Changements dans l’armée : les faits contredisent les déclarations officielles

armée
Le président Bouteflika et le vice-ministre de la Défense nationale. New Press

Par Karim B. – En réaction aux commentaires des médias et des analystes perplexes, le chef d’état-major de l’ANP avait dû réagir pour expliquer que les nombreux changements opérés dans la hiérarchie militaires étaient «normaux» et que cela s’inscrivait dans un processus ordinaire lié aux promotions au sein de l’armée. Cependant, les raisons du récent limogeage du responsable de la caisse militaire au ministère de la Défense nationale et le renvoi, quelques semaines à peine après son installation, du directeur de la Police aux frontières au niveau de l’aéroport international d’Alger, contredisent le discours «rassurant» du général de corps d’armée Ahmed Gaïd-Salah.

Les sanctions prises contre deux officiers supérieurs de l’ANP et de la DGSN pour avoir permis à l’ancien commandant de la 2e Région militaire, le général-major Saïd Bey, d’obtenir une prise en charge pour des soins à l’étranger et de quitter le territoire national en dépit d’une interdiction dont il ferait l’objet, sont un indice qui tend à confirmer l’information rapportée par des médias arabes sur de possibles poursuites judiciaires contre plusieurs anciens hauts gradés de l’ANP démis de leurs fonctions par le président Bouteflika dans le sillage du limogeage du patron de la DGSN, le général-major Abdelghani Hamel.

Que s’est-il passé au juste ? Pourquoi le chef de l’Etat et son vice-ministre de la Défense ont-ils décidé de passer à l’offensive d’une façon aussi brutale qui a suscité de nombreuses supputations sans que l’opinion publique ait été informée des véritables raisons qui ont conduit à cette série de limogeages aussi inattendus que déconcertants ?

Des observateurs avaient lié le renvoi du directeur général de la Sûreté nationale, suivi immédiatement par celui du commandant de la Gendarmerie nationale, à une «guerre de clans» qui aurait poussé Bouteflika à sévir. Mais le vaste mouvement qui a touché l’ANP, quelques semaines plus tard, avait été interprété comme une sérieuse mise en garde du président de la République qui a voulu signifier ainsi que les rênes de l’armée sont entre ses mains et que si changement il doit y avoir, rien ne l’empêcherait d’écarter les «puissants généraux» comme il l’avait fait, du reste, avec l’ancien patron des Services de renseignement (ex-DRS), le général de corps d’armée Mohamed Mediene dit Toufik.

Si la liste des officiers supérieurs «retraitables» semble avoir été close pour le moment – seuls le commandant de la Garde républicaine et le chef d’état-major ont échappé à la «purge» –, l’opinion publique attend désormais la suite des événements à la lumière des derniers développements qui montrent que le départ forcé des commandants des Régions militaires et de certains directeurs centraux au ministère de la Défense nationale ne s’arrêteront pas là et qu’ils pourraient être entendus par le tribunal militaire pour des motifs qui non pas été révélés pour l’instant.

La présidence de la République communiquera-t-elle sur ce sujet extrêmement sensible sachant que les citoyens sont en droit de comprendre ce qu’il se passe au sommet ? Attendons pour voir.

K. B.

Comment (51)

    Anonyme
    20 septembre 2018 - 20 h 52 min

    Nous devrons etre optimistes, pour des changements, des réformes, et des restructurations profondes,
    Qui vont toucher, dans les prochains mois, toutes les institutions du pays, pour un nouvel élan,
    Un nouveau état d’esprit, un nouveau souffle, et un nouveau sang à donner aux institutions de l’état,
    Et à l’économie de l’Algérie, en crises profondes, dans le calme, le civisme, la paix, le sens de responsabilité,
    Et la stabilité

      Zaatar
      21 septembre 2018 - 8 h 13 min

      Avec un cinquième mandat. Un quart de siècle au pouvoir…. Ma foi.

    Chaoui Ou Zien
    20 septembre 2018 - 17 h 52 min

    Un dicton algerien dit bien « khalatha tessfa. » On y est en plein dedans. Le cinquieme mandat, s’il y a, nous le dira. Ou bien c’est une faible lumiere montrant le bout du tunnel, ou tout simplement une autre cruelle illusion d’optique.

    Anonyme
    20 septembre 2018 - 12 h 23 min

    on touche à des generaux mais on laisse des RECTEURS qui ont plus de 20 ans dans la meme fonction…!!!!par ex celui de constantine 1 depuis 1978……..??????
    ON EST EN DROIT DE SE POSER DES QUESTIONS….QUI LE PROTEGE? et POURQUOI?
    SACHANT QUE L UNIVERSITE DE CONSTANTINE EST A LA DERIVE CONTINUE…….TRES MAL CLASSEE MONDIALEMENT..GESTION PLUS QUE DOUTEUSE..DES DOSSIERS EXISTENT….LA TUTELLE LE SAIT MAIS???????

    La Viriti
    20 septembre 2018 - 11 h 11 min

    Pour faire simple : Qui a l’origine des récents limogés et des récents promus? On aura un éclairage plus clair que des supputations vagues et creuses…
    Après l’age d’or des marocains depuis 1999 ( auparavant tapis dans l’ombre…), assiste t on à la reprise en mains des affaires du pays par des algériens ?

    Anonyme
    20 septembre 2018 - 10 h 18 min

    Les changements au sein de la plus puissante institution, en Algérie, n’est qu’une première étape
    Nous espérons bien,elle sera suivie d’un grand processus d’étapes de changements, et de réformes urgentes
    Qui va toucher toutes les institutions du pays (la justice à réformer, en premier lieu), l’économie, les finances, le fisc (la fiscalité, et une nouvelle politique des revenus)
    Le commerce extérieur des importations de tout, source de la dépendance dangereuse, et excessive
    De l’Algérie de l’étranger

    Souk-Ahras
    20 septembre 2018 - 8 h 19 min

    Comme de coutume, un brouillage intense est mis en application pour masquer certaines activités « maquignonesques » qui relèvent tout simplement du règlement de compte au royaume de l’embrouille.
    On veut nous faire croire que l’Armée se tient éloignée du grenouillage et du magouillage politico-rentier. Or, et jusqu’à preuve du contraire, il est avéré que c’est cette même Armée qui intronise et déchoit les souverains en carton du système rentier, tour-à-tour marionnettes et marionnettistes. Selon le champ d’application cela s’entend.
    Il y a 20 ans, lors de son intronisation, le souverain actuel, un peu trop gourmand de l’avis de certains de ses pairs, a exigé un grade plus élevé que celui de « 1/4 de », et qu’il dirige et oriente un grand nombre, pour ne pas dire tous, de ministères. Malgré ses « services rendus » et 20 ans d’efforts « Géants » de « modernisations » aveugles autant qu’inutiles, le souverain a ouï dire que son grade a été réévalué et qu’il serait aujourd’hui éligible à celui de « 1/8ième de ».
    Tout le monde sait que dans l’Armée, on s’exécute d’abord et on discute après.

    Veritas
    19 septembre 2018 - 21 h 48 min

    Doit on laisser libre de quitter des generaux qui sont suspectés de corruption, réponse évidente : NON

    c EST evident sauf pour certains qui defendent les ripoux

      ANNTAR
      19 septembre 2018 - 22 h 46 min

      Et MSSAHELL Mister ABOUS STROUF

      selim
      20 septembre 2018 - 8 h 56 min

      veritas daccord avec toi
      çà se plaint et quand l etat agit les memes qui ralent
      bravo à Gaïd

      Zaatar
      20 septembre 2018 - 10 h 26 min

      On aimerait bien connaître ces « certains » pour qu’on leur fasse leur fêtes et les rincer comme il se doit.

      karimdz
      20 septembre 2018 - 12 h 47 min

      Totalement d’accord avec toi Veritas. La lutte contre la corruption ne se limite pas seulement qu’à l Etat et ses institutions.

    Vangelis
    19 septembre 2018 - 21 h 34 min

    Comme toujours la langue de bois.

    Comment se fait-il que l’on parle de changements normaux alors que des généraux ont vu leur passeport retiré et interdit de quitter le territoire ?

    Comme toujours, on ne dit pas tout aux algériens et seuls les pontes du régime sont mis au parfum étant entendu qu’ils sont les initiateurs de cette purge.

     » Le langage politique est conçu pour rendre le mensonge vraisemblable, le meurtre respectable et pour donner une apparence de solidité au vent.  » George Orwell

    Anonyme
    19 septembre 2018 - 21 h 05 min

    L’alternance, les changements pacifiques des élites dirigeantes, le renouveau, et les réformes réalistes, Responsables, et sages dans les institutions, et l’économie du pays sont prioritaires, et urgentes
    Pour sauver l’Algérie, d’une crise grave, et de la faillite dans les prochaines années

    essah
    19 septembre 2018 - 20 h 59 min

    Le chef d etat major GAID SALAH prepare sa succesion mais avant de partir il a rendu un grand service aux algériens : faire le ménage dans l armee
    cela ne peut que présager du bon pour notre cher algérie
    tous ceux ici et la qui vous disent que c pour preparer le 5e mandat de boutef c est purement mensonger
    ils cherchent qu à allumer le feu, lisez bien leur propos
    ils ne cherchent pas le bonheur du pays juste
    algériens comme toujours soyez prudents

      karimdz
      20 septembre 2018 - 12 h 48 min

      Tu m’as l air bien renseigné, mais c est effectivement pas impossible.

    Felfel Har
    19 septembre 2018 - 20 h 42 min

    C’est la bouteille à encre, rien n’est clair, tout est faux car les informations que l’on nous balance ne résistent pas au test de la vérité. Que reproche-t-on à ses officiers supérieurs qu’on traîne dans la boue:
    1-d’avoir atteint la limite d’âge? Ce serait l’occasion de renvoyer TOUS les fonctionnaires sans exclusive ayant dépassé l’âge de 65 ans. Force est de constater que ceux qui prennent ces décisions sont eux-mêmes retraitables depuis au moins 20 ans!
    2- d’avoir jouer le jeu du pouvoir et de s’être sucrés au passage? N’était-ce pas la règle du jeu: Koul ou wakel?
    3-d’avoir abusé de leur pouvoir? Pourquoi alors avoir attendu tout ce temps pour les sanctionner?
    Si rien ne leur est reproché, pourquoi leur enlève-t-on leur passeport? S’ils sont coupables de malversations ou d’enrichissement illicite, pourquoi ne pas instrumenter la justice militaire et demander réparation pour le pays et son peuple?
    Contrairement aux déclarations qui se veulent lénifiantes, le feu couve et la maison ne tardera pas à brûler si l’irréparable était commis. Par ceci, je veux dire si le 5ème mandat est imposé au peuple.

      Zaatar
      19 septembre 2018 - 22 h 13 min

      Felfel har, Tu es à 11 pouces en bas. Élève un peu le niveau et tu seras à 56 en bas en un tour trois quart. C’est simple maintenant sur AP, Il suffit de développer une idée ou de donner un avis cohérent sur le sujet d’un certain niveau et vous recoltez la nuée de pouces vers le bas. C’est cela le niveau Algérien, C’est cela l’algérien tout court.

        Thé vert
        19 septembre 2018 - 22 h 28 min

        zaatar tu nous fatigues avec tes balivernes
        qui seme le mensonge recolte le mepris

          Zaatar
          20 septembre 2018 - 6 h 03 min

          Développons alors si tu veux bien. Ou est le mensonge ? Et qui détient la vérité ? Par contre le mépris est très facile d’application, spécialité algérienne d’ailleurs, Du moins pour une certaine espèce non éduquée et d’un niveau bien en deçà de la moyenne méprisée. Si tu es solide dans tes propos, argumentes et je te répondrais en conséquence. Chiche.

        Felfel Har
        19 septembre 2018 - 23 h 16 min

        @Herr Professor Zaatar qui distribue des notes aux autres comme s’il détenait le monopole de la bien-pensance, de la logique et de la rationalité. Relisez bien mon commentaire et vous remarquerez le ton ironique utilisé pour confondre et démentir ces autorités qui nous bombardent de communiqués alambiqués nous faisant croire que tout est normal et que « Makan wallou », Messahel Dixit. Mon propos se voulait une illustration des multiples contradictions qui entourent cette affaire depuis le début. Si ces généraux sont coupables, qu’on les traduise devant une juridiction militaire! S’ils sont innocents, ne les jetez pas en pâture pour je ne sais quelle raison! Soyez logiques! CQFD!. Sans rancune aucune!

          Zaatar
          20 septembre 2018 - 6 h 56 min

          Herr Felfel Har, j’ai très bien compris vos propos avec lesquels je suis en parfait accord. Il semble que vous n’avez pas saisi les miens. je fais allusion au site d’AP et à propos de ces pouces en bas et pouces en haut. Il y en a, je ne sais de quelle façon, qui s’amusent à mettre une cinquantaine à une centaine de pouces en bas ou en haut en un rien de temps. Et vous remarquerez que les pouces en bas sont distribués à ceux qui écrivent des choses sensées et logiques (comme le votre). Mon post don se voulait ironique également à l’égard de ces Messieurs qui viennent polluer le site. Je vous signifiais d’élever le niveau pour récolter des pouces en bas. Bien à vous l’ami.

          Nora1
          20 septembre 2018 - 17 h 55 min

          Y’a felfel har, je pense que zaâtar vous a jetė une fleur et une fleur….rare!!!!!

    Zaatar
    19 septembre 2018 - 20 h 41 min

    Il y en a qui joue avec le nombre de pouces en haut et en bas, comme si cela discréditait ou accréditait la personne en question dans ses propos… simple débilité en fait. ce sont ceux là qu’Omar El kheyyam qualifie de personnes qui considèrent comme hérétiques tous ceux qui ne sont pas des ânes…

      anonyme
      19 septembre 2018 - 21 h 27 min

      tu es le premier à user et abuser des pouces et tu as le culot de donner des leçons
      en fait tu es ici pour denigrer systematiquet le pays car tu défend le mac du harki f mehenni

        Zaatar
        20 septembre 2018 - 7 h 05 min

        Et tu es à côté de moi devant l’écran pour voir que j’use et j’abuse des pouces en bas ou en haut? à moins que tu sois modérateur du site d’AP et là vous êtes un sacré menteur.

    tarek
    19 septembre 2018 - 20 h 13 min

    rajeunir l armee qui çà derange à votre avis, les dinausaures qui bouffent l Algérie
    Le MDN prepare l avenir du pays sans ces dinausaures

    selim
    19 septembre 2018 - 18 h 30 min

    il fallait mettre fin à la gueguerre des factions rivales au sein du pouvoir qui est le veritable frein au developpement de notre pays
    gaid salah a réussi un coup de maitre, ne cherchez pas plus loin d autres raisons
    il va y avoir des grosses surprises notre pays va s en sortir

    Macluff
    19 septembre 2018 - 18 h 28 min

    Beaucoup admettent avec fatalisme que le ver est dans le fruit ! Non, ce n’est pas un ver mais un Léviathan, ce grand animal monstrueux, artificiel et compliqué…le Système !

    MELLO
    19 septembre 2018 - 16 h 55 min

    Attendons pour voir ? Vous pensez qu’on verra quelque chose a l’avenir ? Ce n’est pas sur , car la complexité de ce pouvoir est de sorte a ce que le simple citoyen ne pourra jamais le comprendre. On parle de lutte des clans , personne parmi nous autres ne pourra definir la nature et la composition de ces clans. Un équilibre , même instable , a été de tout temps assuré. Les derniers changements font figure d’un rééquilibrage des forces en présence , car ce n’est pas a la veille d’un éventuel cinquième et apres une vingtaine d’années de règne que la présidence décide de « nettoyer » les écuries d’augias. Le seul problème dans cette affaire, et connaissant la nature des relations dans la hiérarchie militaire Algérienne, c’est que les officiers relevés de leur fonction ne resteront , certainement pas, les bras croisés, preuve que le general major Said Bey ait pu quitter le territoire national sans être inquiété, mais en bon patriote il a bien voulu regagner le pays. Attendons pour voir.

    Anonyme
    19 septembre 2018 - 16 h 39 min

    Malheureusement, les institutions algériennes sont désormais exposées,
    Et dans la loupe des agents secrets du F.B.I, de l’Interpol, et de d’autres organisations internationales
    Pourquoi on est en arrivé à cette situation difficile, peu enviable, et inconfortable ???, …..
    Le peuple, la demande, depuis plus de 30 ans, sans trouver de réponses (des réformes tardives,…)
    Alors qu’on avait tout les moyens, la bonne conjoncture pétrolière de 1999-2009, aidant
    De réussir pleinement nos réformes, et … – nos changements – ,… et pas laisser la situation pourrir
    Et permettre, ainsi, à l’Algérie son décollage économique, définitif
    Et l’indépendance totale des pays opportunistes, et hostiles à l’Algérie: surtout, France, Espagne, Italie

    Souk-Ahras
    19 septembre 2018 - 16 h 28 min

    Rien ne se crée mais tout se perd chez nous. Absolument tout ! Même la simple arithmétique !
    Pour preuve, il aura fallu à nos « étudiants en gouvernance sans partage » 20 ans d’études « soutenues » pour réduire une fraction de valeur 1/4 en une autre de valeur 1/5ième.
    La « marche arrière » étant le seul rapport monté sur le véhicule Algérie, l’évolution recule ; nos scientifiques gouvernants maîtrisant inefficacement le tête-à-queue.

      Zaatar
      19 septembre 2018 - 17 h 51 min

      Avancez e l’arrière svp…
      salut souk ahras…

    M.D.R
    19 septembre 2018 - 15 h 38 min

    BLED MICKEY

      nacer
      19 septembre 2018 - 19 h 12 min

      Une réponse facile que tous les Algériens répètent BÊTEMENT  » Bled miki ». Et nous citoyens qu’est ce qu’on a fait??? ils nous ont tout IMPOSE sans qu’on bouge le petit doigt, après, on dit Bled Mickey …. Agissons bon sang!!!! soutenons le mouvement MOUATANA

    Karamazov
    19 septembre 2018 - 15 h 32 min

    Ce texte est d’une insondable complexité. La seule chose qui me rassure c’est que même ceux qui s’y sont frottés s’y sont cassés le nez et n’ont que des « analyses perplexes » à rajouter à notre ahurissement. Pour ne pas dire qu’ils n’en savent plus que nous à ce sujet. . Comme si je ne savais pas être perplexe tout seul sans être un analyste.

    Cela nécessitait une longue exégèse que ni les lumineux éclaircissements de Zaatar ni les nom moins dialectique interrogations d’Abou Stroff ne sont parvenu à nous offrir. Et Pourtant comme il a dit lui  la seule interrogation qui nous taraude c’est comme il a dit lui :

    « La présidence de la République communiquera-t-elle sur ce sujet extrêmement sensible sachant que les citoyens sont en droit de comprendre ce qu’il se passe au sommet ? Attendons pour voir.

    Question d’attendre nous n’y perdrons rien . Nous sommes un peuple qui attend apritou. Ajoutons cela à la liste de tout ce qui sont attendus : Le mahdi, Godot, enasrou, non enasrou est passé et il a fait son plein de bigots….

    Je connaissais tous mes droits : le droit d’attendre, de me taire, de pousser avec eux, de m’asseoir sur mon dossier, d’y croire , de désespérer, etc… Mais celui de comprendre de quoi ça retourne igzactma , je ne le connaissais pas.

    Malin qui nous dira vraiment ce qui se trame , ma3lich si on ne comprend pas !

      Zaatar
      19 septembre 2018 - 18 h 09 min

      Cher ami, les voies qui mènent au monde dont on parle sont vraiment impénétrables. Il est vrai que c’est à n’y rien comprendre, simplement, et pour ma part, je me suis toujours dis que ce système a toujours eu plus d’un tour dans son sac. D’une manière plus concrète, je suis certain qu’il ne se tirera jamais une balle dans le pied et que quoi qu’il advienne de l’environnement dans lequel il baigne, il nous donne toujours l’impression qu’il s’y est déjà préparé. 5eme mandat? peu importe aurait dit LUI, le tout est qu’on est certain que c’est le système qui gagne à la fin…

    Anonyme
    19 septembre 2018 - 14 h 31 min

    Un état, et ses institutions très malades, dans un état clinique comateux

    Zaatar
    19 septembre 2018 - 14 h 08 min

    Un mouvement de remplacement sans précédent secoue la hiérarchie militaire. Dans un pays dont la vie politique a toujours été régentée par l’armée, l’opinion s’interroge sur le sens de ce remue-ménage. Le chef d’état-major a bien tenté de le rattacher au fait que le pouvoir veuille consacrer la tradition d’alternance sur les fonctions et les postes de différents échelons. Cette pirouette ne pouvait pas l’emporter, alors que ce principe de succession ne s’est pas imposé aux fonctions civiles électives dont la vocation est de se plier à la règle d’alternance, il se serait imposé au monde militaire dont ce n’est point la prédilection d’assurer la rotation aux responsabilités. Les présidents, les députés, les P/APC, que nous sommes supposés choisir, sont immuables, mais on nous offre, comme compensation, la culture de changement dans les régions, les états-majors et autres centres de décision militaire. La seule observation à la portée de l’opinion commune, c’est que dans cette institution, comme dans d’autres, ce n’est pas la politique de rajeunissement qui prévaut. Alors de là à y revendiquer l’alternance… Commençons par les institutions dédiées à la pratique de la démocratie : Présidence, Assemblées, Conseil constitutionnel…
    L’argument rappelle la réplique attribuée à Marie-Antoinette à qui l’on expliqua, un jour, que le peuple manifestait parce qu’il manquait de pain. “Qu’il mange de la brioche !”, réagit-elle.
    Ce qui ajoute à la confusion des événements, c’est que le mouvement de révocation-nomination a débuté au lendemain de l’éclatement du scandale de la cocaïne, vite fragmenté en affaires de corruption sur fond de combines immobilières, de marché douteux de viande… Et voilà que l’on apprend, de médias généralement bien au fait des cuisines de sérail, que des généraux dégommés des plus hautes responsabilités sont interdits de sortie du territoire et que leurs domiciles font l’objet de perquisitions.
    Outre que nous sommes loin d’une mise en œuvre du fameux principe d’alternance, on est en droit de se demander pourquoi ce flou est ainsi entretenu ? Quelle décision relève de la prérogative de destitution et de promotion ? Et quelle autre procède de la mesure disciplinaire ou renvoie à une procédure judiciaire ? Certes, et nonobstant le principe de présomption d’innocence, tout acte d’assainissement moral de nos institutions est le bienvenu. Et à la bonne heure si la justice recouvre son indépendance et trouve par où commencer. Or, le pays est mité de partout par la prévarication. Et dans ce cas d’une volonté rédemptrice, la transparence commence par la communication institutionnelle. Et la communication judiciaire en particulier. L’expérience de restructuration des services de sécurité menée au nom de l’avènement de l’État civil n’a pas répandu le sentiment d’une vie politique démilitarisée et “dépolicée”. Un pouvoir qui refuse l’alternance et la remise en cause a besoin de la force brutale pour faire valoir son arbitraire et mener sa répression. La démocratie seule peut libérer la politique de l’hégémonie militaire et des pratiques policières. Et rendre leur légitimité et leur autorité aux institutions politiques, émanation de la volonté populaire. On n’y est pas encore.M.H.

    Djeha Dz.
    19 septembre 2018 - 13 h 27 min

    il n’y a rien à voir, depuis quand sommes-nous devenus un soucis pour la présidence de la ripoux-blique ????
    Nous ne sommes pas à la première contradiction.
    Nous y vivons depuis longtemps.
    Les ripoux et les donneurs de leçons de patriotisme, sont les mêmes. Ils sont militaires, ministres dans le gouvernement, faux moudjahid, parlementaires à l’APN, hauts fonctionnaires de l’état, rien ne les empêche d’avoir des comptes bancaires et résidences ailleurs qu’en Algérie, ils s’accoquinent avec les dealers de la cocaïne et les mafieux de l’informel, font les intérêts des pays ennemis, mangent à tous les râteliers. Plus de retenue, bien au contraire, l’affairisme mafieux est imposée comme modèle de réussite sociale, il n’y a que les bougres de c… qui n’y arrivent pas.

    Je comprends qu’ils s’emmêlent les pinceaux, ça devait bien arriver un jour.
    Les boucs émissaires ne manqueront pas, et comme toujours les requins mangeront encore les petits poissons.

      Zaatar
      19 septembre 2018 - 14 h 40 min

      Toute une panoplie de requins, du bouledogue jusqu’au grand blanc, en passant par le requin tigre, le marteau, la pointe blanche, le soyeux, le galapagos, le requin léopard, le requin taureau, le requin gris…etc

    Khaled
    19 septembre 2018 - 12 h 43 min

    Mon opinion est qu’il y a deux lectures possibles qui s’expriment dans cette purge dans l’armée: 1) les généraux limogés sont contre le 5ème mandat et donc il fallait les écarter. 2) Bouteflika veut mettre fin au rôle dominant de l’armée dans la vie politique par leur interférence flagrante dans la désignation des Présidents de la république.

    Anonyme
    19 septembre 2018 - 11 h 56 min

    Assainissements, changements, nettoyages, rajeunissement des élites , réformes, restructurations Dans toutes les institutions du pays bureaucratiques, chancelantes, malades de tout les maux, régressantes, stagnantes, vieillissantes… Ce n’est qu’une première étape et non une fin, ou une révolution….
    Vu les problèmes, et les blocages nombreux de la bureaucratie étatique monstre, les fuites en avant, Les atteintes nombreuses et scandaleuses qui ont touché les biens, et les fonds de l’état, L’économie, les finances,et le commerce extérieur juteux des importations (fraudes, trafics, surfacturations)
    Ont fortement discrédité, et terni l’image de l’état algérien, parfois jusqu’à la complicité des institutions qui se sont accumulés depuis plus de trente ans, particulièrement depuis 1999…

    Soldat Schweik
    19 septembre 2018 - 11 h 48 min

    Tant qu’il ne s’agissait que de la vie des Algeriens, du pillage des ressources du pays les gininars de pacotille avec comme vitrine civile fakhamatouhoum n’avaient de compte a rendre a personne et se sont vus intouchables et tout permis. le nombre de ces gininars ayant augmentè de facon exponentielle par le jeu de 3alegli wa n’3aleglek et comme on dit que l’appetit vient en mangeant, ils en sont arrivès a toucher au narcotrafique international et a grande echelle et là ce n’est plus une affaire algero-algerienne qui reste impunie comme ils avaient l’habitude, toute la communautè internationale et specialement les US sont venus y fourrer leur nez et veulents des gages et la sanction des coupables, de tout les coupables…. donc là les gininars les plus puissants du moment sacrifient les plus faibles en croyant pouvoir tromper les americains et les europeens que cette affaire touche… cette affaire n’est pas encore close, elle se terminera soit comme avec noriega du panama ou alors la maffia au pouvoir bradera l’algerie, sa souverainetè et ses ressources afin de sauver leurs peaux…. that’s all folks

    salah
    19 septembre 2018 - 11 h 37 min

    Il vaut mieux avoir un président vieux et en mauvaise santé voir plus, pour faire le nettoyage?
    Qu’un président plus jeune et en bonne santé digne de représenté L’ALGERIE et son PEUPLE et de laisser la corruption et les corrompus détruire le pays?!

    Qu’ils commence par se limoger eux même, le pays ne sera que plus grand et respectable

    Raselkhit
    19 septembre 2018 - 10 h 46 min

    De toute évidence Le Président veut assinir complètement et totalement et à tousles niveaux toutes les cadres et après son départ en avril 2019 laisser des directions complètement rénovées rajeunies Les médias au lieu de spéculer sur toute sortes de raisons occultes et nébuleuses feraient mieux de faire de véritables enquêtes sur les différentes successions (CV du successeur par exemple) Il ne suffit pas d’incriminer le MDN Que chacun fasse son métier et les vaches seront bien gardées Maintenant que la grande muette se met à jouer le jeu de la communication on ne va pas l’incriminer et lui faire un procès!!!

    Anonyme
    19 septembre 2018 - 10 h 45 min

    Il n y a qu’un seul clan, mais il est à la recherche d’une image decente. Chose difficile car avec les memes tronches -bonjour la nausee- meme la chirurgie esthetique aurait du mal à en faire une beauté

    karimdz
    19 septembre 2018 - 10 h 42 min

    Le président est chef des armées, il décide de nommer ou de destituer tel ou tel général ou officier supérieur. Bien longtemps, le président n était qu un homme de paille, aujourd’hui, il affirme son rôle et ce pouvoir. Il doit y avoir dans tout état digne de ce nom, un pouvoir central fort, libre de toute influence ou instrumentalisation.

    Personne ne niera que la corruption, qui gangrène le pays, doit être combattu. Je ne dis pas que ceux qui sont au sommet de l Etat sont 100 % irréprochables, mais il n en demeure pas moins, que petit à petit, le combat contre ce mal qui perdure, est menée, prend de l importance, et portera ses fruits j en suis convaincu.

    L Algérie a besoin de changements, aussi bien dans l armée que dans l Etat et ses institutions. Personnellement je me réjoui qu on commence à prendre à bras le corps le problème, cela fait chuchoter, grincer des dents ou choquer, tant mieux, cela aura au moins le mérite de distinguer ceux qui veulent vraiment le changement et ceux qui s insurgent contre celui ci.

    Zaatar
    19 septembre 2018 - 10 h 22 min

    On ne saura rien de rien. le pouvoir a toujours fait ce qu’il a voulu, quand il a voulu et où il a voulu sans demander l’avis de personne et sans donner d’explications à personne. La raison est simple. Nos dirigeants qui tiennent le pouvoir n’ont jamais été des élus du peuple. Ils se sont autoproclamés au sommet de la hiérarchie du pays par la force des choses depuis l’indépendance. Pourquoi alors donneraient ils des explications à tout le monde sur leurs décisions et agissements diverses dans les affaires du pays? Une question d’ailleurs mérite d’être posée et reposée à chaque fois qu est celle ci: Quelles sont les rentrées d’argent exactes du pays chaque année et quelles sont les dépenses du pays chaque année, en gros quel est le bilan effectif du pays? je vous parie tout ce que vous voulez que vous ne connaîtrez jamais les véritables chiffres.

      Abou Stroff
      19 septembre 2018 - 10 h 44 min

      mister Zaatar, je te salue!
      tout ce dont je suis sûr est que gaïd salah est l’officier le plus ancien dans le grade le plus élevé.
      à toi de tirer la conclusion qui s’impose d’elle-même.
      PS: ne vois aucune allusion à l' »élection » de chadli en 1979

        Zaatar
        19 septembre 2018 - 13 h 02 min

        Abou Stroff je te salue,

        Mon ami la conclusion s’impose d’elle même. Et on n’a pas besoin de faire un dessin, ou une quelconque caricature. Cette conclusion se vérifiera au moment de la mise à exécution de la décision du système. Avant rien ne sera officiel de ce que peut être une bonne partie aura deviné ou su au préalable.

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