Dernière ruse du système pour dialoguer avec lui-même

manifestations système
Les manifestants veulent «balayer» le système tout entier. PPAgency

Par Youcef Benzatat – Rien n’y fait devant la détermination du peuple à vouloir défaire définitivement ses chaînes et s’approprier son territoire. «Le pays est à nous et nous n’entendons appliquer que notre solution», répètent en chœur les manifestants de vendredi à vendredi. Pendant ce temps, le système ne désarme pas. Tous les mardis, une nouvelle reformulation de la même solution est proposée et sitôt rejetée. Provoquant son orgueil par des réactions de désinformation, intimidations, manipulations, allant jusqu’à des menaces à peine voilées, contre tous ceux qui rejetteraient ses solutions, notamment le rejet des élections du 4 juillet, en les traitant de traîtres à la patrie. Impassible dans son mépris pour la chose publique, il persiste à vouloir faire croire que l’Etat civil, l’Etat de droit, l’Etat démocratique, c’est lui. «Le système est avec le peuple et nous allons nettoyer le pays des voleurs et irons avec lui jusqu’au triomphe de ses demandes». Comme si le peuple lui demandait quelque chose. Alors que ce dernier ne cesse de l’inviter à dégager et d’exiger de lui qu’il lui restitue sa justice, son pays et sa souveraineté qu’il lui a usurpée.

Son obstination à vouloir appliquer l’article 102 de la Constitution en vigueur, malgré le rejet catégorique par la foule des manifestants, lui préférant clairement le «départ du système» dans son intégralité, ses hommes, ses symboles, ses procédures et ses solutions, en a fait l’article le plus célèbre dans le monde entier et dont certains n’hésitent pas à en faire un motif de moquerie, en ont faisant un mot d’esprit, une taquinerie, comme au temps où nous étions gouvernés par un spectre. Le système entend faire la pluie et le beau temps, en dressant de plus en plus ses muscles sur la trajectoire des hommes et des femmes à la nuque raide sorties en masse le défier, incapable de lucidité et de réalisme devant le surgissement pacifique de la vérité en pleine lumière.

Comment faire alors, si le peuple ne veut pas aller voter ce 4 juillet ? Comment légitimer un nouveau locataire à El-Mouradia alors que la soixantaine de candidats à la candidature présidentielle annoncés n’osent même pas se montrer et plaider leur supercherie devant leurs électeurs potentiels supposés ? Comme les ministres, les walis et tout le personnel illégitime qui meublent l’Etat et les institutions, qui ne savent plus quoi faire de leurs prérogatives institutionnelles, car raillées à chacune de leur excursion en dehors des sièges de leurs fonctions. Une situation sans précédent de blocage de l’Etat et des institutions sans recours à une quelconque désobéissance civile. Une seule phrase commise en chœur par une foule de badauds à leurs vues dans l’espace public aurait suffi pour les neutraliser et rendre leur mission impossible : «Vous avez pillé le pays bande de voleurs !».

Bien évidemment que le système n’entend pas de cette oreille l’injonction «dégagiste». Les intérêts et les culpabilités sont tellement importants qu’il faudra résister par tous les moyens, y compris en recourant à cette dernière ruse qui consiste à suggérer un dialogue avec soi-même pour espérer duper et réaliser un passage subtil vers son auto-reconduction.

En effet, qui doit dialoguer avec qui ? Les deux principales parties dans cette situation révolutionnaire ne peuvent être que les représentants du peuple et le pouvoir. Or, ce dernier est considéré comme non qualifié à mener un quelconque dialogue, parce que rejeté par le peuple et donc illégitime. L’armée, à travers son représentant, le chef d’état-major, est, elle aussi, considérée comme non qualifiée à ce dialogue, car cela ne relève pas de ses prérogatives qui ne peuvent se limiter qu’à la sécurisation des procédures politiques que le processus transitionnel aura déterminé. Il y a donc un déficit d’interlocuteur. Bien que ce déficit ait été comblé depuis le début du processus révolutionnaire par l’armée, qui s’est substituée au pouvoir civil mais sans l’avouer, allant jusqu’à affirmer soutenir le peuple dans son adversité avec le pouvoir en l’aidant à atteindre ses objectifs révolutionnaires. Une situation illogique car l’armée ne peut être à la foi partie au dialogue et soutien de son interlocuteur, ce qui revient à dialoguer avec soi-même. Dans ce cas, autant remettre le pouvoir immédiatement au peuple et mettre fin à la crise.

Mais n’est-ce pas là une ruse de plus pour amener l’opposition traditionnelle, elle-même rejetée par le peuple, à un dialogue avec le système pour un partage du pouvoir au détriment des intérêts et de la volonté populaire ? Ce qui aggraverait encore un peu plus la crise et fera perdre un temps important à son dénouement, par ce que le peuple est déterminé à en finir avec le système et aucun personnel politique qui aurait conclu un accord avec l’armée et qu’il n’approuverait pas serait rejeté à son tour et amènerait la situation à son point de départ. Alors que, sans vouloir ruser et préserver le système et en choisissant de soutenir la transition révolutionnaire, comme elle l’affirme, l’armée devrait accompagner la volonté populaire en faisant sienne le choix du peuple. Sachant qu’une solution radicale existe bel et bien et pourrait mettre un terme à cette situation de crise dans l’immédiat. Il aurait été simple que chacune des 48 wilayas désigne son représentant pour constituer un groupe de 48 personnes qui auront la tâche de désigner parmi eux un représentant consensuel pour diriger la transition avec sérénité et efficacité.

Y. B.

Comment (21)

    Re-Med
    5 mai 2019 - 7 h 22 min

    Dans les pays dits capitalistes la classe sociale au pouvoir est là depuis une éternité. 1848, Weimar en 1919, 1936, 1968 rien n’y fait, la révolte ouvrière a toujours été jugulée. C’est une lapalissade que de dire que le seul pays où la révolution a réussi a été bien l’URSS. En 1917 c’est bien le remplacement d’une classe par une autre qui s’est réalisé grâce à l’adhésion de l’armée (même si ce n’est pas dans sa totalité) au soulèvement de la classe ouvrière.
    L’adhésion de l’armée (ANP) aux revendications du peuple est totale en ce moment en Algérie (avec ou sans Gaid Salah). Un processus transitionnel sans la participation de l’armée relève de l’aventurisme politique et ouvre des opportunités à l’ingérence. Un problème de légitimité se posera à toute organisation (l’opposition traditionnelle est également disqualifiée par le peuple) qui voudra s’engager dans une voie en dehors de la constitution. La solution est déjà dans le slogan: « Chaab oua Djeich, khawa khawa »

    Droits Humains
    4 mai 2019 - 23 h 50 min

    Un populisme digne du tribalisme le plus fou de notre monde. Le peuple va désigner 48 représentants dans 48 wilaya qui à leur tour désigneront le Président. Bravo ? et il faut être journaliste pour tricoter une telle idée ? Alors comment allons nous désigner les 48 représentants régionaux ? par le vote ? ou par des tribus ? Et chaque wilaya (ou chaque tribu) va produire un représentant le plus manipulateur ? Le plus riche ? le plus fortuné ? celui qui pourra arroser le peuple de ses milliards ? le plus corrompu ?
    Nous avons besoin de programme, de perspectives, de plans de travail, de la sauvegarde des services publics de santé, d’éducation, de logement, de transport, d’infrastructures, de lutte contre le chômage, d’autosuffisance alimentaire, de défense nationale, …etc. pour faire le choix des Femmes et des Hommes pour conduire la nation vers un avenir meilleur.
    Nous avons besoin de construire l’avenir, et non de tribaliser la société ya si Benzitat.

      Anonyme
      5 mai 2019 - 3 h 44 min

      Il s’agit juste de la façon de désigner les représentant qui choisiront les dirigeants de la phase transitoire seulement, pas d’élire le futur véritable président de la république, monsieur Droits Humains, dont le pseudo est en totale contradiction avec vos positions passées pro-régime (sur la base de vos anciens commentaires).

        Droits Humains
        5 mai 2019 - 6 h 45 min

        Oui Monsieur ou Madame Anonyme, qui est pour quel régime ????
        J’ai toujours soutenue, et depuis fort longtemps, la seule revendication juste et sans laquelle il ne peut y avoir d’évolution politique: une justice indépendante. Le reste c’est du bavardage du café de Ami mouh

    Nasser
    4 mai 2019 - 20 h 20 min

    Allons M. Benzatat!
    Le « système » est à terre, il n’a plus la force de se relever ! La communion Peuple/Armée a eu le dessus malgré les tromperies, les manipulations et les diversion visant à faire croire que Gaid-Salah ne représente pas l’Armée, mais le « système »!
    S’il y a « dernière ruse » ce serait celle des résidus du « système » déchu qui est celle de l’épouvantail « islamiste » !! ????????
    Le processus de changement de « système » est irréversible par la détermination du peuple et la puissante aide « politique » de L’Armée par son Etat-major représenté par Gaid-Salah!
    Le train des changements est donc définitivement en marche!

    Metek
    4 mai 2019 - 18 h 43 min

    La ripoux-blique des gininars et de leurs khemassines serrakines-heggarines-beggarines a la peau dure et ne lacheront pas si facilement… dakou depuis 57 ans el bena ta3 el koursi c’est pas facile!
    Courage et on lache rien jusqu’à la fin de ce regime mafieux, ils commencent déjà a se « bouffer » entre eux c’est un bon presage, il faut tenir bon, on attend calmement qu’il nous designe le finaliste a batre
    Wassel ya bounaya ahsaneta !

    lhadi
    4 mai 2019 - 15 h 43 min

    Mon principal sujet d’inquiétude n’est pas aujourd’hui, cela pourra surprendre, le terrorisme ou la main étrangère. En tête de mes préoccupations, il y a la « dynamique » suicidaire d’un mouvement qui s’obstine à vouloir faire une omelette avec des oeufs durs alors que le pays se trouve dans une situation politique et économique alarmante. Un mouvement qui s’obstine à se donner que des objectifs à court terme, alors que le sort de notre pays exige un sens de l’anticipation plus aigu et volontaire.

    Lorsque je milite pour une meilleure gouvernance, c’est d’abord à l’avenir de l’Algérie et des Algériens que je pense. En plaidant pour une nouvelle gouvernance issue des urnes, j’ai conscience de défendre la cause de notre propre sécurité comme celle de notre identité.

    L’Algérie est notre territoire commun et tout ce qui s’y passe conditionne notre existence individuelle et collective au point de nous interdire d’en rester les simples spectateurs.

    Une mauvaise gouvernance peut avoir des effets désastreuses, nous le savons, Laisser croupir dans la détresse et la misère tout un pays, c’est prendre le risque de phénomènes susceptibles de devenir très vite incontrôlables.

    Tout cela, qui a été amplement vérifié depuis lors, donne sens et sa cohérence à l’action que toute gouvernance porteur d’un souffle neuf se doit d’engager, immédiatement, sur tous les fronts.

    En tous les cas, pour ma part, j’ai conscience des attentes tout aussi immenses de mes compatriotes, de leurs désirs de reformer – c’est-à-dire de faire mieux – de leurs exigences pressantes en matière d’emploi, de santé, de logement, de sécurité, d’environnement, de décentralisation.

    C’est au nom d’un même devoir de justice et de solidarité que je m’efforce de mobiliser la nation algérienne sur les objectifs d’une nouvelle gouvernance, au premier rang desquels devraient figurer la lutte contre le chômage, l’inflation, la pauvreté, la misère moderne et le renforcement des mesures adéquats pour mettre fin à tous les maux inhérents au sous développement.

    Au début de ce troisième millénaire, nous assistons à un scandale moral qui tient en une phrase : des millions de familles algériennes rusent avec la faim. En dépit de ce que les dirigeants actuels peuvent laisser croire, des régions dépourvues de moyens humains et matériels, d’infrastructures, de systèmes sanitaires et éducatifs suffisants sont exposées plus que tout autre à l’insécurité, à l’instabilité et au ravage des grandes pandémies.

    Devoir de responsabilité, de lucidité et de vérité, nous interpelle pour employer les mots justes . Le gouffre qui n’a cessé de se creuser entre ceux qui ont mis la main sur les richesses et un nombre croissant de laissés-pour-compte est aussi moralement inacceptable qu’économiquement absurde et politiquement dangereux.

    Durant cette période fertile en trahisons en tous genre et d’intrigues qui se trament, le destin de l’Algérie est lié à des hommes et des femmes de responsabilité, efficaces et compétents-es, ayant une conception exigeante et passionnée du service de l’Etat ; des hommes et des femmes fidèles à la règle de nos institutions qui veut que la responsabilité de la politique gouvernementale incombe au seul premier ministre nommé par un Président de la république élu au suffrage universel comme le stipule la constitution algérienne à qui nous devons fidélité, respect et loyauté.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

    Anonyme
    4 mai 2019 - 14 h 22 min

    Il faut suivre la proposition de L’ANP. Aller vers le vote, le 04 juillet, c’est l’unique solution. Personne ne peut nous assurer que les soit-disant opposants auto-proclamés, soient meilleurs que « ces candidats invisibles et inconnus ». Si Tabou, Zoubida Assoul, Bouchachi. Benbitour peuvent être des potentiels Présidents, tout le monde peut l’être. On a des génies en Algérie, autrement plus futés que tous ces opportunistes. Franchement Tabou, Z. Assoul, bouchachi , Mokri? Pouquoi pas Islam Benatia pendant qu’on y est. Si ces personnes vous inspirent, tant mieux pour vous, mais pas pour l’Algérie.

    Felfel Har
    4 mai 2019 - 12 h 55 min

    Les marches populaires du vendredi se suivent et se ressemblent et rien ne bouge. Que faire alors pour sauter l’obstacle que constitue Gaïd Salah qui se comporte comme le président de facto, Bensalah ne faisant que de la figuration? Il faut innover pour briser la routine et forcer le Général à dévoiler son jeu.
    Une grêve générale de 24 ou 48h (à répétition s’il le faut) lui donnerait à réflêchir pour bien comprendre que le peuple veut et exige la chute du régime et de tous ceux qui l’ont servi. Les élections préparées et surveillées par les mêmes apparachiks de Bouteflika seront nulles et non avenues. Le peuple n’a plus confiance en eux!
    Question: Pourquoi n’affiche-t-on pas les noms de la soixantaine de candidats à la présidence? A-t-on peur que les enquêtes d’habilitation menées par le peuple ne révèlent leurs antécédents et leur obédience?

    Karamazov
    4 mai 2019 - 10 h 19 min

    Ma fiha hetta ruse, ils sont dans la m … comme nous !

    Moua je pense que les sorties du Gininar ne sont là que pour mettre des couacs dans l’euphonie du Dindou. Il n’y a qu’une seule réponse qui est attendue , mais ça lui écorche la gorge à Mon Gininar. Alors il baragouine pour parler mais sans dire.

    Quand je parle de Larmi il ne s’agit pas de cette institution respectable et respectée, brrr ! chargée de la défense du pays, mais de cette oligarchie qui en émane et qui a préempté sa puissance à son profit. Même si elle est aux ordres et qu’elle a une conscience pour soi, si vous voyez ce que je n’ose pas dire. Une sorte d’excroissance occulte que notre imaginaire est incapable de définir et dont la seule preuve apparente est l’existence d’un vieillard de 80 ans pour son incarnation. Je ne sais pas s’il est conscient de dire n’importe quoi ou si on le lui fait dire exprès , mais ce qui est sûr c’est que cela est orchestré et que ce n’est pas vraiment dans ses discours qu’ils faut lire ce qui se concocte contre le Dindou .

    Peut être que le Dindou finira par s’en rendre compte et lui dira comme dans la chanson de jsipluki : « woulah ma nta m3ana ou la dayerna fbalek…. »

    En attendant, ’’on’’ le fait jouer toute la semaine en défense sauf le mardi en attaque , pourquoi accepte-il ce sort-là ? Va savoir ya Mes3oud !

    J’ai comme l’impression qu’au fond ce n’est pas lui qu’on balade . Apritou on le fait marcher moins que le Dindou.

    Mais il y a une autre hypothèse. Des fins stratèges savent que s’ils laissaient faire le Dindou il va refaire le coup de 91 où il a livré le pays à la vermine islamiste.

    Ontoulika il y a un lézard . Où pourquoi comment je n’en sais rien, mais il y a un lézard, nom de Dieu !

    Qu’on nous indigne comme ça tous les mardis en nous exhibant sa Sénescence qui nous bafouille ses fatwas et son obnubilation par le processus constitutionnel qui pourtant lui interdit plus qu’il ne l’autorise à se mêler de l’article 102 ne semble offusquer personne outre mesure. Et justement, seul le processus constitutionnel permet à tous ces parasites de s’accrocher à ses parois.

    Il pérore , nous enjoint de rester calme , et nous dicte la marche à suivre comme si on était un troupeau d’abrutis ignorants !

    Jididoussy ji didoussyi comme si ça ne se conjuguait qu’à un seul temps et qu’à la première personne du 5gulier.

    Ji didoussyi
    Tia didoussyi
    Ila didoussyi
    3endna ga3 didoussyi
    Vouzavi didoussyi
    ilzon didoussyi

    Et kici ki osera grimper au cocotier ?

    Moua ça me fulmine , ça m’irrite et ça m’ enrage et pas que. Si je ne voulais pas respecter les conventions de langage j’aurais dit la3djeb.

    Et comment dire l’outrage avec des mots à l’eau de rose ? Alors qu’il n’y a que la3djev qui saurait rendre compte de la situation. Ce qui se passe devant nos yeux n’interpelle pas mon cerveau mais mes tripes et c’est de là que me viennent mes mots.

    Ih itmmm, itmeskhrou, je voulais dire , bina en voulant nous faire prendre les anacondas crus qu’ils voudraient nous faire avaler en entiers, pour de la cuisine moléculaire oula de la gastronomie et on devrait faire mine de les déguster et d’en redemander ?

    Même Ubu aurait eu plus de tact dans des cas comme celui-là , nom de Dieu !

    Ô rage ; ô désespoir, ô vieillesse ennemie !

    Tu vois Tovarich Abou Stroff que mes réactions sont aussi d’ordre physiologique.

    Larmi elle a des dossiers mais elle les garde pour elle, na ! C’est y pas de la rétention d’informations utiles à la justice qui est en droit de les connaître ça ?

    Si c’est pas de la manip ou du chantage , ou alors elle se vante Larmi, sikwa ?

    Si au moins c’était pour appliquer la volonté du peuple on aurait dit que l’article 7 l’y autorise. Mais non, Mon Gininar veut appliquer l’article 102 dont il sait qu’il ne mène nulle part.

    C’est clair que mon Gininar travaille pour sa paroisse et non pour le pays ou pour le peuple. Et comment ça lui prendrait comme ça soudainement après 15 années de servitude chez les Boutef ?

    Moua je dis que Larmi n’est ni avec le peuple ni avec le Système elle est avec elle-même : le troisième larron en sorte , un des ayant-droit tout simplement.

    C’est pour cette raison qu’elle garde ses distances avec l’un et l’autre tout en occupant son espace congru.

    Elle sait que ni le peuple ni le système n’entendent lui laisser toutes ses prérogatives actuelles au cas où l’un se maintient et où l’autre récupère sa souveraineté. La première des choses qu’on lui demandera c’est de rentrer à la caserne .

    Rien n’a empêché jusque-là Larmi de mettre en application la volonté du peuple sinon ses propres intérêts. Or elle laisse marcher le peuple et elle protège Bensalah . Sa seule raison de peser dans le débat c’est qu’il ne mène à rien.

    Moua je pense que Larmi est au contraire un obstacle à cette réalisation. Car si elle se retirait dans les casernes , le peuple n’a pas besoin d’elle pour mettre en application ses résolutions. Il n’a besoin que de balais pour dégager tout le système et le remplacer par des représentants qu’il aura choisis.

    Or tout ce qu’on constate c’est que Larmi fait tout pour faire obstacle au peuple et pour conduire la situation au pourrissement. Et si elle prône le dialogue c’est parce qu’elle sait qu’il ne donnera rien.

    Depuis des lustres l’opposition n’est d’accord ni avec le système ni avec elle-même et est incapable de dégager un consensus. Le peuple lui est dans sa phage dégagiste et très loin de la phase constructive.

    La seule chose sur laquelle je suis d’accord avec Mon Gininar c’est quand il qualifie la situation de crise.

    Car le Vieux ne veut pas partir et le nouveau tarde à naître, en attendant c’est la mouise.

    Moraliti : tant que Gaid sera là : les 3B les 4c les huit x resteront aussi.

      @Réponse à Karamazov commt.10h19
      4 mai 2019 - 11 h 52 min

      Moi, je te rejoins sur le « sur place » que fait le gininar comme tu dis, pour gagner du temps, mais le pouvoir à de tout temps appartenu à l’armée. Elle le redonnera quand elle aura déniché un dévoué aux sales besognes. Pour qu’ils se remettent tranquillos a faire des petits trous dans le gruyère à l’abri des regards. Tiens ! je verrai bien un Drabki jouer ce rôle !

      Zaatar
      4 mai 2019 - 12 h 58 min

      D’une certaine façon on se rejoint cher Karamazov pour dire que H’mida a toujours eu un coup d’avance sur le reste mais surtout a toujours eu plus d’un tour dans son sac. Et donc, moralité, retour a la case départ et le changement est pour dans un siècle et demi a deux. J’adhère d’autant plus a cette thèse qu’on est en train d’annoncer taleb ibrahimi comme médiateur pour assurer la transition.

        Karamazov
        4 mai 2019 - 13 h 22 min

        Et moua j’adhère à ta thèse que si le Dindou se prenait en charge Larmi oula 3emmar Bouzwar , advienne que pourra.

        Abou Karl el Marxi disait : les prolétaires n’ont que leurs chaines à perdre !

      Abou Stroff
      4 mai 2019 - 15 h 40 min

      Komrad Karamazov, je te salue!
      tes questionnements sont aussi les miens.
      ceci dit, mes yeux se sont fixés sur ton histoire d’anaconda qui me rappelle une sentence extrêmement féconde: « quand quelqu’un décide d’avaler une noix de coco, il doit avoir une confiance totale en son anus ».
      la sentence contient en son sein une infinité de leçon, n’est ce pas?

    Anonyme
    4 mai 2019 - 9 h 57 min

    Le personnel politique et administratif ( walis , chefs de daira , sg ,chef du cabinet , conseiller ) doivent faire leurs valises et au plus vite ; car c est le peuple qui l exige pacifiquement ! quant à l armée qui est sous l ordre du peuple algerien représenté par le hirak , elle doit rester dans ses casernes en attendant des ordres du hirak ! car c est la volonté populaire ! et Gaid Salah doit respecter la constitution et les lois du pays en allant vers sa retraite qui a été largement dépassée ( 6O ans ) et ainsi laisser la place à ceux qui savent lire et écrire parmi les cadres supérieures de l armée !

    Anonyme
    4 mai 2019 - 9 h 09 min

    Le peuple est trop profondément engager pour reculer!! Je suis persuader que les algériens préfèrent souffrir dans leurs chair et âme que d accepter la moindre miette des anciens maîtres des lieux qui n on pas encore compris

    Si Messaoud
    4 mai 2019 - 9 h 06 min

    Messieurs les décideurs soyez patriotes et intelligent est appliquez ceux qu’il revendique ce peuple depuis le 22 février, les colonisateurs ont cru comme vous de vaincre la volonté du peuple Algérien, résultat 132 ans de lutte, mais il à été viré comme un malpropres, ne faites pas comme lui vous serez perdant sur les deux franc

      Karlimo
      4 mai 2019 - 19 h 12 min

      Les commentaires énoncés sont plutôt constructifs et se rejoignent.les soits disant responsables qui ont d’ailleurs perdu leurs galons aux yeux de l’opinion publique s’accrochent à un vieil arbre déjà déraciné. Le réveil du peuple à été une surprise qui a changé la donne, les rapports de forces sont en faveur des gouvernés. Donc maintenir la pression finira par imposer le changement.300 personnes qui dirigent ce pays ne pourront pas tenir face à la volonté d’un peuple de 43 millions.

    Lghoul
    4 mai 2019 - 9 h 03 min

    En effet qui votera pour ces « candidats » invisibles et inconnus, qui ne savent meme pas comment faire une campagne electorale car ils n »ont ni electeurs et ni programme ? Est ce que ces soit disant « candidats » ne savent pas qu’ils insultent directement le peuple quand chaque semaine il y a plus de 20 millions d’algeriens qui s’experiment par un referendum ? Ignorer la position du peuple qui s’exprime chaine vendredi pour ensuite faire semblant de voulour devenir des « presidents » de ce peuple depasse l’arrogance. Sont ils si ignards a ce point pour negliger la totalite du peuple et faire semblant de jouer aux « candidats » ou pensent ils que le peuple est stupide ? J’ajouterai aussi que plus Gaid Salah persiste a maintenir ces pseudo elections que tout le monde sait qu’elle n’auront pas lieu le 4 juillet car il n’y aura pas d’electeurs, plus il coupe totalement le cordon pourtant fragile avec le peuple et plus son aveuglement le conduira droit au mur. Au lieu de choisir une sortie honorable, il est en train de representer le jeu du systeme auquel il a toujours fait partie.
    Alors la conclusion de tout algerien est qu’un type du systeme restera toujours le meme et cela voudrait dire que jamais les algeriens lui feront confiance. A lui donc de choisir comment finir sa carriere et sa vie. Les dictatures arabes ont toutes fait la meme ecole et finissent toutes de la meme maniere: Elles sortent toujours par la petite porte.
    Sinon si GS etait honnete avec sa conscience, pourquoi aucun ex ministre de Bouteflika, pourtant avec des preuves de corruption avérées et indiscutables, n’est pas encore en taule ? On arrete sans proces 1 patron et 2 affairistes de rue du systeme et on laisse des khelil, bouchouareb, ghoul, sellal, ouyahia, saidani, ould abbas et des tliba LIBRES !!! Et said bouteflika qui fait usage de faux se reunit en secret pour vouloir creer le chaos pour garder le pouvoir invisible ?
    Les conclusions venant donc des discours de GS et de de ses mises en scene sont claires. On sait pour qui il roule: Le meme systeme de ruse, de contrepied et de deception. Voila pourquoi le peuple se tiendra toujours a son mot d’ordre: Yatnahaw gaa 3 ! Pendant ce temps, continuez a perdre du temps precieux a l’Algerie dans un charlatantisme revolu.

    anonyme
    4 mai 2019 - 8 h 43 min

    YA BOURAB ILS NOUS ONT ONT MÊME IMPOSÉ UN PRESIDENT FANTÔME PENDANT 6 LONGUES ANNÉES
    MAINTENANT QU’ILS DÉGAGENT TOUS NI GAID SALAH NI SIDI ZEKRI CE DERNIER SEMBLE VOULOIR GAGNER DU TEMPS
    QUAND A CES JUGEMENTS C’EST DU CINEMA IL N’Y AVAIT QU’ A VOIR LE DALTON OUYAHIA ET EL HAMEL BLANCHIS COMME NEIGE

    Zaatar
    4 mai 2019 - 8 h 28 min

    La solution viendrait du peuple qui constituerait sa propre représentation en désignant ses représentants tout en faisant fi du pouvoir. Au vu du niveau très élevé de non dénouement de cette crise entre le pouvoir qui fait la sourde oreille (gaid y compris) et le peuple légitime en toute circonstances un passage en force se voit obligé et chacun doit assumer. Des associations se doivent de se créer au sein pour désigner leurs représentants pour mener la transition et organiser des élections futures, tout cela en mettant de coté le pouvoir. Je fais confiance à tous ceux qui organisent ces marches de tous les vendredis ainsi qu’au réseaux sociaux principaux vecteurs dans ces organisations pour le faire. L’armée n’aura alors plus aucun autre choix que de se ranger du côté du peuple. Le pouvoir actuel sera mis hors jeu sans aucun dialogue avec lui. Je ne suis pas fou, c’est faisable, autrement c’est l’embrasement.

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