Béjaïa : les journalistes de Radio Soummam montent au créneau

Soummam
Siège de Radio Soummam à Béjaïa. D. R.

Par Sadek Sahraoui − A l’instar de leurs confrères de la Radio nationale, les journalistes de la Radio Soummam de Béjaïia  viennent de saisir leur hiérarchie à travers une pétition se plaignant de l’absence de conditions répondant aux principes d’éthique dans l’exercice de leur métier.

Dans la pétition, rapporte le site Béjaïa News, les signataires dénoncent «le non-respect de la neutralité dans le traitement de l’information au sein de leur rédaction suite à la décision de la hiérarchie de passer sous silence les grandes manifestations de ce vendredi 22 février». «Nous refusons le traitement exceptionnel dérogatoire imposé par la hiérarchie» , ajoutent les signataires de la pétition.

Il est à rappeler que des journalistes de la Radio nationale algérienne ont dénoncé hier, dans une lettre à leur directeur, Chabane Lounakel, le silence imposé par leur hiérarchie sur les récentes manifestations contre le cinquième mandat. Les auteurs de la lettre dénoncent ainsi le «non-respect de la neutralité dans le traitement de l’information» au sein des rédactions de la Radio.

«Nous sommes le service public et non des journalistes étatiques. La Radio algérienne appartient à tous les Algériens (…) Notre devoir est de tous les informer», ont-ils affirmé dans ce texte, qui a fait le tour des réseaux sociaux. «La décision de la hiérarchie de passer sous silence les grandes manifestations nationales de ce 22 février 2019 n’est que l’illustre enfer de l’exercice au quotidien de notre métier», ont-ils ajouté.

S. S.

Comment (5)

    Citoye
    26 février 2019 - 16 h 03 min

    La je reconnais le coté soumame
    Oui totalement ok avec vous la presse doit rester libre!! nous sommes soi-disant en democratie !!
    Alors vive la presse et vive l’algerie

    Boumedienne
    26 février 2019 - 8 h 17 min

    D’accord vous voulez, vous journalistes parler des manifestations et vous dénoncez ce silence qui vous est imposé. Devant une situation très fragile, si les journalistes en avaient conscience , ils feraient preuve de neutralité comme ils tiennent à le dire.
    En effet, la situation est explosive et les journalistes veulent rajouter de l’huile sur le feu, ne pensez vous pas que si le chaos reprend en Algérie, votre éthique et responsabilité de journalistes soient mis à mal ?vous serez complice d’une situation et ne croyez pas vous en déresponsabiliser du sang si vous menez le peuple algérien dans un enfer.
    La meilleure solution , certes n’est pas la censure , j’y suis contre mais plutôt la sagesse, il faudrait laisser un peu que la situation refroidissement puis ensuite rediscuter de cet enfer que vous vivez au quotidien dans votre profession. Je pense que c’est exagéré, car la presse et les médias algériens restent plus libres que nos voisins et même que certains pays européens très proches.

    Anonyme
    25 février 2019 - 14 h 58 min

    Faites une greve et laissez les sur le trottoir!!

    Anonyme
    25 février 2019 - 14 h 35 min

    GREVE D’ANTENNE !! réduisez au silence ces medias de propagande qui vous avelissent au lieu de vous permettre de vivre dignement du labeur de votre travail respectable de Journaliste ! Osez affronter le système ! faites taire ces ondes de la honte !

    Ghedia Aziz
    25 février 2019 - 14 h 14 min

    En somme, c’est la même pétition qui circule d’une chaîne à l’autre. Aucune virgule n’à été changée; ce qui dénote du ravage de la pensée unique qui existe encore dans certaines institutions de l’État malgré la soit disant liberté d’expression. Rien que pour cela, on devrait soutenir cette expression pacifique du peuple.

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