Perspectives économiques en Algérie : Oxford Business Group optimiste

Algériens Oxford
Le chômage des jeunes Algériens en augmentation. D. R.

De Londres, Boudjemaa Selimia – En partenariat avec Bomare Company, le centre britannique de consulting dans le domaine des affaires, Oxford Business Group, a passé en revue les récents développements sur la scène économique en Algérie, alors que le pays se prépare à un rendez-vous électoral majeur, en l’occurrence les élections présidentielles prévues le 18 avril prochain.

Oxford Business Group relève, en effet, qu’avec l’effondrement des prix du pétrole en 2014 et 2015, l’Algérie a adopté dès l’année suivante, un nouveau modèle de croissance axé sur la diversification économique. Cette stratégie a pour but de concilier plusieurs impératifs : l’amélioration du solde des finances publiques, la réduction du déséquilibre de la balance des paiements et le maintien d’un niveau élevé d’investissement dans l’économie via le développement du secteur privé.

Le centre britannique de consulting dans les affaires relève, en substance, que les chefs d’entreprise ont demandé une série de réformes visant à diversifier l’économie de manière efficace et rapide. Si certaines réformes ont été mises en place récemment – sur les droits de douane et les moyens de financement, par exemple –, la communauté d’affaires considère qu’il est essentiel que davantage d’efforts soient conduits pour lancer des réformes structurelles susceptibles d’impulser une transformation réelle et viable de l’économie nationale.

Oxford Business Group évoque, dans la foulée, l’importance de la jeunesse dans le processus de diversification économique à moyen terme en Algérie, soulignant au passage que l’implication des jeunes dans les grands chantiers du développement économique est en tête des préoccupations des décideurs politiques.

«Les jeunes, souligne par ailleurs le centre de consulting britannique, représentent un segment important de la population en Algérie. Avec un taux de chômage de 28%, les jeunes algériens sont maintenant confrontés au besoin de trouver de nouvelles voies à travers l’entrepreneuriat et les start-up qui commencent à devenir une tendance marquée dans le pays. Des programmes de soutien à ce type de dispositifs commencent à se généraliser, des choix inéluctables et qui constituent aujourd’hui un des principaux objectifs fixés par la direction politique qui préside aux destinées de l’Algérie en matière de diversification, pour les années à venir», conclut Oxford Business Groupe dans son étude consacrée aux perspectives économiques de l’Algérie.

B. S.

 

Comment (8)

    Chouhada le patriote
    26 janvier 2019 - 8 h 46 min

    C est peut être lié aux 5ème mandat de notre président et aux nombres infimes de citoyens algeriens qui veulent souhaitent quitter la grande Algérie mère patrie des chouhada.

    Anonyme
    25 janvier 2019 - 21 h 28 min

    «[…] des choix inéluctables et qui constituent aujourd’hui un des principaux objectifs fixés par la direction politique qui préside aux destinées de l’Algérie en matière de diversification, pour les années à venir», conclut Oxford Business Groupe».
    ——————————————————————————————————————————————-
    Conclusion : Même le «Oxford Business Group» est pour le 5ème mandat ! Au pire, il pourrait même mettre un peu d’eau dans son Sélecto et tenir mordicus pour la… «continuité» en sous main ! Bref, il est impératif pour lui que ce soit le «clan» en place qui doit demeurer en place… puisque c’est lui qui…. finance généreusement ses «études» !

    Anonyme
    25 janvier 2019 - 19 h 49 min

    Celui qui est debout avec la gandoura,c’est le salafiste algérien type, borné et fanatique.

      Yeoman
      25 janvier 2019 - 20 h 47 min

      En face de lui, deux hommes-sandwichs (ou panneaux publicitaires, si vous préférez) faisant de la réclame gratuite pour une marque qui n’en a pas besoin.

    Réponse
    25 janvier 2019 - 13 h 07 min

    Ces escrocs et naturalisés ont l’habitude de payer du Trésor public leur propagande mensongère pour rester au pouvoir, on se rappelle encore des sommes payées au journal Le Monde y autre magazines français.

    lhadi
    25 janvier 2019 - 12 h 13 min

    Le pays se heurte toujours à des problèmes fondamentaux d’organisation et de motivation.

    A cet égard, il importe d’engager de nouvelles reformes pour élargir le secteur privé, donner plus d’importance aux mécanismes de marché et laisser agir plus largement le stimulant de l’intérêt individuel.

    C’est dans ce sens que la restructuration de l’économie doit être engagée. Dans un premier temps, il s’agit principalement de décentraliser, et donc d’assouplir le système de planification et de gestion des entreprises ; de donner plus d’importance à la stimulation matérielle mais on est encore assez loin.

    En effet, la reforme se heurte à de nombreuses résistances : celle d’abord de certains hauts dirigeants ; celle ensuite d’une large partie de responsables et des cadres ( du parti, de l’administration économique, des entreprises…), qui craignent de voir réduits leurs privilèges et leurs prérogatives ; et enfin celle aussi d’une partie des travailleurs, qui ont trouvé des formes d’accommodement avec le système actuel et qui donc, comme dit le proverbe populaire, « savent ce qu’ils vont perdre, mais non ce qu’ils vont gagner »

    Aussi est-il bien difficile de dire dans quelle mesure les projet de reforme pourront être réalisés si un développement politique ne se réalise pas.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

    Anonyme
    25 janvier 2019 - 9 h 24 min

    Voila l essentiel que doit encourager le pouvoir Algerien et que rapporte le centre britannique de consulting dans le domaine des affaires, Oxford Business Group: »La croissance axée sur la diversification économique. Cette stratégie a pour but de concilier plusieurs impératifs : l’amélioration du solde des finances publiques, la réduction du déséquilibre de la balance des paiements et le maintien d’un niveau élevé d’investissement dans l’économie via le développement du secteur privé. » Le mot cle c est la diversification de notre economie et pour y arriver il faut creer un climat approprie pour les jeunes Algériens afin de trouver de nouvelles voies à travers l’entrepreneuriat et les start-up qui commencent à devenir une tendance marquée dans le pays.Oui il faut encourager les jeunes entrepreneurs a developper leurs propres entreprises… Oui il faut aider les jeunes diplomes hautement qualifies dans les nouvelles technologies a creer leurs start ups….L Algerie et les jeunes Algeriens sont en mesures de reussir car nous avons tous les moyens pour reussir …c est au pouvoir d imposer des réformes structurelles susceptibles d’impulser une transformation réelle et viable de l’économie nationale comme vous le rapportez….Tahya Al JAZAIER

    Anonyme
    25 janvier 2019 - 9 h 22 min

    Alors le désastre sera inévitable.

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