Quand Karim Tabbou confirme être une marionnette entre les mains du FIS
Par Kamel M. – Dans sa réponse au président du MSP qui l’accuse d’entretenir des relations suspectes avec une capitale étrangère, Karim Tabbou, le thuriféraire du califat que le FIS voulait imposer à l’Algérie par l’intimidation et le charlatanisme dans les années 1990, confirme son inféodation totale à ce parti extrémiste religieux.
Visiblement en manque d’arguments pour démentir les révélations faites par le très informé Abderrazak Mokri, le transfuge du FFS, viré du parti en raison de ses postions en porte à faux avec la ligne démocratique authentique du parti, n’a pas manqué de dénoncer l’arrêt salvateur du processus électoral liberticide en janvier 1992. Il rejoint ainsi le fondateur du parti, Hocine Aït Ahmed, dont il était le protégé au point de l’imposer comme premier secrétaire national – malgré le scepticisme justifié de la majorité –, qui avait pris fait et cause pour le parti extrémiste du FIS en dépit de la grave menace que celui-ci faisait peser sur la sécurité et la souveraineté de l’Algérie.
Des sources internes au parti ont révélé à Algeriepatriotique que lorsque la décision d’annuler le second tour des législatives en 1992 avait été prise, les membres de la direction du FFS et la majeure partie des militants étaient convaincus que le zaïm allait annoncer son soutien à cette action qui allait éviter au pays de tomber entre les mains des salafistes adeptes du califat et ennemis de la démocratie, de l’aveu même des prédicateurs autoproclamés qui constituaient la direction du FIS à l’époque. Mais la surprise fut générale quand le défunt Hocine Aït Ahmed fit part de sa désapprobation de ce qu’il avait qualifié d’«atteinte à la démocratie», bien qu’il sût que l’arrêt du processus électoral visait, justement, à prémunir la République à la sauvegarde de laquelle le fondateur du FFS appelait lui-même lors d’une grandiose manifestation.
La relation contre nature entre le démocrate socialiste Hocine Aït Ahmed et les fondamentalistes réactionnaires du FIS, confirmée aujourd’hui par son poulain Karim Tabbou, a toujours intrigué les observateurs les plus avertis.
K. M.
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