Le FFS se penche sur la situation «inquiétante» des droits de l’Homme en Algérie

Djilani Journée
Hadj Djilani,premier secrétaire national du FFS. D. R.

Par Hani Abdi Le Front des forces socialistes (FFS) saisit la célébration de la Journée internationale des droits de l’Homme pour se pencher sur la situation des droits des Algériens. La formation de feu Hocine Aït Ahmed annonce ainsi l’organisation, samedi 8 décembre, de conférences-débats sur la réalité des droits de l’Homme en Algérie. Une réalité bien amère si l’on s’en tient aux constats récurrents établis par ce plus vieux parti de l’opposition et les ONG de défense des droits de l’Homme.

Parmi les conférenciers sollicités, il y a Me Mustapha Bouchachi, ancien président de la Ligue pour la défense des droits de l’Homme ; Me Nourreddine Benissad, président en exercice de la LADDH, et Me Nourreddine Ahmine, avocat et défenseur des droits de l’Homme. Le FFS expliquera lors de cette journée la relation entre la démocratie et les droits de l’Homme. La section internationale du FFS organisera, elle aussi, une table ronde à Paris sous le thème «La dignité humaine, la justice sociale, le développement durable et l’immigration entre les deux rives de la mer Méditerranée, un regard sur le présent, des perspectives : comment agir ?».

Le FFS dénonce régulièrement, et de manière énergique, les atteintes multiples aux droits de l’Homme. Les violations des droits de l’Homme, l’atteinte aux libertés individuelles et collectives, la restriction des libertés d’expression, d’organisation et de manifestations, le recours à la justice pour affaiblir tout mouvement de protestation, consacrent, selon ce parti, la nature autoritaire du régime. «La crise morale, la corruption socialisé et institutionnalisée, la violence sociale, l’éthique anéantie, le clientélisme sont autant de facteurs qui reflètent la déliquescence des institutions et la faillite du régime», considère le FFS qui milite pour un Etat de droit.

H. A.

Comment (5)

    MELLO
    6 décembre 2018 - 22 h 37 min

    Base fondamentale d’un régime démocratique, la défense et la protection des droits de l’homme . Thème que soulève le FFS afin d’éclairer les opinions ,avec la participation de grandes et braves figures ,que ce pouvoir tente de museler. Pourtant , les droits de l’homme reste ce facteur primordial pour la proclamation du GPRA. En effet, la protection et le respect des droits furent l’acte premier de ce GPRA: faire appliquer les conventions de Genève pour protéger la population Algérienne ainsi que les combattants, pour interdire aussi tous les bombardements des villages , pour interdire les prises d’otages et les représailles collectives . Voilà le vrai combat que doivent mener tous les Algériens épris de justice. Le FFS à compris que la tragédie , c’est que jamais ce pouvoir n’envisage la construction de l’État de droit .

    Rascasse
    6 décembre 2018 - 20 h 30 min

    Bouchachi président

    Tredouane
    6 décembre 2018 - 20 h 05 min

    Je pense que nous ne sommes pas mieux mais largement pas pire,mais pensez vous que les questions des droit de l’Homme peuvent être débattus dans des pays qui par leurs actions commettent les pires exactions voir crimes contre l’humanité par les armes ,par les guerres…..

    abdallah kerbadji
    6 décembre 2018 - 18 h 14 min

    avec tout le respect que j’ai au plus vieux parti d’opposition, son parcours et son combat pour la democratie & (presentement) les drois de l’homme, je pense honnetement que le portrait de Feu Ait Ahmed ne doit plus etre exhibe ainsi, ne pas utiliser son image pour militer, et enfin le laisser reposer en paix.

    Tin-Hinane
    6 décembre 2018 - 14 h 40 min

    Le FFS va organiser une table ronde sur le thème « La dignité humaine, la justice sociale » à Paris vraiment? Mais bien-sûr une table ronde sur un tel thème ne peut avoir lieu qu’à Paris capitale de la france pays des « Droits de l’Homme » ! ah la la le FFS, comment dire au FFS qu’il s’est complètement décrédibilisé en prenant part à cette bouffonnerie, à cette trahison de la Plateforme de Sant’Egidio. …Le FFS peut dénoncer tant qu’il veut à ses amis sionistes et impérialistes de tout bord de la LDH et aux autres ONG du même acabit, ce n’est pas la première fois et ce n’est sûrement pas la dernière. Le FFS dénoncera t’il un jour ce qui se passe en Palestine et au Yemen?

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