Abdelaziz Rahabi : «Bouteflika ne briguera pas un nouveau mandat»

Rahabi
Abdelaziz Rahabi. D. R.

Par R. Mahmoudi Dans une interview parue dans le quotidien arabe Al-Quds Al-Arabi, l’ex-ministre de la Communication Abdelaziz Rahabi se dit persuadé que le président Abdelaziz Bouteflika ne se présentera pas à la prochaine élection présidentielle et que la campagne que mènent les partis et autres organisations proches du pouvoir ne vise qu’à maintenir le statu quo.

Pour Rahabi, le chef de l’Etat ne peut dire dès maintenant qu’il ne se portera pas candidat parce qu’il sait que ce serait la «fin de son règne». L’ex-ministre cite au moins deux raisons importantes qui le laisse croire que Bouteflika ne se représentera pas en 2019 : son état de santé qui est, selon lui, déclinant, et l’absence d’un agenda politique interne qui puisse le motiver.

Interrogé sur le sens à donner à l’appel unanime lancé par les partis dits de l’alliance présidentielle exhortant le Président à présenter sa candidature aux élections du printemps 2019, Abdelaziz Rahabi l’explique par le souci des réseaux d’intérêts qui gravitent autour du Président à sauvegarder leurs immenses intérêts. «Les partisans du Président, soutient Rahabi, se sont fait des fortunes. Nous sommes l’un des rares pays au monde à garantir l’enrichissement et l’impunité en même temps.» «C’est pourquoi je ne suis pas étonné, ajoute Rahabi, de les voir continuer à appeler le Président à briguer un autre mandat alors qu’ils savent pertinemment qu’il est physiquement incapable d’exercer ses fonctions.»

Interrogé sur la vague de changements en cours au sein de l’institution militaire et sécuritaire, Abdelaziz Rahabi estime qu’elle lui rappelle celle qui avait précédé la mise à l’écart de l’ex-patron du DRS, le général Mohamed Mediene, dit Toufik. Pour lui, il y a quelque chose de schizophrénique dans cette manière de vouloir, par le discours, renforcer l’armée et ternir en même temps son image, en accordant l’exclusivité des informations sur ces changements à des canaux médiatiques non officiels.

R. M.

Comment (64)

    Dorsey
    9 février 2019 - 11 h 54 min

    La meilleure manière de savoir si Bouteflika briguera un 5ème mandat ou pas, il suffit tout simplement de le lui demander! . S’il est réélu, je suis curieux de le voir prononcer le fameux serment!

    Anonyme
    25 septembre 2018 - 7 h 17 min

    Et comment M.Rahabi sait-il que Fakhamatouhou(dixit Ould Abbas) ne briguera pas un 5° mandat?Mais il semble que l’intéressé a décidé d’être président à vie et de mourir sur son koursi.

    Mus
    24 septembre 2018 - 23 h 59 min

    Amine ya rab el alamine! Ave! Pourvu que le Tout Puissant entendre Rahabi! Basta après 4 longs et pénibles mandats présidentiels! Prions, prions, prions… que ce soit vrai!

    mehsis
    24 septembre 2018 - 17 h 24 min

    Cette information je l’ai d’un fin connaisseur des pratiques de gouvernances en Algérie et de Boutef en particulier
     » Jamais il ne lâchera le pouvoir, s’il lui restera une seconde à vivre il consacrera une demi seconde pour chasser ses ennemis et l’autre moitie pour présider »

    Tredouane
    24 septembre 2018 - 15 h 55 min

    J’ai lu l’article de Mr Rahabi,exhaustif cohérent et honnête,aussi je pense qu’il n’aura pas de cinquième mondât.

    Fouroulou
    24 septembre 2018 - 10 h 55 min

    En mars 2014, Monsieur Rahabi avait exactement affirmé la même chose.

    Karamazov
    24 septembre 2018 - 10 h 50 min

    Iben moua sans être un grand politologue bien qu’instruit judicieusement par La Palice je peux vous annoncer qu’il y a 100 % de chance que Notre Président brigue un cinquième mandat , sauf s’il ne se présente pas, évidement.

    La seule question qui reste à se poser est « auxquels » cas, que pourrions-nous y faire ? Et une fois cette question posée , il ne nous reste qu’à nous mordre la queue , et retourner à nos premières élucubrations pour ne pas nous retrouver forts dépourvus.

    Rechlé… refche.. réf-lé-chis-sons méthodiquement :

    On va dire qu’il brigue un cinquième mandat. Et après ? on arrose ça ou on boit de l’eau et on fait comme si on n’a rien vu ?

    Ou il prend tout le monde à contre pied, il ne se présente pas…

    Vous remarquerez bien que dans un cas comme dans l’autre on est pommé.

    La vraie question est: y a t-il vraiment, dans le sens de matériellement, une alternative crédible autre que le pire ?

    Anonyme
    24 septembre 2018 - 10 h 12 min

    Calmez vous les gars et certains racontent du n importe quoi.Dans un commentaire j ai releve ce qui suit:
    « Si on enlève Bouteflika pour mettre à sa place une nouvelle personne qui fera strictement la même politique que lui et ses prédécesseurs,…. » C est quoi on enleve…et on met..???? ou est ce que vous vous croyez..??? Sachez que l Algerie est un Etat independant et que la souverainete revient au peuple Algerien.c est lui qui choisira celui qui presidera a ses destines…Le mandat de Bouteflika expirera en 2019,et le choix revient au peuple.Ce grand peuple Algerien respectera le resultat final des elections.Personne ne peut decider a la place du peuple Algerien….Tous ces incompetents affames de pouvoir,et tous ces profiteurs et defenseurs de leurs interets particuliers sont tres bien connus du peuple Algerien.Dieu merci notre Algerie dispose d une elite d hommes politiques veritables hommes d Etat et de diplomates de tres haut niveau qui travaillent pour les interets du peuple,de l Etat Algerien et des prochaines generations.Au prochain RDV des elections le peuple saura choisir les meilleurs d entre eux.point barre.

    Anonyme
    23 septembre 2018 - 22 h 51 min

    Les prochaines élections présidentielles en 2019 seront déterminantes pour l’avenir du pays. En effet, l’actuel ministre de l’économie a lui même déclaré publiquement que dans 3 ans maximum , si le pétrole reste à son cours actuel ( c’est à dire en dessous des 92 dollars), notre pays risque la faillite.

      houda
      24 septembre 2018 - 11 h 35 min

      depuis quand le peuple algériens décide de ceux qui le gouverne? j’ai du rater un épisode.

    Anonyme
    23 septembre 2018 - 21 h 48 min

    Tous mes respects à Mr rahabi,mais je nuance: en haut ils ne sont pas sûrs que l’option bouteflika marchera. Alors ils hésitent et cherchent un suppléant qui assure la  » continuité « ! Mais la ruse est toujours la même,c.-à-d. faire l’annonce au dernier moment pour prendre les lièvres de court. Je les appelle lièvres car ils se lanceraient dans une compétition faussée: les médias sont excludivement ouverts aux souteneurs alors que les partis de l’opposition sont interdits d’antennes. Comment voulez vous que les gens se fassent une opinion,connaissent les programmes des partis sans passer par les médias télés comme le font FLN et RND…et autres ugta didi said….??? Les parties souteneuses font leur campagne depuis 2014, àvec toutes les facilités les aides le fce…argent sans contrôle…etc..etc.., . Sans une information libre,une justice vraiment indépendante àvec des juges indépendants du pouvoir c pas la peine de jouer. Yaura 5ème,àvec bouteflika ou une copie,pour sauvegarder les priviléges.

    Anonyme
    23 septembre 2018 - 20 h 11 min

    vous dites ca parcequ’il vous a chasse cimle un vaurien dkune reubion officuelle

      De deux choses l’une : soit vous savez et votre rôle est de dénigrer, soit vous ne savez rien, et c’est ce que je souhaite, et vous tirez à tort et à travers façon « bouzerouayette » comme on le dit à l’algérienne. Connaissez-vous vraiment Monsieur Rahabi ? je ne le pense pas ! renseignez-vous sur la personne, je vous le conseil fraternellement si vous êtes honnête. Alors, voilà, pour votre gouverne : ce Monsieur a claqué la porte, en plein conseil des ministres, à votre fakhamatou. Je pas à vous donner d’autres détails. Cherchez, cherchez. Ne vous arrêtez pas de chercher, c’est toujours au prix de l’effort qu’on trouve. Un autre bon conseil : ne manquez jamais de respect aux hommes qui se battent pour vous !

    Lamari mhd
    23 septembre 2018 - 19 h 08 min

    Pour vous évitez des mots de tètes inutiles…et une fatigante masturbation cérébrale je vous dis la Suite en Majuscule  »BOUTEFLIKA RESTERA PRÉSIDENT DE L’ALGÉRIE TANT QUE DIEU LUI PRÊTE VIE »…Voila vous le savez maintenant….donc arretez vos supputations et vos suppositions…et celui qui viendra aprés lui..si ce ne sera pas un CALIF…ce qui est probable aussi,si on tient compte de l’etat psychique des populations,islamisées a outrance..restera lui aussi a vie..et quand il mourra..ce seront les princes héritiers el khoulafas…voila l’avenir!

      Zaatar
      23 septembre 2018 - 20 h 46 min

      Tu ne m’apprend rien l’ami. Je sais que même le temps ne fait rien à l’affaire. Il nous reste quand même l’évanescence c’est dans l’au delà on se dira peut être bonjour avec Bouteflika mais dans d’autres circonstances…

        Lamari mehd
        23 septembre 2018 - 21 h 32 min

        Je sais que je ne t’apprend rien Zaatar…et c’est une lapalissade de dire cette évidence…..Bouteflika restera a vie President….et je ne comprend pas tout ce tapage médiatique et ces prévisionnistes politique qui vont chacun de sa fetwa….je serai partisan et en parfait accord avec une autorité qui annulerait la procedure d’election..et evitera ainsi a l’Algerie en ces temps de vaches maigres de perdre une somme faramineuse d’argent qui peut servir ailleurs

        Anonyme
        23 septembre 2018 - 21 h 43 min

        Parle pour toi ya Si Zaatar. Personnellement, je ne veux même pas lui adresser la parole. Ce jour là, c’est moi qui le snoberai et j’espère enfin pouvoir vider mon sac en égrainant et en formulant tous les reproches et toutes les injustices que j’ai à lui faire. Je les ferai en toute liberté.

          Zaatar
          24 septembre 2018 - 8 h 05 min

          Mais chacun parle pour soi…ça ne peut être autrement…

    Anonyme
    23 septembre 2018 - 18 h 18 min

    Le vrai problème est uniquement la politique du régime.. Si on enlève Bouteflika pour mettre à sa place une nouvelle personne qui fera strictement la même politique que lui et ses prédécesseurs, le pays n’aura aucune chance d’évoluer dans le bon sens. Les réactions épidermiques et passionnelles de nos compatriotes sur le film sur « Larbi Ben Mhidi » révèlent que notre peuple a soif de vérité car il a bien conscience qu’on lui a trop menti depuis trop longtemps. Il veut crever les abcès pour avancer sereinement et sainement vers l’avenir. Tant que le peuple sera en méfiance par rapport à ses dirigeants, il sera difficile de mobiliser le pays vers l’avant. Or sans un peuple investi et motivé, aucun pays au monde ne peut progresser. Il faut vivre dans le pays ou le visiter souvent pour constater que les gens sont comme paralysés au point de concevoir leur avenir qu’à l’étranger.

    Abdelaziz Rahabi
    23 septembre 2018 - 18 h 01 min

    Mes remerciements à Algérie Patriotique pour la justesse de la synthèse et la fidélité à l ‘esprit du long entretien accordé à un hebdo londonien .El Quds el Arabi .
    Je vous propose le lien du texte intégral : http://www.alquds.co.uk/?p=1020207&device=phone
    et vous en souhaite bonne lecture .
    Bien à vous .
    Abdelaziz Rahabi

    Anonyme
    23 septembre 2018 - 17 h 33 min

    Bouteflika de 2014 est pratiquement le même que celui de 2018. Un raisonnement par analogie contredirait l’avis de Rahabi…à moins qu’un événement important et imprévu intervienne d’ici avril 2018 et
    rendrait le président vraiment inapte.

      Zaatar
      23 septembre 2018 - 17 h 40 min

      Il nous faudra une machine à remonter le temps l’ami pour le vérifier…juste pour rigoler. Effectivement et tu as raison, cependant et de mon avis il n y a que lui qui détienne les clés de cette élection et effectivement elle est fonction de son aptitude et donc de sa maladie.

      Anonyme
      23 septembre 2018 - 21 h 57 min

      Je présume que le fait d’être dans l’incapacité physique et verbale d’assurer sa propre campagne électorale ne représente pas pour toi un handicap et encore moins une flagrante inaptitude.
      Au quel cas, quelle serait alors l’utilité d’une campagne électorale ? Et au final, pourquoi donc organiser des élections puisque, de toutes les façons, le vote des algériens n’a aucune valeur et aucune incidence particulière… n’est-ce pas ?

    Anonyme
    23 septembre 2018 - 17 h 09 min

    Quand Bouteflika a pris le pouvoir en Algérie, il s’est empressé d’accomplir 3 choses:

    -Envoyer les chanteurs à la Mecque, même Zahouania a accompli le Hadj.

    – Il a permis à ses amis des pays du Golf de mettre un pied en Algérie( en guise de remerciement)…Je crois que la situation est devenue hors contrôle… ce qui a permis la culture de la CHAKARA des nouveaux riches obscurantistes.

    – Abassi Madani été envoyé au QATAR où il mène une vie de LUXE ??

    Qui peu nous expliquer ces 3 points ??

      Anonyme
      23 septembre 2018 - 22 h 03 min

      Le pire des risques est de devoir peut-être, après la disparition de fakhamatouhou, de se coltiner encore abbassi Madani comme nouveau fakhamatouhou-amir-el-mouminines dès… son retour du Qatar !

    Souk-Ahras
    23 septembre 2018 - 16 h 43 min

    Questionnements, opinions, interprétations, supputations, raccourcis, théories, thèses, antithèses, on-dits, prospections, projections, prédictions…
    Ça se bouscule dans les encéphales et les neurones en transpirent.

    Pourquoi toute cette activité cérébrale restera sans réponse claire, nette et précise.

    Trois étapes clés sont liées à cette question :

    1/ Boumédiène, de 1965 à 1978 et au nom de la légitimité historique, œuvra à la destruction de la réflexion politique de masse en utilisant et usant de la sinistre SM (sécurité militaire) qui traqua sans pitié tous ses opposants et idéologues qui n’étaient pas en phase avec ses « désidératats ».
    2/ Chadli, son successeur « désigné » tenta d’y remédier avec Hamrouche (? nous connaissons la suite) avec un prémice d’ouverture démocratique et, grosse bourde, en accordant, malgré les nombreux signes avant-coureurs, la liberté d’apparition et d’expression à l’islamisme politique radical qui déclara une guerre forcenée à toute pensée libre, même politique, autre que la sienne.
    3/ Se réclamant être le seul et digne successeur de Boumédiène et unique dépositaire de la (foutue) légitimité historique, Fakhamatouhou s’est donné l’honneur, moyennant force US$, d’enterrer la réflexion politique de masse, « gros-œuvre  » initié par son défunt gourou.

    Ainsi est-il démontré, à travers l’intervention de Rahabi, celles de nos chers intervenants sur ce fil y compris la mienne, et les trois étapes décrites au dessus, qu’en Algérie, toutes les routes de l’analyse politique mènent à Dédale.

    Et dire que ce furent « nos » grands-parents qui menèrent avec un succès politique retentissant, les Accords d’Evian.

    À toutes et tous, je dis au revoir, je m’en vais relire « Du Contrat Social » de J. J. Rousseau.

      Zaatar
      23 septembre 2018 - 17 h 16 min

      Salut souk ahras,

      Y a bien du vrai dans ton post. Un fondement d’hyper structure sur ces trois étapes que tu décris a probablement servi de socle pour arriver à ce labyrinthe où l’on aura perdu le fil d’Ariane. Ou est Abane Ramdane tu aurais voulu demander n’est ce pas? juste pour savoir l’ami, est ce la raison qui te pousse à te ressourcer sous l’égide de la liberté, de l’égalité et de l’indépendance de la justice?

        Souk-Ahras
        23 septembre 2018 - 18 h 04 min

        Le fil d’Ariane a été rompu en 1956, à la suite de guerre intestine ayant pour sujet la primauté de l’intérieur sur l’extérieur et la marche à tâtons a débuté en juillet 1962.
        Nous « tâtons » toujours au jour d’aujourd’hui.
        Nous avions évoqué sur un autre fil, la notion de plan, d’incidence et d’appartenance.
        Je suis un point appartenant à une droite appelée Légitimité, notion que Rousseau développe à merveille,
        cette Légitimité Historique qui fut représentée dignement par Abane, Ben m’hidi, et d’autres du grandiose groupe des 22, dont certains disparurent dans des circonstances « illégitimes ».
        Tenant compte du délabrement intellectuel, social et moral du pays, j’avoue humblement que la lecture « Du Contrat Social » m’est pénible car elle m’engendre quelque peut de pessimisme quant à la réalisation d’une Algérie gagnante à tous les niveaux. Je suis pourtant un battant, « vieux », (relatif) mais toujours constant et allant.

          Zaatar
          23 septembre 2018 - 20 h 50 min

          Désolé de le dire mais c’est la réalité… »la tâte » aujourd’hui c’est l’incompétence. On brille par elle et rien que par elle.Et de surcroît, elle est contagieuse c’est ce qui désole encore plus. On a vite fait de faire un constat.

        Anonyme
        23 septembre 2018 - 21 h 27 min

        Non,souk ahras. Ne mets pas la période 65/78 de boumediene le grand dans le même sac. Sous boumediene yavait pas c privilèges,il a dit à c compagnons qui voulaient faire affaires allez y mais laissez moi construire le pays; et ce qu’on a fait. Tout $ qui rentrait du petrole etait investi dans des usines. Yavait une justice sociale et régionale. C trop long à dire ici mais fais le bilan de toutes les usines sociétés nationales créés qui ont fabriqué de tout,àvec très rares cadres inexpérimentés….années 70!!! Ça fait presque 50 ans!! En 2018 àvec des centaines de milliers de diplomes universitaires on fait appel aux etrzngers pour n’importe quoi! Sonacome,sonelec,snic….sonatiba dnc sorecal…..détruites..les filiales de sonatrach assuraient tous les services pétroliers…etc,.etc… Ne mélangeons pas les périodes et les présidents.

          Souk-Ahras
          23 septembre 2018 - 22 h 19 min

          Cher ami intervenant, j’ai parlé, précisément, de : « destruction de la réflexion politique de masse ».
          N.B. Quand elle sera écrite par des vrais historiens et diffusée sans maquillage, l’Histoire de l’Algérie en cette période en surprendra et refroidira plus d’un.
          C’est en cette période, cher ami, qu’ont pris naissance les passe-droits et la nomenklatura à la seule différence qu’ils s’exerçaient alors dans une certaine « discrétion » et qu’aujourd’hui ils s’étalent publiquement.

    Anonyme
    23 septembre 2018 - 14 h 48 min

    Aziz Rahabi récidive dans les faux pronostics. En 2014 il a dit qu’il n’y aurait pas de 4e mandat et il s’est trompé. Tata Lwiza hannouna pour faire le scoop a dit aussi la même chose, elle s’est trompée elle aussi. Cette fois ci elle ne pronostique rien de peur de faire tout faux encore une fois.

    Anonyme
    23 septembre 2018 - 14 h 16 min

    Est ce que les comités de soutiens de certaines personnes, et de certaines organisations au 5ème mandat
    Peuvent ils pencher la balance, en leur faveur pour cautionner un 5ème mandat ?,…
    Où le peuple, les élites nationalistes honnetes, intègres, et compétentes,
    Ainsi que certaines institutions puissantes du pays mettent des réserves ?,…
    Pour les conséquences imprévisibles, et les incertitudes, ?!,…
    Qui découleront d’une telle caution, au 5ème mandat ?,..
    L’alternance, et les changements démocratiques pacifiques, dans un esprit de civisme, de calme
    De responsabilités, et de respects à tous, dans la paix, et la stabilité, dans le pays
    Sont les seules voies salutaires pour le pays, pour sortir le pays de sa grave crise multidimensionnelle
    Dans un pays, ou tout est fragile,…..

    Zaatar
    23 septembre 2018 - 13 h 32 min

    En 1998, le pouvoir a annoncé la démission du président Zeroual, histoire de promouvoir la culture de l’alternance, disait-il, et l’imminence d’une élection présidentielle, il avait, avant même de consulter les électeurs, affublé son candidat de la qualité de candidat du consensus. Quand on part avec un tel avantage, dans un pays où les élections sont loin d’être transparentes et les résultats préétablis, on ne peut pas perdre. D’emblée, Bouteflika a publiquement exigé une majorité écrasante, sinon….
    La rente a fait le reste. De l’entrepreneur abonné aux marchés de gré à gré, au baltagui rémunéré pour casser du manifestant et de l’affairiste de l’informel, au souscripteur du logement social, presque chacun a trouvé motif à s’accommoder du régime. Pour un chef qui peut choisir jusqu’au président du Sénat et de l’Assemblée, il ne reste qu’à distribuer les institutions aux membres d’une classe politique incompétente, trop heureux d’amarrer leur carrière à celle d’un président durable, plus regardant sur leur dévotion que sur leurs résultats. Si le régime avait duré parce qu’il bénéficie d’un réel élan d’adulation spontanée, l’échec en serait plus supportable. Mais, il est le résultat d’un contrat politique dans lequel les multiples situations de rente, ruinant l’économie nationale et ôtant toute perspective d’évolution positive au pays, contribuent, consciemment, à l’œuvre de prédation nationale. Le régime a pu s’imposer durablement, même en étalant ses abus au grand jour, parce qu’il a su cultiver en nous la cupidité qui prépare à tous les renoncements. L’échec du régime c’est l’échec de cette multitude d’individus et de clans qui ont fermé les yeux pour mieux savourer le succès qu’on leur a… consenti. La résultante est vite tracée. rendez vous dans cinq ans, et dans cinq ans encore…et ainsi de suite…

      Lady Faria
      23 septembre 2018 - 14 h 46 min

      On est bien d’accord. Mais j’ajouterai que la longévité du système témoigne aussi de l’indigence politique ambiante. Dans un contexte aussi favorable à la perpétuation du statu quo, en particulier l’absence d’une opposition crédible et le désenchantement d’un électorat complètement désorienté, le choléra continuera à succéder à la peste. Bref, à moins d’un miracle, c’est à perpète qu’on est condamnés au moins pire!

        Zaatar
        23 septembre 2018 - 16 h 16 min

        Sous un regard averti en hommes avisés pour ne pas parler « des élites », d’aucun, pour je ne sais quelles raisons, tanguent à se rassurer et avancer que l’issue ne peut être douloureuse. Dans ce contexte hypocrite, où chacun tire profit à sa façon, on s’accorde « à l’unisson » à espérer un changement pacifique. Alors que les « données » du « Puzzle » font asseoir comme tu dis la peste et le choléra à tour de rôle pour condamner à perpétuité notre issue. A croire que l’issue de chacun est différente de celle des autres, mais là encore le système en tire diablement profit et le cycle recommence.

        @lady faria (abbé faria ?)
        23 septembre 2018 - 22 h 38 min

        A moins que nos antagonistes ne comprennent rien ou qu’ils ne savent pas ce qu’ils font, il leur faut un petit rappel et dans leur propre intérêt : 125 ans plus tard, il y eut un miracle, le 1er novembre 1954, avec seulement 22 bonhommes ! et comme l’histoire est un éternel recommencement on leur dis à bon entendeur, salut !

          Lady Faria
          24 septembre 2018 - 8 h 17 min

          Disons que c’est en effet un petit clin d’œil à Dumas à travers ce personnage du Comte de Monte-Cristo…
          Quant à la réédition du miracle, il ne reste plus qu’à rassembler une nouvelle équipe qui gagne, 22 bonhommes à la hauteur de leur tâche et de nos espérances. Une quête ardue en ces temps de disette mémorielle, mais pas utopique. Si simplement nous tirions les leçons de nos erreurs! C’est tout le secret! « Je ne perds jamais : soit je gagne, soit j’apprends », disait Mandela.

          Zaatar
          24 septembre 2018 - 9 h 56 min

          125 ans plus tard le miracle se produit, en effet. C’est ce que je pronostique à peu près pour la seconde mi temps pour nous…un siècle et demi à deux pour une véritable révolte. Entre temps, le pouvoir pourra se targuer de se balancer sur un Hamac l’été au soleil, l’hiver dans la neige aux skis. Avec les burnes « d’intellects » que l’on a et l’opposition de façade, il faudrait attendre le réveil du peuple, et l’horloge sonnera dans un siècle et demi à deux.

    Anonyme
    23 septembre 2018 - 13 h 29 min

    Il ne faut pas se fier à ce devin médiocre qui s’affuble du titre d’analyste politique .Voilà ce qu’il disait pour le 4eme mandat de Bouteflika : «BOUTEFLIKA NE PEUT PAS SE PRÉSENTER À UN 4E MANDAT ET SON CLAN EST UNE FICTION» – ABDELAZIZ RAHABI SUR RADIO M. Il s’exprimait ainsi sur Radio M. L’ex-ministre et ancien diplomate en est convaincu : le président Bouteflika ne briguera pas de 4e mandat pour une raison simple : “il n’en a pas la capacité”.

      Anonyme
      23 septembre 2018 - 13 h 46 min

      « ex-ministre et ancien diplomate » C’est pas étonnant que l’Algérie a coulé.

    karimdz
    23 septembre 2018 - 12 h 52 min

    Je suis également convaincu que le président Bouteflika ne se représentera pas, on le voit très bien, il est affaibli et il est pas sérieux de pouvoir continuer ainsi. Et également ce départ sera accompagné par celui de Gaïd Salah.

    Tout les changements qui surviennent dans l’Etat et l’Armée, augurent de nouvelles perspectives pour le pays.

    Lady Faria
    23 septembre 2018 - 12 h 46 min

    Trêve de supputations! De deux choses l’une : soit il n’y aura pas de cinquième mandat, soit il y en aura un. Dans la première hypothèse, ce sera selon toute vraisemblance un élément du sérail qui héritera de la magistrature suprême par cooptation. Dans la seconde, on continuera à maintenir aussi longtemps que possible le chef de l’État en vie mais on mettra aussi au point son double stéréoscopique : un hologramme qu’on exhibera de temps à autre devant les caméras pour berner l’opinion publique et étouffer les polémiques. Histoire de ne pas se laisser prendre au dépourvu et assurer les arrières de la nomenklatura en cas de décès du président. Ensuite et ensuite seulement, on avisera en ce qui concerne la succession.

      Zaatar
      23 septembre 2018 - 13 h 03 min

      La question qui se pose est jusqu’à quand cette cooptation d’un élément du sérail pour hériter de la magistrature suprême va durer? avec ce raisonnement pour ma part, et tant qu’il y a du pétrole et du gaz, on est parti pour un aller sans retour…non?

        Lady Faria
        23 septembre 2018 - 14 h 22 min

        Si la survie du sérail ne tient qu’aux ressources énergétiques, on est mal barrés! Car même quand les réserves de gaz et de pétrole conventionnels seront épuisées, on ira chercher la manne providentielle dans les strates inférieures de notre riche sous-sol et on passera aux hydrocarbures de schiste. Ce qui offrira un généreux sursis aux tenants actuels du pouvoir. Alors oui, c’est parti pour un aller simple.

      Zaatar
      23 septembre 2018 - 14 h 07 min

      @Lady Faria,
      Dans le contexte actuel de veille de présidentielle, les échanges d’amabilités entre différents protagonistes s’amplifient, révélant une certaine impatience du sérail de connaître les intentions de Bouteflika. C’est que lui-même n’est peut-être pas fixé, soit parce que son état de santé ne l’autorise pas à se projeter dès maintenant dans la perspective d’un cinquième mandat, soit parce qu’il préfère se réserver l’atout d’être seul à savoir son véritable dessein. On se rappelle la manière dont maître Ksentini a été démenti pour avoir divulgué le contenu d’un échange avec le Président au sujet d’un cinquième mandat. Candidat ou pas, Bouteflika maîtrise la totalité des scénarios pour 2019. On ne voit pas, en effet, comment l’actuel Président pourrait envisager une élection dont le résultat lui échapperait. Trop d’intérêts seraient menacés par le possible avènement d’un pouvoir alternatif. Il faut s’attendre alors à ce que, jusqu’à sa décision finale, la scène autour de lui restera donc animée. À y regarder de près, les protagonistes qui occupent la scène politique ne sont pas opposés par des enjeux politiques. D’ailleurs, le pays n’en a pas, sinon celui de choisir entre Bouteflika et le successeur choisi de Bouteflika. La compétition dans le sérail ne porte donc que sur la place de chacun dans la prochaine configuration du pouvoir. En vingt ans, tout le monde a pu l’éprouver et le personnel politique du régime est interchangeable. En commençant dès maintenant à jouer des coudes, les clans nous annoncent des périodes tapageuses. Un long processus de normalisation a conduit le pays à cette situation où la continuité constitue la règle et où l’alternance constitue l’imprévu. Et au lieu et place d’un débat portant sur l’avenir national, la scène politique nous offre le spectacle de scènes de ménage suscitées par les ambitions contradictoires de cour. Ces controverses de feuilleton ne manqueront pas de nous faire passer le temps pendant qu’on nous prépare, dans la cuisine des décisions, la surprise du chef. Les faux débats servent à nous faire oublier les enjeux. Et vogue la galère…

        Lady Faria
        23 septembre 2018 - 18 h 00 min

        @Zaatar
        Il me semble, cher ami, que vous prêtez au président plus de latitude qu’il n’en détient. Sa dernière prestation devant les caméras est très éloquente : il est au bout du rouleau. Il n’a pas l’air d’être en mesure de maîtriser un quelconque scénario. Et même s’il constitue le pion majeur sur l’échiquier de ceux qui mènent le jeu en coulisses, il va se faire damer à la case 2019. Le scénario le plus probable est qu’il déclarera forfait, lui-même ou par décideurs occultes interposés. Comme vous l’avez dit, et en l’absence d’enjeux politiques, les protagonistes ne songent qu’à squatter les fauteuils. Le trône présidentiel aussi sera à pourvoir.

    Anonyme
    23 septembre 2018 - 12 h 04 min

    Bouteflika se venge de l’Algérie pour ses 20 ans de traversée du désert passés chez les bédouins d’Arabie. Il faut s’attendre aussi à la vengeance de A.Madani qui traverse le désert chez les anciens hôtes de Bouteflika.

    Rabah
    23 septembre 2018 - 12 h 01 min

    Incha Allah, Si Rahabi ne se trompera pas, comme en Avril 2014 lorsqu’il avait annoncé, avec tambours et trompettes, que Bouteflika n’allait pas briguer un 4ème mandat. Il est grand temps de soustraire l’Algérie au poison … et aux serres de son clan de prédateurs cupides et obstinés.

    Anonyme
    23 septembre 2018 - 11 h 36 min

    On parle énormément de politique chez nous!
    C’est le social qu’il faut développer. le CIVIIIISME !
    Non par l’offre de boissons gazeuses 2 L,colorées sucrées et aromatisées pour calmer les tubes digestifs, ni par le lait en sachet (origine poudre importée)…donc:
    Remise de la religion et de la langue Arabe à sa place culturelle.
    Punitions sévères et SURTOUT appliquées contre tout crime (drogue, argent,corruption).
    Fin des subventions qui enrichissent les pays frontaliers (Aïe ! on tremble?)
    Fabrication des produits importés ordinaires ( tu parles !)
    Développer les mentalités et non pas voiler les têtes.
    Stopper la construction de mosquées.
    Limiter la mode tourisme Omra Hadj a une fois dans la vie.
    Créer à l’étranger des banques, agences de tourisme et boutiques de produits Algériens.
    Réaliser NOTRE voiture éléctrique,d’usage simple,déplacement restreint,rechargeable sur simple prise 220V et solaire, même si c’est un cube avec 4 roues. En Europe des enfants en fabriquent !!!
    En afrique et amérique du sud pour de courts déplacements des lambdas ont leur machine a rouler systeme D.
    Soyez créatifs, ambitieux, innovateurs, chercheurs !
    On a jamais vu de machine sortir d’une mosquée , peut être des tapis et chaussures volants, oui.
    Utiliser les chaînes TV pour éduquer et non infantiliser (où trouver ce personnel…)
    Ouverture des cinémas, restos mixtes pendant le ramadan (oui, oui le jour) déja en ville puis ça suivra.
    interdire les intimidations, pour l’exemple. Pas de foulard dans les lieux publics.
    Les séismes ne sont pas fait pour punir, ce n’est pas une quelconque colère divine, il y en a dans des milliards de planètes sans vies.
    Dès qu’on voit une catastrophe naturelle on se met à prier lâchement et futilement, alors que d’autres peuples, se mettent à réflechir à comment maitriser les dégats…Il nous est interdit de douter, donc de chercher !!
    Mettez un groupe d’enfants non préparés dans une contrée inhabitée avec fruits…revennez les voir dans 200 ans vous verrez qu’il y aura un Sultan, des riches des pauvres, des lois, une croyance qui fait peur (Dieu)…
    Bien sûr le petit malin a son idée pour braver les interdits.
    Il faut régulièrement sacrifier une belle jeune fille (pour calmer l’esprit hihi), la poser dans une grotte et s’enfuir loin.
    Le moment venu, devinez la suite.
    C’est ainsi que des gens chez nous aussi, laissaient de l’argent etc devant les tombes des « saint » pour faire un voeu…l’esprit invisible venait les récupérer, je l’ai vu je jure, cette créature (chut !).

    Vangelis
    23 septembre 2018 - 10 h 58 min

    Le sieur Rahabi a tout faux. Ce qui reste d’État est derrière le régime étant entendu qu’il en fait partie. Il ne faut pas oublier que cet État accapare 60 % du budget en frais de fonctionnements au détriments des autres secteurs qui pourraient être autrement plus productifs.

    Même si fakhamatouhoum n’envisagerait pas de se représenter, le système est bien huilé pour faire avaler des couleuvres aux algériens nombreux à être derrière une chimère représentée par le fantôme du raïs.

    A ces nombreux algériens, on leur sert la sécurité, la stabilité et surtout les subventions, les cages à lapins et le tour est joué.

    Il suffit de voir comment ces algériens ou encore ces trolls sont là à mettre des pouces en haut pour ceux qui relayent ces creux slogans et d’autres supposément nationalistes, pour dire qu’il faudrait pour réduire à néant ce régime, le foutre dehors avec armes et bagages.

    Nora
    23 septembre 2018 - 10 h 19 min

    Bien malin celui qui pourrait lire entre les lignes avec ce ramassis d’individus ayant toujours gouvernė avec esbrouffe, truandise, malhonnētetė, croche-pieds et autre enterloupe! Ils sont capable de le maintenir pour un 5eme même sur son lit de mort!!! Nous avons la gouvernance de l’absent depuis 2013!! Ca va le faire encore!
    La peur des lendemains incertains habite leurs viscères, des fortunes bâties rapidement et surtout exagėrėes depuis 99! On a ramenė sur un char UN chapardeur, malhonnête, fourbe, avide, insatiable, fainėant, insouciant, dėpensier et il s’est entourė de chacals qui n’ont jamais fait de la Patrie leur souci unique et premier!
    ‘Ja et jeb am’a3h’ la racaille et la vermine qui a transformė le pays en lieu d’ordures et mosquėes. Eux, ont UN chez ailleurs!
    L’optimisme ayant quittė les plus motivės, le dėfaitisme rien qu’en regardant la composition et le niveau du parlement nous prend à la gorge! D’où viendrait le salut?
    Il nous reste l’amertume et à boire le calice jusqu’à la lie!!!!
    Quel gâchis!!!

    Slam
    23 septembre 2018 - 9 h 39 min

    Quand on peut maintenir en vie artificiellement un homme, on peut aussi le maintenir Président artificiellement. La poule aux œufs d’or rapporte trop d’argent et de pouvoir pour fermer le poulailler.

    Rascasse
    23 septembre 2018 - 9 h 25 min

    Nous sommes aussi l’un des rares pays où lorsqu’on est ministre on cautionne et lorsqu’on est plus ministre on condamne.

      amin
      23 septembre 2018 - 11 h 52 min

      Qui cautionne quoi ? Chacun est responsable de son travail ou de son secteur . Si vous avez travaillé , je ne crois que vous soyez responsable de tous résultats de votre entreprise ou de votre administration .
      La responsabilité est avant tout individuelle …sauf chez nous …

    Anonyme
    23 septembre 2018 - 9 h 13 min

    Il y a trop de vermine et sangsue autour du président.
    Pour ne pas dire des rapaces affamés.
    Et la meilleure tous, se maintiennent à coup de mensonges et de manipulations.
    Jusqu’à quand va durer votre manège, bande de voleurs, Bouteflika derrière qui vous vous cacher va bien mourir un jour ou l’autre.

      archer31
      23 septembre 2018 - 13 h 27 min

      L’Algérie est un des rares pays au monde ou les hauts responsables de l’état ne rendent jamais de compte et celui qui vient après efface tout et recommence à zéro.

    Kaci
    23 septembre 2018 - 9 h 02 min

    voilà au moins un homme qui parle avec sincérité compte tenu de la situation réelle qui prévaut à la présidence. Il est temps de promouvoir un pouvoir jeune assez pour remettre en éveil notre pays.

    Anonyme
    23 septembre 2018 - 9 h 02 min

    La seule raison pour décliner un 5ème mandat serait l’incapacité avérée du frère à assurer l’intérim permanent.

    lhadi
    23 septembre 2018 - 8 h 49 min

    Une formule de bon sens recommande « de savoir quitter le pouvoir avant qu’il vous quitte ». Malheureusement, rares sont les hommes d’Etat ou simples dirigeants qui se résignent facilement à mettre en pratique cette sage résolution.

    Croire que le locataire d’El Mouradia, imposé par la force de la baïonnette, se résignera à appliquer cette formule de bon sens  ; c’est méconnaitre et l’histoire et l’homme.

    A la question d’un journaliste sur les raisons du coup d’Etat survenu en 1965, un jeune ministre répondit : « nous n’avons pas fait un coup d’Etat, nous avons mis un terme à la gabegie et au pouvoir autoritaire ».
    Ce jeune ministre est l’actuel président de la république qui considère l’Algérie comme son latifundium.

    Affaibli par son accident vasculaire, l’âge et l’usure du pouvoir, cet homme du pouvoir, narcissique et mégalomane, est incohérent dans ses actes et inconséquent dans ses propos.

    La politique n’est pas affaire de diseuse de bonne aventure …

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

    Hibeche
    23 septembre 2018 - 8 h 42 min

    Merci m. Rahabi, ça a toujours été mon pressentiment. Pour garder un peu de sérieux et de crédibilité à l’État algérien, il ne faut pas qu’il y ait un 5eme mandat. Sinon, c’est une république « dattière », ou c’est le royaume des rois fainéants.

    Anonyme
    23 septembre 2018 - 8 h 32 min

    Abdelaziz Rahabi se trompe lourdement sur les intentions du chef de l’état. On peut supposer sans l’ombre d’un doute que, sans l’annoncer explicitement, il est logiquement partant pour un 5e et même un 6e mandat. La dernière révision constitutionnelle s’inscrit dans cet objectif et les derniers changements dans l’institution militaire et sécuritaire confortent amplement cette analyse.

    Souk-Ahras
    23 septembre 2018 - 7 h 47 min

    Dans une pièce, une partie de poker se déroule ; Dédale joue son va-tout et dit banco !
    Dans une pièce avoisinante, Fakhamatouhou (ou X par délégation) et Gaïd Salah jouent à la « scopa » (chkoubba chez nous).
    Les vainqueurs des deux parties s’affronteront en finale en jouant à : pile je gagne, face tu perds.
    Sous l’arbitrage de « mon nom est personne » bien évidemment et les applaudissements soutenus des saturniens.
    Va savoir ?

    Zaatar
    23 septembre 2018 - 7 h 38 min

    Si ce n’est pas Bouteflika, ça sera quelqu’un du système qu’on dira du consensus, et le peuple ne trouvera rien à redire et tout le monde sera content et ça repartira pour un tour en attendant le prochain…ah on est bien comme ça…tant qu’il y a du pétrole et du gaz.

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