Un membre du FLN : «Ould-Abbès dirige le parti à partir de chez lui !»

FLN Ould-Abbès
Djamel Ould-Abbès. PPAgency

Par R. Mahmoudi – L’imbroglio provoqué par l’annonce de la démission de Djamel Ould-Abbès ne fait que se compliquer davantage, au point de rendre illisible l’évolution de la situation au sein de l’ex-parti unique. Après sa déclaration, vendredi à la chaîne El-Bilad TV, dans laquelle il démentait avoir démissionné de son poste de secrétaire général du FLN, accusant «les médias francophones» de lui avoir fait dire ce qu’il n’avait pas dit, c’est au tour du membre du bureau politique du parti, Ahmed Boumehdi, d’affirmer que Djamel Ould-Abbès est toujours à son poste et qu’«il continue normalement de diriger le parti à partir de chez lui».

Boumehdi a fait cette déclaration dimanche, en marge de la rencontre des partis de l’alliance présidentielle, où il représentait le FLN. Ce qui confère à sa déclaration un caractère officiel. Le plus cocasse dans cette histoire est que ni Boumehdi ni aucun autre membre de la direction du parti n’ose contester la légitimité de Mouad Bouchareb, désigné à la tête de la direction collégiale, chargé d’assurer l’intérim jusqu’à l’élection –ou la nomination, parce que, désormais, il n’y a plus aucun règlement respecté dans la maison FLN – d’un nouveau secrétaire général.

Cette situation inédite annonce un nouveau bras de fer au sein du parti majoritaire, étrangement similaire à celui ayant opposé, il y a seulement quelques semaines, le même Ould-Abbès et son staff à Saïd Bouhadja. Un bras de fer qui s’est achevé dans une cacophonie indescriptible, dont les protagonistes ont pris le risque de sortir avec une Assemblée à deux têtes. Le même topo est reproduit aujourd’hui au sein du même clan, avec le risque d’avoir deux chefs du parti, l’un légitime et l’autre imposé – ou, à vrai dire, doublement imposé !

Cela dit, pour les observateurs de la scène politique, tous ces soubresauts à répétition au sein du FLN doivent être interprétés comme le reflet de tiraillements larvés qui s’aiguisent à mesure qu’on s’approche de l’échéance électorale du printemps 2019, et l’expression de la confusion qui règne dans les hautes sphères de la décision au sujet de ces élections.

R. M.

Comment (34)

    Tangoweb54
    20 novembre 2018 - 13 h 27 min

    Il dirige le parti FLN à partir de chez ????? Pourquoi c est son bien personnel ? Il a hérité de qui lui que tous les officiers de l ALN et a leur M.Lemkami Mohamed et M.Abdelkader Guerroudj ont confirmé que ce Ould Abes n a jamais participé à la révolution, il a menti sur tout.

    EL CHE
    20 novembre 2018 - 7 h 53 min

    le temps emportera ces vieux gateux et les choses rentrerant dans L’ORDRE …….pas de souci , les Hommes veillent au grein

    La Télécommande Médicale !
    20 novembre 2018 - 6 h 30 min

    Où c’est « Chez lui » ? Il est de ceux qui ont plusieurs Chez Eux ! Comme ces lapins de garenne, qui truffent leurs terriers d’autant de sorties que possible, pour être insaisissables ! Est-il à Paris ? A Genève ? A…A ? Où ? Ses « Chez lui » ! Pendant qu’à l’errant, on dit crument : « Où c’est chez toi ? ». Tout compte fait, ne sont-ils pas tous, mais vraiment tous, des… S.D.F ! Attention, il est partout, comme Dieu, nous sommes bel et bien revenus au temps de Pharaon, c’est grave, grave ! La mer d’un sable mouvant l’attend, lui et son F.L.N personnel, dans le vaste désert des vrais Algériens, ils y auront leur Domicile Fixe, d’où sa télécommande ne pourra rien, rien ! Et les bonnes eaux reprendront leur cours vers La Pureté projetée dès Abdelkader, le fondateur de la nation algérienne moderne, sans injustices ni mensonges, sans légèretés, sans jeux ! Sans « islamistes », sans hypocrisies, avec la rationalité pour maîtresse, la science, où chacun sera au service de tous, où tous seront au service de chacun, où chacun a une tâche, obligatoire, sauf empêchement médicalement avéré, rationnellement avéré, une tâche quotidienne, fut-elle juste le ramassage des mégots, ou boucher les nids de poules des artères, des routes, où comme les abeilles, tous au boulot. Où c’est « Chez lui » ? Plus de ciboulots ringards, au vrai boulot, Essi Boulot, notre prochain président, voilà il est nommé, ESSI BOULOT !

    الهوارية..في فرنسا.
    20 novembre 2018 - 0 h 06 min

    Monsieur Ould Abbès vous avez 85 ans bientôt, vous n’avez aucun droit de continuer de monopoliser le Bureau Politique du FLN…

      amiahmed
      20 novembre 2018 - 7 h 01 min

      Si il arrive àdiriger le FLN à partir de chez lui, cela veut dire qu’il peut facilement remplacer le Président Boutéflika, nous venons de dénicher le remplaçant du président grâce au malaise de Ould Abbès, quelque fois le bien peut venir du mal

    le Terroir
    19 novembre 2018 - 19 h 51 min

    Rien de plus normal, je ne vois vraiment pas où est le problème ? Vous n’êtes pas branchés ou quoi ? Alors, mettez-vous à jour svp ! Nous vivons à l’ère du multimédia, nos dirigeants appliquent les nouvelles technologies et avec des effets spéciaux ainsi que l’art de la scène. Nous avons un vrai Muppets show avec à chaque fois l’invité du jour. Ould Abbes peut diriger à partir d’un écran géant, alors pourquoi doit-il se déplacer ? Si Khellil devient président, il pourrait diriger à partir de Washington, pourquoi pas ? Tout le monde à un écran chez lui, non ? De toute façon, les news c’est des montages, des ombres, la Caverne de Platon si on veut. Nous sommes en train de devenir la république du futur, la i-République, nous sommes à l’avant-garde, nous sommes le futur. Pour le moment tous les acteurs se préparent au grand départ pour la cinquième dimension. Chacun positionne son poulain sur la ligne de départ. Par la suite nous aurons des i-dirigeants hi Tech avec qui nous pourrions communiquer en direct sur écran ou par hologramme. N’ayez pas peur de l’hologramme, c’est un peu comme un djin, mais sans danger, de toute façon c’est livré avec un logiciel Exorcia, au cas où ? Avec cette technologie vous aurez même droit à un président de cinquième génération dans votre salon. Ces technologies pourraient satisfaire des millions d’habitants simultanément, et en toute liberté, pas de risques de matraques, tout au plus un petit virus dans votre boite à merveilles, c’est tout. Le téléchargement est libre mais n’oubliez pas de le mettre à jour à chaque mandat et, d’après le vénérable Docteur Ould Abbes ça sera pour des siècles et dans plusieurs dimensions. Donc, franchement de quoi vous plaignez vous ? Dsl, mais c’est un vrai cauchemar.

    RODEO
    19 novembre 2018 - 19 h 46 min

    il continue normalement de diriger le parti à partir de chez lui ???? Que fait donc alors son remplaçant désigné ??? il n’y a qu’en Algérie qu’il se passe des imbroglios pareils

    elhadj
    19 novembre 2018 - 17 h 47 min

    de nouvelles méthodes de gouvernance sont donc entrées dans les mœurs algériennes qui font qu on peut tout diriger a partir de chez soi rien qu en voyant un cadre avec une photo et tout va bien madame la marquise.n est ce pas un mépris intolérable des citoyens jadis fiers et orgueilleux et également pour le pays respecte dans le temps, devenu hélas la risée du monde,

    La Télécommande Médicale !
    19 novembre 2018 - 17 h 37 min

    Le F.L.N ultra moderne avec une télécommande… médicale ! Une télécommande d’une prouesse unique, capable de faire agir même l’outre-tombe, il faut cambrioler O.B, sa télécommande peut nous remettre Houari Boumédiene aux commandes, enfin les administrations et les partis algériens seront nettoyés… Mais, le hic : Est-ce qu’on peut lui prendre sa télécommande???

    Lghoul
    19 novembre 2018 - 17 h 09 min

    Si la comédie continue, honnêtement je ne serai pas surpris ni choqué de voir même les morts gouverner l’Algérie et donneront leurs « directives » dans un futur proche a partir de leur tombe. Alors imaginons un mausolée, drapé du drapeau national, une « tombe sainte » ou des rigolos-menteurs de type ould abbas et du drebki DECIDENT de jouer les rôles de ministres de la république, iront chaque matin recevoir des « feuilles de route », des conseils de tout genre sur la stabilité de l’Algérie et surtout sur les budgets et les limogeages en particulier. Imaginez donc ouyahia ou belkhadem, un beau matin, rentrant dans le mausolée tout souriants et sortant le visage livide. Pourquoi ? La sainte personne a décidé de limoger quelqu’un ou eux-même. Imaginez le ministre des finances sortir avec le même visage triste car la sainte personne lui a imposé de réduire le budget de X ou de Y ou de dégager une eveloppe financière supplémentaire pour augmenter le budget de Z « bessif ». Alors je suis 100% convaincu que nous, le pauvre peuple, vont croire que c’est vrai car ils sont sortis de l’école internationale de théatre de florence. C’est une vraie possibilité car rien n’est impossible en Algérie.

    Tarass Boulba
    19 novembre 2018 - 16 h 04 min

    Dans notre pôve pays, tout le monde s’octroie le pouvoir de faire ce qu’il veut, de déclarer ce qu’il veut car l’Algérie n’est plus dirigée ni gouvernée ! Ould Abbes a raison de déclarer ce que bon lui semble car notre pays est devenu une république pire que … bananière ! Et en plus, il n’y ni pilote dans l’avion, ni kérosène, ni personnels de maintenance, ni personnels au sol, ni stewards, ni chef d’escale ni ammi ali ! Rouh ya d’zaier, rouh !!!

    Anonyme
    19 novembre 2018 - 14 h 42 min

    Abbés joue au président
    Il s’essaie pour voir s’il peut devenir président de l’Algérie

    Kahina-DZ
    19 novembre 2018 - 14 h 41 min

    L’Algérie est dirigée de chez eux
    Après le 5eme mandat l’Algérie sera dirigée d’où ???

    limo
    19 novembre 2018 - 13 h 46 min

    «il(Ould abbes) continue normalement de diriger le parti à partir de chez lui». Oui un peu comme Bouteflika dirige le pays à partir de chez lui.

    Lghoul
    19 novembre 2018 - 12 h 20 min

    Je voudrai que « Monsieur Ridicule » rétablisse la peine de mort. Ainsi les algériens auront enfin la paix avec tous les rigolos menteurs de ce monde. Ce type est encore en train de jouer au théatre et il pense que personne ne sait ce qui se passe. C’est clair: Quand ils se sont rendus compte de la « brutalité » du coup de pieds qu’ils lui ont donné au derrière (appel de minuit, le faisant sauter du lit comme un voleur), et de peur d’effrayer tous les chiyates qui tournent autour (comme les dervish d’istamboul), – de ce qu’il recevront comme « remerciement de loyauté »- , ils ont voulu amortir le choc et apaiser la douleur avec un tout petit pansement (sans oublier le dwa nedjerrh) et un « échapatoire honorifique » en lui accordant un « congé maladie payé » de quelques mois. Mais lui, dans sa tête il a des « plans » pour 2035 car il ne sait pas a quel age les gens commencent a mourrir. Ainsi, le mythe « ould abbas » le rigolo, s’eteindra doucement. Mais soudain, on nous annoncera a la presse et a la « une »que « due aux tracas de santé et a sa condition physique qui ne s’améliore pas, ould abbas, le grand moudjahed, le grand docteur, et le grand chanteur des mandats (sans provisions) ne va plus chanter car il a perdu sa voix ».

    Amar
    19 novembre 2018 - 11 h 38 min

    On à rien à attendre de ce régime, c’est comme demander au mouton de fêter Laïd!!!.

    Révolution
    19 novembre 2018 - 11 h 16 min

    Il faut sortir dans la rue et faire la révolution, si ça doit se faire dans la douleur, faisons le. Nous n’avons plus rien à perdre. Aux armes citoyens.

      Dégage
      19 novembre 2018 - 12 h 15 min

      @ : Révolution
      19 novembre 2018 – 11 h 16 min

      Si tu veux faire une révolution commence par chez toi au Maroc.
      Chez nous en algérie vos Fitna ne marcheront pas.
      Nous l’avons subit sans que nous voulions la faire et cela pendant dix longues années.
      Alors va vendre ta propagande de révolution dans ton Marouk.

      Anonyme
      19 novembre 2018 - 12 h 31 min

      Retourne au Maroc, soumis. Ces choses ne marchent plus en Algérie. Nous avons tous compris que notre pays a subi un laboratoire politique sur notre peuple. Maintenant que nous le savons, rien ne nous arrêtera. Nous allons vous surprendre de plus en plus.

      Mir
      19 novembre 2018 - 15 h 09 min

      À : révolution
      Yal hiyoudi va dans ton bled faire ta révolution.
      Toi et tes supplétifs marocains vous êtes lamentable.
      Les algériens ne tombent jamais deux fois dans le même piège.

    Anonyme
    19 novembre 2018 - 11 h 07 min

    C EST COMME ÇA QU ON DIRIGE KER3AÏNN LEM3IZ

    Abou Stroff
    19 novembre 2018 - 10 h 32 min

    «Ould-Abbès dirige le parti à partir de chez lui !» dixit un membre du « parti majoritaire ».
    moua, avec ma naïveté légendaire me pose une question et une seule. de quel « chez lui » parle le gus?
    en effet, à ma connaissance (bien que je ne sois pas dans le secret des dieux) le ould a deux épouses et deux villas au « club des pins ». par conséquent, cet hurluberlu a deux chez lui. question: à quel « chez lui » le gus qui rapporte l’information fait il allusion?

    nacer
    19 novembre 2018 - 9 h 59 min

    L’Algérie est dirigée depuis 7 ans à partir de « LA MAISON » par téléphone, alors pourquoi pas un parti politique???
    Seulement, je voudrais savoir de quelle maison….??

      Mir
      19 novembre 2018 - 10 h 46 min

      Vu l’âge des dirigeants, je dirai : Maison de Retraite

    chaabi bassit
    19 novembre 2018 - 9 h 48 min

    il a rejoint la methode de FAKHAMATOU

    Anonyme
    19 novembre 2018 - 9 h 45 min

    dans ces moments la, nos voisins les Marocains lance un train a grande vitesse et se développe, quant-à nous algériens soit on est bouchés régionaliste comme le trains qu’ils ont lancé il y a quelques années entre le village montagneux de Thénia et alger passer lakhdaria au lieu de lancer un un train japonais chinois téchoslovque francais a grande vitesse entre Constantine et alger ou Oran alger et qui fera 1h5mn avec un chiffre d’affaire record, je dis a cette bande de criminels qui sont antrain de lancer juste leurs yacht et avion privés : vous êtes qu’une bande de paysans malades perdu dans les grande villes d’alger…

    Lghoul
    19 novembre 2018 - 8 h 30 min

    C’est bien. L’Algérie est maintenant dirigée de « la maison » dans tous les domaines. Et si les directeurs, les chefs d’équipes, les PDG, les ouvriers, les économistes en fassent de même car on aurait une économie basée sur « super smart-working » et sans ordinateurs ? Un pays dirigé par la « baraka » donc. El Hemdou L’lah ya sidi …

      Zaatar
      19 novembre 2018 - 9 h 21 min

      Au point où on en est cher El Ghoul, n’aurais tu pas remarqué que n’importe qui peut faire le travail de n’importe qui d’autre? Un salarié de Net Com peut faire le travail d’un ministre (n’importe lequel), un ouvrier quelconque peut faire Directeur ou PDG ou toute fonction d’un haut cadre d’état, un simple revendeur commerçant peut faire président de la république, député, président dans n’importe quelle entreprise…etc, tout le monde peut remplacer tout le monde dans tout… car de vous à moi, quelles sont les initiatives propres de chacun de nos responsables qui pésent ou auraient pesé sur le dévelopement d’un quelconque secteur du pays? Aussi, travailler depuis la maison et gérer le pays depuis son fauteuil en face de la télévision n’aurait rien de surprenant et ne changerait rien au quotidien et aux destinées du pays.

        Lghoul
        19 novembre 2018 - 9 h 54 min

        Ca prouve une chose ya l’ami Zaatar: Nous dominons tout. Nous sommes tellement qualifiés en « multi-tasks » que dans un futur proche, quand les robots vont remplacer les ouvriers et feront marcher nos usines, on suivra toutes leurs activités sur un écran d’ordinateur, assis confortablement chez soi sirotant un thé a la menthe. En ce moment, nous serions tous devenus des chômeurs sans l’avoir réalisé et le problème est qu’il n’yaurait ni rente, ni distribution et ni ansej.

    Décidément
    19 novembre 2018 - 8 h 26 min

    Il ne lâche pas le kourssi le chibaini .
    Il s’accroche et montre ces crocs.
    Un vrai dur à cuire.
    De chez lui , devant sa télé et sa PS4 il s’amuse aux jeux vidéos et donne ces instructions.

    Réseau 31
    19 novembre 2018 - 8 h 15 min

    Si, Djamel le héro national ne va pas laisser faire,il à Les bras long jusqu’à en Allemagne et même en France,ce n’est pas le cas de Mr Bouhadja sa connaissance est limitee jusqu’à Oujda la ville reine du commandement Algérienne, …, l’Algérie est devenue un café théâtre ou chaqu’un joue son numéro,un million et demi de personnes sacrifiés,puis un traumatisme a vie pour le reste de la population, pour que des comédiens corrumpus s’emparent des ducommandes

    Amar
    19 novembre 2018 - 8 h 04 min

    Le scénario est écrit d’avance, il vont nous joué la même pièce de théâtre que celle de l’Assemblée Nationale.

    Fellag
    19 novembre 2018 - 7 h 20 min

    Au mariage de la veuve, tout le monde est invité à la danse du ventre, pauvre Algérie,du colonialisme à la dictature

    Ramdane
    19 novembre 2018 - 7 h 01 min

    NON nuance, il est dirigé chez lui en recevant des instructions de la part de ses parrains ( S’YADOU)

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