Le mouvement Mouwatana dénonce une nouvelle tentative de transgression de la Constitution

Mouwatana Assoul
Zoubida Assoul. D. R.

Par Hani Abdi – Le mouvement Mouwatana, qui milite pour un changement démocratique pacifique, désapprouve totalement les appels à un report de la présidentielle. Ce mouvement voit en ces appels la préparation d’une nouvelle transgression de la Constitution.

«A l’approche de la convocation du corps électoral pour les élections présidentielles, des manœuvres aussi bruyantes qu’insolites sont initiées par les spécialistes de la perfidie et du double langage», dénonce ce mouvement, qui mène des protestations de rue depuis sa création en mai 2018. «Proposer une prolongation à vie au régime moribond au motif que celui-ci est dans l’embarras, est tout simplement trahir l’espoir d’un changement que les Algériens appellent de tous leurs vœux».

Pour ce mouvement, «devant une échéance que les Algériens espèrent toujours être le point final à un règne aussi désastreux que désespérant, la morale politique aurait voulu qu’un appel à la mobilisation générale soit lancé contre toute forfaiture supplémentaire».

Mouwatana relève dans ce sillage que «les faux opposants enlèvent le masque et proposent toute honte bue de faire l’apologie de la transgression de la Constitution, de marcher sur le peu de légitimité légale qui reste et de pousser le pays vers un inconnu aventureux».

Ce mouvement, dont le porte-parole n’est autre que Zoubida Assoul, estime que «la prolongation du mandat présidentiel est tout simplement un attentat à la morale, à l’Etat de droit, la démocratie et aux intérêts stratégiques du pays».

«Dans cette période de crise, engendrée par l’incompétence, l’irresponsabilité et la malhonnêteté du pouvoir, il aurait fallu laisser cette caste au pouvoir, seule, face à ses méfaits et non pas se proposer de lui offrir une couverture politique en négociant sur le dos du peuple», affirme ce regroupement de partis et de personnalités opposées au système politique actuel. Mouwatana appelle ainsi à une contre-conférence pour l’application stricto sensu de la Constitution, bien que celle-ci soit l’émanation d’amendements illégitimes.

Ce mouvement rappelle avoir proposé le renoncement au 5e mandat ou à un remplacement de simple forme, une élection présidentielle ouverte, avec des garanties politiques négociées, une mise en place d’un gouvernement d’union nationale pour gérer le quotidien et préparer les conditions idoines pour une véritable relance socio-économique et la mise en place d’un processus constituant avec l’ensemble des partenaires politiques et de la société civile pour aboutir à une Constitution répondant aux attentes du pays.

Mouwatana appelle les citoyens à ne pas baisser les bras et à s’impliquer davantage pour empêcher la régénération de ce régime pour cinquante autres années avec la complicité active de nombreux partis politiques.

H. A.

Comment (19)

    Souk-Ahras
    18 décembre 2018 - 7 h 31 min

    « la Femme est l’avenir de l’homme » dans lequel il s’inscrit avec un tout petit h.

    Kader-Avenir
    17 décembre 2018 - 21 h 49 min

    Cette courageuse dame du mouvement démocratique Mouwatana, je la verrais bien comme présidente de l’Algérie élue au suffrage universel, pourquoi pas , on a le droit de rêver. ..

    marri
    17 décembre 2018 - 20 h 04 min

    les requins qui constituent le système politique algérien et leurs poissons pilotes veulent nous vendre l’idée qu’en dehors de si abdeka il n’y a personne pour diriger le pays. On veut nous vendre aussi, que en dehors de ouyahya il n’y a pas une autre personnalité pour prendre sa succession. Bien sur, leurs arguments se basent sur des critères différents des critères démocratiques. Leurs critères sont basés sur la connivence, le mensonge, la rapine systémique et les alliances politiques de circonstances (maa el ouakef qui les protège).Et pourtant, il y a tant d’hommes et de femmes tels que. Mr Ben Bitour, Hamrouche, et cette dame qui peut donner des leçons de courage politique voire de patriotisme à tant d’hommes parmi nous. Mais il ne faut pas être naïfs, il n’est pas encore venu le temps où une femme pourra être présidente dans un pays de phallocrates, quelques que soient ses merites. Les requins qui nous gouvernent ne sont pas prêts à lâcher le pouvoir , alors qu’ils dérivent plutôt qu’ils naviguent. La réélection de hadad, qui ne sait même pas goudronner, en est la parfaite illustration de leur désir de perpétuation. Dieu nous protège.

    Anonyme
    17 décembre 2018 - 18 h 14 min

    La femme Algerienne reste l exemple du courage ,de l intelligence et de l action politique patriote…Mme Assoul
    dit tout haut ce que pensent la majorite ecrasante des citoyens Algeriens.Mme Assoul est un pur produit du veritable patriotisme Algerien herite des 1,5 millions de nos Chouhadas.Allah Yarhamhoum.Une volonte de fer et un courage politique pour imposer le respect des valeurs de la republique et l application stricte des termes de notre constitution.La societe civile Algerienne doit se reveiller de son long sommeil…

    Darguèze
    17 décembre 2018 - 13 h 53 min

    Il faut faire respecter à la lettre, par des manifestations de rue des « burnous marrons ou blancs » (à la gilets jaunes ) ou par d’autres moyens, non seulement l’article 102.42 (… maladie grave et durable du Président …) mais aussi l’article 52. 16 (…les partis politiques ne peuvent être fondés sur une base religieuse, linguistique, raciale, de sexe, corporatiste ou régionale….)

    Ce qui est de sidérant et ahurissant, c’est que c’est le pouvoir en place qui a concocté lui-même et tout seul cette Constitution mais il ne l’applique pas ! Afh’ame oula keta3h houaidjeuk ! Traduction : Comprends ou déchire tes habits PS : il est vrai que la magistrat Madame Zoubida Assoul est une « darguèze », y a pas photo !

      Anonyme
      17 décembre 2018 - 14 h 46 min

      Bravo Mde Assoul pour votre courage et votre patriotisme.Tout comme les Algériennes avec leur légendaires HAIKS ont joué un role majeur dans la BATAILLE D’ALGER,aujourd’hui ce sont des femmes de votre trempe et de la leader du mouvement BARAKAT qui pourront donner l’exemple et réveiller les hommes algériens de leur léthargie pour sauver ce qu’il y a encore à sauver dans notre pays aux mains de pérdateurs,dont l’intérert du pays est leur dernier soucis.
      Le pouvoir fera tout pour récupérer la gente DAME DE FER Mde Assoul,tout comme il a récupéré Benghebrit et converti à ses theses d’arabisation à outrance et de destruction de notre École républicaine.

    Anonyme
    16 décembre 2018 - 21 h 59 min

    CETTE FEMME EST PLUS COURAGEUSE QUE LES 20 MILLIONS « D’ HOMMES » PARDON JE VOULAIS DIRE FEMMELETTES QUE NOUS SOMMES

    Intelligente, patriote et belle femme
    16 décembre 2018 - 20 h 33 min

    Que l’on apprécie ou pas son approche politique, on peut lui accorder son opiniâtreté, son analyse critique, son patriotisme et son l’exemple du combat d’une femme au sein d’un écosystème encore très masculin. Bravo Madame et respect même si je ne partage pas totalement votre approche. Votre combat et votre place dans le débat politique sont indispensable dans une démocratie.

    Mus
    16 décembre 2018 - 17 h 57 min

    Il faut saluer le courage et la sincérité politiques des membres du du mouvement Mouwatana non pas du seul fait qu’ils assument publiquement la responsabilité de leur action dans les conditions répressives du régime que nous connaissons,mais aussi qu’ils revendiquent leur fidélité à la Constitution, combien même elle a été façonnée , à deux reprises, par l’actuel président à sa taille, et ne cèdent pas au chant des sirènes dans lequel s’est embourbée une frange de l’opposition défaitiste illustrée pas l’actuelle démarche de HMS qui tente de venir en aide à un régime corrompu et naufragé au lieu de se maintenir à la légalité constitutionnelle. L’actuel président de la République est à bout de force et toute tentative de le maintenir au pouvoir est une insulte à la dignité humaine, aux intérêts suprêmes du pays et au bon sens. Aujourd’hui, le président ne remplit plus les conditions pour se présenter au scrutin que ce soit en avril 2019, ou même aujourd’hui.Telle est la volonté divine et telle est la loi implacable de la nature. Alors pourquoi continuer à torturer ce vieil homme en fin de parcours naturel? Pourquoi détenir en otage tout un peuple pour tenter, en vain, de sauver de bas intérêts d’un clan machiavélique ignoré par le peuple (taux de participation bas aux différents scrutins du système) en raison de ses méfaits et torts contre l’Algérie? La pseudo classe politique (partis) dite de l’alliance présidentielle et les micros partis qui gravitent autour à l’image de l’ ANR, Karama…, les organisations professionnelles au service du régime comme l’UGTA, du FCE et d’autres cercles socio-professionnels et religieux (zaouias) partagent et endossent tous la même responsabilité que le pouvoir actuel, dans la grave situation de blocage politique, économique, sociale, diplomatique et surtout institutionnel que vit le pays aujourd’hui. Des scénarios sont colportés par ci, par là, y compris par la prétendue opposition version HMS qui mènent tous droit à…une situation de non droit issue de la violation de la Constitution (comme le souligne Mouwatana) et par conséquent à un coup d’Etat civil contre la République. Bouteflika mort? et alors? paix à son âme! Il n’aura de comptes à rendre de ses actes ici bas qu’au Tout Puissant. Mortel comme tous les hommes, il faut qu’il meurt un jour. Malade et par conséquent inapte physiquement à assumer la charge présidentielle, qu’il aille se reposer et se soigner, comme tous les hommes de ce monde. Pourquoi triturer une fois encore la Constitution rien que pour lui? Dans le fond, il n’est qu’un citoyen comme les autres et la loi est au-dessus de tous. Pourquoi tenter « bêtement’ et inutilement de prolonger sa présence à la Présidence de la République « jusqu’à sa mort » disent impunément les mécréants qui tentent, vainement de se substituer au Tout Puissant qui, Seul détient le pouvoir de donner et de retirer le souffle de la vie? Qui peut décréter, en dehors de Dieu,quand et comment on meurt? Bouteflika peut mourir à tout instant comme vivre encore de nombreuses années. Parier sur l’inverse relève de la folie pure. Et puis, l’Algérie n’est la propriété de personne ou de quelque famille que ce soit. C’est notre patrimoine collectif, c’est le Bien de tout le Peuple! Alors pourquoi tout ce remue ménage de Ghoul,Makri, Benyounès, Sidi Said et d’autres intéressés au butin? Certainement la peur de perdre les privilèges indus que le régime a fait siens s’est depuis longtemps. La peur aussi de la colère du peuple, de la rue et de ce qu’elle entraînerait pour eux, car pour le pays, ils s’en lavent les mains. Ce régime dangereux est fini. Il s’est suicidé « tout seul » et doit partir. L’élection présidentielle doit avoir lieu dans les délais et tous ceux qui ont l’Algérie dans le cœur et non dans la poche devraient mettre tout leur patriotisme et leur nationalisme dans le processus qui devrait donner à notre pays, en avril 2019, un nouveau président élu dans des conditions honnêtes, i e normales et transparentes.C’est le seul pari et le seul défi qui valent la peine et qui méritent que l’on soutienne les efforts de tous les patriotes sincères de Mouwatana ou d’ailleurs.

    Anonyme
    16 décembre 2018 - 17 h 53 min

    ..L Algerie est une republique democratique et populaire cela veut dire que la souverainete revient au peuple,malheureusement les clans au pouvoir gouvernent l Algerie sous un regime d une monarchie republicaine…..Ils ont pietines la constitution et ignores la souverainete du peuple Algerien.IL est bien le temps de manifester sa colere et exiger l application stricte de la constitution et specialement l article 102.42 de la constitution,si on veut eviter a notre pays de glisser dans l inconnu qui peut nous emporter tous comme une lame de fond…Algeriens et Algeriennes l avenir de nos enfants et celui des prochaines generations risque d etre mis en jeu dangeureusement…pourtant nous avons tous les moyens legaux d eviter le pire.
    Notre pays dispose d immenses richesses naturelles,sociales,culturelles,historiques,scientifiques…..qui ne demandent qu a etre exploitees convenablement dans le respect des valeurs democratiques..de liberte d entreprendre et de s exprimer,dans la securite et la stabilite d un tres beau pays,l Algerie, aussi vaste qu un continent.Tahya AL jazaier et gloire a nos Chouhadas Qassaman.

    Bouzeguène
    16 décembre 2018 - 17 h 50 min

    De viol en viol, l’Algérie n’arrête pas d’être violée même par ses propres enfants, à présent. Et vogue la galère ! Vous n’avez pas honte de faire tout cela uniquement pour demeurer au pouvoir. (…) pour tout le mal que vous êtes entrain de faire subir au peuple Algérien et à l’Algérie !

    lhadi
    16 décembre 2018 - 17 h 12 min

    Devoir de vérité, de volonté, d’humilité, qui vaut en premier lieu pour le chef de l’Etat. Investi d’un pouvoir souverain, il n’en demeure pas moins un fils de la république, un citoyen parmi les autres. Si élevée l’idée que je me fais de sa fonction, je ne crois pas à cette dimension proprement monarchique qu’il est convenu de lui attribuer.

    La vocation du président est, certes, de se tenir au-dessus de la mêlée pour mieux rassembler et se porter garant de tout ce qui fait l’histoire, le destin, l’âme de la nation. Mais ses prérogatives lui font aussi obligation de s’engager pleinement dans la conduite des affaires du pays, en vertu de cette relation directe qu’il est le seul à détenir avec le peuple tout entier.

    C’est l’esprit même de nos institutions voulues afin que la république parvienne à réconcilier efficacité de l’action et légitimité démocratique sur la base d’un principe fondamental : tout commence avec le peuple, tout émane du peuple.

    Le chef de l’Etat doit incarner ce principe, qui lui impose notamment de donner la parole aux algériens sur les sujets qu’ils jugent essentiel pour l’avenir du pays.

    Je tiens à rappeler que la constitution algérienne doit être scrupuleusement respectée par tous les citoyens algériens et en premier lieu par le garant de la loi fondamentale de la république, en l’occurrence le Président de la république.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

    Complicité certaine du pouvoir avec les barbus !
    16 décembre 2018 - 17 h 11 min

    Madame Zoubida Assoul , magistrat et membre fondatrice du mouvement Mouwatana , a prouvé lors d’une très récente émission sur Echourouk TV, face à Madani Mezrag, qu’elle était une « darguèze » en lui rappelant ce que disent les textes sur les termes de la réconciliation nationale et en lui montrant qu’il n’est qu’un « illuminé » qui gesticule un peu trop ! Une femme peut être « darguèze » , elle l’a prouvé !

    Cependant , je regrette profondément qu’elle n’ait pas eu le courage à ce moment là de l’émission pour lui rappeler qu’en principe depuis la dernière Constitution de 2016, les partis politiques islamistes sont interdits. En effet, l’article 52. 16 de cette constitution stipule que : – « Le droit de créer des partis politiques est reconnu et garanti ( ………..) Dans le respect des dispositions de la présente Constitution, les partis politiques ne peuvent être fondés sur une base religieuse, linguistique, raciale, de sexe, corporatiste ou régionale. Les partis politiques ne peuvent recourir à la propagande partisane portant sur les éléments mentionnés précédemment. »

    Mais alors qu’attendent le détendeurs du pouvoir, la Présidence de la République, les Services du DRS et l’Etat Major de l’armée pour faire appliquer la Constitution dans ce sacré pays. C’est pour quand, ya pour rab , ya bou guelb !!???

    Anonyme
    16 décembre 2018 - 16 h 27 min

    Comme si l’Algérie n’avait pas d’enfant compétent et intègre capable de présider â son destin !!! Ils ont peur de rendre des comptes, voila pourquoi ils veulent imposer cette satanique « continuité ».

    Kouder Belala
    16 décembre 2018 - 16 h 21 min

    Chers compatriotes notre constitution a été plusieurs fois et mème dès le départ violés en 1962 lorsque l’armée des frontières a renversé le GPRA et pris le pouvoir jusqu’à ce jour, alors nous ne sommes pas prêt a un viol ; si on venait a analysé le pourquoi de ces manifs ailleurs que chez nous! Franchement ; le mouvement MOUWATANA vaut, « peut être », ce qu’il vaut; y a qu’a les laissés s’exprimés ici chez nous et on verra s’ils pourront drainés des foules ou pas? Pourquoi AVOIR PEUR de ce mouvement? Ne sommes nous pas dans une République Démocratique ( ???) et Populaire ; un pays qui s’appelle RADP où les libertés sont garantis d’associations, d’expression libre etc…par notre « ACTUEL » constitution??? Le système « A PEUR D’AFFRONTER UNE OPPOSITION LÉGALE» ??? Finalement on peut dire que notre système étouffe les voix à exprimés « LIBREMENT » et ça n’est pas bon pour l’image de notre pays sois disons DÉMOCRATIE aux yeux du monde!!! Notre BLED EST en danger « EN FAIT » il est comme une « COCOTTE MINUTE » où le pouvoir laisse seulement le sifflet tourner pour qu’il assure juste une « petite » DÉPRESSION à l’effet que le couvercle (Le peuple) ne saute pas!!!

    Khoubzi Salim
    16 décembre 2018 - 15 h 39 min

    C’est la 4ème depuis l’arrivée de Boutef au pouvoir en 1999… Le hurricane béni- oui-oui écrase tout sur son passage. C’est l’allégresse du statu quo dans les triangles des constitutions sur mesure. Sans voir, comme au poker. Tous pour un…désordre constitutionnel. Bien sûr le désordre à son charme, celui d’encourager la promenade buissonnière des opportunistes. Une énième constitution? Le peuple saoulé par ces constitutions à répétition qui n’ont jamais constitué quelque chose pour lui.
    16 constitutions françaises en 2 siècles, une seule américaine pour le même temps…c’est autant en emporte le vent dans une version de cinéma muet !!!

    Nasser
    16 décembre 2018 - 15 h 21 min

    Depuis quand en Algérie la constitution a empêché le pouvoir de faire ce qu’il entend. La constitution, le parlement, le conseil constitutionnel, le sénat, les partis…..personne n’y croît. Même et surtout ceux qui sont dedans. Une seule loi fondamentale à cours dans cette jungle: la prédation. Ceux qui ruent ou dénoncent sont les mécontents qui jugent que leur part n’est pas conséquente. Constitution en Algérie. Pauvre bout de papier.

    Anonyme
    16 décembre 2018 - 15 h 10 min

    Il n y a qu une solution c est l application stricte des termes de la constitution…Il est du devoir du conseil constitutionnel de saisir le parlement et imposer l application de l article 102.42 de la constitution qui dit:
    Art. 102.42
    — Lorsque le Président de la République, pour cause de maladie grave et durable, se trouve dans l’impossibilité totale d’exercer ses fonctions, le Conseil constitutionnel se réunit de plein droit, et après avoir vérifié la réalité de cet empêchement par tous moyens appropriés, propose, à l’unanimité, au Parlement de déclarer l’état d’empêchement. Le Parlement siégeant en chambres réunies déclare l’état d’empêchement du Président de la République, à la majorité des deux tiers (2/3) de ses membres et charge de l’intérim du Chef de l’Etat, pour une période maximale de quarante cinq (45) jours, le Président du Conseil de la Nation, qui exerce ses prérogatives dans le respect des dispositions de l’article 104 de la Constitution…….etc. La constitution est claire et les partis politiques et la societe civile doivent manifester leur exigence expresse d imposer le respect de la constitution dans l application de l article 102.42 de la constitution sans encore tarder,car le Président de la République Abdelaziz Bouteflika , pour cause de maladie grave et durable, se trouve dans l’impossibilité totale d’exercer ses fonctions.Notre pays court un grand danger de destabilisation et les portes de l enfer sont grandes ouvertes dans une conjoncture mondiale et regionale tres compliquee et tres complexe ce qui necessite la presence permanente d un veritable homme d Etat apte a exercer pleinement ses responsabilites au sommet de l Etat sans aucun empechement physique ou Moral.Que la raison l emporte sur les calculs egoistes de clans a IRRESPONSABILITES ILLIMITEES au depend des interets,de la securite ,et de la stabilite de notre Algerie….Le peuple Algerie en a ras le bol d avaler des couleuvres et risque d exploser…..pour sauver le pays des griffes des vautours et des Charognards……Tahya Al JAZAIER au dessus de nous tous.

      mouatène
      16 décembre 2018 - 15 h 47 min

      allez y messieurs du Conseil Constitutionnel !!! dites nous ce qui est vrai et ce qui n’est pas vrai !!!. vous etes les yeux du peuple. qu’est ce qui est juste et qu’est ce qui est faux !!!

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