Ouargla : éradication des points noirs défigurant l’environnement

wali Ouargla
Le chef de l'exécutif de la wilaya, Abdelkader Djellaoui. D. R.

Dix-neuf points noirs défigurant l’environnement et le cadre de vie des populations dans la vallée d’Ouargla seront éradiqués avant la fin de l’année en cours, a-t-on appris auprès de la wilaya.

Réalisée à 85%, cette opération «d’urgence», qui fait partie de l’achèvement du système d’assainissement de la vallée d’Ouargla (3e tranche) confiée au groupe Cosider, en vertu d’un marché de gré à gré de 5 milliards de dinars, porte notamment sur la concrétisation et la rénovation d’une dizaine de stations de pompage et de refoulement des eaux usées et un réseau de près de 16 000 mètres linéaires, a précisé le chef de l’exécutif de la wilaya, Abdelkader Djellaoui, lors d’une visite de terrain consacrée, lundi, au secteur des ressources en eau.

Couvrant la quasi-totalité des quartiers du chef-lieu de wilaya, tels que Boughoufala, Sidi-Bensaci, Haï Ennasr, Sokra, Sidi-Omrane, Bouaâmer, El-Gara et le vieux ksar, cette opération est une tranche «complémentaire» du mégaprojet d’assainissement de la vallée d’Ouargla (1re et 2e tranches) lancé en 2005 et dont les travaux ont été accordés à plusieurs entreprises nationales et étrangères, a-t-il indiqué. Ce projet a pour objectif de mettre en place un système intégré et efficace selon les normes en vigueur, comprenant la collecte, l’épuration, le drainage, puis le transfert des eaux usées épurées vers le rejet final, ont expliqué des cadres du secteur.

Il s’agit, en outre, de garantir de bonnes conditions d’assainissement pour les besoins d’une population de plus de 400 000 habitants à l’horizon 2030 et de mettre un terme au phénomène de la remontée des eaux (eaux polluées qui remontent en surface), nuisible pour la santé humaine mais aussi pour l’environnement, signale-t-on.

Au cours de sa visite, le wali d’Ouargla s’est enquis de l’exécution de chantiers, tout en étant attentif aux préoccupations soulevées par les citoyens en matière de débordements des eaux usées, qui créent souvent des zones de stagnation dégageant des odeurs pestilentielles et constituant un foyer de propagation de maladies à transmission vectorielle.

Pour cela, des instructions ont été données aux responsables intervenant dans cette opération pour mobiliser les moyens requis et accélérer le rythme des travaux, en appelant à intensifier et consolider les canaux de communication avec les citoyens, surtout via les médias, afin de leur permettre d’avoir la bonne information sur le projet.

Le wali a également annoncé, dans ce même sillage, la visite prochaine d’une commission dépêchée par le ministère de tutelle pour constater l’avancement du projet.

R. N.

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