Nos ennemis ?

attaque niveau
Des soldats de l'ANP sur le site gazier de Tiguentourine. New Press

Par Bachir Medjahed – Le niveau opérationnel de l’armée le plus haut nous met en garde contre l’ennemi intérieur et l’ennemi extérieur. Deux concepts qui devraient nous faire peur car nous ne comprenons pas la nature de ces dangers. Alors, on se pose des questions. A quoi doit ressembler l’ennemi et à quoi doit ressembler l’allié ? Ennemi jusqu’où et jusqu’à quand ? Allié jusqu’où et jusqu’à quand ? On se pose ces questions quand on pénètre dans le champ politique. On doit se poser la même question quand on pénètre dans le champ des menaces, sachant que la plus grande d’entre elles est d’ordre militaire.

Une autre question doit être posée car il nous est désigné cette fois-ci l’ennemi extérieur. Qui pourrait-il être ? Là également on s’interroge. Quel ennemi extérieur à combattre ? Lié à l’élection ? Au terrorisme ? A la géopolitique ? La parade devrait être adaptée. Une menace de quel type ?

On croit comprendre qu’il y a un complot qui s’est donné les moyens de son exécution mais qui a reporté sa mise en œuvre. Dans ce cas – ce double cas –, nous devrions nous attendre à des ordres de remobilisation et en attente des instructions de mise en œuvre de la posture de vigilance de nature différente, selon qu’il s’agisse d’ennemi intérieur ou extérieur ou les deux en même temps. Qu’attendent les autorités concernées pour construire le front intérieur dont il était décidé la mise en œuvre ?

Quelle stabilité dans un contexte où il n’y a pas de développement, où il n’y a pas de démocratie et, par contre, il y a de fortes menaces nouvelles qu’exécuteraient de nouveaux ennemis intérieur et extérieur, outre un terrorisme actif ? Est-ce la sécurité qui serait le dividende de la paix politique ou est-ce la paix qui serait le dividende de la sécurité ?

Pas de réponse consensuelle tant qu’il n’y a pas de débat, c’est-à-dire de démocratie. Il s’ensuivra, de la part de tous les acteurs, une stratégie du flou, celle qui permet de bâtir sa stratégie sur le meilleur usage à faire de la crise ?

B. M.

Comment (8)

    صالح/ الجزائر
    16 février 2019 - 21 h 18 min

    L exemple de l’ennemi extérieur , à la nation algérienne , c’est celui ou ceux qui donnent leur avis favorables pour la succession des mandats , contre des gains illégaux , au détriment des intérêts stratégiques de l’Algérie … .
    L exemple de l’ennemi intérieur c’est celui ou ceux qui protègent les casseurs des institutions nationales , ou en d’autres termes c’est la mafia politico-financière qui vole en Algérie pour acheter chez l’ennemi extérieur , car elle a d’autres nationalités , déteste l’Algérie et le peuple Algérien , et elle n’est la que comme coopérant technique qui parte après la fin de mission … .

    abdel
    16 février 2019 - 13 h 25 min

    il faur rajouter a l’ennemi extérieur, cette fameuse « main étrangèere «  » qui est brandie a chaque fois pour détourner le peuple des vrais problemes !!quand a l’ennemi intérieur il est connu,se sont les islamistes,pour le reste, ce ne sont que des fantasmes !!

    Anonyme
    16 février 2019 - 10 h 41 min

    Les ennemis de l Algérie c est ceux qui protègent Bouteflika par les armes et qui menacent le peuple algerien et créent des situations de troubles ! l agression extrême contre le peuple algerien c est de présenter et assurer la candidature d un homme hors jeu de la réalité politique et handicapè ! quant au groupuscules qui l entourent ne sont autres que des escrocs qui ne sont là que  » pour une poignée de dollars  » ! le vrai peuple majoritaire à l extrême est dans la rue ! alors faites gaffe

      Anonyme
      16 février 2019 - 11 h 19 min

      Anonyme
      16 février 2019 – 10 h 41 min

      Bravo !!!

    Anonyme
    16 février 2019 - 10 h 17 min

    Ça fait partie de la terminologie éculée des systèmes totalitaires qui sont en voie de disparition. Les régimes démocratiques parlent d’adversaires. Pas toujours loyaux, bien sûr, mais c’est beaucoup plus réaliste et beaucoup plus honnête.

    Anonyme
    16 février 2019 - 9 h 03 min

    L’ennemi intérieur est celui qui laisse passer des milliers de subsahariens sur le territoire algérien, ces meutes qui se déplacent librement et anarchiquement sur le sol du 1 million 500 000 Chahids, Paix en leurs Âmes.

    ANONYME 1
    16 février 2019 - 8 h 52 min

    Quand ils désignent l’ennemi intérieur sans précision le flou s’installe.
    Et les gens finissent par douter, il y a des gens dans le pays qui parlent et annoncent ce qu’ils veulent faire et pourquoi ils agissent de la sorte.
    Et les tenant du pouvoir sans donner d’explications parlent d’ennemi d’intérieur sans expliquer ni dire le pourquoi et le comment de cet ennemi.
    Là les gens doutent et finiront par pencher pour cet ennemi intérieur, car il a cet avantage d’expliquer et dire ce qu’il compte faire.
    Alors qu’eux dénoncent sans donner d’explication ou quoi que ce soit.
    Les citoyens ne sont des robots qui interprètent des signes cachés ils veulent comprendre et connaître avec des mots clairs.
    La gestion d’un pays se fait dans la clarté, que les citoyen comprennent et soient confiants en leurs responsables.

    anonyme
    16 février 2019 - 7 h 58 min

    M. Medjahed, l’ennemi extérieur est connu : il s’appelle l’atlanto-sionisme. C’est celui qui a détruit la Libye, la Syrie et l’Irak, qui a créé les monarchies du Golfe, de Jordanie, du Maroc et qui usurpe le pouvoir des pays dits en voie de développement. L’ennemi intérieur est lui aussi connu : c’est cette oligarchie qui s’est alliée à l’ennemi extérieur. Appelons un chat un chat.

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