Un sénateur russe : «Une frappe nucléaire contre la Russie peut attirer un malheur»

Waldemar frappe
Waldemar Skrzypczak, le général polonais. D. R.

Disserter sur l’éventualité d’une frappe nucléaire contre la Russie est «provocateur» et «peut attirer un malheur», signale le sénateur russe Frants Klintsevitch en commentant une déclaration du général polonais, Waldemar Skrzypczak, a fait savoir le site Sputnik.

Evoquer une éventuelle frappe nucléaire contre la Russie est synonyme de provocation, d’autant plus que Moscou n’a offert aucun prétexte pour ce genre d’action, a annoncé le sénateur russe Frants Klintsevitch en réaction à une déclaration du général polonais Waldemar Skrzypczak. «Même des dissertations hypothétiques sur la possibilité du recours par  l’Occident aux armes nucléaires contre la Russie sont provocatrices de par leur essence même. Cela peut attirer un malheur. Car il a été dit : au commencement était la parole», estime Frants Klintsevitch.

Il a qualifié d’étranges les déclarations du général polonais, «d’autant plus que notre pays ne fournit aucun prétexte pour être accusé d’agression». Le site d’information Wirtualna Polska avait précédemment publié un extrait du livre-interview de Waldemar Skrzypczak, intitulé Nous sommes au seuil d’une guerre et sous-titré La Pologne est un Etat de la ligne de front, nous ne vaincrons pas seul la Russie. Dans ces pages, le général rappelle que «les Américains voulaient lancer une attaque nucléaire pour arrêter l’Armée rouge sur le territoire polonais».

«A présent, il y a des projets similaires si Poutine porte une frappe», a-t-il déclaré, ajoutant qu’au sens militaire du terme c’était une décision absolument raisonnable mais «tout à fait inacceptable pour les Polonais», en raison de leur situation géographique. «Mais si une guerre éclate, personne ne demandera notre permission», a-t-il enfin déploré.

R. I.

Comment (6)

    benchikh
    5 avril 2019 - 10 h 45 min

    l’histoire nous a montrées que ces deux fouteurs des conflits ne se heurtent jamais entre eux, comme nous la montre la théorie « des deux scorpions (qu’ils n’osent jamais a se piquer)  » en sciences politiques.La Pologne subira les conséquences de cette dissuasion et de cette domination coloniale des deux côtés qui cherchent plus de gains et occuper des points stratégiques .

    hmida
    4 avril 2019 - 19 h 09 min

    La Pologne et l’Ukraine revent d’un conflit occident contre Russie.

    ZORO
    4 avril 2019 - 18 h 32 min

    il faut etre vraiment bete pour croire a ces bobards. La Russie, la Chine, les USA l Europe et Israel s entendent a merveille contre le reste du monde et ce n est pas demain que ca va changer surtout que chez les dominés le separatisme ,le racisme et la haine du voisin nourissent l esprit des eternels ilotes.
    SIGNEZORO

    Chark
    4 avril 2019 - 18 h 12 min

    La Russie de V Poutine ne frappera jamais la première , si par malheur la Russie ou la Chine sont attaqués ,ils ont prévenus , ils frapperont toutes les bases de l’otan dans le monde avec les mêmes armes !

      Apache
      4 avril 2019 - 23 h 39 min

      Les Russes et les Chinois ne frappront pas seulement les bases militaires de l’OTAN, mais aussi les grandes villes occidentales et américaines en particulier. Ce sera la fin de l’humanité alors. C’est pour cela qu’une guerre nucléaire n’aura jamais lieu, car il n’y aura que des perdants.

        benchikh
        5 avril 2019 - 15 h 54 min

        @Apache,
        ce qu’ils veulent nous faire croire dans la littérature politique .Leurs bombes sont limités ,côté distance et côté dégât .C’est une équation mathématique pour mieux comprendre cette méthode de dissuasion pour acquérir la force ,la puissance,influence .

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