Confiance perdue

Constantine raisons
Inondations à Constantine. D. R.

Par R. Mahmoudi Après la polémique sur le choléra, la multiplication, depuis le début du mois, des inondations meurtrières dans le pays met à nu de façon éclatante l’incurie des pouvoirs publics et, plus grave encore, révèle le degré de déliquescence de nos institutions à tous les niveaux.

Dans les deux cas, l’absence d’anticipation des risques a mené à des catastrophes et, dans les deux cas, la responsabilité est diluée dans un enchevêtrement de dysfonctionnements et de défaillances qui impliquent même le citoyen. Or, la première responsabilité incombe au gouvernement à ses démembrements régionaux et locaux.

Mais, en l’absence de contre-pouvoirs crédibles et, notamment, d’un Parlement soucieux des préoccupations nationales et sensibles aux drames vécus par la population, et en l’absence d’un contrôle rigoureux des hautes autorités politiques, ce gouvernement continuera à sévir contre vents et marrées et à reproduire les mêmes erreurs, sans crainte d’être inquiété un jour ou interpellé. Car le fait de l’avoir maintenu si longtemps, en dépit de tous les revers et les vagues de critiques qu’il a essuyées depuis son installation est déjà une prime à l’échec et à l’incompétence.

Aussi est-il incompréhensible et anormal que des changements profonds soient appliqués à différents corps de sécurité, sans même que l’opinion publique en saisisse l’opportunité, ni la pertinence alors que l’Exécutif et l’administration publique en général, avec sa cohorte de walis, de chefs de daïra et de directeurs d’exécutif, restent en marge.

Des régions entières sont au bord de l’asphyxie pendant que d’autres agitent le spectre de la contestation qui peut mener au désordre si rien n’est fait pour rétablir la confiance chez les citoyens.

R. M.

Comment (23)

    Anonyme
    22 septembre 2018 - 7 h 09 min

    Je constate qu un sujet si important que la recuperation par infiltration des eaux de pluie est completement ignoree par les lecteurs pourtant il est d une importance capitale pour alimenter les nappes phreatiques…nos medias doivent se pencher sur ce sujet et s informer sur les riches documentations sur Google tres bien expliquees en textes et images. Tipez Recuperation eau de pluie par infiltration.Ce system est parfaitement applicable au moindre frais en Algerie,c est l avis de plusieurs experts en Europe et le reste du monde….l eau de pluie est un bien tres precieux pour ne pas la laisser s evaporer ou disparaitre dans la mer…il faut appliquer et construire des systeme de recuperation qui different selon la nature du terrain.A nos responsables et en premier lieu au ministre des ressources hydrolyques de charger une commission d experts pour se pencher sur un sujet si important par sa valeur ecologique et economique

    Nasser
    20 septembre 2018 - 23 h 14 min

    Comment voulez-vous que le pays avance avec des incompétents, paresseux et corrompus pareils!
    Ils sont incapables de faire des trottoirs et des routes dans les normes
    Ils sont incapables de faire des VRD dans les normes
    Ils sont incapables de construire des logements dans les normes
    Ils sont incapables d’arrêter les constructions illicites et les greffes qui rendent les cités « bidonvilles »
    Ils sont incapables de faire respecter le code de la route
    Ils sont incapables de respecter eux-mêmes les lois qu’ils érigent
    Ils sont incapables d’assurer un minimum pour la santé du citoyen
    Ils sont incapables d’assurer le minimum de sécurité au citoyen
    Ils sont incapables d’endiguer l’incivisme et la délinquance qui s’aggravent de jour en jour
    Etc etc etc…
    J’exagère? Eh bien j’exagère ! Continuez donc !

      Zaatar
      21 septembre 2018 - 6 h 56 min

      Non tu n’exagère pas Nasser, On a bien une bande d’incapables corrompus, incompétents, traîtres au pouvoir depuis 62.

    Anonymeplus
    20 septembre 2018 - 23 h 10 min

    Imaginez l’Algérie avec comme système politique, le système parlementaire.
    Maintenant imaginez un premier ministre et tout son gouvernement issus d’élections libres avec un programme qui aura convaincu les électeurs par son sérieux et sa faisabilité.
    Imaginez des députés agissant comme un réel contre pouvoir qui surveille le gouvernement sur l’application de son programme.
    Imaginez toutes les wilayas d’Algérie, toutes les dairas d’Algérie, toutes les apc d’Algérie adopter le système parlementaire dans la gouvernance de tous les jours.
    Imaginez un président et donc une présidence dont la fonction sera purement protocolaire, le président sera le garant des institutions et sera l’arbitre en cas de blocages des institutions, il n’aura de ce fait aucun pouvoir discretionnel sur la gouvernance du pays et par voie de conséquence, il n’aura aucune influence sur les décisions d’un premier ministre, seul responsable techniquement de la politique économique, sociale et étrangère de l’Algérie.
    Voilà un début de solution pour l’Algérie tout simplement parce que le système parlementaire à le mérite de tirer toutes les institutions de l’état vers le haut.
    Avec un système parlementaire, il y aura fatalement l’homme qu’il faut à la place qu’il faut et dès qu’une anomalie sera détectée, le responsable sera immédiatement pointé du doigt tout simplement parce qu’il n’y aura pas de place au copinage, aux amis, à la famille, aux cancres, aux médiocres, bref, à tout ce qui fait que les institutions de l’état sont gangrènés aujourd’hui.
    C’est mon humble avis et l’Algérie gagnerai à adopter ce système politique pour nous éviter les scandales à répétition du style choléra, inondations, cocaïne etc…

    bedraham
    20 septembre 2018 - 18 h 06 min

    le citoyen est le premier responsable et la seule victime de ce qui se passe dans le pays, en particulier les catastrophes.
    les constructions dans les lits des oueds, sur les terrasses des immeubles qui ne repondent pas aux normes de construction il errige des barraques des gourbis en tourbe et la moindre pluie c’est la cata le citoyen selon la constitution a droit entre autre a un logement decent, pourquoi ne se manifeste t il pas son desarroie vis a vis des autorites? ou peut etre qu’ il se plait dans cette situation , il s’est d’ailleurs carrement retirer de toute participation a la vie sociale economique et politique de son pays il faudrait peut etre ramener un autre peuple a sa place pour denoncer manifester et condamner l’attitude des autorites par rapport aux catastrophes et ceux ci sans que ces derniers n’osent tirer les lecons des catastrophes de bab el oued et el bayadh qui ont fait plusieurs morts, on subit, on colmate les breches et on resubit une nouvelle fois et etc….

      Zaatar
      20 septembre 2018 - 20 h 39 min

      Sérieusement tu vis où Monsieur Bedraham ? Je ne sais si tu saisis vraiment ce que tu écris. Si pour toi le citoyen est responsable d’une catastrophe à cause de la baraque qu’il a construit parce qu’il n’a pas où dormir et qu’il y en a qui bénéficient de plusieurs logements d’etat au prix de l’État…ma foi.

    le déluge n'est pas loin
    20 septembre 2018 - 17 h 33 min

    si jamais on a une tempete comme celles qui s’abattent rn france ou aux usa….il y’aurait eu une centaine de morts

      Zaatar
      20 septembre 2018 - 20 h 40 min

      Mais ça ne sera pas le cas car on n’a pas le même climat.

    Felfel Har
    20 septembre 2018 - 16 h 59 min

    Pourquoi voulez-vous que les pouvoirs publics innovent en matière de gestion de la chose publique quand ni le peuple, ni la société civile, ni les partis d’opposition restent timorés, apathiques, soumis, tétanisés au point de subir sans réagir aux abus, aux incohérences, aux carences des institutions de l’État. Pour ceux qui nous gouvernent, pourquoi changer une politique qui leur assure pérennité et prospérité. Quand le peuple de Paris en avait assez de vivre une vie misérable, il a contraint le roi Louis XVI a quitté Versailles, son luxe et son faste pour le forcer à rejoindre la capitale. C’était le prélude à la révolution de juillet 1789 qui a mis fin à l’Ancien Régime, à la toute-puissance du clergé et de l’aristocratie et leurs privilèges. Un Big Bang salutaire!

      Zaatar
      20 septembre 2018 - 20 h 45 min

      Parfaitement l’ami. Louis XVI fût chassé par la suite, poursuivi et guillotiné. Une quarantaine d’années plus tard on commençait à ériger la première république démocratique.

    Ch'ha
    20 septembre 2018 - 11 h 17 min

    L’État n’est pas responsable du choléra 54 morts au Niger er 24 au Zimbabwe…
    Les inondations il y en a partout dans le monde et l’État n’est pas responsable.
    Regardez en France les inondations sont légions.
    Ensuite au citoyen à avoir l’esprit civique et le sens du civisme notamment pour ses ordures à ne pas jeter dans la rue si les poubelles sont pleines et à l’État de développer plus de moyens container et mettre un.service de nettoyage qui existe déjà mais plus présent et fréquent vu le je m’en foutisme actuel de la population.
    Donc action conjointe étatique et civile.
    Si vous voyiez la France il neige en HIVER et c’est la panique pour 2 cm dans certaines régions, regardez le Canada ils vont bosser même avec de la neige à gogo !!!!

    صالح/ الجزائر
    20 septembre 2018 - 11 h 16 min

    « Lorsque la raison est révélée, l’étonnement disparaît » ( عندما يعرف السبب يبطل العجب ) .
    Que peut on attendre de bien d’un parlement dont les locataires , les soi disant élus du peuple , qui non seulement ne payent pas le loyer mais au contraire ils accaparent celui des autres citoyens contribuables démunis , tout en refusant de déclarer leurs biens et fortunes et en rejetant l’impôt sur leurs richesses ? .
    Que peut on attendre des Gâtés du régime corrompus par des salaires , des primes et d’autres avantages , non mérités , qu’on leur sert en contre partie de leurs mains toujours levées pour approuver toutes les lois , même qu’elles soient contradictoires ? .
    Ces parlementaires du régime ( ces élus du peuple ? ) peuvent ils contester les errements et les méfaits néfastes du gouvernement , tout en acceptant l’inacceptable : <> ? .
    Si le chef de la maison est joueur de tambourin.. Les gens de sa maison devraient tous danser (إذا كان رب البيت بالدف ضارباً.. فشيمة أهل البيت كلهم الرقص ) .
    Le chef n’a jamais demandé à cette cohorte , de walis, de chefs de daïra et de directeurs d’exécutif , de laisser son programme et d’exécuter les leurs , pour qu’ils ne soient pas en dehors du domaine de l’efficacité et de la sanction .

    larbi
    20 septembre 2018 - 10 h 57 min

    Mon grand-père disait toujours que le pastèque s’ouvre de l’extérieur. Le salut de l’Algérie viendra des forces extérieures puisque rien ne bouge à l’intérieure, nous venons d’avoir la preuve en moins de 24 h à savoir La BBC qui diffuse un reportage sur la corruption dans le foot alors que les instances dirigeantes du sport le niaient et puis la pluie qui vient du ciel pour mettre à nue l’incurie régnant à Constantine. Il faut vraiment être sourd et aveugle, sans employer d’autres mots politiquement incorrects, pour ne pas voir cette catastrophe arriver. Aller faire une virée du coté de cette descente d' »Elmenia », vous aurez une image de cette ville clochardisée.

    HOUMTY
    20 septembre 2018 - 10 h 32 min

    SALAM L’KHAWA….. L’état est les mouvoirs publics ne sont pas seul réspensable… le dèreglement climatique ! le manque de civisme et le m’en-foutisme de certaines personne qui pour eux l’état doit non seulement tout faire, mais doit porté le chapeau a 100/100 a chaque catastrophe , anomalie ou problèmes sanitaire ! tous le monde est résponsable… un point c’est tout… VIVE LA MERE PATRIE L’ALGERIE et VIVE L’ A.N.P

      Abou Loune
      20 septembre 2018 - 11 h 06 min

      Non l’ami, pas d’accord avec toi. Quand on se dit responsable d’un pays on l’est dans tout ce qui passe à l’intérieur. A l’exception des catastrophes naturelles et encore, l’état se doit d’assurer tout le bien être à chacun des citoyens. Qu’on ne vienne pas dire que le manque de civisme et le je m’enfoutisme n’est pas de la responsabilité de l’État. Le comportement du citoyen est à l’image de l’État et des responsables du pays. L’état se doit d’éduquer les citoyens pour asseoir une harmonie dans la société. Et les moyens l’état se doit de les inventer et de les mettre en oeuvre. Il y aura toujours à parfaire, Mais là encore c’est de la responsabilité de l’État. C’est ce que nous constatons en ce moment même en France et ce qu’est en train de faire le gouvernement d’Édouard Philippe.

    Abou Stroff
    20 septembre 2018 - 10 h 10 min

    je pense que nous devons faire preuve d’humilité et reconnaitre que nous avons une incommensurable chance pour ne pas dire une chance incommensurable d’être dirigés par notre bienaimé fakhamatouhou national.
    car, imaginons, un seul instant, que toutes ces « tuiles » nous soient tombées sur la tête sans que nous soyons sous la parapluie protecteur de notre fakhamatouhou al 3adhim. nous aurions, sans nul doute, été rasés de la surface de la terre n’est ce pas?
    PS: comme je m’attends à ce que notre bienaimé fakhamatouhou national rempile pour un cinquième,puis un sixième mandat si Dieu lui prête vie, j’assure mes arrières et espère évidemment un retour d’ascenseur

    Gatt M'digouti
    20 septembre 2018 - 10 h 02 min

    La genèse de la non gestion, des dysfonctionnements et des défaillances à tous les niveaux , remonte à l’époque de Chadli. En ayant la faiblesse de donner l’agrément au FIS et en lui permettant de gagner les élections municipales, il a permit au Fis de mettre en application sa politique de populisme et de haine viscérale envers l’urbanisme. Ce parti a distribué des terrains sur des cours d’oued, sur le bord des falaises, un peu partout anarchiquement, permettant des constructions illicites, sans plan, sans permis, sans viabilisation, avec des détournements de l’électricité et de l’eau.Durant les années noires, l’État ne pouvait sévir, étant occupé à lutter contre le terrorisme et contre ceux qui le soutenait de l’extérieur. Avec l’avènement de Bouteflika qui soucieux de sa  » concorde civile » ne fit rien contre ces constructions champignons mais autorisa même le marché informel.
    L’État ayant perdu tout de son prestige et de son autorité entra alors en léthargie, chaque fonctionnaire s’occupant de sa personne sachant parfaitement son impuissance face à cette clochardisation rampante.
    Dans l’affaire du choléra j’ai à la TV des constructions au bord de l’oued Azza ! effarante vision !
    Et un peu partout sur les chaines TV, on y voit des gens habitant des constructions hors normes dans des zones éloignées jetant la responsabilité sur l’État! Tout est à refaire !
    L’incivisme et l’anarchie règnent en toute impunité. Mêmes les immeubles construits par l’État n’échappent pas, chacun transforme son extérieur comme il l’entend, donnant ainsi un aspect hideux à cette construction.
    Les torts dont partagés et voila le résultat de la distribution de la rente. Tout le monde est un assisté et nullment responsable.

    Lady Faria
    20 septembre 2018 - 9 h 18 min

    Grilles de caniveaux bouchées, quand elles existent! Avaloirs de chaussée non fonctionnels car on a tout simplement négligé d’en installer, de remplacer ou réparer ceux qui rendent l’âme. Ou encore, ils sont hors-service pour cause de travaux provisoires qui s’éternisent, circonscrits par un dispositif de fortune, flagrante scène de crime à venir, sans ruban délimitant…
    Négligences criminelles aux conséquences désastreuses! Mais à qui la faute? Quels incompétents blâmer? Qui a la charge des ponts et chaussées? Des travaux publics? Qui leur a confié ou délégué cette tâche? Qui a octroyé les contrats, épluché les CV des ingénieurs, vérifié la conformité du matériel? On n’a quand même pas mis entre les mains des premiers venus la vie des citoyens…
    Malheureusement, si! On n’a pas déployé les moyens (humains et matériels) qu’il fallait pour préserver la vie des gens. Car tout le monde s’en fiche, à commencer par le wali (nommé par décret présidentiel), les élus à tous les niveaux : APC, APW, APN et tutti quanti… Tout le monde s’en balance, les entrepreneurs, les chefs de travaux, les corrompus, les corrupteurs…
    Les citoyens laissent faire et paient les pots cassés. Leur confiance, ça fait longtemps qu’ils l’ont retirée. Aucun saint auquel se vouer, aucune autorité à laquelle s’en remettre (si ce n’est à Dieu). Dans les administrations, les cahiers de doléances sont là juste pour la forme. Même qu’on vous regarde bizarrement quand vous y inscrivez votre avis!
    Alors qui incriminer? La pluie? Elle a bon dos, la pluie… Tout comme le ciel, les éléments, le sort, la nature, la malchance…
    Tous ces véhicules emportés par les flots sur cette route devenue rivière en furie, les gens piégés dans leurs voitures, des morts, des blessés et le wali qui a l’affront de nier qu’il s’agit d’une catastrophe! Allah ghaleb, c’est ça ?

    lhadi
    20 septembre 2018 - 9 h 12 min

    Il fut un temps où un homme public digne de ce nom avait des principes, des convictions, des idées bien à lui qui en faisaient une personnalité réelle.

    Au jour d’aujourd’hui, la politique ne suscite plus de grandes passions ; les électeurs sont désabusés, l’abstention gagne des points et on constate la bonne santé du premier parti d’Algérie : celui des abstentionnistes.

    Pourquoi ?

    Parce qu’elle tend à être représentée de plus en plus par des individus opportunistes, ambitieux, moins compétents et moins honnêtes. Ces politiques, dont la seule conviction est l’absence de conviction, ne véhiculent aucun projet de société, aucun programme, aucune vision et n’ont pas de grands desseins pour l’avenir. Ils sont prêts à tout pour s’attirer les grâces des puissants du moment.

    Pour combler le fossé de défiance et d’incompréhension qui n’a cessé de se creuser entre le peuple et ceux qui, censés servir ses intérêts, ont trop souvent fait preuve d’inertie, d’impuissance et de résignation, il importe de faire appel à tous les intellectuels emblématiques des lumières de conviction ; ces élites modernisatrices qui s’identifient au progrès, à la science, aux forces productives et à la rationalité.

    Pourquoi ?

    Parce que des transformations – politiques, économiques, sociales et culturelles – répondant non seulement aux besoins des citoyennes et des citoyens mais aussi aux intérêts les plus élevés de la nation, sont nécessaires afin que le pays d »un million et demi de martyrs ne soit plus source de critique.

    L’Algérie Prytanée de talents se doit de s’émanciper du travail de Sisyphe : c’est-à-dire du bricolage permanent qui obère tout développement d’un Etat fort, d’une république solide, d’une Algérie apaisée moderne et conquérante face à ce monde de globalisation politiquement et économiquement injuste.

    Zaatar
    20 septembre 2018 - 8 h 39 min

    Non, la responsabilité de telles catastrophes ne peut pas impliquer les citoyens. les défaillances et les divers dysfonctionnements dans toutes les administrations et institutions que l’on constate suffisent à engendrer tout le marasme que la population est en train de vivre. Et le citoyen n’y est pour rien. Autant il pourrait être défaillant qu’il devrait y avoir des autorités et des institutions de l’état pour le corriger. Mais comme chez nous c’est Kouar waati laaouar, il ne fait donc pas s’étonner de tout ce que l’on constate, et le citoyen que subir. Ce qui lui sera endossé comme responsabilité sera uniquement ce qui aura été conséquences des insuffisances de l’état et de ses institutions. On n’a pas de mauvais soldats mais de mauvais généraux.

      MOHAMMED BEKADDOUR
      20 septembre 2018 - 9 h 17 min

      @Zaatar
      20 septembre 2018 – 8 h 39 min
      ————————————————————————
      Notre pays est à un moment crucial, pour une mue vers l’harmonisation désormais possible entre gouvernants et gouvernés, parce qu’il y a un acquis en savoirs chez les deux, chose qui à un moment donné de notre histoire à partir de 1962 n’était pas possible. Mais, je le répète, il y a un atterrissage obligatoire, et être humbles. Que le meilleur advienne, il adviendra si chacun atterrit, avec alors des mesures rigoureuses, une discipline avec des sanctions… ETC

        Zaatar
        20 septembre 2018 - 11 h 13 min

        Salut Bekaddour
        T’es souhaits sont aussi les miens l’ami. Mais je ne suis pas certains de leurs concrétisations. Mais gardons espoir.

    MOHAMMED BEKADDOUR
    20 septembre 2018 - 8 h 39 min

    La nature vient mettre, si j’ose, de l’eau dans le « vain » de l’autorité ET du citoyen, l’atterrissage a son prix, la paix, la sécurité, le confort ne sont pas gratuits. La nature a dit à L’Algérien: De gré ou de force tu atterriras !

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.