Cabinet noir

said malade
Saïd et Abdelaziz Bouteflika. D. R.

Par Bachir Medjahed – Que le Président soit malade ou pas, ce n’est pas lui qui décide en tout pour tout et pour tous. On parle souvent de cabinet noir.

Puisque nous parlons de nos propres perceptions des attributions du gouvernement et du Président, tentons de revenir sur la prise de décision nationale – et internationale – ou, plutôt, sur ce que nous ne savons pas, c’est-à-dire le processus de prise de décision.

L’opposition parle beaucoup de dictature, d’autoritarisme, d’abus de pouvoir personnel, alors que ceux qui se considèrent membres de la majorité (présidentielle) parlent de démocratie conforme à nos valeurs. C’est un concept du Président.

En fait, nous ne disposons absolument d’aucune donnée rendue publique pour lancer une recherche sur le processus de prise de décision, autant aux niveaux supérieurs de l’Etat et le long de toute la chaîne d’intermédiaires qui sont, là également, des niveaux de prise de décision. Qui a le pouvoir et qui l’exerce ? Qui ont le pouvoir et comment l’exercent-ils ?

Le concept présidentiel n’a pas, hélas, été explicité. Ceux qui soutenaient le Président l’ont ignoré.

A supposer que le Président décide seul selon son intime conviction, déciderait-il du sort de tout un pays au gré de ses humeurs et de ses lubies ? Il faudrait bien qu’il sache à l’avance sur quel dossier il doit se prononcer et quoi décider. Pour ce faire, il reçoit les dossiers et les données y afférentes.

A ce niveau, déjà, il existe un problème : qui décide de transmettre un dossier et quel dossier ? Quelles données lui communiquer ? Quels sont les trajets pour chaque dossier ?

B. M.

Comment (11)

    CITOYEN
    4 avril 2019 - 20 h 15 min

    Exacte on fait passer ce qui arrange momentanément et on classe dans les tiroirs ce qui dérange en oubliant que seul la transparence assure la vérité . On ne peut pas ignorer la responsabilité du maître de l’oeuvre en titre . Cela finit toujours par s’imposer .

    Où voulez vous en venir ?
    4 avril 2019 - 16 h 10 min

    Cher Monsieur Bachir Medjahed , auteur de l’article !

    Votre article est bizarre , tortueux et on voudrait bien savoir où vous voulez en venir ! En tout cas, il ne sert à rien de chercher des poux sur la tête d’un chauve, vous n’en trouverez pas , donc pas la peine de vous fatiguer !

    Nasser
    4 avril 2019 - 14 h 51 min

    Bouteflika n’est plus responsable des actes, écrits et déclarations qu’on lui a imputés depuis la date de son AVC (avril 2013)!
    La responsabilité première revient au Conseil Constitutionnel qui n’a pas pris les mesures réglementaires pour protéger l’Institution Présidentielle et la personne du Président des manipulations !

      Walho
      4 avril 2019 - 16 h 59 min

      @Nasser Vous ne pouvez exonérer boutef de ses actes et responsabilité . C’est bien lui qui a viole la constitution
      pour passer en force le 3e mandat et Ouyakhra a dit texto
      de lui  » la constitution n’est pas le Coran , il peut la triturer et modifier l’article concernant le nombre de mandats qu’un président doit assurer  » .Alors Boutef a agi en connaissance de cause et en son âme et conscience pour in fine écraser le peuple . Mais  » Wa yemkouroune wa yemkouroullah  » .  » RIYYYYYAH  » qu’il
      aimait vociferer a gorge déployée . Parce qu’il se croyait
      au dessus de tout . Et la chute a été d’une monstruosité
      inouïe .

    DZA
    4 avril 2019 - 11 h 10 min

    Je n’irai pas jusqu’à penser que le président avait l’envergure d’un homme d’Etat. Si non, nous ne serions pas dans la désastreuse situation actuelle.
    Ce Monsieur a régné sur l’Algérie comme un monarque miteux, sans plus.
    Manipulateur, prédateur, fourbe et sans scrupule, il n’avait de soucis que pour lui-même, sa famille et son clan.
    Sa politique consistait à neutraliser toutes formes et forces d’opposition à sa personne et son régime, par la corruption et la répression. Il a poussé l’Etat au pourrissement, et les hommes à l’amour du profit mal acquit.
    Où est passé l’argent du pétrole et du gaz ? Quel type d’économie avons-nous ? Quel est le classement de nos universités ? Quel est l’état de nos hôpitaux, de notre administration, qu’en est il du commerce formel et informel, etc.
    Nous savons tous que la liste des dossiers est encore très longue.
    Ceux qui entouraient le président, ne l’embarrassaient pas avec des dossiers à problèmes, il y avait des ministres pour ça, quand il n’y a pas d’argent par exemple, on imprime.
    Ces proches étaient là pour servir son ego et se servir, ils savaient que leur avenir était ailleurs.
    Pauvre Algérie.
    Plus qu’un cabinet noir, il y avait sans doute un cabinet sombre.

    Ali 4
    4 avril 2019 - 9 h 12 min

    On pourra jamais faire d’une mule un cheval de course ou un traître un Héro

      Anonyme
      4 avril 2019 - 9 h 37 min

      Mais on peut faire d un héro un traitre ; Pétain en 14/18 un héro ; Pétain en 39/45 un collabo un traitre donc l inverse doit aussi exister . c était juste comme ca.

        ALI 4
        4 avril 2019 - 10 h 59 min

        Anonyme@9h37 chaqu’un voit le soleil à sa porte mais dans la réalité c’est une autre chose,pour le Maréchal Pétain les juifs le considère comme un traitre mais pas les autres confessions et comme vous etes minoritaire,Alors ce que vous dites est faux

          Anonyme
          4 avril 2019 - 11 h 50 min

          Oui t a raison De Gaulle et la résistance Française les FFI aussi l étaient juifs aussi ! hé dis moi alors qui le considérait comme un héro en 14/18 les juifs aussi si je vais ds ton sens ou le peuple Français et quelques pays d Europe aussi qui avait contribué en tant qu allié contre l Allemagne ? Arrête stp de m insulter de minorité et appartenant à celle ci sinon ton cerveau je vais te le retourner .

        Algerien Pur Et Dur
        4 avril 2019 - 16 h 55 min

        Arretons cette conversation bizarre. On parle de l’Algerie ici pas des heros et zeros de fafa.

    Le Duc D'Alger
    4 avril 2019 - 7 h 13 min

    Bouteflika à toujours gouverné en famille, il croyait d’être Roi mais pas président, et pourtant la majorité de nos grands Moudjahid nous ont prévenu ne jamais donner le pouvoir à faux Algérien, rappellez vous à l’enterrement du criminel Hassan II ou il a pleurnicher des longues minutes sur la tombe ce dernier, nous avons était trahi encore une fois par des nouveaux Harkis et traître venant de l’étranger

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