Un chercheur américain : «L’option du cinquième mandat est un moindre mal»

Tahir chercheur
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. New Press

Par R. Mahmoudi Le chercheur et académicien américain Tahir Kilavuz estime, dans une tribune publiée dans le très sérieux Washington Post, que l’option du cinquième mandat en Algérie est moins dangereuse et moins coûteuse pour le pays que celle de la désignation d’un autre candidat qui diviserait durablement et dangereusement le système.

«Les manifestations vont probablement compliquer la prochaine élection présidentielle, et leur issue dépendra largement de la réaction du régime», écrit l’auteur d’entrée. Et de poursuivre : «D’abord, il faut savoir que ces manifestations sont le résultat des actions du régime. Le pouvoir voulait garder l’unité interne et avait de bonnes raisons de le faire. En 1988, des divisions croissantes entre les camps rivaux du régime avaient ouvert une boîte de Pandore menant à des manifestations de masse, puis à un processus de démocratisation tumultueux, suivi d’un coup d’Etat et d’une guerre civile qui a duré dix ans.»

Le chercheur américain explique que «pour éviter un scénario similaire, le régime a privilégié l’unité interne et décidé que Bouteflika éviterait les divisions, en dépit de son état de santé connu de tous. Même si cela semblait être l’option la plus sûre, les décideurs n’ont pas vu venir cette réaction de la population».

L’auteur estime que «les manifestations ne sont pas nécessairement anti-régime, puisque ces revendications directes ne sont pas le pain, la liberté, la justice sociale ou même des élections honnêtes». Il explique que «le peuple veut la chute du régime» n’est pas le mot d’ordre central, comme c’était le cas lors des manifestations connues dans des pays de la région en 2011. «Au contraire, les manifestants ont scandé, en substance, ceci : « Le peuple veut ouvrir la voie » pour passer à l’après-Bouteflika.»

Poursuivant son analyse, Tahir Kilavuz écrira : «Les manifestations sont anti-Bouteflika ou, plus précisément, anti-cinquième mandat. Bouteflika n’est pas nécessairement une figure haïe. Il avait acquis une certaine légitimité pendant longtemps car il était considéré par beaucoup comme le sauveur (de la guerre civile) et le bâtisseur de la stabilité lors de ses premiers mandats. Mais pratiquement, il ne dirige pas le pays depuis quelques années, et les gens le savent.»

L’auteur juge que «la plupart des manifestants auraient pu se contenter d’un autre candidat. Si le régime avait choisi un autre candidat consensuel qui ne soit pas un personnage controversé, nous n’aurions probablement pas vu de telles protestations». Et de constater que «les manifestants ne soutiennent aucun des candidats de l’opposition. Ils s’opposent principalement à un Président dont la santé le rend inapte à rempiler pour un cinquième mandat».

Trois scénarios pour une sortie de crise

Enfin, l’auteur imagine trois scénarios pour une sortie à la crise : le premier est un nouveau candidat pour remplacer Bouteflika. «Comme ce serait une réponse directe aux demandes des manifestants, analyse-t-il, un nouveau candidat pourrait résoudre le problème. Cependant, il y a deux risques à prendre en considération. D’un côté, cela peut à nouveau entraîner des divisions internes au régime. D’autre part, il pourrait s’avérer plus difficile de convaincre les personnes d’un autre candidat. Sans compter que les masses populaires pourraient avoir la même réaction envers ce nouveau candidat.»

Le deuxième scénario est l’intervention de l’armée et une répression totale. Le chercheur explique : «Le régime peut avoir recours à la répression totale et aux arrestations (…) pour empêcher de nouvelles manifestations. Les manifestations étant à un stade précoce, il est possible d’y mettre fin avec des mesures énergiques. Toutefois, cela risque de transformer un mouvement de protestation aux revendications limitées en un vaste mouvement anti-régime.»

Dans la troisième hypothèse : le régime peut autoriser des manifestations contrôlées jusqu’à ce que les tensions s’apaisent. «D’une part, le régime pourrait faire preuve d’un certain durcissement en contrôlant Internet et en réprimant de manière limitée les manifestations, comme on l’a vu lors des manifestations de dimanche. D’autre part, cela pourrait faire des concessions limitées ou acheter des leaders potentiels des manifestations.»

Ce troisième scénario est similaire à la stratégie utilisée en 2011 contre les mouvements de protestation. Mais, pour l’auteur, il existe deux différences. «Premièrement, en 2011, Bouteflika est passé à la télévision nationale et a promis des réformes pour absorber les pressions. Aujourd’hui, on ne sait pas quelles réformes peuvent être promises face à une demande de remplacement de Bouteflika. Deuxièmement, le régime a épuisé ses ressources pour pouvoir augmenter les salaires, baisser le coût des importations de denrées alimentaires et subventionner certains produits de base afin de mettre fin rapidement aux manifestations à l’époque», conclut le chercheur.

R. M.

Comment (103)

    Vroum Vroum ????..
    1 mars 2019 - 13 h 52 min

    Venant des Usa ..!!??…Ce chercheur devrait conseiller le Pouvoir Américain d’arrêter ces guerres et ingérences dans le Monde …Ce chercheur propose le Cinquième Mandat qui serait plus sur , mais il est Fou ou bon stratégie , le Peuple refuse le Cinquième Mandat et Mr Chercheur US dit non , le Peuple a tort !!… On est assez grand pour décider nous-mêmes de ce qui est bon ou mauvais..

    Anonyme
    1 mars 2019 - 5 h 43 min

    Les Bouteflika et leur clan doivent dégager au plus vite le régime d’oujda a assez fait de dégâts au pays

    Blakel
    1 mars 2019 - 4 h 29 min

    Les américains comptent sur le clan de fakhamatouhou pour s’accaparer des hydrocarbures algériens.

      UMERI
      1 mars 2019 - 15 h 05 min

      Tu es en retard mon ami, les U S A, sont sur place depuis longtemps,les sociétés américaines, prennent tout le pétrole, les chinois, les travaux d’infrastructures routières, les russe fournisseurs d’armes, les français, font main basse sur les banques et les entreprises,les turcs, les textiles etc….c’est pour cette raison qu’ils soutiendront Bouteflika, même dans le coma.

    SaidZ
    1 mars 2019 - 3 h 03 min

    Dites lui de se concentrer plus sur son trump et son pays qui foute la m… partout dans le monde et présentement au Venezuela. L’Algérie a une histoire à enseigner dans tous les pays. Son peuple sait quand et comment dire basta!

    issam
    1 mars 2019 - 0 h 15 min

    C’est aux algériens d’inventer leur propre démocratie,arrêtez de faire des copié coller de systéme politique étrangers fruits de la franc maçonnerie .

    Avant la colonisation française l’algérien était un musulmans responsables avec ses propres rites,il est devenu un citoyen qui doit rendre grâce à l’état,encore et toujours l’état.Même les lybiens sous khadafi avait plus de pouvoir que n’importe quelle état de la région.

    bozscags
    28 février 2019 - 23 h 38 min

    il faut croire ce chercheur parce qu’il vient des usa il ne connait rien de l’algerie qu’il aille faire des recherches sur les indiens …

    Débile chercheur
    28 février 2019 - 22 h 25 min

    Un chercheur de pacotille qui ne connaît à l’algérien et qui croit se trouver quelque part entre la Syrie et le Pakistan.

    Nasser
    28 février 2019 - 22 h 04 min

    Ce « système » a réussi à s’aliéner les plus réticents et même ses partisans!

    Nasser
    28 février 2019 - 21 h 51 min

    LA SANTE EN ALGERIE !
    DEPUIS 20 ANS !
    Il n’y a pas eu de santé publique en Algérie !
    La réalité est ce qui se passe dans les hôpitaux, dans la prise en charge des malades, dans les soins qu’on leur prodigue.
    Rien n’est sérieux dans ce secteur : que des incompétents, des paresseux et des fourbes !
    – Soit qu’il faudra mettre fin à la fonction de tout le personnel (Directeurs, médecins, infirmiers et administratifs)
    – Soit privatiser ces structures puisque la majorité du personnel travaille déjà en parallèle dans les structures privées ; ils font même les rabatteurs en orientant les malades vers le privé qui les emploie. Ils s’épuisent chez le privé pour venir se reposer dans les structures publiques !

    Nasser
    28 février 2019 - 21 h 34 min

    Le peuple algérien y voit par ces protestations pacifiques de rue une affaire familiale !
    Il ne veut pas d’un 5ème mandat d’une personne malade qui ne peut même pas déclarer, personnellement, sa candidature. Point !
    C’est son entourage qui l’a porté candidat ; par lui ! Sinon qu’il se présente à la télé pour nous dire 3 mots « je suis candidat» ! Le peuple a compris que son entourage manipule sa maladie pour rester au pouvoir et profiter des privilèges et des abus qu’ils n’auraient pas si Bouteflika était en bonne santé, en forme, conscient !
    On nous dit pour « la transition » …. Quelle transition qu’il n’a pas fait ou pu faire durant 20 ans ? Foutaise !
    Lui, malade, doit se retirer de façon honorable ; ce cas est prévu pas la Constitution ! Chaque candidat doit présenter un certificat médical. Il ne peut donc pas dire qu’il n’est pas malade ; il est même très malade ! …le monde le sait !
    Il y a suffisamment de candidats valides et patriotes pour la Présidence.
    Les urnes trancheront ? Disent-ils…..C’est un piège et une tromperie !
    Tous les algériens savent que l’administration fraudera en sa faveur ! Dans le système actuel c’est les fraudes qui élisent et non le peuple ! Le reste c’est du mensonge et de la propagande…même avec des « observateurs internationaux »
    On connait bien mieux, que tous, toute cette fraude qui sévit depuis l’indépendance !

    Thebest
    28 février 2019 - 20 h 02 min

    Les analystes américains ont complètement raison. Ils ont suffisamment d’éléments pour le dire. Entre ce que dit la France et ce que disent les Américains, je sais qui a raison et qui nous aiment vraiment

      Anonyme
      1 mars 2019 - 16 h 05 min

      Si tu penses vraiment qu’il y’en a un parmi eux qui t’aime, c’est qu’il y a encore quelque chose d’essentielle qui t’échappe complètement.
      En réalité, et pour faire court, dans les relations internationales, on est en général sur d’autres registres que ceux de… l’amour !

    condor
    28 février 2019 - 19 h 51 min

    si c’est vraiment ce que vous dite est vrai, et c’est la solution pour economisé le gaspillage d’argent, alors faite-le chez vous
    et laisser votre imbecile de président Trump, gouverné à vie jusqu’a sa mort.

    Bouzorane
    28 février 2019 - 19 h 44 min

    il n’y a strictement aucune analyse à faire. Les choses sont très claires.
    Nous avons affaire à des voyous incultes et irresponsables qui ont pris l’Algérie et ses 40 millions en otage.
    Avant, on avait des doutes!
    Avant, on se posait la question qui du peuple ou les dirigeants était le plus vils, le plus traître, le plus malhonnête?
    Le peuple critique les dirigeants. Les dirigeants critiquent le peuple…. Cela a toujours été le sport national en Algérie.
    Aujourd’hui, il est clair que ce sont les dirigeants qui sont des voyous… et ce n’est même pas une question d’avarice ou d’amour de l’argent ou de pouvoir…
    Parler d’enrichissement ou d’amour du pouvoir, c’est leur attribuer une importance qu’ils ne méritent pas…
    Car ce sont juste de purs voyous, de purs irresponsables, de purs incultes… rien d’autre!

    TARZAN
    28 février 2019 - 19 h 40 min

    BIEN SUR QUE BOUTEFLIKA DOIT ETRE RECONDUIT. l’algérie se porte bien et mieux depuis qu’il est président, et il a fait travail remlarquable et très intelligent, méthodique et viable. sa politique dérange à un point inimaginable la france plus que le maroc en fin de compte. en france ils encouragent les algériens à manifester contre bouteflika en les présentant comme courageux, intelligents et de démocrates, en un mot ils se foutent de notre gueule. toute la presse française écrit, radiophonique réseau sociaux ne parlent que d’algérie et encouragent le algériens à se révolter. C’EST LE SEUL PAYS AU MONDE A S’ATTAQUER DE LA SORTE A L’ALGERIE. et comme macron a compris que bouteflika passera et qu’il n’est pas content de la position hostile de la france, il FAIT SON CINEMA, il convoque son ambassadeur et dans la presse parle comme si l’instabilité de l’algérie l’inquiète avec un candidat autre que bouteflika. plus hypocrite et faux cul que ça tu meurs. les américains ont compris que la stabilité de l’algérie est entre les mains de bouteflika, car ils ont un recul et analyse mieux notre situation économique, sociale, historique et financière. et il y a mieux que les américains pour les anti algériens et marocains très très nombreux ici, il y a NOTRE INSTITUTION MILITAIRE qui ne voit que bouteflika dans l’immédiat. quand j’ai entendu des algériens scander le nom du traitre en puissance, agent de la france, et chien attitré du roi du maroc, Nekkaz, là je me suis dis c’est qui ces types qui manifestent??????? OUI POUR BOUTEFLIKA POUR EN FINIR AVEC LE HIZB FRENSSA EN ALGERIE ( car là c’est la dernière ligne droite pour éradiquer le hizb frenssa en algérie, et dans les manif j’ai reconnu beaucoup de hizb frenssa) QUI NOUS PARALYSE ET QUI DETRUIT L’ALGERIE A PETIT FEU

    Anonyme
    28 février 2019 - 19 h 39 min

    «les manifestations ne sont pas nécessairement anti-régime, puisque ces revendications directes ne sont pas le pain, la liberté, la justice sociale ou même des élections honnêtes» dixit Tahir Kilavuz !
    ———————————————————————————————————————————————-
    En osant affirmer cela, ce «spécialiste» américain de l’Algérie – dont le nom n’est pas très américain par ailleurs -, ne semble manifestement pas bien comprendre ce qui se passe actuellement en Algérie.
    Quoiqu’il en soit, ce n’est quand même pas lui qui va maintenant venir nous expliquer de quoi il en retourne chez nous, d’autant plus que les gouvernants en place semblent, eux-mêmes, ne rien y comprendre vraiment.
    Vous me direz, bien entendu, que pour ce qui concerne ces derniers, cela n’est en rien étonnant. Et c’est justement à ce niveau qu’un spécialiste, américain ou autre, doit précisément creuser pour tenter d’identifier quelques éléments, sérieux et tangibles, permettant non seulement la compréhension, mais aussi l’explication des véritables causes à l’origine de la situation actuelle.
    Cela dit, le peuple algérien n’a vraiment pas besoin de «spécialistes américains» pour qu’ils viennent lui expliquer, du haut de leur piédestal, les raisons de son ras-le-bol et de son rejet total de cette «nomenklatura» prévaricatrice, vieillissante, autiste, déconnectée de la réalité, dépassée par le temps et par les évènements.

      H.B.
      1 mars 2019 - 16 h 24 min

      À voir le nombre de pouces en bas, à partir de votre commentaire et ceux qui le précèdent, on voit qu’une massive déferlante de mangeurs de cachir est passée par là.
      Le problème est qu’ils ne comprennent même pas ce qu’ils lisent. Si toutefois ils lisent.

    Tredouane
    28 février 2019 - 19 h 15 min

    Aucune expertise,juste des spéculations;je pense qu’il devrais analysé la situation que traverse les U.S.

      Said
      1 mars 2019 - 4 h 23 min

      D’accord ce pseudo chercheur de pacotille aurait pu se réserver son remède du moindre mal.je vois qu on continue de traiter les Algériens avec toujours du mépris.mais ils ne savent pas au on regorge de ressources humaines qui sauront porter haut la transition au grand dam de cet oiseau chercheur de malheur.

    FAID
    28 février 2019 - 18 h 33 min

    On a marre des chercheurs d’ailleurs cette discipline inventé par l’université je me demande si ce n’est pas une ruse pour occupé les meilleurs esprits. comme un chien de chasse qui cherche cherche ….. jusqu’à trouver la proie pour son maître

    ah j’ai oublié le prix Nobel qui a (Nobel) érigé sa fortune de la vente de la dynamite qui ont équipé des milliers de canons.

    salim
    28 février 2019 - 18 h 30 min

    je parie que ce chercheur ricain comme la majorité de ses compatriotes ne sait même pas où se trouve l’Algérie :)))

    Anonyme
    28 février 2019 - 18 h 26 min

    Ce monsieur dénie aux Algériens le droit de réclamer un processus authentiquement démocratique. Il occulte complètement les fraudes massives et sophistiquées qui minent toutes les élections en Algérie. Il nous demande de rester comme des moutons et envisage pour nous l’interdiction d’Internet…Les « conseils » d’un supporter de Ould Kaddour ?

    Lyes Oukane
    28 février 2019 - 18 h 14 min

    eh chercheur américain , explique nous pourquoi l’ancien avocat de Donald Trump a traité ce dernier ,pas plus tard qu’hier et devant la plus haute cour de justice Us de  » menteur ,raciste , escroc et j’en passe  » ? Quant a l’avocat un certain Michael Cohen il est lui même condamné par la justice américaine . Il doit déjà faire un séjour en prison sans compter d’autres affaires ,à venir sous peu qui lui sont reprochées . En clair un avocat véreux qui conseillait le président Us encore plus véreux et ca vient nous faire des analyses d’épiciers sur l’Algérie .aich tchouf !

    Rayés Al Bahriya
    28 février 2019 - 16 h 43 min

    Tiens ce chercheur doit nous dire si le prochain mandat de Trump est un moindre mal POUR le peuple américain ?

    Ce genre énergumène veut nous faire avaler la pilule …

    Ferid Racim Chikhi
    28 février 2019 - 16 h 23 min

    En quelques mots ces chercheurs invitent les Algériens à continue à faire du surplace.

    Le danger que véhicule ce type de réflexion c’est qu’il se fonde sur des critères d’analyses obsolètes.

    Le peuple Algérien a subi une métamorphose à diverses facettes et pour le moment ce n’est que l’une d’elle qui est visible. Les thinks tanks, les Groupes de réflexions prospectives, les manipulateurs et les influenceurs n’ont encore rien vu des effets de cette métamorphose.

    Anonyme
    28 février 2019 - 16 h 22 min

    Ce « chercheur » en avançant ses trois possibilités à tout simplement oublié une quatrième qui est « une élection démocratique » durant laquelle le peuple choisirait lui même son président. Comment peut-on évincer d’emblée cette possibilité qui semble sommes toute la plus logique? Quelle idée les américains ont-ils de nous?

    Anonyme
    28 février 2019 - 15 h 51 min

    Les 2 augustes « experts  » en herbe Tahir Kilavuz et Brahim Oumansour nous préviennent du danger à refuser le 5ème mandat. Merci à eux de nous aimer à ce point et d’attirer notre attention, nous les millions de tarés indigènes qui ne savons pas apprécier à leur juste valeur le confort et la sécurité que procurent la corruption, la rapine, le gangstérisme, le féodalisme, l’allégeance, la soumission et le sous-développement chronique.
    Question à qui veut bien répondre :  » Avez déjà entendu parler de Tahir Kilavuz chercheur et académicien américain et de Brahim Oumansour, spécialiste du Maghreb à l’IRIS ?  »
    Non ? Vous me rassurez, je commençais à douter du bon état de ma mémoire !

    صالح/ الجزائر
    28 février 2019 - 15 h 42 min

    L’ancien chef d’État-Major des armées entre 1989 et 1993 puis secrétaire d’État entre 2001 et 2005 , Colin Powell , est lui aussi américain , et peut être plus américain que «le chercheur et académicien … Tahir Kilavuz».
    Le 5 février 2003, ce plus américain a été amené à présenter , devant le Conseil de sécurité des Nations unies, un épais dossier à charge contre le régime de Saddam Hussein contenant des preuves fabriquées , relatives à l’existence d’armes de destruction massive en Irak . Il a affirmé qu’« il ne fait aucun doute que Saddam Hussein possède des armes biologiques et la capacité de produire rapidement plus, beaucoup plus » ; puis il déclare : « [il n’y a] aucun doute dans mon esprit que Saddam travaille pour obtenir des composants clefs pour produire des armes nucléaires » . Le dossier cité par Colin Powell a été fourni par l’administration de Tony Blair, le premier ministre du Royaume-Uni du 2 mai 1997 au 27 juin 2007 , qui reconnaît dès le 7 février 2003 des « gaffes » dans le dossier.
    Dans un entretien en 2013, Colin Powell reconnait qu’au sujet des armes de destruction
    massive en Irak « Saddam Hussein (…) n’en possédait pas un gramme » . Selon le journaliste qui a procédé à l’entretien , Powell aurait délibérément menti durant son discours du 5 février 2003 et n’ignorait pas que l’Irak ne disposait plus d’armes de destruction massive .

    MOUMOU
    28 février 2019 - 15 h 20 min

    On lui dit merci pour l’analyse. Mais on lui dit que 40 million d’algériens savent aussi analyser et exprimer leur raz le bol de cette situation qui n’a que trop durée. Une mascarade, une honte, échec sur échec sur tout les plans. Au point de se ridiculiser et sacraliser un cadre ou une photo, plus bas que ça c’est jamais vu. Je conseille à ce pseudo chercheur de faire ses recherches sur la reproduction des grenouilles, ou la migration des gnous. Et de laisser les algériens régler leurs problèmes entre eux comme des grands pour donner une leçons au monde entier et rentrer dans l’histoire.

    Anonyme
    28 février 2019 - 14 h 12 min

    Je trouve cette analyse assez pertinente. Pour la sortie de crise les deux derniers scénario conduiraient au contraire à une crise durable voire à des émeutes. Il semble que pour l’instant la revendication se limite à écarter l’option du 5ème mandat. Les autres redressements viendront après. Le renoncement de Bouteflika à un autre mandat et un candidat consensuel peuvent améliorer sensiblement la situation et mettre sur la voix d’un règlement politique.

      Lghoul
      28 février 2019 - 15 h 06 min

      « Il semble que pour l’instant la revendication se limite à écarter l’option du 5ème mandat. » – Non, pas du tout. C’est TOUT le système qui doit partir car il a mis toute l’Algérie et son peuple en faillite. Ils ont prouvé qu’ils sont incapables de gérer un pays car tout leur travail se limite a la manigance et la corrutption. Ils ne travaillent jamais pour le pays mais pour leurs poches.
      Depuis 62 les mêmes têtes n’ont produit que des fiasco sur fiasco et le plus grand fiasco jamais produit dans notre histoire a commencé en 1999. Pour le 5ie mandat il est d’abord anti-constitutionnel – Lisez ce que dit la constitution sur la santé du candidat, ensuite pourquoi ont-ils violé cette même constitution a plusieurs reprises, qui n’autorise pourtant que 2 mandats ? Alors monsieur, le peuple en a MARRE !

    Flèche-bleu
    28 février 2019 - 14 h 01 min

    Pourquoi absolument un cinquième mandat, le super-candidat Président Bouteflika a-t-il à l’avance raflé la mise,? Pourquoi pas un autre nouveau candidat président élu au suffrage universel avec un meilleur programme pour l’avenir de tous les enfants d’Algérie ? Que demande le peuple et où veut-il aller?

    Anonimus
    28 février 2019 - 13 h 59 min

    Je suis Algérien ,je vis aux USA depuis des décennies , qui est ce chercheur , je n’ai jamais entendu parler de lui et je vis a Washington et je lis le post très souvent , surement un manipule , deux, quand bouteflika va mourir ,il ne reste donc au peuple Algérien de se suicider en masse car a l’écouter il n’y a pas d’autre solution que bouteflika , ce chercheur « American » a oublie une chose que l’on dit souvent ici,  » personne n’est irremplaçable ».svp publiez.

    Karamazov
    28 février 2019 - 13 h 43 min

    @ Borfawel

    Ah non, là vous faites injure à notre algérianitude ! L’Algérie c’est le pôle magnétique du monde, c’est kamim grâce à nous qu’ils se situent. Mais bien sûr que tous les américains connaissent l’Algérie plus que leur propre pays , Sinon pourquoi l’un des plus éminents de leurs chercheurs en parlerait ?

    Si on ne connait ni Jeff Bezos ni ce chercheur. ils sont américains kamim. Sinon pourquoi on en parlerait ?

      Borfayor Lewwel
      28 février 2019 - 21 h 43 min

      Wa haqq sidna Ali wa sallama qu’une bonne partie des amerlocks ne savent pas quels pays se trouvent à leurs frontières nord et sud. En tout cas, 90% ne sauraient te nommer le chef d’état de ces pays voisins, le Canada et le Mexique.
      Pour la blague, un copain à moi disait toujours aux américains qui lui demandaient où se trouve l’Algérie : « C’est entre l’Espagne et la France » et je n’ai jamais vu quelqu’un battre de l’œil en entendant ça. Ils hochent simplement la tête en disant « Ah, je vois… » mais évidemment ils ne voient pas du tout, car ils ne pourraient pas situer la France et l’Espagne non plus. Ils en entendent parler, c’est tout, mais l’Algérie, rien du tout.

    appel inconnu
    28 février 2019 - 13 h 40 min

    Ceux qui sont sortis manifester en répondant a un appel INCONNU, ne comprennent pas que faire tomber le régime c’est détruire l’état, détruire l’état c’est semé le désordre et crée les conditions du chaos, l’ordre c’est le socle de toute démocratie.

      La Viriti
      28 février 2019 - 14 h 15 min

      Le désordre, le chaos et presque la guerre civile, ce sont les Bouteflika et leur tribu qui les ont semés.
      N’inversez pas les responsabilités, encore une fois nous ne sommes pas des marocains de culture…Mettez le vous dans la tête ! L’Agerie ne se résume pas à l’axe Oujda Tlemcen !

        Appel Inconnu
        28 février 2019 - 18 h 17 min

        « Le désordre, le chaos et presque la guerre civile, ce sont les Bouteflika et leur tribu qui les ont semés ». T’es conscient de ce que tu dis la?! une guerre civile?! le chao?! quant et ou le président a semé tout ça?
        Pourquoi tu te sent obligé de parlé du Maroc?! hein
        Si jamais ça tourne mal, j’aimerai bien te voir au front, mais la dessus, j’ai ma petite idée

        Lahouaria
        28 février 2019 - 19 h 08 min

        C’est un frustré ce pseudo La Viriti, gavé de Karantika, il passe sont temps à chialer et à accuser le Chef de l’État d’être marocain, reproche ton à Allah de nous avoir fait naitre hors des frontières de nos parents où d’avoir une maman étrangère qui aimé un algérien notre père et le pays de notre naissance et le pays de notre mort parce que certains trouvent cela bizarre et nous condamnent d’être de faire partie d’un pays où nous sommes nés?

      Anonyme
      28 février 2019 - 19 h 59 min

      Tu devrais peut-être prendre au moins la peine de te documenter sur la définition de «L’ÉTAT» en science politique et/ou en Droit.
      Je ne sais pas pourquoi on se permet ainsi d’utiliser des notions, aussi fines et complexes, dans tous les sens !
      Même de très hauts responsables politiques, ainsi que des documents officiels, ne savent pas ce que veut dire un ÉTAT et l’utilisent n’importe comment.

      Tredouane
      28 février 2019 - 20 h 40 min

      Personne ne parle de l’Etat ,nous revendiquons le départ des mafieux et ils sont vraiment minoritaire.

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