Un ancien avion d’Air Algérie empêché de survoler le territoire américain

AH Air
Un Boeing 767 de la compagnie nationale Air Algérie. D. R.

Par R. Mahmoudi Les autorités aéronautiques américaines ont empêché un avion d’Air Algérie d’utiliser leur espace aérien, faute d’avoir reçu l’autorisation nécessaire, et se trouve actuellement à l’aéroport canadien de Montréal en attente du feu vert pour poursuivre son vol vers la ville de Floride, aux Etats-Unis, où il devrait être réceptionné par une société américaine privée qui l’avait acquis, avec deux autres appareils de la compagnie algérienne.

Des sources proches du dossier ont indiqué qu’il s’agissait du Boeing portant immatriculation 767 7TV_JG, qui attend depuis plus de quatre jours sur le tarmac de l’aéroport de Montréal. D’après les mêmes sources, l’avion n’aurait pas reçu l’autorisation de la Federal Aviation Administration lui permettant de décoller pour la ville de Floride, après avoir effectué le premier vol entre Alger et Montréal. Mais aucune explication officielle n’a été donnée par les autorités américaines sur ce refus d’autoriser un avion d’Air Algérie de voler dans l’espace aérien américain.

A noter que la livraison de cet avion d’Air Algérie s’inscrit dans le cadre d’une opération de la vente par l’Algérie de trois de ses anciens Boeing 767, en service depuis 25 ans, qui seront soit démontés par pièce aux Etats-Unis, soit affectés à des compagnies aériennes intérieures.

Une source proche d’Air Algérie a confirmé cette information, tout en assurant que les trois avions en question n’appartiennent plus à la compagnie aérienne nationale depuis qu’ils ont été vendus aux enchères. Un communiqué officiel sera rendu public dans les prochains jours pour clarifier cette histoire, ajoute la même source.

R. M.

Comment (13)

    Ayweel
    23 janvier 2019 - 13 h 12 min

    Vendre un avion aux enchères c’est comme jouer aux poker, on peut gagner le gros lot comme on peut laisser notre peau. Dans l’article on lit,-《 où il devrait être réceptionné 》ceci sous entend en termes comptable un contrat FOB, c’est a dire que la marchandise est toujours la propriété du vendeur tant qu’elle n’est pas arrivée à destination. une fois arrivée à destination la propriété est transférée à l’acheteur. Dans ce cas, ce qui sera payé à l’aéroport de Montréal, air Algérie sera bien deplumé. On aimerait bien connaître qui sont ceux qui ont pris la décision de vendre, était ce une décision judicieuse et pourquoi ils ont choisi la vente aux enchères et combien était la mise des acquéreurs. ….ont il le droit de prendre une telle décision. .?…..

    yopsolo
    22 janvier 2019 - 21 h 24 min

    bonjour
    même le titre de l’article prête a confusion….et induit en erreur le lecteur….

    et cette affaire air Algérie est strictement hors sujet…

    Anonyme
    22 janvier 2019 - 20 h 24 min

    C’est une magouille parmi d’autres pour enrichir un ou des proches de rab air Algérie.

    Amar
    22 janvier 2019 - 16 h 54 min

    Monsieur Mahmoudi,I’ll n’y pas de “Ville de Floride”,mais Etat de Floride .Cet avion vendu aux encheres,et il n’y pas un de nos milliardaires algeriens pour se l’acquerir.Ou est la presse nationals?.Pieces detachees? Air Algerie en a toujours besoin.
    Y a du louche dans cette affaire.Ou est le general TOUFIK quand on a besoin de lui?.

      Anonyme
      22 janvier 2019 - 17 h 35 min

      Air Algerie n’a pas 10 tonnes de 767 pour lesdémonter et en faire des pieces détachées,

      MELLO
      22 janvier 2019 - 20 h 51 min

      Effectivement, l’Algérie à perdu en le Général Toufik ,l’un des cadres intégrés de la sécurité nationale. Ils nous ont vidé de toute la sève pure du nationalisme , en mettant en retraite des cadres intègres . Tous les secteurs, sans exception ont perdu des cadres qui pouvaient encore  » donner » pour ce pays. Quant à l’État de la Floride , il en compte une douzaine d’aéroports.

    MELLO
    22 janvier 2019 - 15 h 20 min

    Une information sans intérêt particulier pour le commun des Algériens. L’avion , vendu en son état, ne doit pas porter  » pavillon AIR ALGRRIE » , l’ambiguïté doit être levée , le plus tot possible, en urgence par notre société nationale qui doit agir auprès de l’acquéreur.

    Tarass Boulba
    22 janvier 2019 - 13 h 42 min

    Il y a là comme une ambiguïté dans cet article : soit cet avion a été vendu aux enchères et que le contrat est définitivement signé auquel cas il n’est plus la propriété d’Air Algérie, soit le contrat de vente stipule qu’Air Algérie devait l’acheminer sous sa propre responsabilité jusqu’en Floride auquel cas donc il appartient toujours à Air Algérie jusqu’à son atterrissage en Floride ! Si l’avion n’appartient plus à Air Algérie , je ne vois pas pourquoi il faut s’inquiéter ??

    Autre chose : est-ce que cet avion a toutes les certifications à jour et en règle pour voler (autorisation de voler sur long trajet, maintenance à jour , etc… etc…) ? Moi, j’aime bien la précision quand on prend la décision d’informer des lecteurs. A première vue, les américains n’ont aucune raison de refuser le survol d’un avion de ligne algérien sur un coup de tête et sans donné aucune explication !

    La Viriti
    22 janvier 2019 - 11 h 23 min

    C’est totalement un non événement comme il s’en passe des centaines par jour sur terre…

    salah
    22 janvier 2019 - 10 h 52 min

    Franchement il a été vendu ce n’est plus problème d’air Algérie je pense qu’il y as plus importent comme information que de parler de la ferraille

    Anonyme
    22 janvier 2019 - 8 h 59 min

    Si cet avion a ete vendu et n appartient plus a air Algerie alors c est le probleme de l acheteur..a moins qu air Algerie est tenue a le livrer a l acquereur…donc le refus des americains est semblable a un sabotage de la vente qui cache un chantage possible…….pour acheter des Boeings a la place d Airbus……tout est possible.

    MAZ
    22 janvier 2019 - 8 h 21 min

    oui encore du mic mac car comment un.avion.vendu aux americains est dirige vers Montreal puis sur son lieu de destination sans accord prealable de survol

    bozscags
    22 janvier 2019 - 7 h 51 min

    encore une magouille de plus.

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