vigoureusement les manœuvres de la clientèle du pouvoir pour maintenir le statu quo en imposant un 5e mandat. Le parti de l’ancien chef du gouvernement et ancien secrétaire général du FLN s’indigne ainsi «de l’agitation des clientèles du pouvoir et d’institutions officielles, dans la perspective de l’échéance 2019, en utilisant les moyens de l’Etat et en violation flagrante de la législation régissant les processus électoraux». Pour Talaie El Houriyet, cette agitation «pollue le champ politique, ajoute à la confusion et masque la gravité de la crise globale dans laquelle s’enfonce notre pays». En parallèle, relève cette formation, «l’opposition subit le harcèlement systématique du pouvoir politique et le verrouillage hermétique du champ politique et médiatique pour étouffer toute expression qui viendrait perturber la marche vers le maintien du statu quo qui assure la pérennité du régime politique en place au mépris de la volonté populaire».

Le BP de Talaie El Houriyet dénonce, une fois de plus, «les atteintes au droit de manifester pacifiquement et à la liberté d’expression et condamne le recours des autorités à des moyens et méthodes peu honorables pour empêcher le rassemblement pacifique que se proposait d’organiser le mouvement El Mouwatana le 8 septembre à Constantine, tels l’interpellation de dirigeants de partis politiques et d’associations agréés, la séquestration de responsables du Mouvement dans leur hôtel, le déploiement massif de camions de ramassage des ordures dans les espaces retenus pour le rassemblement, au lieu d’utiliser ce matériel pour la collecte des déchets ménagers, service dont la ville a grandement besoin au moment  où le choléra continue à sévir dans plusieurs région du pays».

Pour le parti de Benflis, l’attitude du pouvoir politique donne la  preuve que «dans la réalité l’Etat d’urgence est toujours en vigueur malgré sa levée officielle, et que les marches et rassemblements sont interdites non seulement dans la capitale mais dans tout le pays». Le BP de Talaie El Houriyet met en avant les moyens disproportionnés mobilisés par le pouvoir pour empêcher l’opposition de s’exprimer. «Dans sa détermination à faire taire les voix discordantes, le pouvoir politique ne s’embarrasse plus des formes, vis-à-vis de l’opinion publique», ajoute ce parti, convaincu que «le pouvoir politique est décidé à empêcher l’opposition d’aller à la rencontre du citoyen pour lui présenter d’autres alternatives pacifiques que la démarche autoritaire du pouvoir qui charrie le risque de dérapages préjudiciables à la stabilité et à la sécurité du pays et à la cohésion de la nation». «Cette attitude liberticide du pouvoir politique en place illustre, selon le parti de Benflis, «sa conception dénaturée du multipartisme avec une opposition sous surveillance, cloîtrée dans un espace délimité par des lignes rouges, qui se rétrécit de jour en jour».

H. A.

Comment (13)

    JAGUAR
    16 septembre 2018 - 12 h 35 min

    BENFLIS et ses envelloppes de dessous de table lors d’une certaine éléction ! Qu’il dégage avant que le peuple lui mette la main dessus et ceux jusqu’en France ou il ce trouve tout le temps !!

    TARZAN
    16 septembre 2018 - 11 h 40 min

    c’est l’exemple typique d’un HAS BEEN. benflis courre toujours derrière le pouvoir, et il n’y a que le pouvoir qui l’intéresse. son programme? c’est le bla bla FLNiste des années 70.80. il n’a aucune prestance, aucun charisme et il crie quand il parle. en somme, aucune grace, c’est juste un candidat médiocre au pouvoir! il est plus animé par le désir de revanche et de vengeance (avec son clan de l’ancien système) et à des règlements de compte politiques totalement stériles pour le peuple, que par le souci de présenter un programme de développement viable et sérieux. il dégage un défaitisme et des ondes négatives incroyable! je déprime que je le voit et je déprime quand je l’écoute;

    Anonyme
    16 septembre 2018 - 0 h 28 min

    la course a la présidence et plus la course au pouvoir et a la fortune si vous coupez le salaire présidentiel par deux et empêcher la corruption dans son entourage il y aura moins de candidats sauf ceux qui sont de bonne fois faut il qu il soit compétent capable honnête et responsable dur ,,dur

    Tredouane
    15 septembre 2018 - 21 h 18 min

    Je pense ,je crois,certainement ,beaucoup d’hommes politiques des temps anciens n’aurons pas leurs place dans la prochaine étape qui se dessine;le temps de la politique politicien est révolu,on ne peux en aucun cas construire du nouveau avec de l’ancien,à bon entendeur.VIVE l’ALGERIE ETRENELEMENT

    La "clientèle' ???
    15 septembre 2018 - 20 h 51 min

    Vous voilà trouver un motif pour vous signaler ! Dénoncer la « clientèle » Et quand vous étiez chef du gouvernement, directeur de campagne de fahamatouk ? vous vous accommodiez de quelle « clientèle » ? le must de votre époque ? svp soyez digne, retirez vous et laissez la place à mieux que vous.

    Anonyme
    15 septembre 2018 - 18 h 27 min

    Benflas c est une marchandise dont la date d utilisation est perimee…..il etait bien au pouvoir il n a rien realiser..de son temps la corruption et les detournements de fonds publics ont battus tous les records.
    L Algerie est riche de son Elite jeune et competante….les anciens loubards doivent quitter la scene politique et laisser le peuple faire son choix….le peuple Algerien exercera sa souverainete en 2019.

    MELLO
    15 septembre 2018 - 18 h 20 min

    Critiquer pour critiquer, le commun des mortels peut le faire a sa guise, mais est ce que ça peut changer quelque chose . Benflis le sait tres bien , le terrain est trop miné par la présence des forces occultes du système. On ne peut prétendre a un nouvel habillage lorsque l’esprit y a goutte’. Tout ce constat est a la portée des cafetiers de la rue bab azzoun, mais nous attendons une alternative crédible qui pourrai nous accompagner pour sortir ce regime .

    Rascasse
    15 septembre 2018 - 17 h 18 min

    Le peuple reconnaît les siens, ce monsieur n’est pas reconnu par le peuple et point barre

    awrassi
    15 septembre 2018 - 16 h 30 min

    Contrairement au Président. Zeroual, M. Benflis est un bourgeois qui n’a cure du peuple. Sa parole ne vaut plus rien. Sauf pour ceux que son argent peut acheter …

    Hakikatoune
    15 septembre 2018 - 16 h 06 min

    C’est vraiment pathétique qu’entendre Ali Benflis critiquer, sermonner et haranguer le pouvoir algérien de la sorte ! C’est toujours bon d’avoir des anciens caciques du pouvoir vraiment sincères dans le camp du changement , de la démocratie et de la liberté ! On peut un jour comprendre qu’on s’est trompé pour se reveiller. En tout cas, c’est mieux d’avoir les anciens du pouvoir algérien du côté des démocrates et des républicains !

    Ce serait bien que Benflis se dise au fond de lui, maintenant qu’il est de l’autre côté du pouvoir, et à ses heures perdues : me… , finalement ce n’est pas facile de vivre en opposant ou de faire de l’opposition politique avec ce régime autoritaire, dictatorial, bonapartiste, autocratique, autiste et sourd à tout changement de gouvernance ! En tout état de cause, un Benflis ne faisant plus partie théoriquement du pouvoir (s’il le prouve et le confirme) , c’est mieux qu’un Benflis du côté du pouvoir ! Mieux vaut tard que jamais !

    eliamine
    15 septembre 2018 - 15 h 38 min

    Benflis a perdus toute crédibilité en 99, il a décidé d’être le directeur de campagne d’un homme sans scrupule en connaissance de cause.
    Beaucoup de patriotes l’avais mis en garde. Qu’en soutenant cette option, il contribuera a mettre son doigt dans un engrenage. Le candidat unique qu’il soutenais avait pour seul programme le pouvoir à vie. Un billet aller-simple el mouradia (zeralda)- el 3alia. Lui prenant de haut ses intorlocuteurs. La politique est une chose trop grande pour vous. Je suis pas Zeroual un novice politique. En 2003 après son limogeage du gouvernement il leur a dit vous allez voir ce que vous allez voir, je V le reduire en un tas de poussière. Venu le momment fatidique et la reconduction du candidat sortant, ses intorlocuteurs de 99 se sont rappelés de son mepris. Kama tudine toudane. En 2006-2007: Ait Ahmed, Mehri et Hamrouche avaient tiré la sonnette d’alarme. Mais lui etait le grand absent. En 2013, sa candidature n’a eu pour seul resultat de donner au système ce qu’il cherchait un faire valoire à la reconduction d’un candidat invisible.
    Son double monton lui donne l’image d’un homme du serail qui mange à tout les rateliers. La seul décision qu’il devait prendre est de se retirer définitivement de la vie politique et laisser le flambeaux aux moins de 60 ans

    Mourad
    15 septembre 2018 - 15 h 28 min

    Pourquoi l’armée ne prend pas ses responstabilités en se plaçant comme le garant d’une transition pacifique. Le 5eme mandant n’est ni une fatalité ni une solution pour la pérennité de l’Etat ni de la la paix fragile qu’on entretien à coup de petite politique populiste.
    L’argent détourné s’est volatilisé tout comme en 1962. Mais la vrai richesse c est les ressources humaines dont regorge l’Algérie le pays. On a les moyens de se remettre sur pied. À bon entendeur…
    TAHYA EL DJAZAIR. GLOIRE À NOS MARTYRES.

    Anonyme
    15 septembre 2018 - 15 h 09 min

    La roue de la fortune, le miroir à l’envers, l’histoire historique, ça qu’à ceux qui l’ont inventé etc…etc….

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