Le mouvement dans le corps des chefs de sûreté de wilaya n’est pas définitif

DGSN Lahbiri
Des changements ont déjà été opérés auparavant au sein de la DGSN. New Press

Par Houari A. – La Direction générale de la Sûreté nationale indique que le mouvement qui a touché les chefs de Sûreté de wilaya «ne revêt pas un caractère définitif» et «attend la validation des autorités publiques».

Le communiqué de la DGSN n’explique pas quelle sont ces autorités publiques qui doivent valider les changements décidés par Mustapha Lahbiri et on ne sait pas si le directeur général de la Sûreté nationale a reçu l’ordre de surseoir à la confirmation des nouveaux chefs de sûreté de wilaya dans leurs fonctions et, si tel est le cas, pour quelle raison.

Le successeur du général Abdelghani Hamel, limogé de façon inattendue en juin dernier, a opéré un vaste mouvement dans la police dès sa prise de fonction. Ce qui laissait croire qu’il était venu avec une feuille de route précise à mettre en œuvre pour effacer les traces laissées par son prédécesseur. Mais cette précision de la DGSN pourrait signifier que Mustapha Lahbiri a jugé nécessaire d’apporter de nouveaux changements immédiats, sans attendre le feu vert de ce que le communiqué qualifie d’autorités publiques. Or, seule la présidence de la République semble habilitée à donner son accord ou à rejeter la démarche du directeur général de la Sûreté nationale.

Pour rappel, les wilayas de Béchar, Batna, Biskra, Bouira, Jijel, Boumerdès, Sidi Bel-Abbès, Guelma, El-Oued, Aïn Témouchent et Oran ont enregistré de nouvelles nominations au poste de chef de sûreté de wilaya. Mustapha Lahbiri a également procédé à des permutations, tandis qu’il a été mis fin aux fonctions des chefs de sûreté des wilayas de Batna, Biskra, Annaba, El-Oued et Aïn Témouchent.

H. A.

Comment (3)

    La risee du monde
    13 décembre 2018 - 18 h 17 min

    Depuis quand on dégradait des policiers après les avoir promus?! Ne serait il pas parce qu’un plus algérien que les autres ait recours au fait de prince!?

    Ce qui confirme que c'est pour discriminer
    13 décembre 2018 - 17 h 45 min

    Une réforme à temps et le provisoire qui dure? Ridicule ce régime raciste et crimiel.

    Anonyme
    13 décembre 2018 - 17 h 42 min

    C’est à la tete du client. Ou c’est des reformes elles doivent etre structurantes et structurelles de tout l’appareil de l’Etat, qui est plus une cour royale de 1700. Oubien c’est l’expression du pouvoir discrétionnaire qui se permet d’assassiner boycotter et toute l’articulation du régime tètanisé par l’impératif de changement qu’il voudrait à son image.

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