Quatre mille Tunisiens ont quitté le pays clandestinement en 2018

Lando Tunisiens
Lorena Lando, chef de mission à l'Organisation internationale pour les migrations. D. R.

Quelque quatre mille Tunisiens ont quitté le pays clandestinement depuis le début de 2018 (contre 60 000 migrants réguliers), a déclaré, ce mercredi, Lorena Lando, chef de mission à l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).

Dans son allocution au Forum international ONG-Unesco, elle a souligné que «les pays concernés doivent adopter les règles de la gouvernance en tout ce qui concerne le dossier de la migration».

L’OIM, a-t-elle indiqué, dirige plusieurs programmes au niveau international, visant à garantir les droits des migrants et à assurer leur intégration. Elle a mis l’accent sur le rôle de la société civile dans les pays d’accueil en matière d’intégration des migrants, estimant que la migration est un défi qui requiert le renforcement de la coopération entre les différents pays.

De son côté, le président de l’Institut arabe des droits de l’Homme (IADH), Abdelbasset Ben Hassan, a fait observer que la migration n’est plus perçue comme étant une source de diversité et de richesse. La politisation du dossier de la migration a alimenté le repli sur soi et favorisé la montée de «discours radicalistes», a-t-il ajouté, mettant l’accent sur le besoin de se focaliser sur la marginalisation et l’exclusion qui nourrissent, selon lui, ces discours.

Pour la directrice exécutive de l’Institut, Lamia Grar, la Tunisie doit prendre des mesures visant à lutter contre la migration irrégulière. Le pays, a-t-elle poursuivi, selon l’APS qui rapporte l’information, doit aussi se pencher sur les causes économiques et sociales de la migration irrégulière et garantir la protection nécessaire aux émigrés irréguliers à travers les négociations et les accords avec les pays d’accueil.

Les travaux du 9e Forum international ONG-Unesco se sont ouverts mercredi à Tunis. Il est organisé les 26 et 27 septembre à l’initiative de l’Unesco et de l’IADH, en partenariat avec l’Agence TAP et les établissements de la télévision et de la radio tunisiennes.

R. I.

Comment (6)

    Anonyme
    26 septembre 2018 - 22 h 41 min

    Les tunisiens en France regrettent Ben Ali, je parle de tunisiens nés en Tunisie et qui ont fait leurs cursus universitaire en Tunisie et qui sont arrivés en France quelques années avant révolution de jasmin.

    Anonyme
    26 septembre 2018 - 21 h 40 min

    Ils ont fuit ni3emate al islam .

    Gatt M'digouti
    26 septembre 2018 - 18 h 21 min

    il y a des révolutions qui font l’histoire ! La révolution de la Sierra Maestra, la révolution de Ho Chi Min, la révolution Algérienne qui a permit l’indépendance de la Tunisie, du Maroc et de tous les pays Africains, et là je répond au nain hongrois, l’Algérie ne mérite pas d’avoir de tels voisins !!!!
    La révolution du jasmin vous chantiez et bien dansez maintenant !!!!!!

      Ch'ha
      26 septembre 2018 - 22 h 27 min

      @Gatt M’digouti
      ????????

      Anonyme
      28 septembre 2018 - 1 h 22 min

      Ahchem chwiya, c’est pour ca que la dictature ne te derange pas, imbu de ta personne.

    Les Conseilleurs Clandestins
    26 septembre 2018 - 18 h 21 min

    Sur les « conseils » clandestins de qui ! Ya Latif, ya Latif… Le partage en Tunisie, l’humilité, la sobriété, la dignité n’existent pas, décidément ce qui reste à la Tunisie, c’est l’émigration de ses politiciens, qui vont finir par gérer Le Vide, mais comme la nature a horreur du vide, les conseilleurs « clandestins » auront le pays en héritage, « Partez, leur ont-ont-ils dits, nous nous occuperons du « Reste »

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