Odieux plan

Haley plan
Nikki Haley. D. R.

Par Sadek Sahraoui Washington n’a toujours pas abandonné son odieux plan de paix au Proche-Orient malgré les oppositions exprimées déjà un peu partout à travers le monde. Preuve en est, l’ambassadrice des Etats-Unis auprès de l’ONU, Nikki Haley, vient de remettre le sujet sur le tapis et suggéré que son pays était bel et bien décidé à l’appliquer. Pour tenter de mieux le vendre à la communauté internationale, elle a soutenu que le plan de paix israélo-palestinien préparé par la Maison-Blanche proposait de «nouvelles idées» et qu’il sera avant tout profitable aux Palestiniens.

La diplomate américaine a souligné, en outre, cette semaine au cours d’une réunion mensuelle du Conseil de sécurité des Nations unies tenue, que «l’accord américain du siècle» serait différent des plans de paix précédents et que la question cruciale consistait uniquement à savoir s’il sera reçu d’une manière différente que les autres fois.

Haley a déclaré qu’il était temps d’accepter une vérité difficile, à soir que «les deux parties bénéficieront de l’accord de paix mais que les Palestiniens gagneront davantage tandis que les Israéliens seront exposés à un risque plus grand». Elle a poursuivi en disant que le plan de paix américain placerait les Israéliens et les Palestiniens devant deux choix : soit se concentrer sur des points litigieux et revenir au statu quo, soit faire avancer les points sur lesquels il existe des convergences. Voyez-vous cela !

Qui pourrait bien menacer Israël dans une région remplie de sous-traitants des Etats-Unis ? En quoi les Palestiniens gagneraient à perdre Al-Qods, ville dont ils rêvent de faire la capitale de leur futur Etat, et à se retrouver à vivre sur un territoire plus petit qu’un mouchoir de poche et troué comme un gruyère par des colonies israéliennes ?

Nikky Haley ne répond bien sûr pas à la question. Tout ce qu’elle sait faire, c’est avertir et menacer les pays de la région qui refuseront d’aller dans le sens du poil et qui ne soutiendront pas le plan de «paix» de Donald Trump pour le Proche-Orient. Elle ne s’est d’ailleurs pas privée de lancer une attaque virulente contre les pays arabes pour leur refus de l’«accord du siècle», affirmant que la priorité de ces pays n’était pas l’intérêt du peuple palestinien.

Pour la représentante permanente de la Grande-Bretagne auprès du Conseil de sécurité, Karen Pearce, et dont le pays est historiquement responsable du drame absolu qu’endurent les Palestiniens, la sortie de Nikky Haley est la preuve que l’«accord du siècle» était prêt. Prêt ? Pas seulement. Au vu du discours musclé de la diplomate américaine, les Etats-Unis s’apprêtent à mettre encore sens dessus-dessous le Proche-Orient pour arriver à leur fin.  Le pire est à craindre.

S. S.

Comment (28)

    Kenza
    23 décembre 2018 - 13 h 47 min

    Nuance, ce n’est pas le plan de Donald Trump, du moins pas directement, c’est la plan de son gendre le juif Jared Kuschner en collaboration directe avec le puissant lobby sioniste américain et dont cette hystérique Nikki Haley est la porte-parole !

    Anonyme
    19 décembre 2018 - 21 h 34 min

    @Abou Stroff ; Ce que tu oublies ou feigne d’oublier c’est que les musulmans eux aussi avancent la légitimité religieuse pour revendiquer la Palestine. Pour justifier leur revendication sur Jérusalem, les musulmans s’appuient sur une légende présente dans le Coran, selon laquelle le prophète Mohamed se serait, au cours d’une nuit, envolé vers le Paradis sur sa mule Al Buraq, depuis la «mosquée lointaine» (Al Aqsa). Les historiens, y compris les spécialistes de l’Islam, parmi lesquels le docteur Mordehai Kédar, situent cette mosquée non pas à Jérusalem, mais à Ji’irrana, une petite ville au nord de la Mecque, sur la route de Taaf où Mohamed se rendait régulièrement pour prier. Alors que ce n’est qu’après 40 ans ,après la mort de Mohamed que le calife Umar ibn Al-Kattâb, décida de permettre aux fidèles syriens d’effectuer un pèlerinage à Jérusalem qui était conquise, puisqu’ils étaient interdits de séjour à la Mecque. Comme l’indique le professeur Gabriel Barkay, historien et archéologue: «Il substituait ainsi le rocher blanc de la fondation du monde à la Kaaba, la météorite noire d’Arabie». La mosquée du dôme du rocher ne fut construite à Jérusalem qu’entre 688 et 692 par le calife omeyyade Abd Al Malik, 60 ans après le décès de Mohamed

      Abou Stroff
      20 décembre 2018 - 9 h 52 min

      mister anonyme, je vous salue!
      je suis désolé de vous contredire mais je pense ne rien avoir oublié.
      en effet, mon argument est simple. si nous acceptons les dogmes religieux (quelle que soit la religion de référence) comme des vérités scientifiques, l’entité sioniste aura tous les atouts en main et assurera sa pérennité en se basant sur les dits textes.
      par contre, si nous admettons que l’entité sioniste est ni plus ni moins qu’une entité raciste et un vestige colonial, alors, nous possédons tous les arguments (un mouvement anti-colonial, en particulier) pour remettre en cause son existence.
      PS: dans ce cadre d’analyse, le mouvement sioniste et le mouvement islamiste ont, malgré les apparences, les mêmes intérêts puisque l’un assure et garantit l’existence de l’autre (voir sur ce point le « plan Yinon » .

    Ch'ha
    19 décembre 2018 - 21 h 19 min

    J’ai lu en diagonale une partie des commentaires sur la religion etc…du n’importe quoi. Un tyran trouvera toujours une excuse pour justifier sa tyrannie !
    Même un juif américain rabbin a contredit la décision de Trump de reconnaître Al Qods comme capitale d’IsRatHell d’ailleurs ce théologien juif explique clairement que les juifs n’ont rien à faire en Palestine et que les juifs n’ont pas de terre pas de patrie. Que sa terre c’est les USA, ses parents sont originaires d’Europe Pologne notamment. Le sionisme est une idéologie et de surcroît mortifère.
    La Palestine est au Palestiniens, le reste n’est que balivernes et billevesées. Point barre.

    Yasser Arafat
    19 décembre 2018 - 19 h 23 min

    @ Abou Stroff
    Repose toi, tu risque un AVC à force de gamberger et de dire n’importe quoi, d’écrire tout et son contraire. Tes contorsions, tes circonvolutions, tes palinodies, tes ronds de jambes, n’ônt à tes yeux, qu’un seul bénéficiaire : l’entité sioniste et des supotd américains français anglais et arabes.

    Abou Stroff
    19 décembre 2018 - 15 h 54 min

    je pense que si nous acceptons la vision religieuse du monde et la « véracité » des livres dits sacrés (ancien et nouveau testament et coran, entre autres), il n’y a aucune raison de remettre en cause l’existence de l’entité sioniste (d’où la convergence d’intérêts entre la vermine sioniste et la vermine islamiste).
    en effet, étant donné que les différents textes successifs ne sont que des copies plus ou moins remaniées ou nuancées du premier d’entre eux, alors, les sionistes ont toutes les raisons de vouloir imposer l’entité sioniste comme « état juif ». et les musulmans ne peuvent qu’adhérer à l’argumentation sioniste et accepter un fait accompli.
    cependant, si la vision religieuse est rejetée au profit d’une vision historique qui intègre le sionisme comme partie intégrante de l’impérialisme, après avoir été une partie intégrante du colonialisme, alors, l’entité sioniste apparait comme ce qu’elle est réellement: un entité raciste basée sur la religion et un vestige colonial qui doit disparaitre en tant que tel vu que le colonialisme ne fut qu’une phase (dépassée depuis l’apparition des mouvements de décolonisation de par le monde) dans le procès de reproduction et d’extension du capitalisme.
    moralité de l’histoire: il n’y en a aucune, à part le fait indéniable que nous sommes face à une lutte à mort entre des visions contradictoires du monde où les religions, comme couvertures idéologiques, permettent toutes les entourloupes possibles et imaginables.

      Vector
      19 décembre 2018 - 16 h 20 min

      Exactement !
      Si un musulman critique les arguments religieux du sionisme basés sur la Torah et le Talmud comme une supercherie, il légitime en soi la critique du Coran et des Hadith !
      De plus le judaïsme a l’argument d’antériorité face à l’islam ( malgré l’argument grotesque que Moise et David étaient musulmans… )
      Le musulman ne peut pas non plus utiliser l’argument d’anti-impérialisme et d’anti-colonialisme car ils sont basés sur une vision athée du monde !
      Donc le musulman retourne sa rage et son impuissance contre ses compatriotes non-musulmans !

      anonyme
      19 décembre 2018 - 17 h 20 min

      Cher Abou Stroff, les Banou Israel sont originaires du sud ouest de la péninsule arabique, comme l’explique et le démontre très bien Kamal Salibi dans « The Bible came from Arabia ». Dans l’Ancien Testament, l’iliade qui raconte leur odyssée vers la Palestine actuelle, le Dieu israélite Yahvé ordonne à Isaie d’éradiquer les Cananéens et de leur prendre leur terre. Il y avait donc bien des Cananéens et une terre avant leur arrivée en Palestine. Cette seule vérité suffit à mettre un terme définitif au sionisme … Le sionisme est un colonialisme. Quiconque l’accepte accepte le colonialisme. Il n’y qu’une seule solution au colonialisme : le combattre et le bouter dehors ! Ce sera fait tôt ou tard, c’est juste une question de temps.

      Anonyme
      19 décembre 2018 - 19 h 20 min

      La pensée juive et islamique sont les deux facettes de la même monnaie. Les Juifs considèrent les frontières d’Israël depuis l’Euphrate jusqu’au Nil, et ils considèrent les non-juifs comme impurs. Les intégristes juifs rejettent la présence de non-juifs à Jérusalem, et même dans ce qu’ils appellent le grand Israël en tant que citoyens ayant les mêmes droits. Les musulmans aussi considèrent les non-musulmans comme impurs selon le texte du Coran (9:28), et ils n’ont pas le droit d’aller à La Mecque ou à Médine. Ils rejettent également le principe de la pleine citoyenneté et, quand ils le peuvent, ils appliquent ce qui est énoncé dans le Coran, la Sunna de Mohamed et les livres juridiques reconnus. C’est ce qu’a fait Daesh. La loi islamique donne à ceux qui ne font pas partie des Gens du L livre le choix entre l’Islam ou l’épée avec le rapt des femmes et l’esclavage. Quant aux Gens du Livre (juifs et chrétiens), ils ont le choix entre l’Islam, le paiement du tribut en état d’humiliation et l’épée avec le rapt des femmes et l’esclavage. Ils sont appelés ahl dhimma (gens protégés). Les gens protégés ne sont pas traités comme des citoyens, mais leurs droits sont diminués dans divers domaines. Les pays arabes et musulmans n’acceptent pas le principe de la liberté religieuse, tel que stipulé à l’article 18 de la Déclaration universelle des droits de l’homme: «Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu’en privé, par l’enseignement, les pratiques, le culte et l’accomplissement des rites». Les juifs se contentent d’un Etat du Nil à l’Euphrate mais les musulmans ne sont pas satisfaits d’un État depuis l’Euphrate jusqu’au Nil, ils veulent soumettre le monde entier à l’islam, y compris l’occupation de Rome selon les déclarations de beaucoup de leurs cheikhs et ce qui est indiqué dans leurs livres juridiques reconnus.

    Ch'ha
    19 décembre 2018 - 14 h 45 min

    Le deal du siècle est mort né.

    Vector
    19 décembre 2018 - 12 h 28 min

    Le probléme de de la Palestine c’est l’islam !
    Un musulman proclame que la religion d’un individu est plus importante que son ethnie donc le pire ennemi d’un islamiste palestinien n’est pas le colonisateur mais le palestinien non-islamiste !
    De plus, le musulman reconnait que Dieu a donné la Palestine au peuple juif et il accepte des juifs comme prophète tels que Moise et David !
    C’est l’équivalent en Algérie des islamistes qui refusent de reconnaitre la colonisation turque car les turcs sont musulmans !

      Ils se disent ..!
      19 décembre 2018 - 14 h 03 min

      « Ils se disent juifs mais ne le sont pas « ….! Le sionisme international n’est pas religieux mais bien un parti politique impérialiste concocté dés 1878 auprès du congrès juif mondiale et expansionniste ! Qui à donné la déclaration Balfour de 1917 avec la complicité du trône
      d’Angleterre ! Il suffit de relire toute les archives à l’endroit depuis la 1 ère guerre M ainsi que la 2eme guerre M …! Les palestiniens sont les descendants des hébreux antiques le livre de Shlomo Sans  » comment fut inventé le peuple juif  » ce chercheur à fouillé dans les bibliothèque israéliens sur toutes
      les archives sur ce sujet il n’a trouvé aucune trace du peuple juif actuel qui eux descende des khazars d’Europe de l’est Russie , Ukraine , Pologne ect ….! Des juifs Europe qui n’ont jamais mis les pieds en Palestine avant 1948 par le truchement de vote a l’ONU acheté par l’argent des khazars et leurs organisations auprès des instance état – onusiennes noyauté par les États-Unis fer de lance de la politique coloniale israélienne tout le monde aujourd’hui c’est ça .

        Vector
        19 décembre 2018 - 15 h 01 min

        Vos propos sont grotesques !
        Donc si les palestiniens sont les descendants des hébreux, ils ne sont pas arabe donc ils devraient renier l’islam et rejeter la langue arabe puis se convertir au judaïsme et apprendre l’hébreu !
        Puis ils devraient expulser les ashkénazes en Europe et les séfarades en Afrique du nord !
        Puis comme Dieu leur a promis un Israël du Nil à l’Euphrate, ils devraient ensuite déclarer la guerre aux arabes pour récupérer ses terres !!!

      Ch'ha
      19 décembre 2018 - 14 h 43 min

      @Vector
      Vous plaisantez ou quoi l’islam le problème de la Palestine OCCUPÉE ??!!! Pas l’entité sioniste la déclaration de Balfour, guerre des 6 j qui via le makhNazi sioniste a apporté la Palestine sur un plateau à l’entité sioniste, l’axe occidentalosioniste qui permet à l’entité sioniste sa colonisation en violation du droit international l’épuration ethnique palestinienne les tortures les assassinats ciblés par le mossad de palestiniens chercheurs scientifiques universitaires intellectuels de par le monde assassinats de dirigeants palestiniens etc….bref,….

      anonyme
      19 décembre 2018 - 17 h 26 min

      Le musulman qui reconnaît que Dieu a donné la Palestine au peuple juif est un ignare. Les Banou Israel ont été choisis pour leur monothéisme, ont reçu une terre d’Allah (le Coran ne parle ni de sa géographie ni son espace !) puis ils ont été maudits et évincés de cette terre … Cette terre se trouve dans l’actuelle région appelée Assir, au sud ouest de la péninsule arabique, comme l’explique Kamal Salibi, un philologue libanais qui a retraduit (correctement cette fois-ci !) l’Ancien testament et autres écrits hébraïques. Lire « The Bible came from Arabia ». Tout y est …

        Anonyme
        19 décembre 2018 - 20 h 46 min

        « Lire « The Bible came from Arabia ». Tout y est » Il suffit de lire juste le Coran :
        Coran, sourate 17/104: « Et qu’avant les temps derniers, Il ramènera les Enfants d’Israël pour reprendre possession de leur Terre, les rassemblant de tous les différents pays et nations » … « Et nous disons ensuite aux Enfants d’Israël « Demeure en sécurité dans le pays (de la promesse): mais quand le second des avertissements viendra à passer, nous vous rassemblerons ensemble en une foule mélangée »…. « Et après lui, Nous dîmes aux fils d’Israël : « Habitez la terre, et lorsque s’accomplira la promesse de la vie future, Nous vous ferons revenir en foule »

    Tarass Boulba
    19 décembre 2018 - 11 h 57 min

    Vu le ralliement à Israël et aux thèses de Trump des monarchies du Golfe, du Maroc et aussi de la part de pays non arabo-musulmans de plus en plus nombreux comme l’Australie récemment, il est certain que la cause Palestinienne est de moins en moins soutenue et que les responsables palestiniens n’ont plus beaucoup de marges de manœuvres ! Mais ce qui est sidérant et de stupéfiant c’est qu’en plus cette Nikki Haley nous prend pour des imbéciles et des crétins sans cerveau en annonçant qu’avec «l’accord américain du siècle, les Palestiniens gagneront davantage tandis que les Israéliens seront exposés à un risque plus grand»!

    Non mais elle va où cette diplomate ? Elle veut qu’on s’énerve contre elle et qu’on l’insulte ou quoi ?? Ya lala Madame que reste-il aujourd’hui aux Palestiniens comme territoire ? Il ne leur reste plus que 20 % de leur terre originelle légitime de 67 ! Alors un peu de retenue ya Madame ! Arrêtez votre cinéma ! Arrêtez votre culot ! C’est trop !

    Abou Stroff
    19 décembre 2018 - 10 h 40 min

    si nous partons de l’hypothèse incontournable que l’entité sioniste est une entité raciste basée sur la religion et un vestige colonial qui doit disparaitre en tant que tel, alors, le dépassement du conflit dit du moyen-orient ne peut provenir que d’un processus de décolonisation où l’entité sioniste sera « démantelée » pour laisser place à un état moderne où la religion serait confinée dans la sphère privée.
    en d’autres termes, si les anti-sionistes (quelle que soit leur religion, y compris la religion hébraïque) se mettent à palabrer avec les sionistes, alors, il n’y aura JAMAIS de solution au problème colonial que matérialise l’entité sioniste.
    moralité de l’histoire: retenons les leçons de l’Histoire et n’oublions jamais que la vermine islamiste (dans ses divers « accoutrements »), qu’elle soit au pouvoir (dans les différentes « féodalités » du moyen-orient, par exemple) ou dans l' »opposition » (comme en Algérie, par exemple) et l’entité sioniste ont des intérêts convergents quand ils ne sont pas identiques. par conséquent, l’entité sioniste a intérêt à assister et à renforcer la vermine islamiste dans sa ou ses dynamiques de prise de pouvoir au sein des sociétés où l’islam est dominant.
    PS: le plan concocté par les impérialistes yankees qui ne remet pas en cause la nature coloniale de l’entité sioniste ne peut être qu’un leurre servant à pérenniser l’entité sioniste dans son statut de super-puissance régionale.

      Anonyme
      19 décembre 2018 - 11 h 13 min

      Israel n’est pas une entité c’est un Etat membre de l’ONU et il est là pour l’éternité.Les juifs ont été chassé de leurs terres ancestrales par Mohamed . Israel n’est que le rétablissement des juifs dans leurs droits.

        Abou Stroff
        19 décembre 2018 - 11 h 27 min

        tous les colonisateurs ont cru qu’ils « y » étaient pour l’éternité (la france y est restée 130 pour partir la queue entre les jambes.
        quant à cette histoire de terre ancestrale, c’est un mythe qui n’est corroboré par aucune étude scientifique.

          Anonyme
          19 décembre 2018 - 11 h 47 min

          « …c’est un mythe qui n’est corroboré par aucune étude scientifique. » Les découvertes archéologiques en Israel ou l’archéologie n’est pas interdite comme en Arabie saoudite, attestent de la présence millénaire du peuple juif sur ces terres.Pour les croyants c’est le coran qui l’affirme avec les versets d’Allah.

        Anonyme
        19 décembre 2018 - 15 h 16 min

        La seule entite ou pour vous faire plaisir le seul pays au monde dont les frontieres ne sont pas definitives…le seul pays colonial qui occupe l Etat de Palestine sans subvenir aux besoins des populations sous son occupation,alors que le droit international l y oblige…donc une occupation a zero frais au contraire il en profite avec les millions de dollars que la communaute internationale verse aux Palestiniens pour survivre.

          Anonyme
          19 décembre 2018 - 17 h 46 min

          Ses frontières biblique et coranique sont le Nil et l’Euphrate .

      Anonyme
      19 décembre 2018 - 16 h 45 min

      @Abou Stroff; « un mythe qui n’est corroboré par aucune étude scientifique. » Balayer d’une main 4000 ans d’histoire juive, est un peu léger… Bien sûr, vous avez le droit d’être athée et de nier les nombreux textes de la Bible qui parlent d’une alliance entre Dieu et Abraham et sa descendance, mais mésestimer l’importance de Jérusalem – depuis le roi David en passant par le messie juif Yershova jusqu’aux descriptions eschatologiques de l’Apocalypse – témoigne d’une incompréhension surprenante des Écritures.
      Vous ne tenez en aucun cas de l’histoire et des milliers d’exemples sur Jérusalem. Comme par exemple le cimetière du Mont des oliviers (west bank) et ses tombes juives de plus de 4000 ans ou même des prophètes sont enterrés. Le mur des lamentations que les arabes servaient comme pissotière et déchetterie. Et même si vous mettez absolument tous les juifs du monde à Magaluf, alors du coup ce lieux deviendrait un haut lieu saint musulman … Le problème est ailleurs et tout le monde sait où. Arrêtez de jouer, c’est fatiguant à la fin. Abou Stroff est juste resté musulman dans son âme, il ne le sait simplement pas!.

    Felfel Har
    19 décembre 2018 - 10 h 18 min

    Quoiqu’on dise, quoiqu’on fasse, ce plan est presque « acté » sur le terrain depuis la soumission des pays arabes du Moyen-Orient à Israël à commencer par Oum Eddounia, la Jordanie, l’Arabie yahoudite et ses émirats-portes-clés, pays auxquels vient s’ajouter la Turquie depuis la normalisation de ses relations avec l’infâme tortionnaire de nos frères palestiniens. Le Maroc trépigne d’impatience de rejoindre ces losers. Certains pays africains sont déjà » sionisés ». La communauté internationale se complaît dans la lâcheté et sa soumission à Oncle Sam. Et plus proche de nous, l’Europe (pour faire oublier sa responsabilité dans l’holocauste) s’est prosternée de bonne grâce depuis 1948.
    Le hold-up du siècle a réussi, rien ni personne ne fera échec à l’expansion-sionisme d’Israël; le monde (arabe surtout) est à ses pieds. On ne s’émeut plus du sort des Palestiniens, livrés pieds et poings liés, à leur bourreau au nom de la « Real-politik ». Je refuse de croire qu’il n’est pas possible d’arrêter cette tentative de génocide. La Russie et la Chine, ne pourraient-elles pas faire échec à ce plan diabolique? et l’Algérie?

    Anonyme
    19 décembre 2018 - 9 h 57 min

    Il n y a ni plan de Trump,ni Ammar bezouer ni pacte du siecle…Le conflit doit etre resolu selon le droit international et rien d autre,les pays arabes se sont prononces au congres de Beyrouth mais Israel a refuse un plan qui aurait evite au monde tant de malheurs,de morts et de destructions.Les extremistes sionistes ne veulent pas d un Etat Palestinien independant aux frontieres definitives car Israel est le seul pays au monde dont les frontieres ne sont pas definitivement definies,le but est le grand Israel.Plus le Moyen-Orient est emporté par la destruction et les horreurs sectaires, plus il devient facile de parler d’un des grands tabous de l’histoire contemporaine : le célèbre ‘Plan Yinon pour construire un ‘Grand Israël’ à coups de guerres, de génocides et de complots.Les objectifs stratégiques en Syrie ne sont pas révélés par les médias. Car, il n’a jamais été question de sauver le peuple syrien des horreurs de la dictature d’Assad, mais de faciliter l’hégémonie régionale d’Israël.La clé, c’est comprendre ce que notre formation culturelle ne nous a pas préparé à entendre. En 1982, le parti du Likoud (à savoir l’incarnation institutionnelle du sionisme, au commencement articulé par Jabotinsky) parle dans « the Iron Wall » d’utiliser contre les Arabes une force implacable et de conduire à leur fragmentation culturelle. Un fonctionnaire du nom d’Oded Yinon, qui avait travaillé auprès du ministre des Affaires étrangères israéliens, publia un article dans lequel il traçait l’approche stratégique que son pays devait avoir dans les années à venir.

    Voici quelques extraits de la version en anglais du texte du soi-disant « Plan Yinon », traduite par le Pr Israel Shahak (1933-2001) :
    La dissolution du Liban en cinq provinces sert de précédent pour tout le monde arabe, y compris l’Egypte, la Syrie, l’Irak et la péninsule arabique. Le processus est déjà entamé. (…)
    La dissolution de la Syrie et de l’Irak en aires distinctes par ethnie ou religion, comme dans le cas du Liban, est l’objectif premier d’Israël sur le front oriental. La dissolution du pouvoir militaire de ces Etats constitue l’objectif à court terme. La Syrie tombera en pièces, en conformité avec sa structure ethnique et religieuse, divisée en différents Etats, comme cela se passe aujourd’hui au Liban.
    L’Irak, riche en pétrole et divisé à l’intérieur, est le principal candidat à devenir le berceau des intérêts d’Israël. Sa dissolution est encore plus importante pour nous que celle de la Syrie.
    Dans une période brève, le pouvoir irakien constitue la plus grande menace pour Israël. Une guerre entre l’Irak et l’Iran réduira en pièces l’Irak et provoquera un front large de lutte contre nous. Chaque type de conflit infra-arabe nous servira.En Irak, il est possible de réaliser une division en province sur une ligne ethnico-religieuse, comme en Syrie, pendant la période ottomane. Ainsi, au moins trois États existeront autour des trois principales villes : Bassora, Baghdad et Mossoul. La zone chiite dans le sud sera séparée par celle des Sunnites et des kurdes au nord. (…)
    Si l’Égypte tombe en pièces, des pays comme la Lybie, le Soudan ou encore les États cesseront d’exister dans leur forme actuelle et s’uniront à la ruine et à la dissolution de l’Égypte. (…)
    La Jordanie ne peut pas continuer à exister dans sa structure actuelle encore pour longtemps. La politique d’Israël, aussi bien en période de guerre que de paix, doit être orientée vers la liquidation de la Jordanie. »

    La vision de Yinon réapparaît dans le célèbre rapport Clean Break de 1996, signé par un consortium de penseurs américains et israéliens, parmi lesquels figurent Richard Perle, Douglas Feith, David et Meyrav Wurmser, qui s’étaient réunis avec l’objectif de fournir un guide pour la politique étrangère du premier mandat de premier-ministre de Benjamin Netanyahou. Il y est mentionné : « Israël peut donner forme à son territoire stratégique, en « coopération » avec la Turque et la Jordanie. Cet effort peut se concentrer en Irak en enlevant Saddam Hussein du pouvoir. Il représente un important objectif stratégique pour Israël, de rendre vaines aussi les ambitions régionales de la Syrie. (…) Logiquement, il est d’un premier intérêt qu’Israël supporte au niveau diplomatique, militaire et opérationnel les actions de la Turquie et de la Jordanie contre la Syrie, par exemple, en s’alliant avec les tribus arabes présentes sur le territoire syrien et hostiles à l’élite dominante ». Comme cela est démontré récemment par Dan Sanchez, David Wurmser qui est entré encore plus dans le détail à propos du besoin de balkaniser le voisin septentrional d’Israël. Dans les articles publiés dans la même période, ce spécialiste de politique étrangère discute plutôt ouvertement sur le moyen de « provoquer à court terme un collapsus chaotique » de la Syrie baathiste.

    Ensuite, c’est l’entretien accordé par le général Wesley Clark, en 2007, dans lequel sont révélés les vrais objectifs stratégiques des acteurs de la politique étrangère américaine au lendemain des attaques du 11 septembre. L’ancien Commandant suprême de l’OTAN rapporte une conversation qu’il eût avec un officiel du Pentagone, et duquel il avait appris que le vrai plan était d’attaquer et de détruire les gouvernements des six pays, en cinq années. Selon le général Clark, ces pays sont l’Irak, la Syrie, le Liban, la Somalie, le Soudan et enfin l’Iran.

    Dans le même discours, le général reconduit explicitement la création du plan de Richard Perle, conseiller politique, et souligne l’absolue importance de mettre Israël dans les conditions de « donner forme à son territoire stratégique. »

    Le 5 septembre 2013, dans les pages du New York Times, Alan Pinkas, ancien conseiller général israélien à New York et membre de l’élite politique conservatrice de Tel Aviv, a décrit en ces termes le conflit syrien : « Il s’agit d’une situation de déséquilibre dans laquelle il est nécessaire que les deux parties [le gouvernement d’Assad et les rebelles] perdent : nous ne voulons pas qu’il y ait un vainqueur. (…) Nous laissons les deux se saigner et mourir par hémorragie : c’est notre approche stratégique : tant que le conflit se prolongera par la Syrie, il ne se produira aucune vraie menace pour Israël. »

    Il est impossible d’être plus clair. Le plan israélo-américain en Syrie n’a jamais été d’aider les citoyens de ce pays, mais de s’assurer l’effectif démembré de la Syrie, afin de poursuivre les « objectifs stratégique » conçus par l’État hébreux.

    Le 9 octobre 2015, Tomas Alcoverro, correspondant au Moyen-Orient pour le quotidien La Vanguardia de Barcelone, a ainsi écrit à propos des attaques lancées par les gouvernements de la Russie et de la Syrie de début octobre 2015 : « Si cette offensive conjointe a du succès, le plan américain de fomenter la guerre de friction pour porter à l’épuisement les deux factions, partira en fumée. Mais, les Américains et les Israéliens ont eu leur plan contrarié par le président russe Poutine qui les a démasqués.

    [1] Publié en Israël, en hébreu, en Février 1982, dans la revue du Département d’Information de l’Organisation Sioniste Mondiale Kivunim (Directions), ce document a aussitôt été traduit en anglais par Israël Shahak pour être porté à la connaissance du monde. Il a été alors publié par l’Association des Diplômés Universitaires Américano-arabes (AAUG) en juillet 2002 à Belmont Massachusets. Ce document vient d’être traduit en français par Maria Poumier et édité par Sigest : «Le plan sioniste pour le moyen orient» par Oded Yinon – mars 2015 – Ed. Sigest 29 rue Etienne Dolet – 94140 – Alfortville.

    Donc s ils veulent la paix ce dont je doute fortement, Il n y a que l’initiative de paix arabe (2002) proposée par le Prince saoudien Abdallah, l’Initiative de paix arabe est adoptée par la Ligue Arabe au sommet de Beyrouth le 28 mars 2002. Elle laisse entrevoir la fin des hostilités entre Israël et l’ensemble des pays arabes. Concrètement, les pays arabes proposent et demandent :
    •la signature de l accord de paix d abord puis la normalisation des relations entre l’Etat hébreu et les pays arabes pas le contraire.
    -Cet accord de paix prevoit un retour aux frontières du 4 juin 1967 soit l’application par Israël des Résolutions du Conseil de Sécurité de l’ONU 242 (de novembre 1967 sur les territoires occupés), et 338(d’octobre 1973 sur l’application de la résolution 242 et l’engagement de négociations) ;
    • la création d’un Etat palestinien ayant Jérusalem-Est comme capitale
    -une solution au problème des réfugiés palestiniens(selon la Résolution 194 du Conseil de Sécurité).Sans cela il n y aura aucun accord de paix meme si le conflit durera encore un siecle. La resistance s aggrandira et se transformera en guerillas a l interieur de la Palestine occupee. Puisque les plans sionistes du grand israel echoueront quoiqu’ils fassent.

      anonyme
      19 décembre 2018 - 17 h 30 min

      Merci pour ton post . Israel ne veut pas la paix, car le sionisme a comme fondement l’éradication de tout occupant non-isaélite ! « C’est eux ou nous », pour parler trivialement.

        Anonyme
        21 décembre 2018 - 19 h 06 min

        Donc le conflit est fondamentalement religieux entre les musulmans et les juifs…entre le coran et la thora ou le Talmud…il ne s agit ni de democratie ,ni de la Palestine le conflit est entre deux religions celle des musulmans et celle des juifs.Point barre.

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