Grave accusation de Bouhadja : «Ouyahia défend les thèses de Bajolet»

Bouhadja Ouyahia
Saïd Bouhadja et Ahmed Ouyahia. Fini la lune de miel. PPAgency

Par Kamel M. – Le conflit qui secoue le Parlement est en passe de devenir une véritable affaire d’Etat. Alors qu’il opposait au début deux grosses pointures du FLN, le voilà qui déborde pour concerner désormais le Premier ministre et, corollairement, l’allié du FLN au sein du pouvoir, à savoir le RND.

Les accusations proférées par le président de l’APN contre le chef de l’Exécutif suite à sa conférence de presse animée ce samedi, sont gravissimes. En effet, Saïd Bouhadja a accusé Ahmed Ouyahia de défendre les thèses de l’ancien ambassadeur de France à Alger et ancien patron de la DGSE, Bernard Bajolet, et d’œuvrer ainsi à «écarter du pouvoir la génération de la Guerre de libération nationale».

Le président de l’APN, dont les propos ont été recueillis par le quotidien arabophone El-Khabar, soupçonne le Premier ministre de vouloir provoquer une vacance du pouvoir politique, considérant qu’Ahmed Ouyahia «est partie prenante» dans la crise actuelle. Pour Saïd Bouhadja, c’est le secrétaire général du RND qui a instruit ses députés de «participer à une action immorale et illégale» contre lui. «Je tiens au respect des lois de la République et je refuse toute ingérence dans les affaires internes du Parlement», a mis en garde Saïd Bouhadja, dont la vive et prompte réaction aux déclarations de l’ancien directeur de cabinet de Bouteflika confirme la gravité de la situation et, par là même, la forte probabilité d’une dissolution de l’Assemblée par le président de la République, contrairement à ce qu’a soutenu Ouyahia.

Le secrétaire général du RND avait assuré, lors d’une conférence de presse animée hier samedi, que la dissolution de l’APN était exclue, appelant Saïd Bouhadja à démissionner pour «préserver l’intérêt général». Ce dernier avait, de son côté, tenté de manipuler l’opinion publique en affirmant à des proches qu’il avait reçu un appel de la part d’un conseiller du président Bouteflika pour l’assurer du soutien de ce dernier. Mais des vérifications effectuées par Algeriepatriotique avaient mis à nu une grotesque manœuvre qui s’inscrit dans les calculs politiciens des différents protagonistes dans cette crise institutionnelle qui a éclaté à quelques mois de l’échéance présidentielle de 2019.

K. M.

Comment (51)

    wariplan
    8 octobre 2018 - 5 h 35 min

    Les deux personages politiques symbolisent a mon sens les deux forces dominante du pouvoir – systeme , c est a dire d un cote ; les revolitionaire qui sesont autoproclames maitre du pays de l autre ; les eleves bureaucratique du grand parti de
    l ‘ENA qui ont une large dominance dans la machine et qui apparement ne veulent plus etre de simples outils au service _
    Est ce ? la transition qu’ on nous prepare
    c est a dire entre les vieux du fln et les ENARQUES bureaucrates et a leur tete ouyahia ; le peuple ne veut plus de ses chef de daira/ wali force et designe encore moins d un profil de chef daira designe a la tete du pays .

    algerian
    8 octobre 2018 - 0 h 26 min

    Les déclarations de Bouhadja témoignent du degré de sénilité et d’absurdité atteint par toutes ces vieux ringards qui nous dirigent et qui sont censées « penser » l’avenir du pays.
    « La vieillesse est un naufrage  » disait De Gaulle, mais chez nous, ce naufrage, c’est le pays qu’il risque d’emporter.

    Chelieth
    7 octobre 2018 - 20 h 37 min

    Le Beaujolais leur monte a la tete.

    Chaoui Ou Zien
    7 octobre 2018 - 20 h 33 min

    Ca me fait plaisir de les voir se creper le chignon comme de vulgaires megeres. Ne vous arretez surtout pas. Kesskesslou yarjah lasslou. Au vue des qualifications de tout ce « beau » monde et la maniere dont ils ont atterri dans des postes qui sont bien au dessus de leurs capacites, rien ne m’etonne d’eux. On vous a bien dit rira bien qui rira le dernier.

    Tredouane
    7 octobre 2018 - 19 h 49 min

    Je confirme,nous sommes redevable à la Génération de la Guerre de Libération Nationale,et toute la Génération qu’elle que soient les différents qui peuvent être entre eux,c’estais des différents conjoncturel,de circonstances,c’est l’Histoire,leurs dévouent et expérience sont utile à la jeune relève;aussi je pense que Mr Bouhadja est dans son droit légale d’agir en tant que président de L’A.P.N.

    Pr Nadji
    7 octobre 2018 - 19 h 46 min

    Bonjour à toutes et à tous,

    J’aurai apprécier que Monsieur Le Premier Ministre de mon pays, notre pays, le pays pour qui des dizaines de millions d’Algériennes et d’Algériens se sont volontairement sacrifiés, en refusant le fait colonial, en donnant leurs vies pour l’abattre, en espérant pour leurs descendants participer un jour à l’éclosion d’un Etat moderne, démocratique et social, et enfin indépendant des sujetions étrangères, j’aurai aimer donc que mon Premier Ministre, en parlant publiquement, à travers les militants de son parti, le RND, et ensuite à travers la presse, dont les représentants ont rapporter ses propos publiques, j’aurai aimer qu’il tienne des propos responsables, c’est à dire vrais, sur les importants sujets qu’il a aborder.
    La responsabilité, surtout politique, est anti-nomique de l’irréalité, des fuites en avant, des absences de vérité dans le propos public. Car tout propos politique émis publiquement vise à dynamiser, encourager, motiver, expliquer sincèrement et franchement, partager avec la population, et encore plus avec les militants,orienter dans le sens de la construction collective d’un Etat moderne, démocratique et social, où la loi prime sur les intérêts privés des individus quels qu’ils soient.
    Ainsi, cette quete attendue de sincèrité et de vérité politique quand notre Premier Ministre s’exprime publiquement, reste un voeu pieux jamais réalisé ni satisfait.
    Tout au contraire, son discours publique nous décourage à jamais de voir un jour nos responsables politiques à la tete de l’Etat, reconnaitre franchement et sincèrement leurs erreurs dans la définition et la mise en oeuvre des politiques, surtout économiques, qu’ils ont choisis tous seuls, dans des cercles restreints, parfois augmenter timidement et comme juste « faire-valoir », par des économistes universitaires adeptes du « néolibéralisme » néfaste et inadapté totalement à la réalité sous développée de l’Algérie, économistes néolibéraux surtout basés en France (Martseille, Paris).
    Son discours nous décourage ensuite monte la colère en nous, car notre Premier Ministre, en publiant par la presse son discours, prend les Algériens et ses propres militants de son parti le RND pour des niais et des simples d’esprit, puisqu’il nous dit qu’il n’y de corruption que très peu, à la marge, pour ainsi dire que la corruption qui affecte et détourne à des bénéfices privés très restreints en nombre, les ressources publiques, est insignifiante et que les plus de 1000 milliards de Dollars US de revenus des exportations d’hydrocarbures durant les années où le prix moyen du baril de pétrole était de 120 Dollars, sont allés à 99% au développement du pays.
    Déja, Monsieur Le Premier Ministre, vous reconnaissez implicitrement que 1% des 1000 milliards de Dollars ont été orienter ailleurs, en dehors de l’intéret public. Est ce que vos ou votre gouvernement ont enquetter sur les coupables de ce détournement des ressources publiques (1% des 1000 milliards de Dollars US, soit
    10 Milliards de Dollars) vers des usages privés donc illicites et donc tombant sous le coup de la loi ?
    Est ce que vos ou votre gouvernement se sont auto-saisis pour enqueter et présenter à la justice les coupables que dénoncent mondialement les données sur les fuites de capitaux dont se sont rendus coupables plusieurs Ministres, dont les noms et prénoms ont été publiés par Panama Papers, et dont certains ont été Ministres dans l’un ou l’autre de vos gouvernements successifs ?
    Enfin, Monsieur Le Premier Ministre, vious n’étes pas sans savoir que les institutions en charge des finances et leurs responsables centraux directs, ont à plusieurs occasions publier des chiffres effarants, se montant à des centaines de milliards de dinars, à des dizaines de milliards de Dolars, et concernant le montant des obligations fiscales et parafiscales non recourvrées depuis des années, chaque année qui s’achève ajoutant un montant annuel suplémentaire nouveau gonflant ainsi le montant total non recouvré.
    Qui sont les mauvais payeurs principaux des obligations fiscales et parafiscales ?
    Tout le monde est au courant que le secteur public et l’administration publique ponctionnent à la source leurs salariés et règlent rubis sur l’oncle leurs obligations fiscales.
    Donc ne reste que les opérateurs privés et surtout nationaux comme source première de détournement des ressources publiques à travers la non satisfaction de leurs obligations fiscales, depuis des années, des décennies.
    Est ce que vos et votre gouvernement font quelque chose de significatif et d’efficient pour recouvrer ces ressources détournées?
    Enfin, Monsieur Le Premier Ministre, une dernière question: L’Etat Algérien accorde depuis des décennies des crédits financiers, dont une part importante est transférable en réglement d’importations diverses.
    Ces crédits au secteur privé importateur, dont les entreprises sont juste de quelques centaines (pas des dizaines de milliers comme dans d’autres pays similaires à l’Algérie), sont-ils remboursés intégralement et à leurs échéances, aux banques publiques qui les avaient accordés ?
    Sinon, pourquoi ? Est ce que ce dernier point n’est-il pas une preuve claire et flagrante de la centralité de la corruption dans l’évolution du pays, et du peu d’engouillement de vos ou votre gouvernement à la combattre par l’applications stricte des lois à tout un chacun, quel qu’il soit ?

    Pr Nadji Sassi Oueldechaab
    Annaba

      Aile brisée
      7 octobre 2018 - 20 h 37 min

      Merci Pr Nadji
      Les crédits sont accordés aux beguarines, c’est des dizaines de milliards qui partent en fumée au nom du soi disant investissement de khorti
      Cette politique néolibérale sera le tombeau de l’Algérie vu qu’elle ne profite qu’aux prédateurs de tous bords
      Je dis fort et en toute sincérité ces gouvernants à cette cadence vont nous mener vers la trappe et des lendemains incertains
      De grace prenez tout ce que vous voulez mais allez vous en au plus vite

      Tredouane
      7 octobre 2018 - 20 h 49 min

      Je suis Très heureux vraiment ,qui à dit que notre patrie n’a pas d’ Hommes,merci Pr.

      K. DZ
      7 octobre 2018 - 21 h 11 min

      Cher Pr Nadji, votre intervention interminablement longue, ne pensez vous pas qu’il y avait assez de place pour y inclure des grosses pointures de la corruption en commençant justement par l’Est, je veux de la chère Annaba ?

        aole brisée
        7 octobre 2018 - 22 h 03 min

        @K. DZ
        7 octobre 2018 – 21 h 11 min

        Hélas l’ami la bête immonde (corruption) est partout jusqu’à la moindre dechra

        Pr Nadji
        8 octobre 2018 - 5 h 22 min

        Bonjour,

        Merci Monsieur K. DZ pour votre commentaire.
        J’aurai voulu écrire beaucoup plus et dans le détail.
        Cependant l’espace dit des « commentaires » qui est alloué aux lecteurs par « Algérie Patriotique » est alloué pour toutes les lectrices et tous les lecteurs. C’est pour cela que j’essaie de limiter au maximum mon propre commentaire à chaque fois, même si mes écrits peuvent donner l’impression d’être longs. Ils sont en fait très limiter, par rapport à ce que je pourrais écrire.
        En revanche, la plupart d’entre nous qui nous informant au jour le jour sur la situation de notre pays dans toutes les régions, connaissent qu’il y a un tel « député-maffioso » à Tébessa, l’autre à Ain-Defla, le troisième à Annaba et le quatrième à Constantine, ainsi que un tel aussi « député-maffioso prédateur » de telle ville de l’Ouest. Beaucoup d’entre, des dizaines, ne sont pas ou non pas été ni « députés » ni « sénateurs » mais activent ou plus tôt détournent et volent les ressources publiques par des « prettes-noms ».
        La prédation et la corruption, le détournement privé des ressources publliques (biens fonciers, immobiliers, crédits bancaires non remboursés, surfacturation, etc…) sont aussi anciens que l’Etat indépendant en Algérie.
        Les observateurs, les citoyens (diminués, puisque tous nos droits ne sont ni reconnus ni accordés) et les analystes que nous pouvont être pouvons mettrer des noms et prénoms précis sur certains de ces rapaces, en fait des traitres à leur patrie selon moi, mais je pense pour éviter autant qu’on peut « d’individualiser » les pratiques anti-nationales de prédation, de corruption et de vol.
        Conservons nos efforts et concentrons les sur les tendances globales et les politiques prises au nom de l’Etat (c’est – à – dire en notre nom à tous), lesquelles tendances et politiques qui génèrent, facilitent et souvent encouragent la prédation, la corruption et le vol des ressources et bien public.
        Je termine par vous faire part, ainsi qu’aux lectrices et lecteurs, d’un évènnement hautement significatif auquel j’avais assisté moi-même au café de l’Hotel Plaza d’Annaba.
        Attablé là un jeudi de 1996, avec un vieux moudjahid de la région de Guelma, à un moment un homme de haute taille, blond, vieux également, est venu vers nous. Il a embrassé mon compagnon, échanger des propos courtois pendant un long moment.
        Ensuite, j’entends ce vieux blond de grande taille s’exclamais en direction de mon compagnon: « Eh alors, qu’est ce que tu as fait toi, Si Tayeb, depuis 1962 à aujourd’hui ? Qu’est ce que tu as fait de bon, hein ? » « Regarde moi, moi j’ai fait pour moi, pour mes enfants, et pour les enfants de mes enfants. »
        Inutile de préciser que cette personne, grand de taille, blond, vieux (en 1996), était un des principaux responsables du pays jusqu’à la fin des années 1980.
        Comme on dit chez nous, « Ou lahdith guiass ».

        Pr Nadji Sassi Oueldechaab
        Annaba.

      Yassine
      7 octobre 2018 - 22 h 03 min

      Madame
      Vous sortez de l’ere glaciale sovietique ! Le secteur economique prive algerien est rachitique . Il pese moins de 8% du PIB et a peine 2% de l’investissement .
      Quant au secteur publique economique , il est totalement en faillite et ne paye aucun impot sur le revenu .
      Meme les salaires sont verses grace au petrole et a la
      planche a billets
      L’equation algerienne est tres simple :
      1) L’armee etant la seule structure organisee qui gere le
      le pays .
      2) Sonatrach est la seule source de revenu dont vivent
      les algeriens.
      3) Le regime ( pouvoir) et le peuple sont d’accord sur ce
      statut Quo qui a detruit l’algerie et les algeriens .

    Anonyme
    7 octobre 2018 - 19 h 14 min

    La compagnie française TOTAL a été récompensée par kaddour la sona-trach.
    Le marrouk siphonne encore notre Gaz grâce à la charité de Kaddour la sonatrach.

    Anonyme
    7 octobre 2018 - 18 h 14 min

    Ouyahia était « tout de même » pour le retour des pieds-noirs pour traiter des affaires en Afrique. Toute cette récente salade autour des harkis est un drôle de calendrier. Sans compter l’exclusion des algériens de souche, parce qu’en diaspora.
    Si Bouhadja dit vrai, alors il faut tout faire politiquement et électoralement pour éjecter Ouyahia de tout rêve de faire une plus grande carrière politique en Algérie.

      zebrouka
      8 octobre 2018 - 2 h 41 min

      et si nous nous ravisons un peu de l’euphorie guerrière de la dernière glorieuse et nous faisons appel à tous les natifs que ce pays a enfanté: pieds noirs de toutes les confessions, harkis, fils et petits fils de harkis de ceux des spahis ,des arrières fils des goums, de tous les exilés, de tous nos sympathisants et allons dans un esprit de communion et d’entente faire taire tous nos petites disputes pour bâtir un nouveau pays qui ne sera la chasse gardée de personne mais peuplé de citoyens qui tendent vers l’effort et la compétence . on présentera alors au monde, non seulement, le pays tant voulu et cherché par toute l’humanité mais aussi et surtout un peuple débarrassé de toutes les tares du passé

    Anonyme
    7 octobre 2018 - 18 h 09 min

    Ouyahia , qui appartient au sérail, veut devenir le prochain Président et en face il n’y a plus personne pour le bloquer car limogée ou trop âgée.

    Yacine
    7 octobre 2018 - 17 h 49 min

    Je ne peux prendre position pour l’un ou l’autre , car ils sont les deux facettes d’une même pièce , mais les Algériens qui sont majoritairement jeunes éprouvent un sentiment d’écoeurement face à l’attitude néfaste des octogénaires tels que Bouhadja , Ouled Abbes , Tayeb Belaiz , Ben Salah , Bouteflika ..et tant d’autres qui s’agrippent au pouvoir sous prétexte de la légitimité révolutionnaire !

      K. DZ
      7 octobre 2018 - 21 h 04 min

      Vous oubliez un octogénaire disons… très, enfin vous savez tous, mais avez une peur bleue de le nommer.

    DYHIA-DZ
    7 octobre 2018 - 17 h 42 min

    Une question à deux centimes:

    Le départ de Bouhadja rendra t-il les analphabètes de l’APN plus intelligents et plus compétents. NON!!
    Le maintien de Bouhadja à son poste rendra t-il les analphabètes de l’APN plus intelligents et plus compétents. NON !!!
    Conclusion: fermez cette APN devenue une grotte pour les profiteurs et construisez une nouvelle APN .
    Il faut tout refaire en Algérie. Rien ne fonctionne sur des assises solides…Le bricolage gère le pays.

    Le départ ou le maintien de Bouhadja ne rendra pas cette APN plus rentable pour les citoyens et le pays.

    K. DZ
    7 octobre 2018 - 16 h 42 min

    Tir de barrage ou baroud d’honneur contre h’mimed ? Ammi Said manque t-il de munitions ?

    Kahina-DZ
    7 octobre 2018 - 16 h 12 min

    Il fallait s’attendre à une réaction de la part de Bouhadja. Ouyahia le premier ministre est sorti de sa neutralité après ses déclarations d’hier.
    On va assister à une confrontation directe sans l’interposition des charlots de l’APN.
    Ouyahia savait sûrement que Bouhadja allait réagir à la conférence de presse d’hier…..
    C’est quoi l’objectif ???

      awrassi
      7 octobre 2018 - 19 h 25 min

      Objectif ? Continuez à siroter un Canadian dry quelque part en … Andalousie ou en région parisienne !

    Felfel Har
    7 octobre 2018 - 15 h 54 min

    Dans la savane africaine, on brûle les mauvaises herbes pour que de nouvelles pousses émergent, plus vigoureuses, plus abondantes et plus prometteuses. En politique, il faut faire table rase de tous ceux qui n’ont connu que des échecs pour permettre l’émergence de nouvelles compétences à même de sortir le pays des ornières profondes dans lesquelles l’ont enfoncé les pseudos-mortellement patriotes. J’appelle de tous mes voeux la constitution d’une Deuxième République qui organisera un nouveau système politique avec de nouvelles règles de jeu et des hommes politiques plus sincères, plus honnêtes, plus nationalistes et surtout plus compétents et mieux élus.

    صالح/ الجزائر
    7 octobre 2018 - 14 h 51 min

    là où il y a de sales missions on trouve celui qui est deux fois chef du gouvernement et deux fois premier ministre .

    Le berbère
    7 octobre 2018 - 14 h 36 min

    On est un des rares pays au monde au son passé est meilleur que son présent , voir même son avenir ..Qu’il aillent tous crevé en enfer ( Laïques, Islamistes et FLNistes ) ..personnel ne se souci de sort de ce pays et de sa population .on dirait que le pays est frappé par une malédiction divine .

      Salim31
      7 octobre 2018 - 15 h 22 min

      C ‘est ba jolé ce que tu dis !

      Anonyme
      7 octobre 2018 - 18 h 01 min

      Le passé de notre pays est trouble et certainement pas aussi beau que voudraient nous le faire croire les Historiens du Régime. Ce passé explique en grande partie les problèmes actuels et futurs.

    Karamazov
    7 octobre 2018 - 14 h 34 min

    Noooooon !  «écarter du pouvoir la génération de la Guerre de libération nationale». Vous dites ? Il n’a pas zozé kamim ?

    C’est pour ça que mon soutien à Bouhadja est indéfectible ? Le pouvoir, cette génération il lui revient de droit divin, comment zozer fantasmer de le lui retirer ?

    Et en plus dans quel sens elle va l’histoire, hein. Inna lillahi wa illahyhi radji3oun, dans quel sens elle est la genèse ? Quand Bouhadja quittera le pouvwar volontairement de son plein gré à lwimim
    thouma idin youhadithou akhbaraha. Ce jour là qu’à Dieu cela ne plaise b3id echar 3lina , nchoufou quand à la succession. S’il faut remplacer Bouhadja ce ne sont pas les pkus vieux que lui qui manque. Par exemple Ould 3ebbas qui ferait un bon remplaçant .

    Nous sommes kamim sur le chemin du Jurassique , et si vous voulez qu’on y parvienne il ne faut pas faire machine arrière pour reculer vers le futur. Un jour in hallah sera gouvernée par un dinosaure inchallah. Et continuera comme ça jusqu’au big-bang .

    Lghoul
    7 octobre 2018 - 12 h 11 min

    A defaut d’histoires a dormir debout a travers ould Abbas, la boite a mensonges est vide comme les reserves en devises qui passent de 200 milliards a 88 milliards de dollars en quelques annees. Alors une « crise politique » est necessaire pour amuser le troupeau.

    LOUCIF
    7 octobre 2018 - 12 h 09 min

    Certains internautes prennent partie pour Said Bouhadja mais je leur donne raison que parce que la procédure de demande de démission est illégale, non constitutionnelle, non réglementaire ! C’est sur la forme.

    Mais comme le disent si bien des internautes, Said Bouhadja fait partie du FLN, du sérail et du pouvoir , et donc c’est du kif-kif au même, il fait partie de la nomenklatura et sur ce plan là je ne vois pas pourquoi le défendre ! C’est leur salade et çà n’intéresse pas plus que çà ! En plus, je trouve son accusation faîte en direction de Ouyahia est une accusation du type « méthode FLN » qui dure depuis 1962 ! J’ai envie de dire à ce Bouhadja, l’Algérie ce n’est pas seulement .. »la génération de la Guerre de libération nationale » !.. L’Algérie est un pays indépendant et quand quelqu’un s’en prend à l’Algérie (Ouyahia ou autre) il ne s’en pas seulement à « la génération de la Guerre de libération nationale » mais au pays tout entier! Il y en a marre de l’utilisation de ce type ce fond de commerce de l’histoire de la guerre de libération à des fins politiques partisanes. Ce perpétuel rabâchage d’ « anciens moudjahidine » , de « génération de novembre » qu’on nous sort en hors sujet à chaque virgule, chaque ponctuation et en toute circonstance devient rébarbatif ! Et çà continue avec les enfants …des enfants de chouhada etc… etc..! C’est une caste qui devient paradoxalement de plus en plus nombreuse alors que notre indépendance a 56 ans d’âge. C’est une caste dont le budget annuel augmente paradoxalement d’année en année, un budget qui talonne (et même dépasse) plusieurs autres comme celui de la santé, de l’éducation etc.. etc.. et donc, trop c’est trop !! Il y en a marre !

      Le berbère
      7 octobre 2018 - 15 h 11 min

      On est pas dupent , tout le monde saient que le FLN utilide l’argent public sous forme de pension pour ces militants et leurs familles ( les enfants de chahid, les veuves de chahid, et les vrais et faux modjahidines de L’ALN ) ..En quelque sorte , le FLN garde ces électeurs avec de l’argent de trésor public ..C’est de la corruption politique légiféré pour constituer un réservoir d’électeurs .

    Soldat schweik
    7 octobre 2018 - 10 h 53 min

    Ehkiwha el bibite…tout cela n’est q’un scenario ou toute cette maffia joue son role afin d’atteindre un seul et unique but :
    – Dissolution de l’assemblée
    – Report a une date indeterminée des présidentielles
    – vide juridique et constitutionnel
    – installation d’un HCE bis a sa tete fakhamatouhou’m jusqu’à sa mort
    Bonjour et bienvenue dans « el istimrariya » et le depecage de l’Algerie par la smala et les gininars, ainsi les affaires continuent tranquillement… that’s all folks

    Monsieur X
    7 octobre 2018 - 10 h 53 min

    La confiscation ne date pas d’aujourd’hui mais de 1962.
    Un congrès à TRIPOLI… jamais résolu malgré le grief d’alors ou l’Armée de la délibération ne cessait de discuter pour tenter de résoudre un problème insoluble: celui de la conquête du pouvoir par les militaires!
    Une parodie concluait, à Alger, le prise de pouvoir du clan BEN BELLA mais avec beaucoup d’amertume pour ceux qui croyaient à des rêves dont l’utopie s’est évaporée devant la réalité des ambitions…
    De mal en pis la dérive est maintenant totale

    Slam
    7 octobre 2018 - 10 h 51 min

    « Ancien Moudjahid ». C’est leur seul diplôme. La seule ligne sur leur CV. Ils vont nous ressortir leurs vieilles querelles entre les wilayates, entre l’intérieur et l’extérieur etc. Depuis 1962 ils radotent le même discours. Le programme politique pour développer les institutions de contre pouvoir, les programmes économiques, l’éducation, la culture, l’environnement, la mutation numérique… Ce sont des domaines extraterrestres pour eux. Nos libérateurs sont devenus nos geôliers. Nous sommes emprisonnés dans leur siècle. HELP !!!!

      Kouder Belala
      7 octobre 2018 - 15 h 06 min

      Détrompe toi mon ami, il ne radote pas mais font la bagarre ou la guerre entre-eux seulement pour garder entre leur main « LA POULE AUX ŒUFS D’OR » et puis ils conjuguent la citation: « APRÈS MOI OU NOUS LE DÉLUGE » Ils n’ont aucune HONTE devant leur peuple!!!!

    Anonyme
    7 octobre 2018 - 10 h 41 min

    « Qui Sidi qui Lalla «  bon proverbe algerien qui reflète bien la situation où «  blanc bonnet,bonnet blanc ».
    Aucun des protagonistes de cette cacophonie n est crédible,ils amusent la galerie,le peuple algérien, et se disputent non pas pour le bien des citoyens qu ils ,soi disant,représentent mais uniquement pour leurs propres intérêts.
    Donc Bouhadja, Ould Abbès,Ouyahia ou Kaddour Ben Ali feraient mieux de se taire ou de partir ….
    L Algérie mérite mieux….dommage…

    Pour Saïd Bouhadja
    7 octobre 2018 - 10 h 05 min

    Nous sommes tous pour Monsieur Saïd Bouhadja.

      aile brisée
      8 octobre 2018 - 1 h 01 min

      @Pour Saïd Bouhadja
      7 octobre 2018 – 10 h 05 min
      Nous sommes tous pour Monsieur Saïd Bouhadja.

      Peux tu nous expliquer ce « pour »?

    ALI
    7 octobre 2018 - 9 h 57 min

    CES VIEUX NE VEULENT PAS QUITTER LA CHAISE ALORS QUE NOS ENFANTS QUITTENT LE PAYS À LA NAGE AU RISQUE DE LEURS VIES.
    QUE ALLAH NE VOUS PARDONNERA JAMAIS POUR LE MAL QUE VOUS FAITES AU PAYS DU MILLION ET DEMI DE MARTYRS.

      Anonyme
      7 octobre 2018 - 10 h 39 min

      Les jeunes qui quittent l’Algérie N’avaient qu’a se conduire en citoyen responsable de leurs actes Quand ils criaient « l’Histoire à la poubelle »pour faire écho aux médias français pour accepter les déclarations du doctor Kauchemar ( Kouchner) L’Algérie nous reviendra à l’extinction de la génération de la guerre de libération

        Chibl
        7 octobre 2018 - 13 h 28 min

        Oui histoire a la poubelle, mais ce n’est pas pour les raisons que invoquez, histoire a la poubelle car elle est falsifié et mal enseignée,les profs d’histoire geo a l’epoque étaient de véritables tortionnaires , c’ete un slogan des lycéens de la fin des années 70 début 80.
        facile d’accuser la jeunesse. malheureusement nos aînés etaient, sont et resteront des menteurs.OUI HISTOIRE A LA POUBELLE. votre generation n’a que des histoires mais aucune histoire. en resumé du KHOROTO.

    BabElOuedAchouhadas
    7 octobre 2018 - 9 h 51 min

    C’est une honte de voir ces vieux ringards s’accrocher au KOURSI du pouvoir dans un pays où 70% de la population à moins de 30 ans tout en essayant de faire prévaloir la légitimité révolutionnaire.

    C’est la vraie honte en ce 21e siècle.

    awrassi
    7 octobre 2018 - 9 h 47 min

    Si l’on prend 25 ans comme âge moyen du moudjahid en 1962, qui serait donc né en 1937, la « génération de la Guerre de libération nationale » est âgée aujourd’hui de 81 ans … Par ailleurs, les propos de M. Bouhadja donne à penser que les Algériens qui n’ont pas participé à la Guerre de libération n’ont pas droit de cité en politique, ce qui est gravissime. Autant dire qu’il n’y a d’Algériens que les seuls moudjahidines …

      Gatt M'digouti
      7 octobre 2018 - 10 h 42 min

      Tout le monde a participé à la guerre de libération. Tout le peuple a contribué d’une manière ou d’une autre. Des villages bombardés au napalm, des exécutions sommaires, des viols collectifs.
      Tout le monde a cotisé, tout le monde a fait la fameuse gréve des 7 jours qui a eu une répercussion tonitruante sur la scène internationale.
      Même les ânes qui ont transportés des armes ont fait la guerre!!!!
      Nul ne peut revendiquer le monopole de libérateur !!!

        tchouiks
        7 octobre 2018 - 15 h 14 min

        fakhamatouhou a dit un jour au palais du peuple entouré de la nomemklatura et en direct à la télé: »ce pays a été libéré par une élite « .Alors toi le peuple tu n’as servi a rien, contente toi de manger du pain et tais-toi.

    RasElHanout
    7 octobre 2018 - 9 h 42 min

    Ce Bouhadja devrait mieux rentrer chez lui et s’occuper de ses arrières petits enfants à moins qu’il soit contaminé par Bouteflika ?

      Anonyme
      8 octobre 2018 - 12 h 14 min

      il ne partira que quand ould abbes et ouyahia partirons , pour le bien du peuple algérien ! allez oust tous les khobsistes du systeme !

    Rabah
    7 octobre 2018 - 8 h 58 min

    Après le DRS, qui a attiré l’attention de la présidence e la République sur « les agissements irresponsables d’Ouyahia », accusé de vouloir envenimer la situation avec ses déclarations alarmantes voire subversives sur l’état du pays, Bouhadja accuse le pickpocket de la République d’intelligence avec puissance étrangère, en l’occurrence la France, dont il défend les thèses destructrices sur notre pays.

      Mahmoudi
      7 octobre 2018 - 13 h 30 min

      Sans oublier son appel aux « frères » pieds de venir investir l’Algérie, pardon en Algérie.

    socrate
    7 octobre 2018 - 8 h 39 min

    La « génération de la guerre d’indépendance nationale » s’accroche au pouvoir tant qu’elle peut ! Elle ne lâchera le morceau qu’une fois celui-ci rongé jusqu’à l’os.

      Anonyme
      7 octobre 2018 - 15 h 42 min

      de même que pour la génération frenchy, la génération d’assassins des algériens

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