Retour au processus électoral sur de nouvelles bases et sous le contrôle du peuple

Manifestation
Le peuple algérien, source du pouvoir. New Press

Par Houria Aït-Kaci – Que faire alors que l’échéance du 28 avril est là et que Bouteflika qui a annulé les élections et enfreint la Constitution n’a toujours pas démissionné et que des «forces extraconstitutionnelles» gouvernent encore à sa place ?

Pas de Président, pas de gouvernement, pas de date fixée pour les élections. Le vide constitutionnel qui se profile n’est pas dans l’intérêt du peuple et de la nation car il est porteur de dangers.

Dans un régime autocratique, les lois sont faites par les gouvernants qui ne les respectent pas mais qui s’empressent toujours de sévir si d’aventure les gouvernés s’en écartent un tant soit peu. Tant que les lois de la deuxième République ne sont pas encore élaborées, celles qui existent et qui sont là, doivent être respectées, sinon nous deviendrons aussi des adeptes des «forces extraconstitutionnelles», des hors-la-loi. Le mouvement populaire qui s’oppose au report des élections et à la prolongation anticonstitutionnelles du mandat de Bouteflika doit veiller à ce que ses actions demeurent légales autant que ses manifestations sont pacifiques, pour ne pas donner d’arguments à ses détracteurs.

En attendant de se doter d’une nouvelle Constitution, l’actuelle, avec toutes ses insuffisances, qui doit être respectée par tout un chacun, prévoit dans son article 102 des dispositions pour résoudre la question de la vacance du Pouvoir. «Lorsque le président de la République, pour cause de maladie grave et durable, se trouve dans l’impossibilité totale d’exercer ses fonctions, le Conseil constitutionnel se réunit de plein droit, et après avoir vérifié la réalité de cet empêchement par tous moyens appropriés, propose, à l’unanimité, au Parlement de déclarer l’état d’empêchement», énonce cet article. L’intérim est alors assuré par le président du Conseil de la nation «pour une durée de quatre-vingt-dix jours au maximum, au cours de laquelle des élections présidentielles sont organisées».

Plusieurs voix se sont élevées depuis 2013 (date de l’AVC du président Bouteflika) pour demander l’application de cet article mais celles-ci sont restées inaudibles. Mais aujourd’hui avec le mouvement populaire, le rapport de forces est en train de changer et rien ne dit que le Conseil constitutionnel qui est «une institution indépendante» et de surcroît «chargée de veiller au respect de la Constitution» ne sera pas affectée par le processus révolutionnaire en cours. C’est une institution de l’Etat algérien (et non du pouvoir), financée avec l’argent du peuple, elle doit appliquer la loi, rien que la loi et écouter ce que lui demande le peuple. «Le peuple est la source de tout pouvoir» et «la souveraineté nationale appartient exclusivement au peuple», dispose le texte fondamental du pays.

L’application de l’article 102 est la meilleure solution, car moins couteuse et plus rapide que les autres formules de transition qui permettent au pouvoir de gagner du temps (et de l’argent) et qui ne peuvent remplacer la légitimité populaire acquise par les urnes. Elle permettra d’éviter le vide institutionnel qui pourrait être invoqué par des forces au sein du régime encore en place, pour instaurer un Etat d’urgence ou un Etat d’exception, ce qui verrait les élections présidentielles reportées aux calendes grecques.

Outre le Conseil constitutionnel, il y a également l’armée, qui peut jouer un rôle déterminant, de l’avis de plusieurs analystes et observateurs politiques, dans le dénouement de cette crise puisqu’elle est chargée de la «protection des institutions» de la République et de la «défense de la souveraineté nationale». Les regards se tournent une nouvelle fois vers les Tagarins pour tirer le pays de ce bourbier dans lequel l’a mis le clan Bouteflika.

Plusieurs propositions et initiatives circulent au sujet de l’intervention de l’armée qui est sollicitée pour apporter sa garantie au retour du processus électoral sur des bases démocratiques, contrairement à 1992 où l’armée est intervenue pour stopper un processus électoral qui était dangereux pour la démocratie et la République.

Là aussi, la plus courte et la moins couteuse serait que l’armée puisse désigner un gouvernement de technocrates, ou un conseil de transition formé de personnalités indépendantes et qui aura pour seules prérogatives d’assurer la gestion des affaires courantes afin de préparer les élections présidentielles libres et transparentes, dans un court délai fixé.

Tout ce processus doit se faire sous le contrôle du mouvement populaire qui veille à ce que les objectifs du peuple ne soient pas détournés. Il joue en quelque sorte le rôle d’un parlement, en attendant de nouvelles élections législatives. Cette situation pose toute la question d’un processus révolutionnaire encore à ses débuts et qui doit savoir utiliser les anciennes institutions, appartenant à l’Etat algérien (et non au régime), qui sont devenues obsolètes alors que les nouvelles ne sont pas encore nées.

Une fois le nouveau président de la République est démocratiquement élu, fort de la légitimité populaire, qui lui est donnée seulement par les urnes, il aura à engager le processus pour changer la Constitution (il est le seul à pouvoir le faire, selon la Constitution), convoquer des élections législatives anticipées. La deuxième République pourra alors se construire avec le peuple et ses nouveaux élus.

  1. A.-K.

Journaliste

Ndlr : Les opinions exprimées dans cette tribune ouverte aux lecteurs visent à susciter un débat. Elles n’engagent que l’auteur et ne correspondent pas nécessairement à la ligne éditoriale d’Algeriepatriotique.

Comment (20)

    Anonyme Utile
    25 mars 2019 - 16 h 00 min

    Retour au processus électoral sur de nouvelles bases et sous le contrôle du peuple, dites-vous ?
    Réponse : OUI et mille fois OUI quand c’est son excellence le PEUPLE ALGÉRIEN, qui le décide.

    Antisioniste
    25 mars 2019 - 6 h 55 min

    Est-ce que c’est le ministre des finances qui s’occupe des versements des salaires et des retraites des citoyens algérien ? Non, donc ceux qui ont l’habitude de le faire continueront à le faire le plus normalement du monde sans rien changer, et c’est valable aussi pour les autres ministères. L’urgence n’est pas de trouver/composé un gouvernement de transition, mais d’attendre l’échéance du 28 avril pour déclarer que les tenants du pouvoir sont officiellement finis. Bien sûr le conseil constitutionnel devra le proclamer haut et fort, mais il doit avant tout faire dégager tayeb belaiz qui fait partie des tenants du pouvoir que le peuple souverain Algérien à licencier dans leur totalité, président ministres wali chef de daïra etc…
    La crainte que certains ont, et que d’autres font tout pour la distiller parmi le peuple n’a pas raison d’être une fois que tous les voyous seront hors d’état de nuire et hors de l’état Algérien. Ceux qui vont dégager se sont ceux qui ont pris les décisions pendant ses 20 dernières années, et non pas les fonctionnaires à la présidence, aux ministères, dans les wilayas et les daïras, qui continueront à exercer leur fonctions, c’est ce qu’il faut expliquer au peuple Algérien.
    Je sais que je me répète mais il le faut bien, car aucun E algérien ne veut que se répète le scenario de 1962 ou celui des années 90, donc la panique et la précipitation sont et devront être totalement exclut. Le pays ne va pas sombrer dans le chaos après le départ inéluctable des tenants du pouvoir actuel et leur nombreuses queux. Nous avons nos institutions bien établie et fonctionnel, on ne va rien changer excepter ce qu’il faut. Concernant justement ce qu’il faut, chacun à quelque chose à dire, et nous avons tous des choses à dire sans pour autant mettre notre pays dans une situation chaotique tel que l’espèrent certains. Pour cela il nous faut veiller scrupuleusement à agir dans le cadre du droit et de la légalité pour qu’on puisse construire cet état de droit ou la loi sera applicable pour tous et sur tout le monde sans aucune exception. Nous devons formé/organiser un conseil national populaire ou seront représenté les 48 wilayas par des citoyens apolitique, car parlé de droit et exclure dans la foulé une ou certaines wilayas sous X ou Y raison me semble douteux à tout point de vue. C’est pour cette raison que la représentativité doit être totale et global, nous bâtirons la nouvelle république Algérienne tous ensemble et dans la transparence.
    Ce conseil national populaire devra choisir les personnes adéquates pour former un gouvernement de transition, et ce dernier (gouvernement de transition) devra s’atteler en plus d’expédier les affaires courantes de l’état, a organisé les élections présidentielles, a commencé par faire une liste de candidat potentiel indépendants qui s’occuperont de la surveillance du bon déroulement des élections et les proposé au conseil national populaire pour qu’ils soient validé. Le reste n’a pas besoin d’être détailler dans ce commentaire, essayons de faire simple et non pas compliqué, ça ne nous tuera pas.

    L'opportuniste
    24 mars 2019 - 22 h 12 min

    @ Lhadi 24 mars 2019 – 18 h 51 min
    Que t’arrive-t-il, cher Lhadi? Tu ne lis plus les commentaires sur les autres articles? Hier j’ai postulé les paroles de la chanson de J. Dutronc que j’ai quelque peu modifiée pour la mettre au goût du jour. Mais ne voilà t’il pas que tu la reprends in extenso sans citer son auteur ni celui qui a été le premier à le faire. Aussi et après cette petite mise au point, , je la remets non sans avoir modifié le 1er couplet.
    ============
    L’Opportuniste
    23 mars 2019 – 16 h 24 min
    =≠≠======≠=
    J’étais pour Zeroual
    J’etais pour Bouteflika
    Et pour le 5è, le 4è et le hirak
    Parce que je suis opportuniste

    Il y en a qui contestent
    Qui revendiquent et qui protestent
    Moi je ne fais qu’un seul geste
    Je retourne ma veste
    Je retourne ma veste
    Toujours du bon côté

    Je n’ai pas peur des profiteurs
    Ni même des agitateurs
    Je vote à la place des électeurs
    Et j’en profite pour faire mon beurre

    Je suis de tous les partis
    Je suis de tous les gouvernements
    Je suis de tous les présidents
    Je suis le roi des convertis

    Il y en a qui contestent
    Qui revendiquent et qui protestent
    Moi je ne fais qu’un seul geste
    Je retourne ma veste
    Je retourne ma veste
    Toujours du bon côté

    Je crie vive la révolution !
    Je crie vive les institutions
    Je crie vive les manifestations
    Je crie vive la collaboration !

    Non jamais je ne conteste
    Ni revendique ni ne proteste
    Je ne sais faire qu’un seul geste
    Celui de retourner ma veste
    De retourner ma veste
    Toujours du bon côté

    Je l’ai tellement retournée
    Qu’elle craque de tous côtés
    A la prochaine contestation
    Je vais finir par DÉGAGER
    ==
    (d’après Jacques Dutronc)

    La solution de la sagesse !
    24 mars 2019 - 20 h 38 min

    Bonjour ou bonsoir chers compatriotes citoyens !

    Chacun de nous a le devoir de réfléchir à des propositions de sortie de crises, c’est urgent ! Moi je vous confie la mienne. D’abord, les négociations avec le pouvoir (ou le cabinet noir) sont nécessaires et incontournables! Mais comment engager, mener ces négociations ? Il faut savoir que certaines personnalités, certes rares, ont déjà proposé la constitution d’un « Conseil de Sages » … appelez çà comme vous voulez… (une troïka, et je vais développer plus loin) qui sera dépositaire des revendications de la société et des forces du changement, qui sera le seul interlocuteur pratique avec le pouvoir. Ce Conseil aura une délégation formelle et écrite des forces du changement pour mener les négociation avec le pouvoir pour parvenir à une sortie de crise. Pourquoi désigner un Conseil des Sages , une seule entité, comme interlocuteur unique ? Parce que le pouvoir ne peut pas indéfiniment parler avec plusieurs personnes à la fois ou avec diverses personnalités prises individuellement ou avec des groupes de personnes ou avec des partis politiques, c’est trop compliqué et çà demande beaucoup de temps ! Toutes les forces du changement devront donc synthétiser leurs propositions pour les faire remonter vers ce Conseil qui négociera d’une seule voie et qui facilitera les va-et-vient entre le pouvoir et les forces du changement, si cela s’avère nécessaire.

    Ce « Conseil des Sages» pour être crédible sera composé de trois très fortes personnalités, dont l’une représentera ce qu’on peut appeler les « patriotes » c’est-à-dire l’armée qui serait un très haut gradé non en activité, la deuxième représentera la mouvance nationaliste conservatrice, et la troisième la mouvance démocrate moderniste laïque !

    L’attitude du Conseil devra être ferme et déterminée sur l’essentiel (le changement de système et de gouvernance) mais devra aussi faire des compromis sur certaines choses. Il y a par exemple la question de la gestion sécuritaire de la transition ! Il faut que ce Conseil déclare d’une manière transparente et ouverte que l’armée, les services de sécurité et la Justice devront continuer à jouer leur rôle important et impartial, surtout celui d’être les garants de la protection de l’intégrité physique et morale des personnes, de l’intégrité de leurs biens meubles et immobiliers et de leurs avoirs financiers. Il faudra condamner et rejeter dès le départ l’invective gratuite, l’incitation à la vengeance aveugle, les règlements de compte politiques, la vendetta dont les conséquences seront incalculables. Cela doit être clairement affirmer simultanément par les forces du changement et le pouvoir pour dire que ce n’est pas à la rue ou à «X» ou «Y» à rendre justice ou de se faire justice soi-même.

    Une fois le compromis ficelé, le « cabinet noir » usera de sa position dominante pour demander à Bouteflika, par lettre comme il a l’habitude de le faire, de remettre politiquement et symboliquement le pouvoir à ce Conseil. C’est ce Conseil qui va alors former le gouvernement de transition ainsi que toutes les instances qui se déclineront à partir du processus de transition (nouvelle loi électorale, instance indépendante de contrôle des élections, « charte politique » signée par les partis politiques anciens ou nouveaux pour ne pas utiliser la religion ou le régionalisme, ou l’une de nos identités nationales à des fins politique, ni de recourir à la force armée etc.. etc..). C’est après çà que le retour aux élections est possible. La solution par l’article 102, ou 107, ou la Constituante ou je ne sais quel autre article ne tient pas la route car le peuple de la rue refuse une transition gérée par le pouvoir !

    C’est çà la vraie sagesse dans toute sa profondeur et bon courage à vous !

    lhadi
    24 mars 2019 - 18 h 51 min

    Quoi de plus actuelle dans le paysage politique que cette chanson :

    « Je suis pour le communisme
    Je suis pour le socialisme
    Et pour le capitalisme
    Parce que je suis opportuniste

    Il y en a qui contestent
    Qui revendiquent et qui protestent
    Moi je ne fais qu’un seul geste
    Je retourne ma veste…
    Toujours du bon côté

    Je n’ai pas peur des profiteurs
    Ni même des agitateurs
    Je fais confiance aux électeurs
    Et j’en profite pour faire mon beurre…

    Je suis de tous les partis
    Je suis de toutes les patries
    Je suis de toutes les coteries
    Je suis le roi des convertis…

    Je crie vive la révolution !
    Je crie vive les institutions
    Je crie vive les manifestations
    Je crie vive la collaboration !

    Non jamais je ne conteste
    Ni revendique ni ne proteste
    Je ne sais faire qu’un seul geste
    Celui de retourner ma veste…
    Toujours du bon côté

    Je l’ai tellement retournée
    Qu’elle craque de tous côtés
    A la prochaine révolution
    Je retourne mon pantalon. »

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

    Yassine
    24 mars 2019 - 18 h 32 min

    LUSTRATION pour degager les opportunistes !
    Les idees et la synthese commencent a prendre forme.
    La souverainte emane du peuple . Le 28 Avril le comite representatif accepte par le peuple prendra le pouvoir presidentiel .
    Le vendredi d’avant le 28 , une marche nationale pour plebiciter les noms des personnes constituant ce comite . Ce plebicite aura force d’un referendum .
    Ce que proposent Messieurs Chelabi et Fouad est essentiel .
    Les walis avec leurs prerogatives acctuelles sont le cancer de l’algerie au meme titre que les generaux commercants et le FLN/RND .
    Comme il ya beacoup d’opportunistes qui rejoignent le mouvement ; il faudra plus tard penser a instaurer une commission nationale de LUSTRATION .
    Avant d’occtroyer un poste de haute responsabilite au sein de l’etat ou de l’administration , chaque personne sera meticulesement controlee pour connaitre son passee . Sans ce laisser-passer , il n y’aura pas de nomination , ni d’occtroi de poste.
    Les personnes a l’image de Ouyahia , Bouchareb et d’autres ; ils sont des dizaines de milliers , seront interdits d’acces aux fonctions etatiques pendant 20 ans .

      Fouad
      24 mars 2019 - 19 h 12 min

      Cher yacine
      Oui t’a raison sur le principe de lustrage
      Mais pour le comité représentatif je ne peut pas te suivre pour la simple raison qu’on peut pas légitime un groupe de gens honnêtes soient-ils par juste une marche ?!
      Ce processus ne garantie aucunement la légitimité et les décisions qui sortiront de ce comité n’auront aucunes valeur ni juridique ni légal voir même ouvrir la porte aux discordes à ne pas finir.
      D’ou ma proposition d’elire un nouveau président légitimé par le peuple grâce au consensus qu’il générera dans l’urne.
      Comme j’ai dit avant les walis doivent se limités à deux prérogatives : la sécurité et le lien avec l’état.
      Le reste doit être géré par un élu du peuple d’ou le president de wilaya élu par la population et comptable devant l’assemblée de la wilaya.
      Chaque citoyen doit choisir ou une carrière militaire ou une carrière civile, un militaire ne peut se reconvertir en politique(il peut continuer à servir son pays autrement qu’en politique.
      Tu parlais d’enquête sur les responsables oui faut qu’il y est une enquête administrative et fiscal dirigé non pas par les services de sécurité mais par la justice en créant un pôle dédié a sa.
      Un élément qui me semble important c’est celui de l’application stricte de la constitution concernant les parties politiques aucun partie politique sous la bannière de l’islam la religion l’histoire ou la langue
      Ces éléments appartiennent au peuple
      Tout les parties apparus après 1988 doivent être dessous je pense notament au RCD, le PT, le RND……
      Libre à une nouvelle generation de créé des parties sur la base existante mais dans les regles nouvelles.
      Pour le FLN c’est aussi logique que sa : sa mission était fini avec l’obtention de l’indépendance donc il doit tout simplement se retrouver dans notre histoire glorieuse
      Ne serait-ce par respect à nos valeureux chouhadas.
      Pour les services de renseignements on doit disposé d’un seul service structuré et sous les ordres du president
      Se service doit etre comptable devant une commission juridique présidentielle pour éviter les depassement mais aussi protégé les secrets de leur travail et les intérêts du pays.
      Cette comission juridique présidentielle decidera avec l’approbation du président de transmettre tel ou tel situation si les conditions de secret défense et de la sécurité national ne sont pas menacé, à la justice.

    Chelabi
    24 mars 2019 - 17 h 47 min

    On s’en fout de la constitution. Si Bouteflika refuse de la respecter, pourquoi devrions nous nous en faire? Donnons le temps à l’opposition populaire de choisir ses représentants qui feront partie d’un comité de salut public. Il y a actuellement des gens intelligents qui y travaillent.
    Lorsque ce comité de salut public sera connu, il aura les pleins pouvoirs présidentiels car il devient de fait et de droit l’émanation de la volonté populaire. Il sera donc apte à entrer en fonction le 28 avril au matin, que Bouteflika démissionne ou pas.
    L’armée aura simplement à acter le transfert de pouvoir de Bouteflika vers le comité de salut public. L’armée n’interviendra nulle part dans ce processus.
    Sitôt désigné, le comité de salut public s’attellera à former un nouveau gouvernement de transition qui sera en charge d’expédier les affaires courantes. Le pays sera gouverné par ordonnances durant cette phase de transition. Le Sénat et l’APN seront dissous. On n’en veut plus de ces repaires de bandits en cols blancs
    Par la suite, le comité de salut public mettra on oeuvre une structure indépendante de supervision des élections car enclencher des élections présidentielles, à ce stade-ci, avec une administration pourrie ne peut que produire de la fraude. Ceci explique dans une large mesure pourquoi il ne faut pas aller vers des élections présidentielles à court terme.
    Viendront ensuite successivement la mise en place d’une assemblée constituante, l’élaboration d’une nouvelle constitution et des élections législatives.
    On prendra le temps qu’il faut pour créer des institutions saines et pérennes.
    S’inquiéter présentement du non respect de la constitution, au détriment d’un processus politique ordonné et réfléchi, c’est donner du crédit à un document qui a été maintes fois trituré par ses concepteurs mêmes. Pour votre gouverne, Boumédiene a légiféré par ordonnances de 1965 à 1976. L’Algérie n’a pas coulé pour autant.
    Alors cessons de faire peur aux gens en mettant de l’avant l’éternel épouvantail du vide constitutionnel.

      Fouad
      24 mars 2019 - 18 h 36 min

      Cher chalabi désolé de te contredire mais une constituante ne resoudra point le problème, il suffit de regarder ce qui c’est passé en Tunisie, ils ont opté pour une constituante aujourd’hui ils le regrettent.
      Ce comité de salut dont tu parles ne peut être représentatif efficacement ni ne peut avoir la légitimité nécessaire pour décidé car y’aura toujours ceux qui ne reconnaîtront pas ces représentants.
      Quand on parle de l’armée faut pas la considèrer comme le mal de se pays car on peut pas jetter le bébé avec l’eau du bain ! Je parle d’officiers intégres 35ans maximum et détachés sous les ordres des juges et des avocats.
      Ces officiers seront necessaire pour leurs discipline et leur sens d’organisation.
      Je ne fait pas peur aux gens en parlant de vide constitutionnel mais bien de la peur de voir le système profité de ce vide justement pour se régénérer et se maintenir.
      Comment choisir ces membres de ce comité de salut public ? Par vote ? Par désignation ? Sur quel base ? Qui aura le droit et qui ne l’aura pas ? Sera t-il vraiment representatif ? Et dans le cas d’un conflit au sein de ce comité, un désaccord ? Comment ferons-nous ?
      Toutes ces questions se posent.
      L’election d’un nouveau president est nécessaire pour éviter tout celà.
      L’administration ne sera pas convié à organisé l’élection mais à apporté une participation logistique sous la direction d’un comité de juges et d’avocats qui disposent de ces officiers dans chaque bureau de vote en lien direct avec ces derniers.
      L’administration sera dirigée et orienté par la commission indépendante des juges et d’avocats.
      Le nouveau président avec la force du peuple designera un gouvernement national regroupant toutes les sensibilités pour organisé consulté et élaboré la nouvelle constitution de notre deuxième république.
      Sa reste un avis personnel

        Chelabi
        24 mars 2019 - 20 h 42 min

        Tout le monde doit comprendre que ce comité de salut public n’est pas pour durer, que son rôle est transitoire et que ses membres ne seront pas candidats à quelque mandat électif que ce soit.
        Dès lors, il ne doit pas y avoir de difficultés à proposer des noms qui vont faire, sinon l’unanimité, du moins une large acceptation populaire, pour peu que ce soit des gens connus du large public pour leur honnêteté et leurs compétences.
        S’attendre à faire l’unanimité pour avancer est utopique.
        Maintenant, certains disent que l’assemblée constituante n’a pas fonctionné dans le cas tunisien. Je me demande sur quelle base de tels affirmations sont distillées à l’opinion publique?
        La Tunisie a bien réussi son cheminement démocratique et ses institutions fonctionnent bien malgré certaines difficultés qui ont émaillé ce processus politique. Ces difficultés s’expliquent principalement par la dépendance de leur économie à l’égard de l’extérieur, notamment de l’Europe et de certains pays du golf. Chacun de ses pays voulant faire passer son agenda comme contrepartie à une assistance éventuelle. Ce qui créa quelques tensions entre les laics et les islamistes principalement.
        Aujourd’hui, la Tunisie va bien sur le plan institutionnel. Elle va mal sur le plan économique car les promesses étrangères n’ont pas suivi. Tout ce qu’ils ont fait c’est de leur prêter de l’argent pour payer l’épicerie.
        L’Algérie n’est pas dans ce cas de figure. Loin de là! Il ne faut donc pas avoir peur d’une assemblée constituante.
        Les arguments qui sont avancés ça et là sont pure propagande. Celle-ci est le fait de la ligue communiste révolutionnaire qui ne cesse de marteler que l’assemblée constituante est une hécatombe pour le mouvement ouvrier car la bourgeoisie compradore qui a tendance à en faire partie saura toujours faire valoir ses intérêts au détriment de ceux du prolétariat. Ces sont des balivernes, ni plus ni moins. Cet argument est tellement ridicule qu’ils ne s’entendent même pas entre eux. Trotsky était pour, Rosa Luxembourg contre. L’Algérie n’est pas communiste que je sache. Oui les ouvriers seront représentés dans la constituante comme, les patrons, comme les avocats, comme les médecins comme les organisations professionnelles et sociales qui ont tous leurs mots à dire sur le devenir de la nation.
        L’assemblée constituante est le passage obligé si on veut définitivement régler la question du pouvoir et des institutions de la république. Surtout dans un cas comme celui de l’Algérie dont les strates sociales sont multiformes et leurs intérêts divergents.
        L’assemblée constituante est là pour jeter les bases d’un vivre-ensemble paisible et pérenne. Son rôle et celui de ses membres prendront fin lorsque la nouvelle constitution sera approuvée par voie référendaire.

          Fouad
          24 mars 2019 - 23 h 07 min

          Voila un exemple d’un mal entendu qui fini toujours par dire que mon idée est meilleur que celle de l’autre.
          Mr chalabi une constituante est défendue par louiza hano une trotskiste donc l’exemple que tu défends est une idée de gauche je dirais même d’extrême gauche c’est mon avis. Dire sa se n’est pas de la propagande ni faire peur c’est juste une déduction à torts ou à raisons !
          Le fait que vous acceptiez pas les avis des autres montre la difficulté de se mettre d’accord et encore plus pour une constituante.
          La tunisie, chacun peut aller voir lire et constater le resultat d’une constituante qui a permis de recycler les anciens du régime ben ali, l’arrivée des islamistes d’ennahada. Les tunisiens survivent grâce a l’aide algerienne et même leur tourisme tient grâce aux touristes algeriens. Les institutions !! Faut juste retourné un peut en arrière et constaté le nombre de gouvernement deffet et changé. Un président aussi âgé que le notre, une police qui à repris ses anciennes pratiques. La révolution tunisienne a fait pshiiitttt car la solution soufflé par l’occident avez pour but de l’avorter.
          Sache cher ami que ya rien qui peut effrayer les occidentaux que des élections libres et démocratique dans des pays comme les notres car c’est pour eux une émancipation c’est sortir de leur contrôle.
          Alors puisque on peut pas avoir un avis autre que celui de ceux qui se considère les têtes pensantes de ce pays et que leur idées sont les mieux à même de réglé les choses, dans ce cas pour pas me faire insulté ou accusé juste parce que je donne une opinion, je m’abstient de commenté.
          Tu comprends pourquoi je disai que le système ne partira pas car nous citoyens somme pas encore près a s’accepter et à respecter les avis des uns et des autres on veux construire sa propre maison en fonction de ses propre convictions sans tenir compte de celle des autres.
          Sa ne marchera pas.

    Fouad
    24 mars 2019 - 17 h 40 min

    Bonjours à tous
    Nous arrivons à une période charnière de notre histoire, comme nous l’avons tous constaté il ne suffit pas de sortir dans les rues par millions pour réclamer le départ d’un système encré dans notre pays depuis l’indépendance voir même avant mais il est aussi important de bien négocier et bâtir la suite, car des événements qui vont s’enchaîner dépendra le futur des prochaines generations et dépendra aussi l’évaluation de la réussite ou pas de notre révolution et de la futur deuxième république.
    Je constate que certains événements initiés par certains comme les collectifs contre les biens mal acquis qui vont faire l’objet de plaintes, des appels à ne pas payé les factures de gaz et d’électricité…….sont à mon sens prématuré et dangereuses pour la réussite du changement.
    Faut surtout pas que sa se transforme en chasse aux sorcières ou à une sorte de vengeance car c’est là ou les règlements de comptes entre anciens du système va battre son plein au détriment du peuple car sa sera en son nom que celà se fera.
    Faut respecter les étapes naturels d’un tel changement.
    Je suis convaincus que changer le système est tout simplement impossible voir même un souhait qui restera à l’état de rêve car le système n’est pas juste algerien ! Mais aussi mondiale liée aux autres et avec les autres !
    Ce que nous pouvons faire c’est remodeler le système pour le rendre plus juste, plus distributif et plus en phase avec nous le peuple.
    La situation aujourd’hui implique un planning basé sur la logique de la continuité du fonctionnement de l’état pour éviter une dislocation des institutions et un effondrement tout simplement.
    Sa se fera avec le système renouvelé et qui obeira à de nouvelles regles et lois avec un système judiciaire libre et indépendant pour veiller à ce que se système renouvelé applique et respecte ces dispositions nouvelles.
    Pour que tout cela puisse se mettre en oeuvre faut un chef accepté par une majorité du peuple et ce chef ne peut être que le président de la république qui jouit des prérogatives que lui confère la constitution.
    Donc faut aller aux urnes pour élire un nouveau président , le president actuel doit déposé sa démission et laissé les commande au président du sénat qui doit mettre une commission de surveillance et d’organisation de l’élection présidentielle, elle sera composé de juges triés sur le volé secondé d’avocats avec les prérogatives et la liberté claire d’organiser une election propre, cette commission aura sous ses ordres des militaires officiers ne depassant pas l’âge de 35ans qui seront détachés dans chaque bureau de vote et qui collaboreront directement avec chaque représentant de condidat et aurons la mission de veiller sur l’urne et sur la légalité des vote et du dépouillement.
    Sortira de cette élection un president élu légitime qui aura tout le pouvoir de mettre en marche la nouvelle république sous 12 mois.
    Je preconise dans la nouvelle constitution de fixé le mandat de président à 4ans renouvelable une seule fois et que ce principe soit impossible à changé et intouchable.
    Que les walis soit désignés pour une période de 5 ans maximum.
    Que chaque wilaya procède à l’élection d’un président de wilaya qui agira au nom de sa wilaya et que son mandat soit de 5ans avec une obtion de 3ans de plus avec vote populaire.
    Ce président de wilaya sera comptable devant l’assemblée de la wilaya, il aura à gérer des secteurs bien precis à definir comme l’éducation, le commerce l’investissement, les transports et la fiscalité voir les infrastructures comme les routes(a difinir).
    Le wali aura à s’occuper de la sécurité et de relais de l’état auprès de la wilaya.
    La suppression des chefs de daira qui nous coute de l’argent et qui ne sont pas efficaces avec plus de liberté et de pouvoir pour les maires.
    Definir un âge au-delà du quel aucun citoyen ne peut accédé à des responsabilités dans l’état (ministres députés sénateurs walis……)
    Cet âge peut être fixé à 68 ans maximum.
    Réduire le nombres de sénateurs et de députés
    Fixé une rémunération maximum qui ne doit pas dépassé 4 fois le smig de base.
    Aligné la rémunération des senateurs sur celui des députés( quand on veut travailler pour sont pays et son peuple l’argent n’est pas le but donc sa ne doit pas être un frein.)

    Sa restes quelques idée.mais le plus important c’est que cet révolution reste tel quelle Pacifique et responsable.

    Nourdine
    24 mars 2019 - 16 h 09 min

    Un retour au processus électoral sur de nouvelles bases et sous le contrôle du peuple signifiera-il que les lieux de culte seront épargnés par la politique ?

    Khoubzi Salim
    24 mars 2019 - 15 h 16 min

    Les propositions d’Ahmed Mahiou, parue au quotidien El Watan en date du 19 mars, pour donner son point de vue sur la stratégie à mettre en place afin que les revendications des manifestants soient satisfaites et que la transition politique soit la plus courte possible, l’éminent juriste Ahmed Mahiou, après avoir consulté une centaine de personnes, nous a transmis sa proposition sous forme de 12 commandements.
    Le professeur Ahmed Mahiou, qui avait occupé les fonctions de doyen de la faculté de droit d’Alger et de directeur de l’Irenam (1992-1998), occupe aujourd’hui la fonction de directeur de recherche émérite au CNRS, de chercheur à l’Ineram et de juge ad hoc à la Cour internationale de justice.
    A 77 ans, il est considéré comme un des plus grands spécialistes algériens du droit. Il est consulté à propos des questions les plus complexes concernant le droit algérien, le droit et les relations internationales, les droits de l’homme dans le monde. Fort de son expérience intellectuelle exceptionnelle, ses doctes avis de juriste comptent.
    Les recommandations du professeur Ahmed Mahiou sous forme de 12 commandements :
    01- fin de mandat du Président actuel le plus tôt possible, au maximum à la date normale prévue par la Constitution.
    02 -Pour rester dans le respect de la Constitution violée, celle-ci prévoit le remplacement du Président par le président du Sénat pendant une période de trois mois.
    03- Maintien du gouvernement en place pour uniquement gérer les affaires courantes et sans aucune prérogative pour la transition, qui incombe au seul collège désigné ci-après.
    04- Mise sur pied d’un collège provisoire (comité, conseil ou autre) d’environ 50 à 100 membres représentatifs des différents secteurs de la société algérienne, sans exclusive (avec une représentation minimum de femmes et de jeunes).
    05- Maintien provisoire des deux Assemblées parlementaires (et non-dissolution par respect de la Constitution) pour la gestion des affaires courantes.
    06- Limitation des pouvoirs des assemblées locales existantes aux seules opérations de gestion des affaires courantes.
    07- Suppression des restrictions apportées aux droits et libertés par la législation et la réglementation dans les domaines suivants : presse et autres médias (radios et télévisions), réunion et manifestation, partis politiques, syndicats et autres associations.
    08- Rappel solennel et garantie de l’indépendance des magistrats, notamment dans les affaires de corruption ou de dilapidation d’argent public.
    09- Rappel aux agents de l’Etat, en particulier les forces de sécurité et les membres du corps diplomatique, qu’ils sont au service de la nation algérienne et de son Etat et non d’un homme, même s’il est Président.
    10- Rappel que l’Algérie honorera ses engagements internationaux dès lors qu’ils correspondent aux droits et intérêts du peuple algérien ainsi qu’aux nécessités d’un pays réellement démocratique.
    11- Rappel aux Etats étrangers du principe de non-ingérence dans les affaires intérieures du pays.
    12- Rappel du soutien de l’Algérie à toute forme de coopération internationale, qu’elle soit bilatérale, régionale, continentale ou universelle, dès lors que celle-ci œuvre pour le rapprochement des peuples, le respect de la démocratie, de l’Etat de droit et des droits de l’homme.
    Par Ahmed Mahiou
    Directeur de recherche émérite au CNRS, chercheur à l’Ineram et juge ad hoc à la Cour internationale de justice

    Mir
    24 mars 2019 - 14 h 38 min

    Nous sommes dans une impasse : nous demandons à un Pouvoir rejeté et refusé par le peuple d’appliquer des articles de la Constitution qu’il a lui même fabriqué. En somme nous demandons à un Pouvoir illégitime d’appliquer sa Loi pour le forcer à partir. c’est un incohérence !

    Il faut vite trouver un autre moyen pacifique de forcer ce Pouvoir à partir, et les juristes ne seront d’aucun secours car on va tourner en rond.

    Qui a le pouvoir d’aller voir Bouteflika et de lui dire clairement : tu pars, c’est fin. ???
    L’armée ?? le peuple avec des représentants élus ??

    A un moment, il faut que quelqu’un se décide à agir !

    Zaatar
    24 mars 2019 - 12 h 42 min

    Il y a des moments où l’on se demande avec quoi les autres réfléchissent. Moi je veux bien qu’on applique l’article 102 de la constitution, toujours de mise, et qu’on fasse de nouvelles élections durant les 90 jours où l’intérim est assuré par le président du conseil de la nation. Mais qui organisera ces élections? qui assurera toute la logistique? quelle est l’administration la plus à même d’entreprendre et de tout mettr en oeuvre pour qu’on aille aux urnes? Réponse celle de H’mida. On ne sera pas sorti de l’auberge alors. On reviendra à la case départ. A moins que le peuple posséde un sens insoupçonné en reflexe pour agir comme un seul homme pour surveiller tous les bureaux de vote. Et encore, H’mida a toujours eu des atouts en plus dans sa manche. Bref, si toute initiative ne vient pas d’en bas, du peuple j’entend, et peu importe la manière, alors je mettrais mes deux mains à couper que H’mida prendra le dessus. Il n y a que le peuple qui puisse lui interdire tout et donc il faudrait commencer par là, le peuple doit désigner lui même ceux qui contribueront aux changements des choses…la manière il faut la trouver. Autrement H’mida nous fera encore sombrer pendant des dizaines d’années encore.

      Kassaman
      24 mars 2019 - 13 h 30 min

      Entre 10 et 15 millions d’Algériens sont sortis dans les rues dans une parfaite harmonie.
      Et il faudrait croire qu’il seront incapables de surveiller le déroulement du vote seconde après seconde ou bien le déplacement des urnes mètre après mètre.
      Puis finalement compter et recompter si nécessaire chacun des millions de bulletins?
      Il ne faut pas confondre le régime, ensemble de personnes et de pratiques déviantes avec les institutions de l’état.

        Zaatar
        24 mars 2019 - 14 h 11 min

        Je ne demande que ça, c’est ce que j’ai toujours affirmé. Mais ça reste encore à être constaté dans la pratique, et ce n’est pas encore gagné.

    Il n'y a pas 36 milles solutions !
    24 mars 2019 - 12 h 13 min

    Ya Madame Houria Aït-Kaci, auteure de l’article, appliquer l’article 102 avec le pouvoir et ses personnels toujours en place est une suicide pour la démocratie et une insulte aux citoyens qui ont marché en masse depuis plusieurs semaines pour demander la démission de Boueteflika et le changement de système ! Est-ce que vous comprenez cela oui ou non, vous la journaliste ?! Il faut comprendre que si on va rapidement aux élections, on risque de se retrouver avec un autre Boutef qui sortira du chapeau du pouvoir. Aller aux élections pour soi-disant combler un vide constitutionnel est la solution du pouvoir, pas celle des marcheurs !

    Madame, la solution est politique : Bouteflika doit remettre symboliquement le pouvoir à un Conseil des Sages reconnu et respecté par la population , qui sera chargé de désigner une Haute Autorité de Transition qui gérera l’après Bouteflika ! Point barre ! Les forces du changement doivent négocier entre temps un deal avec cette frange dure du pouvoir qui ne veut pas partir pour trouver un compromis qui inclus une garantie de la situation politique et sécuritaire durant la transition. L’armée et les services de sécurité doivent continuer à jouer un rôle important, beaucoup une mission citoyenne, républicaine et patriote pour éviter les actes de vengeances, pour protéger les biens matériels et financier de chaque citoyens ! Les justices expéditives doit être interdites et c’est à la justice véritablement indépendante qui va émerger du processus de transition, une justice avec droit à la défense, qui doit s’occuper de tout ce qu’on appelle les biens mal acquis pour que cela se fasse d’une manière responsable et civilisée ! Le compromis entre le pouvoir et les forces du changement doit inclure cet aspect important !

    AlwaysTamurth
    24 mars 2019 - 11 h 59 min

    Durant la glorieuse revolution de 1954 on avait le glorieux JEICH Ettahrir, aujourdui on a besoin de ce glorieux PATRIMOINE NATIONAL pour garantir l’appel du glorieux peuple ALGERIEN pour un ALGERIE LIBRE DEMOCRATIQUE et INLCUSIVE de TOUTES LES ALGERIENNES ET ALGERIENS SINCERES at HONNETES QUI CROIENT AUX VERTUES DU TRAVAIL et DU RESPECT D’AUTRUI.
    Tahya TMURTHNA

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