Les insinuations de Bouchareb qui accentuent le doute sur la présidentielle

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Mouad Bouchareb, le nouveau SG du FLN. PPAgency

Par Hani Abdi – Le nouveau patron du FLN, Mouad Bouchareb, accentue les incertitudes sur le sort de l’élection présidentielle d’avril 2019.

Alors que l’opinion publique espérait des clarifications à moins d’un mois de la convocation du corps électoral, Mouad Bouchareb adopte une attitude qui ne fait qu’entretenir le doute sur ce rendez-vous électoral crucial.

Interrogé sur ce qui agite la scène politique nationale depuis de longues semaines et sur les appels au report de la présidentielle et l’organisation d’une conférence nationale consensuelle, le chef du FLN préfère faire durer le suspense par le silence.

En effet, Mouad Bouchareb refuse de commenter ou de répondre aux persistantes interrogations des journalistes, mais aussi des militants de son propre parti, qui n’ont aucune visibilité politique. Son silence va faire couler beaucoup d’encre, car il est sujet à diverses interprétations. Cela, surtout qu’il affirme aux militants de son parti que le FLN «continuera avec le Président». Le responsable du nouveau directoire de l’ex-parti unique rappelle les «affres du terrorisme» et «comment le président Bouteflika a réussi à extirper l’Algérie de cette tragédie nationale».

S’il refuse de donner son avis et celui du FLN sur les propositions politiques en discussion, Mouad Bouchareb insiste sur le fait que son parti restera «fidèle» au président Bouteflika. En clair, le FLN s’adaptera à la volonté du chef de l’Etat et œuvrera à exaucer ses vœux.

Pour lui, la «continuité» à laquelle appellent depuis fort longtemps les principaux soutiens au président Bouteflika peut être appliquée différemment d’un compartiment du pouvoir à l’autre. Cette continuité pourrait se réaliser sans le président Bouteflika, selon certains, à l’instar d’Abdelaziz Ziari. Elle pourrait aussi se faire à travers un autre mandat pour le président Bouteflika dans des conditions pires à tout point de vue que celles de 2014. Cette «continuité» voudrait aussi dire le report de la présidentielle comme le demandent certains, comme l’islamiste proche des Frères musulmans Abderrezak Mokri, ou une prolongation de mandat, avec un amendement de la Constitution comme le souhaitent des partisans islamistes de Bouteflika. Une prolongation qui serait placée sous le sceau de l’achèvement des réformes politiques.

Par son silence, Mouad Bouchareb relance tous les scénarios évoqués ces dernières semaines. Le fait-il par manque d’informations ou par respect des consignes qu’il aurait reçu d’en haut ? Pour ceux qui le connaissent, Mouad Bouchareb n’est pas le genre à prendre des initiatives sans en recevoir l’aval. S’il a refusé de s’exprimer sur les questions de l’heure, c’est parce qu’on ne lui a pas demandé de le faire. Pourquoi ? Il y a deux explications possibles. La première est que rien n’a été encore tranché au sommet du pouvoir. La seconde est qu’il n’est pas encore temps pour le pouvoir de griller ses cartes, lui qui nous a habitués à entretenir le suspense jusqu’à la dernière minute.

H. A.

Comment (21)

    boubekeur Redjdal
    26 décembre 2018 - 16 h 37 min

    Ne dit-on pas qu’on doit d’abord balayer devant sa porte avant de le faire chez le voisin? Ils sont libres de faire leur ratatouille comme bon leur semble , preparons la notre !

    LAKHDARI Sliman
    26 décembre 2018 - 16 h 14 min

    De quelle dignité tu parle Mr SG du FLN P/I,c’est par le sang de nos Martyrs et un très lourd sacrifice que le peuple algérien a payer afin de retrouvé sa dignité et sa Liberté. Soit 195 Révoltes et 9 millions de Martyrs de 1830 a 1962. pour votre gouverne et aussi pour ceux qui ont la MÉMOIRE COURTE Mr Le SG/PI du P.FLN la Révolution Algérienne a été déclenchée dans les Montagnes des Aures en Algérie et a l’intérieur de l’Algérie (EST/CENTRE/OUEST) et NON au Maroc,en Tunisie ou au Mali.DE QUELLE DIGNITÉ AVANT OU APRÈS L’INDÉPENDANCE DE L’ALGÉRIE MR Le SG du P.FLN P.I. Encore une fois Toi ,tes semblables et tous le cercle ou Club du SÉRAIL Royal vous êtes déconnectés de la réalité Algérienne, Par le sang et le Sacrifice de nos Enfants soit 250.000 Martyrs du devoir Assassinés par la Horde sauvage de la Secte Criminelle Wahhabites. OUI et encore fois le Peuple Algérie a payer une Deuxième le Prix de sa dignité et de sa Liberté de décennie NOIR ont disons non a l’Islamisme Salafiste Wahhabites .Mr Le Secrétaires Général du FLN il y a plus de 35 Millions d’Algériens qui vivent sous le seuil de la PAUVRETÉ .Alors BASTA et milles fois BASTA de quelle DIGNITÉ TU PARLE,avec plus ++++++++++++++++++++++++++++ de 1600 Milliards de dollars sans compter la vente et les Recettes du GAZ. quelles sont vos réalisations concrétises physiquement sur le terrain et a quel coût,La Mauvaise Gouvernance et sa Gabegie de Politique Actuelle ainsi que la Médiocrité imposée au sommet de l’Organigramme de l’État ont crées un dysfonctionnement aiguë a tous les niveaux de la République Algérienne Démocratique et Populaire. BASTA,BASTA,BASTA aucun État ou Gouvernement ne peut êtres gouverné par des Médiocres Imposés par les Clebs de CHKARA Politico-financiers.

    Autoghoul
    25 décembre 2018 - 21 h 06 min

    Et pourquoi pas un chef de Zaouia président, comme nôtre irréprochable Mr Si Amar Ghoul,le père de l’Autoghoul l’autoroute ou chaque jour ou moins dix morts,dix chômeurs en moins, comme il aime travailler fort possible il va continuer à réaliser des Autoghoul jusqu’au en Europe,est plus besoin d’embarcations pour fuir la misère et l’injustice CHICHE

    Felfel Har
    25 décembre 2018 - 21 h 00 min

    Nous, Algériens, n’avons aucune chance! Nous croyions avoir tiré le gros lot en nous débarrassant du bavard, Ould Abbes, nous voilà bien servis avec quelqu’un qui ne s’exprime que par monosyllabes. La culture du MALG subsiste encore: ne rien dire, garder le secret, manigancer, louvoyer, ruser pour tromper le peuple.
    Ce qu’il faut déplorer, c’est cette attitude attentiste du peuple, une sorte de résignation, presque une prosternation devant l’inamovible Grand Manitou. Cela me rappelle les peuplades indiennes de l’Amérique du Nord qui, apeurées et timorées, plaçaient leurs espérances dans le Totem (un arbre mort taillé et sculpté à l’effigie humaine) qu’elles avaient érigé au milieu de leur camp, cet être mythique, cette divinité censée apporter protection, paix et abondance. Notre Manitou, bien que vivant, mais mal en point, n’a pas la capacité ni l’intention de nous venir en aide.
    Il appartient au peuple de clamer haut et fort que ça suffit, barakat, basta pour libérer le pays de l’influence néfaste de ceux qui agissent contre lui.

    Mus
    25 décembre 2018 - 17 h 43 min

    Alors que l’Algérie est entrée dans la tourmente de la combine politique avec la disparition du Chef de l’Etat des écrans radars politiques et que le rendez-vous électoral d’Avril 2019 se fait de plus en plus pressant, créant le désarroi au sein du sérail qui gouverne à la destinée du pays, les « préoccupations » actuelles du pouvoir tourment autour, non pas de l’avenir du pays après le ‘Pharaon » algérien, mais bel et bien comment lui permettre de connaitre l' »immortalité » des Hommes-Dieux des Pharaons en rendant le dernier souffle assis sur son trône…roulant! Stupidité humaine et ego prétentieux des hommes égarés dans leur ignorance qui tentent, vainement, de tracer l’avenir à la place du Tout Puissant. Toute vie est sujette à la mort et Seul Dieu en connait l’Heure! Certains avancent que le souci des tenants du pouvoir est de prolonger la présence à la tête de l’Etat de l’actuel Président pour « garantir » l’inauguration de la nouvelle Mosquée d’Alger par Fakhamatouhou? Qui oserait dire que ce dernier vivrait pour cet instant? D’autres avancent qu’il souhaite « mourir président en exercice » et évoquent jusqu’à l’application (inopportune) de l’article 107 (état d’exception!) ou, pire encore, du jamais vu, de l’article 110 (état de guerre) de la Constitution pour satisfaire le «dernier vœu » d’un homme qui aura vécu le « règne » de plus long de tous les présidents qui l’ont précédé depuis 1962. Ce qui est en soit un «record » si c’est cela qui est recherché: Battre un record! Mais peut-on maintenir l’avenir de toute une nation otage des désirs et des caprices d’un homme, d’un clan ou même d’un parti? Il y a comme de l’insolence envers le destin et du mépris envers le génie et la dignité de tout un peuple. Il faut savoir s’incliner dignement devant la volonté divine, lorsqu’on est bon croyant, ou devant la logique implacable de Dame Nature, lorsqu’on préfère la raison des hommes, et accepter son sort en prenant le soin de faire du bien et bien le faire tant envers Dieu qu’auprès de ses semblables. Alors, triturer la pauvre Constitution? Passer outre? Immobiliser tout un pays? Et alors? Et ensuite? Gagner un an, 2 ans de sursis, même plus, et encore…Tous les scénarios sont montés comme si les tenants du pouvoir vivaient seuls dans un milieu aseptisé et en vase clos. En effet, rien n’indique nulle part qu’ils donnent l’impression que dans ce pays il existe une entité respectable et source de tout pouvoir répondant au nom de Peuple? Ce Peuple a son mot à dire. Et pourtant l’histoire la plus ancienne comme la plus récente, à l’image d’octobre 1988, nous enseigne que lorsque ce peuple tant méprisé se met en colère, aucune armée, aucune police dans le monde ne peut l’arrêter? Et que dans ce scénario du pire, dont Dieu nous préserve, le prix humain et économique à payer par ce peuple et par ce pays serait irréparable avant bien longtemps. Et tout cela pour quoi, Seigneur? Pour retourner à la case de départ, à zéro, pendant que les autres nations continuent à avancer, à évoluer? Où sont la sagesse, le bon sens et la générosité des enfants de ce pays qui feraient que l’intérêt national prévale et que seule l’Algérie sorte « vainqueur » de cette nuit du doute?

    Abou Langi
    25 décembre 2018 - 17 h 40 min

    Il ne s’agit pas de croire ou pas à la candidature ou non de Fakhamatouhou. Moua je dis que ce n’est absolument pas un problème.

    Il est clair que le système se survivra avec ou sans Fakhamatouhou . Ce sont ceux qui voudraient nous faire croire que c’est là que réside le problème ou qui ne le voient que là, qui se trompent.

    Souk-Ahras
    25 décembre 2018 - 17 h 12 min

    Beaucoup d’entre nous, algériens, choisissent volontairement ou naïvement de ne pas croire que Abdelaziz Bouteflika puisse se porter « candidat » à son propre martyre du « devoir accompli ». C’est mal connaître le personnage et son amour dévorant du pouvoir absolu.
    Qui d’autre et mieux que lui-même est réellement conscient de la gravité de son état de santé ? Il persiste et s’accroche de toutes les forces qui lui restent. Il n’est l’otage que de sa passion du pouvoir et de rien d’autre.

    Anonyme
    25 décembre 2018 - 16 h 09 min

    Bouchareb rappelle les «affres du terrorisme» et «comment le président Bouteflika a réussi à extirper l’Algérie de cette tragédie nationale».Bouteflika n a fait que son devoir qui etait la principale promesse electorale et il a ete elu 4 fois.Aujourd hui la conjoncture internationale et regionale nous impose de faire d autres choix qui s adaptent a la nouvelle situation.Que Mr Bouchareb et les autres chefs de partis se rassemblent et discutent ouvertement la situation compliquee et complexe qui doit les appeler a prendre unanimement les decisions qui s imposent.Cela va de l avenir du pays et non des personnes et des partis poltiques.

    -DZ
    25 décembre 2018 - 15 h 39 min

    Bouchouareb a été élu d’une façons illégale. Quelle crédibilité donner à ses déclarations.

    Veau d'Or
    25 décembre 2018 - 15 h 09 min

    On en est à idolâtré une photo, un cadre, un absent comme si il était le messie qui avait redressé le pays. Les faits sont têtus, après 20 ans de présidence, le pays est en faillite économique, politique, sociale et morale. On se demande si on doit reporter les élections ou le plébiscité pour un 5 ème mandat, dans les 2 cas la constitution sera bafoué (elle déjà bafoué par la non activation de l’article 102). Ce bilan catastrophique en revient exclusivement au président. Quand j’entend Bouchareb dire, que le président nous a rendu notre dignité, pour ma part je n’ai jamais eu si honte qu’en ce moment d’être Algérien par sa faute.

    Bouzorane
    25 décembre 2018 - 13 h 42 min

    Elections présidentielle et législatives en même temps.
    De nouveaux députés jeunes et Nationalistes
    Un nouveau président ultra jeune et ultra Nationaliste!

    Vérité
    25 décembre 2018 - 13 h 37 min

    Ce n’est plus un secret de polichinelle;je suis le dernier des derniers de mon village mais je peux veut dire,que les présidentielles seront repoussé a une date ultérieur voir jusqu’au décès de Pharaon;et puis il sera remplacer par une personne de son clan,exemple Chakib;Ould Kaddour;Louh;ou le cas ou ils auraient des opposants ça sera Ouyahia la girouette;on aura le choix entre la Peste ou le Choléra;et pas d’autres choix;c’est Mektoub Dzair;impossible que les Haddad et ses amis les patrons avec des richesses mal acquit acceptent une autre personne;qui va les emprisonnés,nous sommes foutu est pour bien longtemps

    Anonyme
    25 décembre 2018 - 13 h 33 min

    Parler d’un 5eme mandat ou d’un report de la présidentielle, l’Algérie creuse sa propre tombe au vu et au su de tout un peuple anesthesier

    Abou Langi
    25 décembre 2018 - 13 h 24 min

    Tout ce qu’on nous sert en cette fin d’année n’est qu’un indicateur du désarroi qui s’est emparé du système qui n’est activé que par ou pour le pétrole.

    Or le prix du pétrole quels que soient les efforts des producteurs ne dépend pas d’eux. Au lieu de détourner notre regard sur Flène ou Foulana qui jouent les oracles ou les Cassandre , prions pour que son prix redescende en dessous des 50 dollars pendant les trois ans à venir car sans ça on continuera à tergiverser pour savoir qui sera le prochain président , comme si cela pouvait être un problème.

    Seule la courbe d’évolution du prix du pétrole est intéressante le reste n’est qu’inutiles spéculations. On peut aussi surveiller la Plancha !

      Zaatar
      25 décembre 2018 - 14 h 33 min

      La courbe du prix du pétrole est certes la plus essentielle et intéressante, mais pas que; En ce moment c’est le prorata de la production à exporter qui semble inquiéter le plus, car enfin, même si le prix des hydrocarbures atteint des sommets, et que vous n’avez rien d’hydrocarbures à vendre cela pose problème aux habitudes. Et si par malheur vous devez plutôt en importer des hydrocarbures alors ça sera la danse sans foulards pour tout le monde.

        Karamazov
        25 décembre 2018 - 17 h 04 min

        Donc Ya Si Zaatar , pris ainsi la chute des prix est plutôt une bénédiction . Vu que lbegra bientôt ma tehlebche et qu’on sera bientôt importateur de pétrole.

        Ainsi si la chute des prix nous rate le volume disponible à l’exportation, les schistes américains et canadiens et les récentes immenses découvertes nous achèveront.

        Dans tous les cas, prions!

          Zaatar
          26 décembre 2018 - 5 h 45 min

          Oui prions et re prions. Implorons dieu qu’il nous remplisse notre sous sol d’hydrocarbures.

          C’est tout ce qu’il nous reste a faire.

    Je suis au regret ...
    25 décembre 2018 - 13 h 12 min

    Non, je regrette, le nouveau chef du FLN Bouchareb ne fait pas durer le suspense par le … »silence ». Au contraire. En effet, lors de sa sortie récente pour rencontrer les élus locaux, APC et APW de la wilaya d’Alger dans la perspective de la prochaine élection, il a dit clairement et à haute voix :

    1- «à travers vous tous, nous rendons hommage au peuple algérien ainsi qu’à celui qui nous représente tous, ici même en Algérie qu’à l’étranger, le militant, l’élu, le moudjahid Abdelaziz Bouteflika.»
    2- « nous tenons à réitérer notre soutien à ce Président et nous nous engageons à demeurer à ses côtés, pour la continuité.»

    Alors qui dit mieux , qui est plus clair que çà !??!!

    Argentroi
    25 décembre 2018 - 12 h 57 min

    « Pour ceux qui le connaissent, Mouad Bouchareb n’est pas le genre à prendre des initiatives sans en recevoir l’aval ». (sic)
    Mais l’aval de qui ? De celui qui a déboulonné Bouhadja ou de celui qui a déboulonné Ould Abbès. Car il est fortement invraisemblable que ce soit la même autorité qui charge Ould Abbès de mettre dehors Bouhadja puis lui tape sur les doigts en guise de remerciements.
    A moins que certains férus dialecticiens nous expliquent cette contradiction !

    karim
    25 décembre 2018 - 12 h 51 min

    ils sont tous pareil, ce pays est foutu, le pétrole est terminé, le peuple va mourir de famine ou noyé dans la méditerranée

    hakim
    25 décembre 2018 - 12 h 49 min

    un plouc au service de ses maîtres, jamais le parti fln n’a produit des militants

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