FFS : «Le combat aboutira inévitablement à la fin de la dictature» 

FFS
L'instance présidentielle du FFS. New Press

Par Houari A. – Pour le Front des forces socialistes (FFS), le mouvement révolutionnaire mène un combat qui «aboutira inévitablement à la fin du régime de dictature et au changement du système avec l’instauration d’un Etat de droit démocratique et social». Le parti, qui s’inscrit pleinement dans ce mouvement, considère que le contexte politique national est «en cours de bouleversement» dans «un environnement régional préoccupant sur le plan sécuritaire, avec des ingérences étrangères à peine déguisées pour s’opposer à tout changement dans notre pays qui menacerait leurs intérêts économiques et stratégiques».

Le FFS, dont le conseil national s’est réuni ce vendredi 12 juillet, «exprime son soutien et sa solidarité au le peuple algérien, en encourageant la poursuite du soulèvement populaire jusqu’à l’aboutissement de ses revendications qui sont les nôtres et en continuant à éclairer l’opinion nationale sur les enjeux régionaux et internationaux de ce combat pour une Algérie libre et démocratique».

Le plus vieux parti de l’opposition estime que «cette révolution pacifique fait face sur le plan interne à un régime qui veut se maintenir contre la volonté populaire en rejetant toute véritable transition démocratique, en s’obstinant à organiser un scrutin présidentiel», en relevant que «sur le plan international, certain régimes dictatoriaux ne veulent pas l’aboutissement du mouvement révolutionnaire par crainte de contagion et de déstabilisation de leurs régimes».

Le FFS encourage le dialogue «pour engager une période de transition démocratique» et appelle à l’organisation d’une «conférence nationale souveraine», tout en exigeant la libération «immédiate et sans condition» de tous les détenus politiques et d’opinion, «notamment le commandant Si Lakhdar Bouregaâ».

H. A.

Comment (7)

    MELLO
    13 juillet 2019 - 19 h 02 min

    Un baume au coeur , de tous ceux qui battent l’asphalte chaque vendredi et chaque mardi , de la part du FFS.
    La politique , la gestion de la cité , reste l’affaire de politiciens , c’est ainsi que le FFS ne cesse de revendiquer ce combat pour la démocratie , la liberté et les droits du peuple a disposer de son autonomie.
    La France , les Etats Unis , comme de coutume , ne peuvent intervenir car leurs intérêts sont entre les mains de ceux qui nous gouvernent , moyennant des ristournes qui gonflent les comptes des uns et des autres .
    Nous avons un FFS Fort et mobilisé sur une ligne nationale et progressiste qui peut contribuer, de concert avec les autres democrates ,partis et personnalites, a faire sortir l’Algerie de cette crise qui nous paralyse.
    Sur un autre chapitre, Rachid Benyelles , general a la retraite, disait au lendemain du 1er Novembre 2018 , apres une poignée de main pathétique entre Bouteflika et son vice minitre de la défense : «  j’espère que Ahmed Gaid Salah aura la sagesse de laisser faire les urnes en Avril 2019 » . Aujourd’hui , la soumission au diktat du régime n’est pas une fatalité.

    Dz213
    13 juillet 2019 - 4 h 37 min

    Voila encore un autre partis qui blame lès bourabenes pour l’ingérence international,ou étiez vous quand le lâche de mehenni avait demander de jeter notre drspeau national dans la poubelle?aaahhhhhh … ,vous êtes dès hommes avec multiples masques .

    Ingérence étrangère
    12 juillet 2019 - 22 h 10 min

    Le FFS a dénoncé, ce vendredi 12 juillet, des ingérences étrangères qui s’opposent à tout changement démocratique en Algérie. Puisqu’il n’a pas le courage de nommer les pays qui sont contre la démocratie en Algérie , je vais l’aider en les énumérant à sa place ! Ce ne sont pas les pays occidentaux qui sont contre la démocratie en Algérie mais les pays monarchiques du Golfe comme l’Arabie Saoudite , les Emirats et le Qatar et bien sûr l’Egypte et le Turquie ! Ce sont les pays arabo-musulmans qui ont peur de la démocratie pas Trump ni Macron ni Merkel.

    Elhadi
    12 juillet 2019 - 22 h 09 min

    Les declarations du plus vieux parti n ont pas changees depuis 1962

    Ghedia Aziz
    12 juillet 2019 - 21 h 02 min

    L’engagement politique du peuple est tel qu’il n’y a aucun doute quant a l’aboutissement de ce hirak. Le peuple vaincra. Le régime finira par abdiquer. Nous en sommes certains.

      Anonyme
      12 juillet 2019 - 22 h 21 min

      C’est pour sa que je suis dehors comme les millions d’Algérien sans oublier ceux de notre diaspora qui nous soutienne et rêve un jour de rentrer pour bâtir une Algérie nouvelle et prospère.Nous avons tout dans ce vaste pays ,des hydrocarbures certes mais aussi de l’or ,du diamant ,du cobalt ,des métaux rare et une agriculture et un tourisme qui ne demande qu’a être développé pour en faire un pole de toute l’Afrique .

    Bof
    12 juillet 2019 - 19 h 51 min

    Le peuple fini toujours par vaincre même les dictatures les plus féroces.
    Enfin le FFS semble débarrassé de ses petite problèmes internes et se focalise sur la politique au sens noble du terme.
    Continuez à rester dignes et fidèles aux principes de Ait Ahmed. Vous n’êtes ni des cachiristes ni des lehass errandjass comme beaucoup d’autres partis aux ordres du nouveau Fakhamatouhou.
    Tôt ou tard la Démocratie vaincra dans ce pays infesté de chiyatines.

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