Le FFS appelle à une participation massive aux manifestations
Par Hani Abdi – Le FFS, qui boycotte activement l’élection présidentielle du 18 avril prochain, appelle à une participation massive aux manifestations de vendredi.
Le plus vieux parti de l’opposition affirme que l’élection n’est plus une priorité. Il appelle ainsi «au maintien et renforcement de la dynamique populaire pour le changement du système, l’avènement de la deuxième République à travers l’élection d’une Assemblée nationale constituante».
Le parti du défunt Hocine Aït Ahmed relève la nécessité d’«œuvrer à la préservation du caractère pacifique des manifestations politiques et populaires». «La volonté populaire s’est exprimée dans la rue en faveur du changement. La construction de l’alternative démocratique est en marche», assure cette formation politique pour laquelle «les Algériens ont décidé de ne plus subir l’impasse politique, le désastre économique, l’asphyxie sociale, les gaspillages financiers, la dilapidation des richesses nationales, l’émigration clandestine, la corruption, la faillite institutionnelle mettant en péril l’Etat national».
Le FFS considère qu’«imposer une présidence à vie est une grave atteinte à l’intelligence et à l’histoire du peuple».
Il est donc tout à fait légitime, selon lui, que «le peuple algérien se réapproprie la rue comme espace de mobilisation, de contestation populaire et de revendication démocratique en s’opposant au système prédateur qui a mis le pays en faillite au profit d’une oligarchie mafieuse».
Le FFS n’a pas cessé d’adresser des appels en direction des forces du changement. Ce parti estime que «la société est en mouvement, la rue s’est exprimée, le changement est irréversible, la fin du régime est proche», affirmant que «les luttes pour la démocratie ne peuvent être efficaces que si elles sont menées avec la société et dans la société».
Le FFS salue encore une fois «la mobilisation pacifique et la maturité politique du peuple algérien dans la quête de sa souveraineté et la consécration de son droit à l’autodétermination». Il se dit convaincu que «le peuple algérien exercera sa souveraineté et son autodétermination grâce au consensus national et populaire en construction sur le terrain pour une Algérie libre et démocratique».
Le FFS s’engage à travailler «à la convergence des forces du changement pacifique et à la mobilisation des Algériennes et des Algériens à même de réunir les conditions qui permettent une dynamique politique plurielle et organisée».
H. A.
Comment (21)