Crise politique : le FFS rencontre plusieurs personnalités nationales

FFS
Le FFS propose la concertation et le dialogue avec les forces vives du changement démocratique. D. R.

Par Mounir Serraï – Le FFS engage des discussions avec les partis et les personnalités nationales sur les développements de la situation politique et les issues possibles à la crise qui secoue le pays.

Ainsi, le plus vieux parti de l’opposition a rencontré des personnalités politiques, syndicales et les représentants de la société civile. Parmi eux il y a Lakhdar Bourgaa, Mustapha Bouchachi, Nacer Djabi, Nourdine Bouderba, des experts en économie, en l’occurrence Smaïl Lalmas et Fares Mesdour, des représentants de la coordination des syndicats autonomes (composée de 13 syndicats), ainsi qu’une délégation du collectif de la société civile.

Aussi, la direction du FFS, qui plaide pour une Assemblée constituante, a également rencontré le Dr Ahmed Taleb Ibrahimi, Me Ali Yahia Abdenour, Me Zoubida Assoul, ainsi que des représentants de la direction nationale du Parti des travailleurs. Les discussions ont porté sur la crise et les solutions possibles.

«Durant ces entrevues, nous avons eu l’opportunité d’exposer notre point de vue sur la situation politique actuelle et sur notre initiative politique de sortie de crise pour l’avènement de la deuxième République ainsi que l’appel lancé par le FFS dans le but d’aller vers une rencontre nationale de concertation et de dialogue», affirme la direction du parti.

La direction du FFS a également reçu à sa demande une délégation composée de messieurs Dhina Khaled, Zoubir Arous, Leboukhi Lalaoui, Ferad Mohand Arezki. Au cours de cet échange, cette délégation a exprimé le souhait du Front du changement de voir le FFS participer à leur prochaine réunion.

«Nous nous sommes entendus sur la nécessité de maintenir le contact et les échanges afin de fructifier ces rencontres politiques», souligne le FFS pour lequel il est impératif de tenir une conférence nationale.

Le plus vieux parti de l’opposition a expliqué l’impérative nécessité d’aller vers une conférence nationale de concertation afin de rapprocher les idées et d’aboutir à un pacte politique public transparent et consensuel. Le FFS s’engage à poursuivre la concertation avec d’autres partis politiques et personnalités afin de mettre en place toutes les conditions de réussite du dialogue national.

M. S.

Comment (7)

    ZORO
    7 juin 2019 - 8 h 34 min

    Le peuple doit exiger la dissolution du FLN DU RND DU FFS ET DU RCD et de tous les partis CHIYATINES et interdire aux responsables de ses partis d enfouir leurs naseaux dans la politique;
    SIGNEZORO…Z….

    Felfel Har
    5 juin 2019 - 21 h 19 min

    Franchement, je ne vois pas à quoi pourrait servir ces palabres avec des partis et des personnalités que le peuple ne reconnaît pas. Pire, il ne leur fait pas confiance pour parler en son nom. Ils se sont disqualifiés en activant dans des salons feutrés, loin des préoccupations et des tracas quotidiens du peuple.
    Ces manoeuvres, même si elles aboutissaient par un accord, seraient vaines car: 1- le peuple n’y a pas participé, et 2- elles pourraient être considérées comme suspectes. Ces partis et personnalités n’ont-ils pas, dans un passé récent, magouillé sur son dos en le sacrifiant pour obtenir privilèges et passe-droits à titre personnel?
    Ils ne réussiront pas à confisquer la victoire du peuple pour s’assurer un strapontin dans la future république.

      rachid mahrouchi
      6 juin 2019 - 8 h 33 min

      ARRÊT DE COMMENCER FAIRE LE TRAVAIL POUR VOUS CHEF FAFA LE FFS UN PARTI A TOUJOUR VOULEZ QUE DU BIEN A NOTRE CHEZ PAYS

        Felfel Har
        6 juin 2019 - 12 h 33 min

        @R. Mahrouchi
        Puisque vous parlez bien le français, je vais commencer par vous rappeler les liens très étroits qu’entretenait Aït Ahmed avec le parti socialiste français, vous savez le parti de François Mittérand qui a envoyé à la guillotine de nombreux compatriotes (Allah yarham chouhada), avec l’Internationale Socialiste (antichambre de la franc- maçonnerie et inventeur du « qui tue qui? ») et enfin avec les ténors du FIS, tête de pont des monarchies moyen-orientales, à la botte des Israéliens. Difficile de faire mieux en matière de nationalisme!
        PS: Le sigle du FFS ne ressemble-t-il pas à celui du PS français, le parti à la rose?

          Felfel Har
          7 juin 2019 - 11 h 23 min

          Je m’attendais certes à de nombreux pouces en bas, car le Zaïm est pratiquement vénéré par ses ouailles. La vérité que j’ai osé rappeler (il le fallait) a fait sortir de leur torpeur de nombreux irréductibles.
          Je m’attendais aussi à lire des commentaires musclés m’apportant la contradiction et une remise en cause des informations que j’ai révélées. Rien, wallou, nada, nothing, la chaye!
          Ne serais-je donc coupable que de ce rappel du parcours d’Aït Ahmed (ce qui est de notoriété publique)?

    Espoir
    5 juin 2019 - 21 h 04 min

    Une initiative digne d’un parti qui a l’Algérie dans ses tripes. Bon curage !

    Le FFS a sa place dans la 2eme Republique
    5 juin 2019 - 20 h 11 min

    Le FFS à un vrai rôle à jouer dans la recomposition du paysage politique contrairement au RDC et au PT qui sont des partis de divisions et négatifs. Il faudrait juste que le FFS arrête les divisions internes.

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