Le mouvement des chefs de sûreté de wilaya annulé : que s’est-il passé ?

Lahbiri DGSN sûreté
Mustapha Lahbiri, directeur général de la Sûreté nationale. PPAgency

Par Houari A. – Le mouvement annoncé dans le corps des chefs de sûreté de wilaya a été annulé, croit savoir la chaîne de télévision El-Bilad TV qui cite une source anonyme, mais qui semble officielle.

La Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) avait rendu public, en début d’après-midi, un communiqué faisant état d’un certain nombre de changements qui ont touché les chefs de sûreté de wilaya, Mustapha Lahbiri ayant procédé à de nouvelles désignations, des permutations et des limogeages. Mais un autre communiqué de la DGSN a suivi le premier pour faire savoir que le mouvement n’était pas définitif et qu’il était soumis à l’approbation des «autorités publiques».

La source d’El-Bilad TV indique qu’un mouvement plus large sera annoncé plus tard. Que s’est-il passé pour que les «autorités publiques» auxquelles se réfère le communiqué de la DGSN aient décidé de revoir la copie de Mustapha Lahbiri ? Ce dernier s’est-il précipité ?

Ce n’est pas la première fois que des décisions sont annoncées avant d’être annulées sur ordre de la présidence de la République. Le fait le plus marquant demeure l’incarcération des cinq hauts gradés de l’armée dont le président Bouteflika ordonnera la libération quelques jours plus tard, après avoir été placés sous mandat de dépôt par le tribunal militaire de Blida.

Y a-t-il un cafouillage dans la prise de décision ? Ce nouvel épisode pose l’épineux problème de la communication officielle. Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, avait récemment, faut-il le rappeler, regretté que la rumeur prenne le dessus sur l’information authentique, appelant les walis à communiquer autant que faire se peut pour éclairer l’opinion publique.

Mais l’embrouillamini qui entoure cette affaire d’annulation des changements annoncés au sein de la DGSN prouve que le chemin de la transparence, de la clarté et de la cohérence dans le discours officiel est encore long.

H. A.

Comment (31)

    marri
    15 décembre 2018 - 12 h 30 min

    Avec un peu d’honneur il quitterait le radeau, à son âge se faire gifler à deux reprises!

    Abou Stroff
    14 décembre 2018 - 10 h 47 min

    « Le mouvement des chefs de sûreté de wilaya annulé : que s’est-il passé ? » titre H. A..
    pour éviter de chercher midi à quatorze heures, je propose l’explication suivante:
    lahbiri et ceux qui le protègent a décidé de se débarrasser d’un certain nombre de « gêneurs ». parmi ces gêneurs, certains qui sont des serviteurs de « grosses légumes » ont appelés les grosses légumes qu’ils servent et ces dernières (les grosses légumes) sont intervenus pour annuler la décision de lehbiri.
    moralité de l’histoire: les différents clans qui dirigent le pays vont entamer des palabres et aboutir à un compromis. quant à la plèbe, elle attend.

      K. DZ
      14 décembre 2018 - 21 h 04 min

      Je crois qu’il s’agit d’une grosse légume qui a actionné Lahbiri pour procéder à un lifting tendancieux et l’autre légume, un peu plus grosse a mis son veto histoire de voir que cache cette manœuvre et quelle en est la vrai tendance.

    abdelkrim
    14 décembre 2018 - 10 h 38 min

    Une source officielle ne peut jamais être une source anonyme…

      Anonyme
      14 décembre 2018 - 22 h 57 min

      Pour la crédibilité, on couvert d’anonymat et tour est joué.

    BANCO
    14 décembre 2018 - 8 h 39 min

    Apprendre la coiffure sur les têtes des orphelins, l’Algérie des Bouteflikas et son clan de corrompus,le héros malgré lui,les mirages du désert Algérien et toutes est faux et maquiller

    Anonyme
    14 décembre 2018 - 8 h 24 min

    C’est le rideau qui cache ceux qui décident qui est derrière cette décision farfelue,ouyahia est occupe a prendre soin de ses affaires personnelles.Bouteflika s’est interroge une fois s’il y a commandant de bord dans l’avion Algérie quand était aux commandes d’un Boeing 767,c’est maintenant même avec un biplace y a t’il pilote pour ne pas dire commandant

    Anonyme
    14 décembre 2018 - 8 h 18 min

    Le pays en lui même est soumis a la rumeur y a hmimed.Voilà un président qui ne se prononcé pas ,c’est don portrait qui le fait a sa place et vous dites aux gens qu’il est en bonne santé et suit tout,alors la question qui se pose,s’il ne suit pas les affaires de l’État qu’en auraient elles devenues,peut être qu’il à oublié de suivre l’évolution du prix de la vollaile prix de la honte ,sous d’autres vieux un tel prix aurait mis fin a tous les responsables y a nassim qui a dit les algériens ont consomme de l’eau minérale durant la période du typhoïde et que c’est un signe extérieur de richesse.Oui l’Algérie est mieux que la Suède que ses citoyens boivent l’eau du robinet

    Anonyme
    14 décembre 2018 - 6 h 09 min

    C’est simplement les inconvénients de la gestion du pays par un hydre à 7 têtes indépendantes les des autres dans les décisions mais reliées toutes au même estomac ….un pays en faillite totale géré par un pouvoir occulte qui veut donner l’illusion qu’il avance …..

    Anonyme
    14 décembre 2018 - 5 h 59 min

    ki yketrou errayess el babour yaghrek

    ganov
    14 décembre 2018 - 0 h 37 min

    un ensemble de huttes formant un haouchs..

    jughurta
    13 décembre 2018 - 23 h 59 min

    AP c’ est vraiment étrangère cette venue de booba même s’ il est avec medine qui empeste vraiment l’ élite mondialiste et métissophile, un noir et un Algérien qui viennent chanter pour un moitié noir moitié algerien ( killian mbappé) pour moi il est noir son père est noir. Je suis persuadé qu’ il y a une manigance derriere cela, jacques ataly, bhl qui y sont pas loin. jacques atali qui tient la musique en france… Ya AP pourquoi avez vous fait venir ce booba ya rabi laaziz ?? Faites en sorte d’ annuler sa venue, si c’ est possible !

    jughurta
    13 décembre 2018 - 23 h 47 min

    Salam AP Est il encore temps pour refuser la venue de ce booba en Algérie prochainement. Il a été très insultant envers les femmes maghrébines mais si personne ne lui fait comprendre alors il nous prendra pour des moins que rien. Svp AP faites en sorte de ne plus recevoir aucun de ces rappeurs en Algérie si ce n’ est les nôtres, Algériens. Vraiment je suis très remonté, je les déteste.

    Anonyme
    13 décembre 2018 - 21 h 54 min

    Moi je préfère qu’on nous parle du voisin c’est plus animé.

    zad
    13 décembre 2018 - 21 h 17 min

    y’a plus d’état

    watani
    13 décembre 2018 - 21 h 09 min

    Du temps du DRS la présidence ou tout autres services de la présidence ne prennent des décisions finales qu’aprés avoir le feu vert de ce service;ce soit disant DGSN doit jouir maintenant de sa retraite qu’est-ce qu’il fait à la DGSN? qu’il laisse sa place à un jeune intélectuel comme tout ailleurs aussi;

    Anonyme
    13 décembre 2018 - 19 h 56 min

    Quand il y a plusieurs présidents, il faut s’attendre à des secousses telluriques dans tous les sens.

    L’Algérie n’ a jamais été en danger comme elle l’est aujourd’hui. Le désordre interne est une calamité.

    Anonyme
    13 décembre 2018 - 19 h 41 min

    Ce type d information sur la tele et les journaux font beaucoups de mal a notre image. Raison est le manque de prise De décisions….juste amateurismes managériales….. quel dégâts…qui est au control de qui?

      Quelle image?
      13 décembre 2018 - 20 h 32 min

      Quelle image de marque que nous avons?

    EL HAWESS
    13 décembre 2018 - 19 h 38 min

    La poule elle pond et le coq à mal à son derrière

    Chibl
    13 décembre 2018 - 18 h 54 min

    Certains chefs de sûreté de wilaya sont plus puissants que ce Lahbiri je le sais et depuis longtemps, c’est ceux qui étaient sous les ordres de Tounsi.

      kamel
      13 décembre 2018 - 19 h 44 min

      Absolument faux. Ceux qui ont servi sous tounsi ont été laminés par HAMEL ainsi que la génération formés en français dans les années 1970 au temps de Boumediene. Ceux qui étaient vraiment forts les vrais professionnels des anciens Moudjahidines, ils sont chez eux en retraite. Beaucoup d’entre eux se sont opposés frontalement à Tounsi et avaient payé le prix.

        Chibl
        13 décembre 2018 - 20 h 03 min

        Totalement faux,il y a eu une nouvelle génération qui a vue le jour sous Tounsi et ils ont environ la cinquantaine cad les bacheliers des années 80, c’est eux qui sont aux commandes, les moudjahidines hagarine ont bien fait de disparaître, nous ne sommes plus a l’ere de l’inspecteur Tahar.

          kamel
          13 décembre 2018 - 20 h 43 min

          vous délirez et vous insultez des gens que vous ne connaissez même pas. Je vous rappelle que le commissaire TAYEBI avait été secrétaire général du gouvernement, ABDICHE commissaire principal a été secrétaire général du Ministere de l’intérieur et consul général à Paris, BOURAOUI commissaire de l’aéroport houari boumediene conseiller auprès de la présidence, Mohamed serradj commissaire Wali de batna et Ministre des PTT. et des dizaines d’autres. Voilà ceux que vous insultiez et qui étaient des cadres de la Police dans les années 1960/1970. Ne parlez pas des choses et surtout avec des insultes contre des sommités.

        Chibl
        13 décembre 2018 - 21 h 30 min

        @Kamel
        je n’ai donné aucun nom et je parle en general, mais il y a juste un truc, le jour ou il n y aura plus aucun moudjahid en Algerie, ce jour la l’Algerie ira mieux, nous avons trop souffert de vos mefaits.

          kamel
          14 décembre 2018 - 10 h 07 min

          Pour votre gouverne, je ne suis pas un Moudjahid car je n’avais pas l’âge à l’époque et je n’ai entamé ma carrière qu’en 1975 mais ce sont ces gens là qui m’ont formé et que vous qualifiez de Hagarine et périmé (ere de l’inspecteur) tahar. Je vous ai fourni des noms de quelques uns qui ont été au sommet de l’Etat jusqu’à occuper le poste de secrétaire général du gouvernement au temps de Chadli. Dans les années 1970 le vice président d’interpol était Algérien.

    CYTOYEN
    13 décembre 2018 - 18 h 54 min

    Cela se passe toujours ainsi lorsque les critères de désignation ou de l’exercice de fonctions nE sont pas basés sur la compétence mais sur l’allégeance qui est un critère subjectif dans la gestion du domaine publique alors il alimente un sentiment tout aussi subjectif ou plus encore qui est la suspicion qui alimente l’incohérence et l’instabilité qui induisent l’efficacité et c’est ainsi depuis 1962 ou les pouvoirs successifs ont adopté le critère de proximité comme critère primordial C’est peut être culturel mais désormais il faut repenser les choses ,c’est une question de survie non pas au risque d’une émeutes mais au risque de dislocation du tissu social et devenir groupusculaire genre tribal ou moindre .

    Anonyme
    13 décembre 2018 - 18 h 34 min

    Et certains, partisans de la «continuité», veulent prolonger cette façon de fonctionner pour encore au moins la duré de vie de fakhamatouhoum au prétexte d’éviter… «l’instabilité» au pays !?!
    3iche ettchouf, 3iche tessma3 !

    EL HAWESS
    13 décembre 2018 - 18 h 21 min

    Aux pays des pistons la danse du canard et le symbole national;un pas en avant deux pas en arrière attention les dégats,c’est encore la main invisible qui à giflée le héro des corrompus;à la prochaine épisode

      ar
      13 décembre 2018 - 18 h 28 min

      quand on rien à dire on se tait

        mouatène
        13 décembre 2018 - 20 h 39 min

        vous avez raison cher internaute. quand on n’a pas ce que l’on aime, il faut aimer ce que l’on a.

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