Candidature de Bouteflika : Djaballah appelle à rééditer le coup de 1999

Présidentielle Djaballah
Abdallah Djaballah. PPAgency

Par R. Mahmoudi Le parti d’Abdallah Djaballah, El-Adala, s’est engagé dans une course contre la montre pour faire aboutir son projet de réunir les forces de l’opposition autour d’un candidat unique qui aurait à affronter le Président sortant. Il sait qu’il ne lui reste plus que deux semaines pour essayer de réussir ce qui paraît, aux yeux de nombre d’observateurs, comme une véritable gageure.

Selon une déclaration de son porte-parole, le député Lakdhar Benkhellaf, à l’agence turque Anadolu, la direction de ce parti islamiste, qui, lui-même, ne présente aucun candidat, a déjà rencontré «en secret» le général Ali Ghediri, Ali Benflis ainsi que plusieurs chefs de partis de l’opposition, en attendant de programmer un rendez-vous cette semaine avec le candidat et président du MSP, Abderrazak Mokri.

Si tout le monde dit apprécier l’idée, nul d’entre eux n’accepte de se sacrifier pour un autre. Chacun se voit comme le candidat le mieux placé pour représenter l’opposition. C’est pourquoi, le parti de Djaballah a décidé, dans une ultime tentative, d’appeler à une sorte de conférence nationale des candidats et partis de l’opposition concernés par l’élection présidentielle du 18 avril. Les discussions porteront essentiellement, selon Bekhellaf, sur deux points : l’identité d’un éventuel «candidat unique» de l’opposition et son programme électoral.

Pour le responsable d’El-Adala, «les promoteurs de l’initiative estiment que, malgré le manque de temps pour aboutir à un consensus, espèrent néanmoins y parvenir avant la date de clôture des candidatures, le 3 mars prochain». Et de poursuivre : «Si l’opposition coopère pour soutenir un candidat unique et surveiller les 60 000 bureaux de vote, elle pourra faire barrage à la fraude.» Le parti de Djaballah n’exclut pas, dans sa proposition, un retrait collectif des candidats de l’opposition s’ils voient que les jeux sont faits en faveur du Président sortant.

R. M.

Comment (14)

    Faut pas sortir de saint cyre !!
    17 février 2019 - 4 h 08 min

    Pot de fer contre pot de terre, nous savons quel pays organise les élections Algérienne ainsi que le.5eme mandat ! Pas de place pour n’importe quel opposition !

    Nasser Nasro
    16 février 2019 - 20 h 18 min

    Il y a trop de lièvres qui ne se retireront pas, comment expliquer 200 candidats, parmi eux il y aura au moins une bonne dizaine qui se présenteront aux élections et ne boycotteront pas les élections, les autres offriront toutes les signatures au président sortant (le tri des candidats a été savamment préparé depuis longtemps) puis il seront grassement gratifiés. Donc le boycotte comme celui de 1999 ne reviendra pas.
    Les partis pour réunir les conditions pour présenter un seul candidat, ce travail aurait dû se préparer depuis longtemps pourquoi attendre la veille de la clôture. Trop tard, donc les partis font dans le bricolage et l’opportunisme sans aucune stratégie , c’est ce qui donne la force au clan du président. par ailleurs, les clans pour ne pas dire parti d’obédience islamiste tente de reprocher aux autres d’être des hizb frança, ce qui n’est pas faux, mes les islamistes aussi sont des hizb turc et des hizb saoud.
    La clef de voûte pour le peuple, peuple épris de justice et d’ équité, c’est de trouver un candidat de hizb dzair et de voter en masse pour lui et le soutenir quelques soit les conditions.
    Pourquoi le peuple doit s’approprier le processus électorale, les grands enjeux dans une véritable démocratie, ce n’est pas le président, c’est L’APN. et le SENAT Véritable contre pouvoir. C’est là ou se valident les projets de développement de la nation. mais encore une fois, Le peuple n’a pas participer aux choix des députés, le peuple avait brillé par son absence et on s’est retrouvé avec une Apn au service du pouvoir et on se retrouve sans contre pouvoir, ni APN ni SENAT C’est le 5e mandat qui réveille le peuple. que cela nous servira de leçon pour les prochains rendez vous dans le cas, ou on sera déçu cette fois-ci, tout en gardons l’espoir que le candidat attendu sortira vainqueur. Allez pas de défaitisme , il sera vainqueur et le peuple sera content, pas les opportunistes et trafiquant, ainsi que ceux qui bénéficie directement ou indirectement des miettes que leur laisse le pouvoir a travers les petits prêts non remboursables (fellah, ansej, cnac, trafic de frontières etc. ceux là, seront nombreux ceux qui seront déçus.

    SaidZ
    16 février 2019 - 19 h 02 min

    A djabalah, c’est novembre 1954 qu’il faudrait rééditer bien !
    1- Tout le peuple doit s’unir, mettre le pays au dessus de toutes considérations partisanes et remettre la plate forme de la soumam sur la table, laquelle était la seule feuille de route des meilleurs enfants de l’Algérie qui se sont sacrifiés.
    2- mettre tous ceux et celles qui nous ont détruit dans la poubelles de l’histoire.
    3- organiser une conférence nationale pour élire un gouvernement provisoire pour une durée ne dépassant pas 2 ans dont la mission principale est : 1- gérer les affaire courantes. 2- préparer et organiser l’élection présidentielle.
    ——– Chaque citoyen et citoyenne a le devoir d’apprendre, de comprendre et d’appliquer la plate forme de la soumam ————

    Med
    16 février 2019 - 17 h 28 min

    Djaballah est complètement déboussoler. Meme presenter un seul candidat est une rigolade. Vous n’avez aucune chance contre la fraude. Il faut boycotter les elections. Le pays est en faillite. Laisser FAKHAMATOUHOU être le seul candidat. Fakhamatahou contre Fakhamatahou?? Pourquoi jouer au LIEVRE comme Ali Benflis. Laisser les corrompu gérer la faillite et la crise economic. Le pétrole a $58, c’est leurs fin. Question de temps

    EL KHOU
    16 février 2019 - 16 h 34 min

    Un seul et unique candidat de l’opposition serait salutaire pour le pays.

      med
      16 février 2019 - 17 h 30 min

      Un seul candidat?? Aucune chance contre la fraude. Le peuple doit s’imposer dans la rue. C’est la seul solution. Les partis politiques sont faibles.

    à l'attention des partis d'opposition
    16 février 2019 - 16 h 31 min

    J’estime que c’est osé pour les partis d’opposition de se focaliser, de dénigrer et de critiquer la candidature de Ali Ghediri ! S’ils veulent boycotter activement ou non les élections, c’est leur droit le plus absolu, mais si l’inattendu Ali Ghediri est apparu sur le champ politique c’est parce qu’ils ont été incapables, ils n’ont pas su s’investir et se préparer ensemble et en conséquence avec une feuille de route commune, une stratégie commune pour faire barrage au pouvoir !

    Donc, qu’ils appellent au boycott si ils pensent que c’est leur seule solution, mais qu’ils foutent la paix à Ghediri parce que leur vrai ennemi c’est le pouvoir et Bouteflika et nullement Ghediri , lui qui a pourtant une feuille de route qui coïncide sur plusieurs points avec celle des forces du changement ! Foutez-lui la paix !

    Anonyme
    16 février 2019 - 16 h 13 min

    Pour la 2ième fois Djaballah a raison, comme il a eu raison la 1ière fois en 1999.

    Rabah
    16 février 2019 - 15 h 10 min

    Il faut être élevé à l’esprit chevaleresque pour faire ce que les 6 Cavaliers, qui ont délégitimé pour le restant de sa carrière le petit dictateur ramené sur un char de son exil doré des Emiras Arabes-Unis.
    Kach bakhta d’aujourd’hui est à l’image du pouvoir déliquescent en place depuis Avril 1999.

    Brahim
    16 février 2019 - 14 h 51 min

    C’est trop tard, les dés sont jetés. Ce qu’il faut à présent, c’est d’espérer que la conférence nationale débouche sur une plate-forme d’entente entre toutes les forces vives de la nation, dont l’élite nationale, notamment les fils et filles du pays installés à l’étranger….

    Anonyme
    16 février 2019 - 12 h 27 min

    il portent la barbe pour cacher leurs vrais visages

    Anonyme
    16 février 2019 - 11 h 07 min

    si boutef veut sauver l Algérie il doit démissionner ou renoncer au 5ême

    AREZKi
    16 février 2019 - 9 h 12 min

    Bonjour l’Algérie,
    Aujourd’hui on est bien à la croisée des chemins. La route qui nous a amené jusque là est jonchée d’obstacles et d’égarement. Il faut retenir les leçons du passé en voyant l’avenir sereinement .Pour un bricolage de l’histoire Algérienne,il faut proposer une élection dont s’inspirera les nations et ce par un groupe de 22 bis constitués par les partis de l’opposition et lesquelles auront pour mission de délivrer le peuple une fois pour toute des forces occultes prônant la légitimité historique sans se référer aux véritables valeurs de novembre. Les algériens sauront choisir entre le blé et ivraie!

    dadi MILA
    16 février 2019 - 7 h 12 min

    Une chose est plus que sure si on choisis pas un seul candidats on ne verra plus le jour que d’ici un siècle.
    Faire barrage en un seul bloque est notre SALUT.

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