FLN : appel à élargir la base militante en prévision des échéances électorales

APS
Le SG du FLN s'immisce dans la crise au sein de l'APN. New Press

Le Secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), Djamel Ould Abbès, a appelé, samedi à Alger, les secrétaires des Mouhafadhat à œuvrer à l’élargissement de la base militante en prévision des échéances électorales et à «s’éloigner des décisions contraires» aux décisions de la direction du parti. 

Lors d’une réunion avec les secrétaires des Mouhafadhat et les présidents des commissions transitoires, Ould Abbès a précisé que «les prochaines échéances, à savoir l’élection présidentielle de 2019 et les élections du renouvellement partiel du Conseil de la nation, exigent de tout un chacun d’œuvrer à élargir la base militante du parti, dans le but de peser de tout notre poids politique en tant que première force du pays», mettant en avant l’impératif de «distribuer un (1) million de cartes d’adhésion avant la fin de l’année». Après avoir affirmé «qu’aucun secrétaire de Mouhafadha ni Kasma ne sera exclu ou marginalisé», le SG du FLN a fait savoir que «les affirmations relayées à ce sujet n’étaient que des rumeurs sans fondement». 

Il a appelé, à ce propos, à «mettre l’intérêt du parti et de l’Etat au-dessus de toute autre considération», car, a-t-il précisé, «aucune conduite en contradiction avec les décisions de la direction politique ne sera tolérée». 

Evoquant le renouvellement partiel du Conseil de la nation, Ould Abbès «s’est engagé» à ouvrir les listes de candidature à tous les élus du parti en toute «transparence», mettant en garde, dans ce sens, contre «toute exclusion ou manipulation» et contre l’utilisation de la  «Chakara» (l’argent politique)». «Aucun élu ne sera proposé sans cautionnement de la base», a-t-il soutenu. 

Le SG du FLN a souligné l’impératif de «l’allégeance du candidat» au parti et du «niveau d’instruction car, a-t-il ajouté, le Conseil de la nation est un «organe légiférant», faisant état de «réunions individuelles» avec les secrétaires des Mouhafadhat qui auront lieu à partir du 23 septembre en préparation à cette échéance. 

Par ailleurs, Ould Abbès a indiqué que son parti a eu des rencontres et des consultations avec plusieurs forces politiques et organisations nationales dans le cadre de la «concrétisation» de l’appel du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à la construction du Front populaire solide en vue de «faire face aux manœuvres politiciennes et campagnes acharnées et tendancieuses, relever les défis économiques, sociaux et sécuritaires et préserver la sécurité, la stabilité et les acquis du pays».

Le SG du parti du FLN a réaffirmé que ce front était un «espace ouvert à toutes les forces vives du pays et composantes de la société algérienne», ajoutant que son parti «n’a pas le monopole de ce projet national mais contribue aux côtés de tous les enfants de l’Algérie à sa concrétisation pour assurer l’avenir des générations montantes».

Il a appelé, dans ce sens, les secrétaires des mouhafadhat «à œuvrer à l’élargissement du Front populaire solide» en associant l’ensemble des composantes de la société algérienne, notamment les jeunes et les femmes.

A l’occasion de la célébration du 13e anniversaire de la Réconciliation nationale, initiée par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, Ould Abbès a exhorté les mouhafadhat de son parti à organiser des festivités en coordination avec les imams et les universités pour «mettre en exergue l’apport de la réconciliation nationale dans l’arrêt de l’effusion de sang des Algériens et le rétablissement de la sécurité, de la stabilité et de la quiétude», soutenant que le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a réussi, à la faveur de la réconciliation nationale, «à sauver l’Algérie de la décadence après une décennie de souffrances et de chaos».

A l’issue de la rencontre, les secrétaires des mouhafadhat du parti du FLN ont réitéré dans un communiqué «leur soutien absolu et inconditionnel» à toutes les décisions du président de la République visant à réaliser un «développement national global et durable», saluant les «réalisations accomplies durant les 20 dernières années dans tous les domaines et sur l’ensemble du territoire national».

Ils ont, à cette occasion, «réitéré leur appel au président de la République pour qu’il poursuive sa mission à la tête du pays afin de préserver l’unité nationale et renforcer les acquis dans un climat empreint de paix et de stabilité». Les secrétaires des mouhafadhat ont «réitéré» également leur soutien absolu au SG du parti du FLN, «saluant» ses efforts pour «l’unification du parti». Ils ont, en outre, rendu hommage à l’Armée nationale populaire (ANP) et valorisé ses efforts dans la lutte contre le terrorisme et le crime organisé « »avec professionnalisme» ainsi que le rôle de tous les corps de sécurité.

R. N.

 

Comment (17)

    Anonyme
    24 septembre 2018 - 10 h 32 min

    le mensonge ne sort que de la… bouche de ceux qui ne qui ne savent ce qu’ est la vérité

    Lghoul
    24 septembre 2018 - 9 h 00 min

    Chaque fois que je vois, il ne fait que lever son doigt. Devrons nous simplement l’appeler « L’homme qui lève son doigt » ? Pourquoi le pays est frappé par une telle malédiction ?

    UMERI
    23 septembre 2018 - 21 h 08 min

    Nous disons à Mister Ould Abbas, Faqu, tar l h’mmam, la caverne d’Ali Baba est vide et sera bientôt fermée, il vaut mieux qu’il aille chercher un autre Job, en se spécialisant par exemple, dans la vente d’objets à la criée. Le F L N historique roulé dans la boue, par des profiteurs, c’est dommage de souiller ces trois lettres de noblesse, par une poignée d’opportunistes.

    Naturalisés
    23 septembre 2018 - 18 h 41 min

    Il parait que les naturalisés votent et voteront tous pour ce faut FLN, c’est lui qui leur a accordé la nationalité algérienne et protège les clandestins marocains.
    Pauvre FLN historique !

    Point de vue
    23 septembre 2018 - 16 h 23 min

    Nous ne voulons pas que le Président Bouteflika se présente pour un 5ème mandat. Ce n’est pas que nous ne l’aimons pas ou ne le respectons pas. Mais seulement car par son état, il est devenu le problème sécuritaire du pays No1 pour le pays par son incapacité à représenter la fonction présidentielle dans le cadre constitutionnelle du pays. Aujourd’hui par l’entêtement de son entourage de le forcer ou pas (si c’est sa volonté?) de se présenter pour un 5ème mandat, Il handicape, immobilise et pénalise tout un peuple, un pays et il l’empêche la prospérité et le développement du pays. De plus, il altère l’ image du pays, il donne des prétextes à nos ennemis pour nous manquer de respect. Le pays est figé, ne bouge plus, ne parle plus, ne pense plus à son image, nous sommes incapable de se projeter dans le futur. Notre avenir est obstrué par cet entêtement à se croire indispensable alors qu’il ne maîtrise plus rien vu l’état de notre pays dans tout les domaines. Alors Mr le Président, ayez un peu de dignité, de fierté sachez partir pour vous préserver une place dans l’histoire de l’Algérie ç défaut vous serez maudit jusqu’à la nuit des temps pour avoir écouter votre égo et/ou les mauvais conseillers mafieux-prédateurs. Avec le respect que je dois à votre fonction, vous n’êtes plus la bonne personne à ce poste présidentiel; vos logiciels économiques, sociétales, politiques sont devenus obsolètes. Le monde a changé et les mutations sont de plus en plus rapides, nous avons l’obligation d’avoir un président alerte, adapté à notre siècle. Alors Mr le président sachez sortir par la grande porte de l’Histoire à défaut le peuple Algérien, la jeunesse et les générations futures vous maudiront à tout jamais!!!

    Felfel Har
    23 septembre 2018 - 14 h 52 min

    Ce « berrah » se rend-il compte que ses simagrées, ses incantations, ses fourberies n’aideront pas celui pour qui il roule. Pire, elles rebutent le peuple, elles les mobilisent dans le sens contraire, pour faire échec au roi et au fou. Ajoutez à sa tare de menteur congénital effronté, sa propension à se rabaisser, à se prosterner devant ceux qui parlent au nom du président, car je suis persuadé que ce dernier ignore qui il est et qui ne la jamais reçu, ni vu. En Kabyle, on a coutume de définir ce type d’énergumène comme celui qui danse devant un aveugle. ((Ichetah iou dharghal)

    Anonyme
    23 septembre 2018 - 13 h 58 min

    « Plus le mensonge est gros, plus il passe. Plus souvent il est répété, plus le peuple le croit … »

    Anonyme
    23 septembre 2018 - 13 h 18 min

    Avec Bouteflika ont aura tout vu.

      icialG
      24 septembre 2018 - 10 h 26 min

      ELLE N EST PAS MAL !! t es pas loin de la vérité

    Ifri Body
    23 septembre 2018 - 9 h 47 min

    Cet individu parle pour ne rien dire. Il est le premier responsable du grand parti du pays mais il n’a jamais dit un mot sur le programme économique qu’il défend à part de dire « le programme du président » qui lui n’en a pas non plus. Chercher l’erreur? Au du moins le programme économique est la spoliation de la rente au détriment d’une bande de mafieux sur le dos des algériens serviles. Je recommande que l’on mène des actions auprès des tribunaux étrangers afin de porter plainte pour détournements de fonds publics, corruption,…et de saisir les biens mal acquis à l’étranger : Paris, Espagne, UK, Dubai, US, certains pays d’Amérique Latine, …. des hommes politiques, oligarques, fonctionnaires et militaires. Formons des associations à l’étranger avec le support de notre diaspora, agissons pour que cela s’arrête, communiquons avec la presse nationale et internationale pour dénoncer cette corruption endémique. A défaut ils ne s’arrêterons jamais jusqu’à la faillite du pays, ce jour là, les rats quitteront le navire et ils laisseront le peuple Algérien se dépêtrer dans les problèmes. Agissons en utilisant tout les leviers à notre disposition.

    Séhab
    23 septembre 2018 - 9 h 33 min

    ould Aabaia mawdjze el anba

    ICI Alger …. le temps est mauvais

    on annonce de la grêle ramasser tout ce que vous pouvez et sauve qui peux!!!!

    Zaatar
    23 septembre 2018 - 8 h 52 min

    C’est une drôle de république que la nôtre. Quand des élections s’annoncent, tout le monde crie au non-événement. Mais quand un général est démis, c’est la fin d’une époque et toute la presse en fait la une !
    Tout cela serait cohérent si l’on ne simulait, en même temps, une vie politique, voire une vie démocratique, où l’avis et les intentions de « l’opposition” sont sollicités, les “partis de la majorité” interpellés et les “spécialistes” interrogés. Tant de personnages qui jouent le jeu d’une virtualité politique qui, dans les faits, se résume aux arrangements et affrontements de deux ou trois protagonistes d’une guerre de pouvoir permanente. Après plus de cinquante ans d’indépendance, dont vingt-cinq ans de “démocratie” (semblant de démocratie bien sur), l’Algérie en est donc encore là. N’est-ce pas déraisonnable, économiquement au moins, de contraindre le pays à financer une démocratie de façade juste pour entretenir l’écran de façade qui sépare le regard du peuple d’une foire d’empoigne où se disputent la rente nationale et le devenir du pays ? Tout ce monde fait de “responsables politiques”, de “leaders de la majorité et de l’opposition”, d’“élus”, avec leurs indemnités, leurs frais de fonctionnements, leurs édifices, leurs gardes, leurs privilèges, leurs chkarettes, leurs affaires avec chikhi,… pour que le destin national se résume ensuite à des duels de palais ? Les mouvements qui touchent régulièrement les carrières des personnels des hiérarchies institutionnelles expriment, d’une certaine manière, le prix que ce pays paye pour l’effervescente “stabilité” du régime. Tous les moyens sont investis dans la défense de la pérennité du système, malgré les empoignades récurrentes qui engagent les clans du sérail. Mais, malgré leur antagonisme, leur solidarité reste objectivement inébranlable. Ils sont liés par leur consensus sur le huis clos. Le peuple ne doit pas se mêler des affaires de l’État. Les questions politiques sont du domaine réservé. Dans notre drôle de république, l’on a réussi à faire de l’Algérien un électeur sans qu’il ait le loisir d’être un citoyen. En quelques années de “démocratie”, il s’en est d’ailleurs rendu compte. Le vote n’est plus une nécessité que pour les professionnels de la comédie politique qui nous tient lieu de vie démocratique. Le “citoyen” s’est adapté à la culture du sérail. Il mesure l’intérêt de tout acte politique à ce qu’il lui rapporte. Confortablement installé dans la posture du spectateur, il compte les points des empoignades de haut niveau et projette son intérêt direct dans les résultats des courses qu’il suit avec autant d’attention que lui permettent ses moyens d’information. Le citoyen a troqué le renoncement à sa citoyenneté contre un affairisme qu’il a adapté à son niveau d’influence individuelle, familiale ou tribale. Les élections n’ayant plus de sens pour lui, il cultive l’opportunisme en regardant l’avenir du pays se décider par procuration. Il doit y en a voir même des exemples ici parmi les intervenants d’AP.

    Zaatar
    23 septembre 2018 - 7 h 35 min

    Et dire que l’on attend un changement pacifique vers une assise démocratique et que celui ci est en route…ma foi, c’est parti pour 5 bonnes autres années, et il y en aura encore 5 autres probablement. On ne perd rien pour attendre.

    silver
    23 septembre 2018 - 7 h 12 min

    AP épargnez nous de la tronche de cette pie blablateuse..Cette vielle ,il ne lui manque que des tatouages sur le front et sur l’une des joues..N’avez vous pas remarqué que son nez s’allonge (comme Pinocchio) au fur et à mesure qu’il vieillisse. La cause? LE MENSONGE.

    Gatt M'digouti
    23 septembre 2018 - 1 h 25 min

    Ya si Ould Abbes, si tu me lis, dis toi bien, que sans la protection de ta fakhamatou, toi ton parti ( hacha le FLN Historique), tes militants, tes mouhafadat, tes mendoubiat, tes khalayates, seraient depuis longtemps l’objet et la cible de lancer de chaussures ce qui est chez nous une insulte suprême !!!!!
    Tu peux relayer ce message au RND au Hamas et autres microscopiques partis de merde !
    Et pour connaitre, apprécier ta valeur auprès des citoyens, je te défies de déambuler sur les rues d’Alger sans tes grades corps et parler aux gens !!!!!!
    Mais tu ne le feras pas ! Angela merkell a plus de c…… que toi !!!!

    Tredouane
    23 septembre 2018 - 0 h 23 min

    Quant on crois qu’un parti politique est l’ETAT ,sur un même pied d’est-ale; quant on fait de la politique
    politicienne creuse ‘je veux un million de cartes ‘ et encor juste pour une échéance électorale,certes très importante,mais rentre dans la normalité car toute étape à une fin.
    J’attire votre attention sur le faite que le front populaire solide existe ,il es constituer de tout les citoyens honnêtes travailleurs chômeur instruit ou non vieux ou jeune … sans la moindre couleur politique idéologique ou ethnique , sauf leur appartenance ALGÉRIENNE fidèle aux principes de la Nation;soucieux des problèmes de leurs paye ;demandez vous ,vous sentez vous proche de ces catégories

    Horizon
    22 septembre 2018 - 23 h 43 min

    A.P, épargne nous cet individu s’il te plait ! Au moins , ne publie pas sa photo.

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