Marches et commémoration du 20 Avril dans plusieurs villes du pays

20 Avril Tizi Ouzou
PA. Célébration du printemps berbère à Tizi Ouzou. New Press

Par Hani Abdi – La commémoration du double anniversaire du 20 Avril 1980 et du Printemps noir de 2001 a été faite dans plusieurs villes du pays. Plus particulièrement dans les wilayas de la Kabylie. A Alger, un sit-in a été organisé devant la Grande Poste et suivi d’une petite marche au centre-ville. A Tizi Ouzou, les étudiants ont été au cœur de la marche qui a drainé beaucoup de monde. La manifestation a commencé de l’université de Hasnaoua vers la haute ville. Les manifestants ont refusé de se mélanger avec les militants du MAK.

Moins nombreux que les précédents «20 Avril», ces derniers ont été contraints de marcher seuls. Même topo dans la wilaya de Béjaïa et à Bouira où il y a eu une forte mobilisation. Sortis massivement vendredi pour réclamer une nouvelle République démocratique et moderne, les populations de ces régions se sont également mobilisées pour défendre la langue et la culture amazighes. Une minute de silence a été observée aussi bien à Tizi Ouzou qu’à Béjaïa à la mémoire des victimes du Printemps noir.

Les manifestants ne se sont pas contentés des revendications liées à cette date historique. Ils ont également réitéré leur engagement et leur exigence du départ du système politique en place. Les manifestants disent s’être aussi mobilisés pour qu’il n’y ait aucune tentation de remise en cause des acquis forts importants, notamment l’officialisation de la langue amazighe et l’installation de l’Académie berbère.

Aussi, grâce au travail de fourmi du Haut Commissariat à l’amazighité (HCA), Google décide d’introduire l’option traduction en tamazight. Selon le secrétaire général de cette institution, Si El-Hachemi Assad, une équipe d’experts a été mise en place pour travailler sur le traducteur automatique de la langue amazighe sur Google Translate. Le travail de cette équipe sera axé sur «les documents traduits vers la langue amazighe par le HCA». Parmi ces documents, la Constitution et les lois algériennes.

Le 20 Avril nous renvoie aux évènements d’avril 1980, provoqués par le refus de la tenue d’une conférence-débat de Mouloud Mammeri sur la poésie kabyle ancienne  à l’université de Tizi Ouzou. Cette interdiction avait, en effet, suscité un vent de colère et de contestation des étudiants non seulement à Tizi Ouzou mais aussi à Alger.

En 2001, à la veille de la commémoration de cette date, le jeune Guermah Massinissa fut assassiné à l’intérieur d’une brigade de la gendarmerie, provoquant ainsi des protestations dans plusieurs régions de Kabylie. Les forces de sécurité avaient fortement réprimé les manifestations, faisant 127 morts.

H. A.

Comment (20)

    ZORO
    21 avril 2019 - 9 h 38 min

    AUX ANONYME 21 AVRIL 0h 36 et 0h 59
    Une Francaise qui pense au croissant a l etoile et au vert de l islam de notre embleme a reussi a unir toute l Algerie musulmane dont les millions de chouhadas sont morts en tenant ce drapeau
    Quant aux BASSAOUD et AL SAOUD, CES YAHOUD ne veulent que division desastre et massacre pour notre peuple a travers leurs chiffon .
    SigneZORO …Z…

      Anonyme
      21 avril 2019 - 12 h 37 min

      Connerie, une guerre ne fait pas changer d’identité d’un peuple…

    ZORO
    21 avril 2019 - 8 h 55 min

    A Mello
    Salem. Mello Tu oublies octobre 88 ou des Algeriens de l ensemble du territoire ont laissé leur vie pour que ce pouvoir mafieux jette au peuple ce semblant d ouverture et de democratie et surtout la misere dans laquelle il se.trouve pour s ouvrir les portes ,du capital , de la rapine a outrance et de l opulence dont il jouit.
    Mon neveu jeune de 32 ans pere de 5 enfants a ete assassiné durant ces événements
    SigneZORO. ..Z…

    YOUGOURTHEN
    20 avril 2019 - 21 h 53 min

    Je n’ai pas participé à la « marche » de la DIVISION et je ne participerai JAMAIS !!!
    Car l’heure est à l’UNITÉ PAS A LA DIVISION… Comme c’est une véritable HONTE de « marcher » avec l’emblême de la division GAYE…!!!
    UN SEUL DRAPEAU : VERT – BLANC – ROUGE !!! CELUI POUR LEQUEL SONT MORTS NOS CHOUHADAS…
    TAHIYA AL DJAZAYER !!! VIVE L’UNITÉ DU PEUPLE ALGÉRIEN !!! ATTENTION A LA DIVISION……

      larbi
      20 avril 2019 - 22 h 17 min

      @YOUGOURTHEN
      20 avril 2019 – 21 h 53 min

      J’ai tjrs dit que ce soit disant « emblème » ressemblait étrangement à celui de la gay pride et ne ait que diviser le peuple, un seul emblème à savoir le vert bc rouge
      (…)

        Algerien Pur Et Dur
        21 avril 2019 - 0 h 46 min

        Ton commentaire est hors sujet et blessant. …. Larbi tu l’es et tu devrais etre un embarassement pour ton espece. Un chaoui qui te regardes de haut.

        TILLELI
        21 avril 2019 - 1 h 20 min

        Tilleli n’taâravt. J’ai l’intime conviction que ce torchon appelé « emblème » ne peut en aucun cas me représenter, MOI LE KABYLE SI FIER ! Car il est celui des dépravés du mouvement GAY… JAMAIS DES KABYLES que nous sommes.
        Le VRAI, le SEUL et UNIQUE DRAPEAU de notre CHÈRE PAYS L’ALGÉRIE c’est celui des CHOUHADAS : VERT – BLANC – ROUGE !!!

          Anonyme
          21 avril 2019 - 6 h 40 min

          Ton torchon turc alors?!

          TILLELI
          21 avril 2019 - 17 h 00 min

          @Anonyme – 21 avril 2019 – 6 h 40 min.
          Pas forcément un torchon turc. Mais c’est un véritable emblême ALGÉRIEN tricolore : VERT – BLANC – ROUGE. Le drapeau N’THAMOURT N’na. Que tu le veuilles ou non. Mais, dans tous les cas, ce ne sera JAMAIS un torchon de ta gay-pride satanique franc-maçonne sioniste.

      Anonyme
      21 avril 2019 - 0 h 50 min

      … Soit disant Yougourthen !D’après votre commentaire il faut que vous changer votre nom … En quoi la marche de mouvement berbère est-il sectaire et contradictoire avec le mouvement national.? Sana la question berbère l’Algérie ne saura jamais démocrate. en quoi la mouvement berbère est -il une division ….? Franchement, il doit souffrir dans sa tombe le vrais Jugurtha de savoir que vous porté son nom

        ZORO
        21 avril 2019 - 5 h 56 min

        C est plutot NERON l incendiaire qui es doit etre fier de vous.
        SIGNE.ZORO. ..Z…

      Anonyme
      21 avril 2019 - 6 h 07 min

      Un traitre de son peuple sera toujours traitre chez ceux qu’il veut servir

    Droits Humains
    20 avril 2019 - 21 h 41 min

    D’une part, les instigateurs de ce mouvement qui n’a de « printemps » que le nom, ne sont pas inquiétés. Les jeunes ont été manipulé par des individus qui coulent des jours heureux, ici et ailleurs.
    D’autre part, combien de personnes savent que ce drapeau est l’oeuvre de Jacques Bénet, un ancien de l’OAS et proche d’Israël ?
    http://www.alterinfo.net/Jacques-Benet-proche-de-l-OAS-inventeur-du-mythe-berbere-pour-detruire-l-Algerie_a143312.html
    Voilà où nous en sommes, avec une inculture politique totale qui nous ronge au plus profond de la moelle.

      Anonyme
      21 avril 2019 - 0 h 36 min

      Et vous pensez que votre drapeau national conçu alors par les algériens ? Lui aussi est conçu par la femme de Messali Elhadj, une française de souche. Donc elle aussi est manipulée, Les gens de votre espèce sont le fuit de ce même système parnoia depuis 62.Votre puschiste d’origine kabyle d’ailleurs, Boumadien disait déja en 64 nous sommes des racistes. https://www.youtube.com/watch?v=BwIwbxzHq9I. Parce que nous avons payé le prix pour l’indépendance pour laisser le pays à ces lâches et gens comme vous

      Anonyme
      21 avril 2019 - 0 h 59 min

      @ Droits (In)Humains
      Le drapeau algérien actuel à été conçu en 1934, par une française, Émilie Busquant, l’épouse de Messali El Hadj.
      Alors que le drapeau amazigh, a été créé par un amazigh algérien Mohand Arab Bessaoud, dans les années 60.
      Je dois préciser, que je n’ai rien contre le drapeau officiel algérien, c’est aussi mon drapeau, il évoque pour moi, l’accès à l’indépendance, mais je me devais de dénoncer les mensonges, que ne cessent de diffuser les arabistes malhonnêtes comme Droits humains et d’autres.

        Anonyme
        21 avril 2019 - 9 h 05 min

        Messali qui était infiltré par les services turcs. Un agent turco-libanais en Suisse était son gourou….

    MELLO
    20 avril 2019 - 21 h 33 min

    127 jeunes happés par des balles , explosives, de la gendarmerie. La VIOLENCE de ce régime qui s’est exprimée, c’est la raison pour laquelle la leçon à été retenue par le peuple Algérien pour des marchés PACIFIQUES . Un terrain sur lequel ce pouvoir ne pouvait pas évoluer. Avril 1980, Avril 2001, Avril 2019 , des étapes clés pour une nouvelle Algérie , démocratique et sociale. N’oublions pas les acquis des revendications du mouvement berbere des années 80 et 2001, le vent de la démocratisation qui a soufflé sur l’ensemble du pays , là ligue des droits de l’homme , l’association des enfants de chouhadas sont entre autres le résultat des efforts menés par les militants se revendiquant du MCB -Mouvement Culturel Berbere.
    Pouvoir assassin – ullach smah ullach- sont autant de slogans d’aujourd’hui, qui ont pris naissance au printemps berbere .

      M'HEND OU QAVACHE
      20 avril 2019 - 22 h 00 min

      Vive l’Algérie UNIE et INDIVISIBLE !!! Nous ne reconnaîtrons JAMAIS ce mouvement SECTAIRE facteur de DIVISION actionné de l’étranger par nos ennemis pour DÉTRUIRE L’ALGÉRIE ! Dussions-nous MOURIR pour cela…
      VIVE L’ALGÉRIE !
      ALLAH YERHAM ECHOUHADAS !

    Wineth
    20 avril 2019 - 20 h 23 min

    Grâce au HCA?
    Pathétique

    Souvenir dAkbou
    20 avril 2019 - 18 h 59 min

    Un souvenir d’enfance. 20 Avril 1980. J’étais au CEM Mouloud Feraoun. Un beau matin d’avril on a entendu des boom et du bruit. Les lycéens à côté sont venus envahir notre CEM. Ils nous ont demandé de sortir. On est sortis. On ne savait pas ce qui se passait. J’ai découvert pour la 1ere fois de ma vie des CRS. Je ne savais pas qu’ils existaient. Et les bombes lacrymogènes qui font des fumées et du bruit. Je croyais que c’était des vraies bombes pour nous tuer. J’ai découvert que j’étais Amazigh et que c’est pour cette raison que des CRS et des Gendarmes sont venus. A la maison, au centre ville, on a fermé toutes les fenêtres mais la fumée des lacrymogènes rentrait. Ma mère nous tenait dans ses bras. On ne savait pas quoi faire ni pourquoi tout d’un coup notre petite ville d’Akbou est devenue un champ de guerre. C’est gravé dans ma tête de petit collégien.

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