Le dragon ou la ruine

entreprise économie tripartite
Réunion de la tripartite gouvernement-UGTA-patronat en août 2017. D. R.

Par Akram Chorfi – L’entreprise est le cœur battant d’une économie productive. Elle est au centre de discussions qui devraient diverger vers les mêmes priorités, car une discussion sur l’avenir de l’entreprise implique, sans exagération, une discussion sur l’enjeu central de l’économie, de toute économie. L’entreprise n’est rien d’autre que l’organisation minimale dont le succès ou l’insuccès, au sein de l’économie de marché, décide du sort des travailleurs, et de toute organisation sociale qui aspire à la décence et à l’amélioration de son niveau et de sa qualité de vie et de son pouvoir d’achat.

Multipliez ce succès ou cet insuccès par autant d’entreprises que cette économie fédère ou mobilise et vous avez soit l’effet dragon par lequel on a vu émerger, comme des terres nouvelles de l’océan, les économies du Sud-Est asiatique, soit l’effet cataclysme par lequel des économies tombent en ruine et succombent face aux limites de leurs propres entreprises et face à leur incapacité à faire face à l’économie mondialisée.

Aujourd’hui qu’un mouvement social de grande envergure a réussi à placer l’impératif de décence sociale au-dessus de toutes les urgences et à faire assumer à la rente publique la responsabilité de l’entreprise dans un contexte, non encore disponible, de productivité et de performance économique, l’entreprise doit impérativement être promue, et de toutes les façons possibles, pour être à terme replacée dans un rôle que l’Etat ne peut assumer éternellement pour des raisons structurelles connues.

En aidant l’entreprise à se hisser à un niveau de performance économique, on a en vue la valeur qu’elle peut générer, les emplois qu’elle peut créer et les alternatives qu’elle peut constituer face à l’économie de l’importation. La défection de ces trois apports par l’entreprise résument à elle seule tout le malaise économique algérien et qui s’est souvent traduit inéluctablement par un malaise social que l’Etat combat et affronte par des moyens financiers extraordinaires, mais qui ne peuvent se substituer aux conditions stables et durables qu’installe une économie vivant et se soutenant des performances de ses entreprises.

D’où un débat qui associe les acteurs qu’il faut à des décisions qui engagent chacune des parties, en les responsabilisant, dans leurs espaces respectifs, par rapport à des défis que l’économie algérienne doit relever pour être au niveau de la décence sociale que l’Algérie est en train d’offrir à ces travailleurs.

C’est en cela que le rôle des syndicats est primordial au même titre que celui des pouvoirs publics et du patronat. Les premiers tiennent aujourd’hui un discours responsable qui fait la part des choses entre les droits légitimes des travailleurs et la nécessité de promouvoir et de sauver la productivité, seule voie vers la viabilité économique et des emplois. Les deuxièmes, les pouvoirs publics, ont la responsabilité de mettre à disposition les moyens et mécanismes, ainsi que les conditions réglementaires et législatives bienveillantes propices à l’épanouissement de l’entreprise et à son succès. Les troisièmes, les organisations patronales, fortes de ces engagements, doivent œuvrer à l’investissement dans l’économie nationale dans les secteurs productifs qui ont une valeur ajoutée économique et sociale.

Voilà en quoi un débat sur l’entreprise est aujourd’hui bienvenu, surtout qu’il n’y a d’économie, en dehors de la rente pétrolière, que celle qui se fait par l’entreprise, de même qu’il n’y a de société que celle qui se fait par la famille.

A. C.

Comment (33)

    Ed'doula
    17 octobre 2018 - 18 h 09 min

    Montrez-moi ne serait-ce qu’un domaine où nous sommes BONS à part celui de DEMANDER. Prenez votre temps, cherchez, réflechissez…
    Nos tares sont énormes : Démographie, Religion, Arabisation, Incivisme, Corruption, subventionnement, Importations, Tourisme…
    C’est le colonisateur qui maintient directement ou pas ces défauts en vie.
    Un coup de pique et Hop on arrache les vignes, un petit taquin et en avant l’Arabisation, la démographie est une force (destructrice), importer de la mayonnaise (inconnue au pays il y a peu)…
    Comprenez que le lait n’est bon que pour les enfants et nocif pour les adultes.
    La religion est une affaire intime entre Dieu et soi-même.
    Ce qui nous plombe ne peut être réglé pour l’instant, par une politique démocratique.
    Un Gouvernement ferme et autoritaire serait la solution s’il n’était pas corrompu.
    Observez que même si on le voulait, l’occident pour nous laisser en recul, s’arrogerait le droit de s’ingérer sous différents pretextes, et le peuple marcherait dans leurs combines.
    La vérité? qu’on le veuille ou non, la Mon »diabli »sation aura bientôt raison de nous, car improductifs, prolifiques et abrutis par la religion.

    tergui
    17 octobre 2018 - 16 h 53 min

    si ont prenait une liste de tous les importations en.commencant par ce qui est le.plus chere au moins chere est on commence a fabriqué ce.qui nous coute le plus chere ou entrer dans le capitale des grosse entreprises qui.nous.fournissent ce.bien pour aprés l insité a fabriqué en Algerie je.croit qu ont.reglera une.partie du probleme

    Tin-Hinane
    17 octobre 2018 - 16 h 09 min

    On a vu la catastrophe des pays occidentaux où il existait déjà un patronat issu de la bourgeoisie issue elle même de la révolution 1789 et donc quelque par légitime puisque cette classe sociale a pris le pouvoir par la révolution. En Algérie il faut d’abord créer le patronat qui à sont tour créera l’entreprise, c’est là ou le bas blesse et c’est contre cette aberration qu’il faut lutter. Nous devons nous mêmes créer notre propre fléau?
    De plus la mondialisation aujourd’hui est en train de reculer en un mot il y a eu une passation de l’industrie et du savoir faire ce qui n’est pas pour me déplaire. L’Europe se retrouve avec un contingent de chômeurs et la Chine (les chinois ont bien joué en faisant croire qu’ils étaient devenus capitalistes alors qu’il n’en est rien ce n’est qu’un leurre) ainsi que d’autres pays ont ramassé la donne, comme on peut le voir la cupidité du capitalisme n’a pas de limites, ils n’ont pas hésité une seule seconde à dépouiller leurs peuples de leur gagne pain pour l’emmener ailleurs pour gagner plus et c’est à ces gens que nous devons confier notre avenir et celui de nos enfants?! Maintenant bien-sûr la création d’entreprises s’impose mais gérées en partie ou complètement par la collectivité tout dépendra de la taille de l’entreprise et de sa production. Pas de patronat, pas de capitalisme/libéralisme, mais oui au syndicat car les travailleurs ont toujours besoin de représentant même quand c’est la collectivité qui gère.

      Tin-Hinane
      17 octobre 2018 - 16 h 21 min

      Je remplace « Occident » par « France », la révolution n’a bourgeoise n’a eu lieu qu’en france.

    Gatt M'digouti
    17 octobre 2018 - 14 h 59 min

    Chaque peuple mérite son gouvernement donc il appartient au peuple de décider de son avenir avec courage et sans peur. Il faut en finir avec cette philosophie égoïste Takhti rassi…
    Ils ont détruit et vendu nos Sociétés Nationales et l’UGTA complice et les travailleurs n’ont rien dit. On est passé d’un peuple productif à un peuple consommateur, un peuple œsophage. On ne produit rien, pas même un taille crayon, un clou ou une lampe. C’est vraiment honteux!!! Ils ont bâti tous les terrains agricoles et le peuple n’a rien dit.
    Tout le monde veut devenir commerçant d’où la floraison du marché parallèle.
    Quand vous déambulez dans les rues principales de nos villes vous ne voyez que friperie, bouffe et téléphonie.
    Un sage proverbe chinois dit : « tu me donnes un poisson je me nourrirais un jour, mais si tu m’apprends à pécher je me nourrirais tous les jours »
    Et ce proverbe trouve toute sa véracité dans la politique de l’ANSEJ qui consistait à acheter la paix sociale et faire scander les jeunes dans les stades : Bouteflika Allah Akbar !
    Quelqu’un peut il nous faire un bilan de cette opération ANSEJ ?
    Ils ont fainéantisés les jeunes qui sont devenus assistés et qui n’ont jamais compris que KHADDAM ERJDAL SIDHOUM !
    Avec l’argent de l’ANSEJ on aurait pu mettre sur pied nos zones industrielles, donner du travail aux gens, absorber le chômage et surtout, avec les cotisations alimenter la caisse de retraite.
    Mais non, à leurs yeux le plus important c’est le container, produits périmés, surfacturation, exonération de TVA pour certains qui usent de subterfuges avec complicité et alimentation des comptes en devises à l’étranger.
    Si certaines pontes du régime me lisent, je tiens à les prévenir que la bombe qui va faire exploser l’Algérie c’est les 3 Millions de retraités si jamais ile ne toucheront pas leur pension et que vous jouez avec le feu.
    Je ne parle pas des terrains agricoles cédés pour en faire des usines privées ou destinés à des constructions de logements, facilité oblige.
    Alger a été construite par le colon sur une colline avec toutes les difficultés de l’époque, mais jamais le colon n’a touché aux terres agricoles qu’il considérait comme étant richesse perpétuelle et pourtant ce n’est pas son pays.
    Voila le résultat de la politique de la rente et de la rapine .

      Vector
      17 octobre 2018 - 15 h 57 min

      « On ne produit rien, pas même un taille crayon, un clou ou une lampe »

      Vous attendez quoi pour créer une entreprise pour produire un taille crayon, un clou ou une lampe !
      Des aides de l’État comme les jeunes avec l’ANSEJ !
      Hypocrite !!!

        Gatt M'digouti
        17 octobre 2018 - 16 h 24 min

        Monsieur

        Libre a vous d’être d’accord ou non et de commenter votre pensée comme vous l’entendez mais je ne vous permet pas de m’insulter ! vous êtes mal éduqué et ne respectez l’avis des autres !

        benchikh
        17 octobre 2018 - 17 h 24 min

        @Victor
        vous avez certainement entendu de l’affaire de Mr Rebrab et ses machines pour l’extraction de l’huile des plantes que nous « les paysans » pouvons planter sur nos terres.Ils sont bloquées dans le port de Béjaia pour des raisons bêtes contre le bien que quelqu’un veut apporter à la société pourquoi ??? Notre pouvoir te donne la chance de 20% et 80% des obstacles comme résultat faillite ou bien le suicide, avec l’aide de l’administration « des imbéciles qui se sont trouvés à des hautes places et qui passent leur temps à se souler la gueule  » Il ne reste que les hommes libres « unis » contre ces malfaiteurs .

    Zombretto
    17 octobre 2018 - 14 h 11 min

    « Courir aussi vite que possible pour demeurer au même endroit… » Ce sont les mots de l’écrivain anglais Lewis Carroll. C’est le problème de l’Algérie tant qu’elle ne s’attaquera pas sérieusement au problème de la démographie galopante. On fait des plans pour multiplier la production et les emplois, mais dès que les chiffres planifiés sont réalisés (s’ils le sont en réalité) la demande a déjà augmenté du fait des naissances. Et ça recommence et ça continue comme ça jusqu’à ce que nous aurons des millions d’algériens vivant dans les cimetières comme les égyptiens.

    Ch'ha
    17 octobre 2018 - 13 h 56 min

    Le capitalisme n’a rien d’un modèle.
    Cessez de vouloir évoluer comme des nations en déclin vous idéalisez une chimère.
    Quant aux syndicats en France tous politisés donc une fois que l’on a dit ça on a tout dit. Le jour où vous verrez un syndicat français défendre les droits des salariés français faites moi signe tous à la botte du patronat.

      Tin-Hinane
      17 octobre 2018 - 16 h 16 min

      Merci Ch’ha pour ce commentaire.
      C’est exactement ça: « idéaliser une chimère » ! Le capitalisme est mortifère.

    lhadi
    17 octobre 2018 - 12 h 38 min

    Le système algérien, mis en place sur le modèle soviétique, n’a pas changé d’un iota alors que le monde se mue, avance, bouge.

    En effet, ce qui caractérise l’U.G.T.A, syndicalisme d’encadrement, par rapport au syndicalisme libéral, ce sont les liens étroits avec le pouvoir politique…le syndicalisme libéral est indépendant de l’Etat et du patronat, tandis que le syndicalisme d’encadrement, au contraire, bénéficie d’emblée d’un statut officiel et dise même du monopole de l’organisation professionnelle afin de remplir les taches que lui fixe l’Etat. C’est un organe de participation à l’intérieur de l’appareil étatique, ce qui le caractérise en terme d’agent d’une politique économique centralisée.

    J’avais, aussi, donné l’alarme sur la posture du Président du patronat algérien qui s’est vu investi des prérogatives d’un ministre de l’économie et, cela au mépris de la loi fondamentale de la république algérienne.

    Pourquoi ?

    Parce que faire de l’existence de tel procédé ne peut que retarder l’avènement d’une Algérie apte à lutter contre la stagflation (croissance productive faible accompagnée d’une forte inflation et d’un taux de chômage élevée) ; une Algérie d’abondance plus juste, plus solidaire ; une Algérie forte de la confiance du soutien que lui vaudra dans le pays.

    Au jour d’aujourd’hui, la gravité de la situation est telle que même le Président de la république la reconnait tout en faisant croire que c’est les puces des chiens qui font miauler les chats : c’est-à-dire la faute des autres.

    La responsabilité du président de la république est entière. En effet, l’Algérie, et à travers elle le peuple algérien, est confrontée à un problème d’ordre politique qui obère toute chance de développement économique, social, culturel et moral.

    En d’autres termes, je dirai qu’il ne peut y avoir de développement économique, social, culturel et meme moral sans développement politique.

    Il importe, à mon sens, de stigmatiser le premier des magistrats qui, se considérant comme consubstantiel à l’Algérie, a poussé à l’extreme les dérives du présidentialisme au point de se proclamer président à vie avec les prérogatives d’un monarque.

    Un pouvoir de plus en plus personnel doublé d’un culte de la personnalité camouflant immobilisme politique, erreurs et échecs : donc incapable de diriger notre pays à fortes potentialités humaines et matérielles.

    Que le politique cesse de vivre de schizophrénie, c’est-à-dire savoir ce qu’il devrait faire et continuer à vivre dans la lâcheté et l’erreur.

    Fraternellement lhadi

    ([email protected])

      Vecto
      17 octobre 2018 - 13 h 03 min

      Vous ne comprenez rien à vous focalisez sur l’Algérie !
      Si le problème de l’Algérie est son système politique expliquer moi pourquoi alors tout les pays arabo-musulmans sont des échecs malgré leurs différences de système politique : monarchie absolu, dictature militaire, théocratie, parti unique, etc ?
      Trump vient d’humilier en moins d’1 an 3 nations arabo-musulmanes phare (Affaire Brunson en Turquie, Accord 5+1 en Iran et des Menaces de Châtiments Sévères à l’Arabie Saoudite )
      Ces humiliations sont-elle aussi dû à l’incompétence de l’UGTA ?

        lhadi
        17 octobre 2018 - 13 h 17 min

        Que répondre à ce genre d’argumentation…si ce n’est que je vous invite à vous relire.

        Fraternellement lhadi
        ([email protected])

          Vector
          17 octobre 2018 - 13 h 47 min

          Vous ne me répondez pas car votre argumentation est soit de la bêtise, soit du sophisme !
          Vous accusez le système politique algérien de tout les maux de l’Algérie alors que la quasi totalité des pays du sud ont les mêmes problèmes que l’Algérie !
          Vous ne voulez pas répondre à mon argumentation car elle casse votre paradigme du bouc-émissaire !

          lhadi
          17 octobre 2018 - 15 h 36 min

          Des régimes, selon Aristote, se distinguent entre les formes pures et formes altérés. Dans les formes pures, les gouvernants régissent dans l’intérêts commun. Dans les formes altérés les gouvernants régissent pour leur propre intérêt.

          L’exercice du pouvoir est très important car tout en ayant la même forme institutionnelle, des régimes peuvent se distinguer en fonction de la pratique, de l’exercice du pouvoir.

          Fraternellement lhadi
          ([email protected])

      Flee Toxx
      17 octobre 2018 - 16 h 29 min

      sacré el hadi, je crois que j’ai lu au moins une dizaine de fois ce commentaire passe-partout!

        lhadi
        17 octobre 2018 - 19 h 58 min

        Comme l’auteur « des caractères généraux des foules », j’affirme que la répétition constitue un facteur de la persuasion mais son effet dépend bien entendu de celui qui l’emploie.

        Fraternellement lhadi
        ([email protected])

        noname
        18 octobre 2018 - 5 h 37 min

        sacré Abou Stroff, tu ne fais pas mieux avec ta rente, tes tubes digestifs et ta marabounta.
        chez Lhadi on trouve un fond pédagogique qui te fait énormément défaut.

          Abou Stroff
          18 octobre 2018 - 10 h 06 min

          primo, pourquoi me mêlez vous à ce commentaire qui ne me concerne ni de près, ni de loin?
          secundo, pourquoi adoptez vous l’attitude du coq qui a mal au cul quand la poule pond un oeuf?
          quant à mes commentaires, j’aimerai bien que vous les critiquiez pour enrichir le débat et participer, concrètement, au dépassement d’une situation où une marabunta nous réduit à des moins que rien, c’est à dire des tubes digestifs ambulants et sans noms grâce à un saupoudrage approprié de la rente.

          Noname
          18 octobre 2018 - 10 h 47 min

          @Abou Stroff
          c’est bien ce que je disais cher Flee Toxx

    bedraham
    17 octobre 2018 - 11 h 02 min

    le pacte des loups..

    awrassi
    17 octobre 2018 - 9 h 14 min

    Toute entreprise, dans un système capitaliste, commence par un emprunt aux banques. C’est à dire qu’elle commence par l’usure … Est-ce licite pour nous musulmans ? NON. Si la « riba » était licite, je serai déjà milliardaire et j’aurai traversé le rubicon dans tous les domaines d’enrichissement ! On s’enrichit en volant, pas en travaillant. Sinon nous serions trop nombreux à faire la couverture de Forbes ! Arrêtez de nous donner le capitalisme comme modèle. Tous les pays capitalistes sont endettés !!!

      Vector
      17 octobre 2018 - 10 h 59 min

      Les banques ne prêtent jamais aux entrepreneurs car trop de risque !
      Les banques ne prête qu’aux riches, c’est bien connu car il leur faut des garanties !
      Par exemple, Mark Zuckerberg n’a pas emprunté pour développer Facebook mais il a effectué une augmentation de capital pour l’investisseur Peter Thiel…

        awrassi
        17 octobre 2018 - 14 h 31 min

        Je suis bien d’accord avec vous, les banques ne prêtent qu’aux riches. Il faut le dire à tous ces rêveurs de richesses et aux mondialistes qui essaient de nous leurrer avec leur micro-crédit … Alors, sans apport bancaire, comment entreprend-on ? L’entreprise repose sur un capital d’investissement que le salariat ne possède pas. Ni l’agriculteur, trop conservateur pour vendre sa terre … Comment fait-on donc pour créer une entreprise qui va créer des richesses quand on n’a pas le sou ? Là est la question ?

    polito
    17 octobre 2018 - 9 h 08 min

    l’Algérie doit revoir dans l’urgence sa stratégie vis à vis des hydrocarbures et entamer un véritable renouveau pour construire un avenir prospère pour sa population. Il est grand temps pour nous d’abandonner définitivement une stratégie économique basée uniquement sur la rente pétrolière et investir plus sérieusement dans les vraies valeurs que sont le travail et l’effort. Pour ce qui est de l’Algérie, il lui est vital d’opérer de profonds changements dans les modes de pensée économique en cours jusque là et ce dans le but d’intégrer cette dynamique car il y va de sa survie. L’entreprise publique Algérienne jusque là protégée par l’Etat contre la force régulatrice du «marché» devra s’assumer pleinement et se prendre en charge. Le concept de gouvernance d’entreprise répond à la question de la prise de décision efficace au sein d’une organisation. Il s’agit d’une forme de pilotage multi parties prenantes. Dans ce cadre, les décisions ne sont plus le fait d’un unique décideur mais bien le fait de la concertation entre les différentes parties prenantes d’une entreprise. je dirais que la précarité est le moteur de l’évolution et du changement. Il est grand temps de revenir à une situation normale. La difficulté, les contraintes et la précarité sont les moteurs de l’évolution, du changement et finalement du progrès. Nos entreprises (et cadres) ont toujours fonctionné sur le mode de la facilité et c’est normal. Il ne leur a jamais été demandé de faire des efforts dans l’amélioration de la gestion, ni exigé des résultats Il est grand temps de mettre en place l’évaluation des résultats de l’encadrement de manière rationnelle et permettre l’émergence de compétences, seules capables de répondre aux défis. Sans ces conditions, il ne faut pas se leurrer. Aucune évolution notable n’est à espéré.

      Vector
      17 octobre 2018 - 11 h 15 min

      Avez vous une stratégie précise pour développer l’Algérie ?

        awrassi
        17 octobre 2018 - 14 h 38 min

        Oui ! 1) Nationalisation de tous les moyens de production; 2) Mise en place d’un ministère du Plan; 3) Mise en place de commissaires politiques régionaux élus par le peuple; 4) Mis en chantier et au travail de toute l’Algérie; 5) Mise en commun de toutes nos richesses; 6) Instauration du stakhanovisme et de primes au travail. Etc. etc. Cela s’appelle le communisme et cela marchera, si l’Occident et la cupidité indigène ne s’y opposent pas !!

          Vector
          17 octobre 2018 - 14 h 54 min

          Votre programme n’est pas le communisme mais un capitalisme d’état qui consiste à remplacer les bourgeois par une nomenklatura !
          Le peuple n’est pas la vertu incarné, le peuple est celui qui acclame les footballers, les chanteurs et les acteurs !

        benchikh
        17 octobre 2018 - 21 h 09 min

        si on cherche dans l’histoire la bonne raison qu’une nation avance ,on trouve une personnalité influente derrière cette réussite,comme le cas les deux présidents (Malaisie,Singapour) deux bonnes exemples pour dépasser le mot « stratégique précise » en Algérie on manque des hommes honnêtes ,un pas avant(pour une image innocente) et trois pas arrière pour une destruction programmé .

    SPEED
    17 octobre 2018 - 9 h 08 min

    Grace a nos champions toutes catégorie,MM Sidhoum Said et Da H’mémed.nous sommes devenus le premier pays inventeur de tabac a chiqué (Nèeffa wa chamaa)et le premier pays d’afrique et moyen orient de consommation d’alcool;et bientot le premier pays fumeur de joint grace notre fidèle voisin Marocain

      Vector
      17 octobre 2018 - 11 h 05 min

      Quels sont vos hauts faits ?
      Avez vous créer une entreprise comme Google ou écrit Harry Potter…
      Non !
      En Algérie, votre bouc émissaire s’appelle l’État Algérien !
      En France, il s’appelle les racistes et es juifs, etc..

        Ch'ha
        17 octobre 2018 - 14 h 40 min

        @Vector
        Ok sur le 1er point. Au peuple de créer au lieu d’importer ssystématiquement, prenez l’exemple de la Corée du Nord sous embargo sans parler de l’Iran.
        Quant à l’État français la France dans son intégralité c’est un pays de RACISTES et judéosionistes 😉

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