Et si… ?

élection réflexions
La prochaine élection sera-t-elle transparente ? PPAgency

Par Bachir Medjahed – Du nouveau qui recentre tous les débats et les réflexions. L’imprévisible a fatalement créé l’incertitude. De l’inattendu. La compétition électorale est approchée sous l’angle de la bipolarité. Question également inhabituelle : que se passera-t-il si deux candidats invoquent chacun la victoire et en appellent aux populations pour leur dire qu’ils sont dépossédés des choix populaires ? Un tel cas pourrait-il se produire ?

Jusque-là, les écarts entre les résultats du candidat président et ceux des deuxièmes candidats sont tellement grands qu’ils ne sont pas comparables et qu’ils ne peuvent être susceptibles de recours ou de faire sortir les populations dans la rue. Le pouvoir a déjà annoncé qu’il ne tolérera pas les manifestations de rue. Ainsi, les pouvoirs publics sont avertis. Les pouvoirs publics, ce sont les institutions qui gèrent le rétablissement de l’ordre, en particulier le ministère de l’Intérieur, les walis et chefs de daïra, la DGSN et la gendarmerie.

On remarque que dans les décisions de rétablissement de l’ordre public, les élus locaux ne sont pas impliqués comme autorité partie prenante au processus de décision. Ceci d’une part. D’autre part, la gendarmerie et la police sont, sur le plan opérationnel, gérées par le ministère de l’Intérieur. Les walis peuvent donc réquisitionner ces deux corps de sécurité et sont couverts. Peuvent-ils, cependant, bénéficier de l’impunité dans le cas de dépassements ou de graves bavures ?

Jusque-là, il n’y a jamais eu de possibilités de se trouver devant un tel scénario car les candidats dits «officiels» l’emportent toujours au premier tour par des scores qui ne permettent pas des comparaisons.

B. M.

 

Comment (5)

    Citoyen
    6 février 2019 - 20 h 37 min

    Cas probable!!!!

    Ca suffit il faut liberer le pays de ce systeme
    Mafieux.
    Rendre algerie au algerien ????????.

    MELLO
    6 février 2019 - 19 h 42 min

    Et si …. Et si l’administration ne dépendait pas du pouvoir ? La, la thèse de Monsieur Medjahed prendrait tout son sens. Les secrétaires généraux des APC , des Dairas, de Wilayas, du ministère de l’intérieur, les chefs de Dairas, les walis, sans oublier les conseil constitutionnel et son arme le conseil de surveillance des élections, sont tous dépendants du pouvoir . Au final, rien ne peut se faire sans la trituration des chiffres par tout ce beau monde. Le pouvoir c’est l’État , l’État reste un maillage parfait pour servir ce pouvoir, aucune chance d’avoir le Si ….de Mr Bachir Medjahed. Résultat des courses, cette élection présidentielle ne favorise aucun changement pour nous autres, ce sera plutôt une descente aux enfers.

    Anonyme
    6 février 2019 - 18 h 44 min

    DE TOUTES LES FAÇONS MOI JE DÉCLARE GHEDIRI ALI OFFICIELLEMENT VAINQUEUR DES ÉLECTIONS . POUR UNE FOIS DEPUIS 1962 ,LE PEUPLE VA DÉCLARER GHEDIRI VAINQUEUR AVANT LES ÉLECTIONS CAR TOUT LE MONDE SAIT QUE  » LE PEUPLE ALGERIEN N AIME PAS CE POUVOIR  » D AILLEURS BEDOUI L A BIEN DIT DEVANT LES JOURNALISTES ! ET S ILS REFUSENT DE PARTIR ON VA LE DÉCLARER A L INTERNATIONAL ET TANT PIS POUR LE SYSTÈME ! LA JEUNESSE N A PLUS PEUR ELLE QUI N A PAS PEUR DE LA MER QUI A REJETER DES MILLIERS DE HARRAGUAS FUYANT CE SYSTÈME !

    Karamazov
    6 février 2019 - 11 h 34 min

    Je n ‘avais pas lu l’article avant de répondre à la question qui m’avait parue, avant que je ne me ravise et prenne toute la mesure de sa pertinence, complétement saugrenue. Vous ne posiez la question que pour nous faire la démonstration qu’elle n’a pas à être posée.

    Mais bon, prêtons nous au jeu ! Et faisons comme si les résultats des élections, qui à ce jour n’ont pas été publiés même si tout le monde les connaît, n’ont pas été déjà contestés, en vain.
    C’est possible ! Si votre candidat joue à qui perd gagne contre Pyrrhus ou si vous avez envie de mettre en doute la légendaire et incontestable neutralité de Hmida mais non sans avoir du culot. Autrement vous risquez de manquer de crédit car vous ne cessiez déjà de crier à la fraude tout en y allant : ce qui amounavi n’est pas beaucoup honnête. Cela laisse supposer que si vous gagnez il n’y a pas fraude mais si vous perdez il y en aurait.
    Moua, je pense qu’il n’y a aucun besoin qu’il y ait fraude, mais il y en aura, à cause de l’esprit de Pyrrhus justement.
    D’abord nous avons une société totalitaire qui a le pouvoir qui lui sied. Le Système a besoin de passer en force dès le premier tour. Ensuite, le Système ne sait organiser les élections que de cette façon.
    L’administration, quoi qu’elle fasse, est portée par habitude sur le tripatouillage des résultats. Et l’habitude, dit l’adage, est une seconde nature.
    Les algériens ne votent pas à 80%. Ceux qui votent sont eux à 80% partisans du Système.
    Je pense donc qu’on ne peut pas cautionner une élection et la crédibiliser par sa candidature comme si la fraude était négligeable pour venir crier par la suite au vol des suffrages.

    Vérité
    6 février 2019 - 7 h 57 min

    Avec des élections démocratiques et sans fraude ni bourrage des urnes,ni des urnes caméléon, Impossible que le régime de Mugabe et Pinochet puissent remporté les élections, c’est clair net et précis, mais comme ce régime essaie coûte que coûte a resté où pouvoir,il va mettre le pays en danger,ses soucis ne sont pas la nation Algérienne,ni sa population,ses grands soucis continuer à profiter des richesses du pays et détruire la nation dans laquelle un quart de la population à été sacrifiés

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