Lettre à Monsieur l’Ambassadeur de Russie en Algérie

Poutine Russie
Poutine n'a pas organisé des élections «dans les plus brefs délais». D. R.

Par Dr Arab Kennouche – L’Algérie est devenue le centre de l’attention des grandes puissances ces derniers temps. La Russie, par le biais de son ambassadeur à Alger, Igor Belaiev, aurait émis le souhait que le pays se stabilise dans les plus brefs délais, sans savoir véritablement si le secrétaire général du FLN, Mohamed Djemaï, n’aurait pas décidé de transformer «solution» en «élections» dans son compte-rendu final. De son côté, la France a fait savoir par l’intermédiaire de son ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, qu’elle souhaitait une orientation vers un «dialogue démocratique».

Il est évident que pour la Russie comme la France, la rhétorique est en train de changer, les deux nations ayant pour crainte essentielle un temps trop long avant la mise en place d’une solution de reconstruction. Or, c’est justement ce que personne ne voit venir au jour d’aujourd’hui au bout de la 28e journée du hirak, et qui se manifeste dans le rapprochement russo-français, suite aux pourparlers entre Poutine et Macron. Si Mohamed Djemaï a certainement insisté sur le terme de «présidentielles», le diplomate russe, lui, a très vraisemblablement voulu exprimer la question du temps et d’une solution dans les brefs délais, ce qui n’implique pas derechef des présidentielles dans les conditions actuelles. La France de Macron adopte enfin une terminologie réaliste, en évoquant un dialogue «démocratique», incluant donc tous les aspects de la liberté d’expression revendiqués par le Hirak. En plaçant le curseur sur les droits du Hirak, la France fait preuve enfin d’un plus grand pragmatisme qu’au début de la crise.

Elections matériellement impossibles

Beaucoup d’acteurs de la crise actuelle, dont Ahmed Gaïd-Salah et les partis de gouvernement, enjoignent au peuple d’aller vers des élections présidentielles à partir du moment où «toutes les revendications du Hirak sont désormais satisfaites». En forçant la main au peuple algérien, le pouvoir commet une grave erreur d’appréciation : si on organise des élections actuellement ou dans un proche délai, ce sera avec les mêmes partis politiques qui ont causé l’implosion du système. Tous les partis actuels, à quelques exceptions près, étant complètement discrédités, cela ne peut conduire qu’au naufrage de l’Algérie.

Lors de sa période de transition, à la chute de l’URSS, la Russie de Poutine s’était bien gardé d’aller aux élections avec les mêmes structures partisanes. De nouveaux partis furent créés en phase avec les transformations idéologiques profondes observées dans la société : c’est sous la bannière d’Edinstvo (Unité) que la patrie russe entama sa transition en 1999. En 2001, un plus grand parti, Edinaya Rossya (Russie unie) incluant Otechestvo (Patrie), Vsya Rossya (Toute la Russie) et Edinstvo permit à Poutine de redresser le pays. Personne ne peut nier qu’organiser des élections «dans les plus brefs délais» sans une reconfiguration majeure de la structure des partis politiques en Algérie conduirait à un échec majeur à terme et serait une menace supplémentaire sur le Hirak, donc sur l’unité de l’Algérie. Et pour cela, il faut du temps. Il est, en effet, impensable de reconduire ces mêmes partis qui représentent dans l’esprit du peuple la quintessence même du clan.

En reprenant l’argumentaire des élections dans «les plus brefs délais», on se contredit sur l’essentiel, c’est-à-dire sur la volonté de lutter contre la corruption endémique car, de fait, si l’on soigne les symptômes du présent, on ne traite pas les causes profondes du passé. De plus, désormais honnis par le peuple, le FLN de Bouteflika et le RND d’Ouyahia n’ont aucune légitimité à présenter de nouveaux candidats qui, même s’ils étaient «propres», et en cas de victoire, jetteraient un froid insupportable sur les espoirs du Hirak. Adopter une telle stratégie de sortie de crise serait improductive, erronée, stupide. Il est évident que des élections rapides telles que revendiquées par l’état-major et certainement une partie du panel de Karim Younès remettrait en selle de vieilles formations non encore épurées des clans. Sans une reconfiguration totale des partis politiques en Algérie, il n’y aura pas de véritable sortie de crise. C’est la solution unique et l’exemple russe l’a bien montré. Si cette solution de reconfiguration partisane se fait «dans les plus brefs délais», comme le souhaite l’ambassadeur Belaiev, tant mieux. De plus, cette solution inclura forcément des «élections présidentielles». Mais, de grâce, ne mettons pas la charrue avant les bœufs !

Une reconfiguration vitale des partis politiques

Si l’on observe la plupart des pays qui ont eu à faire à une implosion de leur système politique, notamment les anciennes démocraties populaires et l’ex-URSS, on note un point commun essentiel : la création de nouveaux partis politiques avec de nouvelles dénominations et de nouvelles élites. Il ne peut en être autrement en Algérie. Non pas que toutes les idées anciennes aient été abandonnées, notamment en Russie, celle de la démocratie sociale ou du socialisme, mais de nouvelles idées ont émergé dans le peuple, de nouveaux sentiments, comme le sentiment religieux orthodoxe dans la Russie de Poutine. Obligation fut faite de remodeler les partis, d’assainir le champ politique, d’opter pour une refondation nationale. Une telle refondation a été conduite par une main de maître en Russie, celle de Vladimir Poutine.

En Algérie, nous sommes à la recherche d’un tel personnage. Poutine a bien lutté contre la «îssaba» locale, les oligarques tels Khodorkovski et Berezovski parce qu’il était différent d’eux, provenait d’une autre source de pouvoir, agissait dans le cadre de la préservation des intérêts de la nation russe. En Algérie, ceux qui se proposent de lutter contre la corruption sont des membres de partis de gouvernement qui ont vu croître ce phénomène et ont participé à son développement. Poutine aurait-il pu abattre les oligarques des années 1990 tout en étant membres actifs des partis politiques qui les représentaient, ou bien mieux encore, membres des directoires des grandes entreprises pétrolières qu’ils géraient avec des capitaux britanniques ? Quelle légitimité aurait obtenu Poutine aux yeux du peuple s’il avait appelé à sa rescousse un membre d’Open Russia, ou un conseiller d’Ioukos pour lutter contre les oligarques ?

L’Algérie est bel et bien en période de transition. Le système a implosé, il faut le remodeler. La question du temps est accessoire si un esprit de refondation nationale anime «enfin» tous les acteurs de la crise actuelle. La pléthore de partis politiques clientélistes qui existe actuellement doit disparaître au profit de partis nouveaux. Nous avons besoin d’architectes avant tout qui bâtiront une Algérie bien plus solide que la meilleure des «élections présidentielles dans les plus brefs délais».

A. K.

 

Comment (44)

    issam
    2 septembre 2019 - 3 h 54 min

    Il faut militer pour interdire les parties politiques .Un président n’a aucun rôle sinon d’être le représentant du peuple à l’étranger.Laisser le peuple se diriger lui même .Quelqu’un qui est médecin n’a pas besoin de politiciens pour lui expliquer son métier .Un mécanicien n’a pas besoin qu’on lui explique comment faire alors à quoi sert un politique ?

    SOYOUZ
    1 septembre 2019 - 19 h 12 min

    Solutions/Propositions : Dissoudre tous les partis politiques/ Pour créer un parti politique il faut des conditions que chaque parti doit respecter en ayant dans sa formation
    – des intellectuels dans chaque secteur de la société avec au moins, 2 médecins, 2 sociologues, 2 économistes, 2 architectes, 2 enseignants, 2 agronomes , 2 juristes, 2 avocats, 2 géographes etc…
    – des femmes à parité avec les hommes ou avec au moins 30% de femmes
    – des jeunes moins de 30 ans à parité avec les plus âgés
    – tous les membres doivent déclarer leurs biens
    – tous les membres doivent être intègres, avec des casiers judiciaires vierges
    – un programme politique et de développement visionnaire sur au moins 5 ans
    Ces conditions permettraient d’éjecter d’emblée les cachiristes et autre nuisibles, parasites car prétendre à gérer les affaires publiques et l’Avenir de l’Algérie est une affaire hautement sérieuse. Pour les candidats libres, idem il faut qu’ils répondent à des conditions strictes de prétention à devenir maire, député ou autres, pour éviter d’avoir des responsables/dirigeants qui ne savent mm pas ce qu’est un PIB, une loi de finance ou qui n’ont mm pas la capacité de comprendre c’est grave.

      donuts
      2 septembre 2019 - 16 h 09 min

      quel rapport avec le nombre de femme ?

    Batata44dz
    1 septembre 2019 - 13 h 20 min

    Merci , a voir le chemin choisi par Gaid Salah ,la gestion par la peer oo il agit par des actes barbare ,les recents assassinats a tigzirt et saida ,les cambriolages de banq et bijootrie ….ce n’est pas rien …..!!!!?????? des actes de l3issaba qe dirige Gaid Salah pooor se maintenir …..le hiraq ne lache pas et sera + fort a partir de septembre …a vooos la presse de demasqer ces triands et mettre a poil ces dhobabes ….Algerie Algerienne

    anonyme!
    1 septembre 2019 - 12 h 54 min

    une tête de parfait harki!….

    exdono
    1 septembre 2019 - 12 h 01 min

    La Russie…que dire? Une grande nation? D’une certaine façon oui! Un ami? Oui, seulement pour vendre des armes. Un pays démocratique? Assurément non! La destination préférée des algeriens et algeriennes pour le travail ou le tourisme? On connait bien sur la réponse, et cet argument suffit à clouer le bec des défenseurs de la Russie, certainement le dernier endroit sur terre où même les anciens dirigeants et corrompus algériens n’ont investi le moindre kopeck dans l’immobilier. Comment autant de personne, aussi bête soit elle, peuvent elles envisager ou se convaincre que la Russie soit un exemple de démocratie ou bien même un allié du peuple algérien. ll n’y a que le bizness qui les intéresse et la géopolitique. Des armes aujourd’hui(pourquoi aucun transfert de technologie malgré des centaines de milliards depuis 30 ans?), le blé pour bientôt(mais pourquoi pas, tant que cela est dans l’intérêt des algériens). L’Algérie est un pion entre la l’ouest et l’est! Il faut profiter de l’intérêt hautement stratégique de l’Algérie pour influencer et non l’inverse. Mais pour ça, il faut des maître en matière de diplomatie, en économie, des élites intellectuelles à la tête du pays aux services de son peuple.

    naim
    1 septembre 2019 - 3 h 16 min

    Les partis politiques russes comme la Russie Unie n’ont vu le jour qu’à la suite de l’accès au pouvoir de Poutine. Poutine est un leader d’exception qui a su tirer les leçons de la dérive à laquelle la Russie semblait vouée sous Eltsine. Sans lui, le projet anglosioniste du démantèlement de la Russie aurait atteint son ultime objectif à l’heure actuelle. C’est pourquoi, il faut souligner l’importance des intérêts nationaux dans les choix et les convictions politique. Voir les choses uniquement sous le prisme de la soit disant démocratie est d’autant plus trompeur que le risque de voir imploser le pays sous un régime de forme démocratique est tout à fait valable et factuel. D’ailleurs, la question concernant l’éradication des partis politiques actuels est tout aussi trompeuse que le fait de vouloir en constituer d’autres à leur place. Dans les deux cas, il est et sera toujours question de structures politiques pour la plupart oligarchiques œuvrant par cooptation dans l’intérêt des puissants. Le mal démocratique tient justement à cette foi dans la panacée parlementariste. La vraie démocratie, quant à elle, celle au sein de laquelle le peuple décide directement de ses choix sans l’impératif de la représentation partisane, elle a encore un long chemin devant elle avant qu’elle ne soit à l’ordre du jour. Son souffle, encore faible, commence à prendre ses racine parmi les peuples marginaux en Europe, comme avec les Gilets Jaunes à leur début, avant le sabordage des partis sionistes de Gauche comme celui de la France Insoumise de Mélenchon, un Franc-Macon, déguisé en révolutionnaire en costume.

      2ème république
      1 septembre 2019 - 8 h 23 min

      @Naim Vanter les bienfaits de la dictature (pardon, de l’homme providentiel) et tous les travers de la démocratie, votre discours n’est pas nouveau. On le trouve dans toutes les dictatures où l’extrême droite vante les mérites de « l’homme fort » qui va tenir l’état d’une main de fer et va rehausser son prestige sur le plan international etc… Vous semblez oublier que Bouteflika a été élu en 1999 pour les mêmes motifs que vous citez. Il a été comparé à Bonaparte, de Gaulle, Gorbatchev. Dans des salles de meeting survoltées, toute l’assistance était séduite par cet ancien ministre des AE qui allait redonner à l’Algérie sa place dans le monde. Il a promis de nettoyer l’état de la corruption, et de relancer la production etc…On a vu le résultat. Ce n’est pas une question d’hommes car on ne peut jamais se fier à un discours. Je préfère militer pour un système plutôt qu’un homme aussi parfait soit-il. Un système où quelqu’un qui enfreint la loi se retrouvera éjecté par une décision de justice. Dans les vraies démocraties un simple juge peut annuler un décret anticonstitutionnel ou condamner un ministre ou un président. Une chose bien sûr inimaginable en Russie. Pourquoi dans la plus part des pays on limite le nombre de mandats à 2 ??? C’est justement pour éviter les dérives oligarchiques du pouvoir. Le jeu démocratique est ce qui se fait de mieux sur terre C’est le seul système où le peuple est souverain. Ne cherchez pas trop loin, s’il y en avait un autre ça se saurait

      Anonyme
      1 septembre 2019 - 13 h 23 min

      @Naim être « sponsorisé » avec 98 pouces vers le haut ne donne pas plus de valeur à ton post, on connaît parfaitement ce jeu…

        Anonyme
        1 septembre 2019 - 15 h 49 min

        Bingo!! J’ai décroché le gros lot!! Merci Naim!!

    Anonyme
    31 août 2019 - 22 h 29 min

    Dr Arab Kennouche, merci pour cet article brillamment disséqué, comparé et contrasté. C’est quand même dommage que celui-ci ne conclut pas avec une solution et quelques noms de dirigeants Algériens capables de mener le bateau Algérie à bon port. Par ailleurs, vote ou pas vote, C le Hirak qui aura le dernier mot jusqu’à ce que le dernier gouvernement de Bédouin, le dernier des gouverneurs corrompus parte. Je ne comprends pas pourquoi cette urgence d’aller voter alors que ce peuple à gargarisé ces corrompus depuis 57 ans si ce n’est de sauver leurs peaux du rouleau compresseur du Hirak qui est inévitable. Ils veulent un président au plus vite, ils veulent un nouveau gouvernement bis pour faire quoi? L’Algérie à toujours importée, préfère importer, évidement pour rajouter leurs retro-commission, et elle importe à ce jour tout pour se nourrir , donc avec ou sans gouvernement/président pourquoi ce chahut express? Avant ils applaudissaient le néant de Bouteflika, l’ombre ou le cadre de celui-ci qui n’a jamais gouverner et se payait le luxe d’annuler des visites de personnalités étrangères (Mme Merkel) ou prolonger l’attente des ambassadeurs pour leurs accréditations et tutti frutti. Alors bon sang, ne tombons pas dans ce panneau de pseudo vote à la carte. Nous, peuple d’Algérie, Imazighen (hommes libres) et pluriels voterons au moment voulu, choisirons le futur leader digne de ce grand pays de millions de martyrs et le soutiendrons haut et fort avec fierté pour qu’un jour l’Algérie sera un pays libre at last, et débarrassé de voyous et teyabette El Hammam qui not achevé ce beau pays. Finalement, je souhaite voir un des deux GRANDS MESSIEURS Bouchachi ou Tabou ou similaire comme future président/premier ministre dans une Algérie semi- fédérale avec 5 grandes régions, Nord, Sud, Est, Ouest et Centre qui prendront en charge toute l’économie du pays sans exception et le gouvernement fédéral se chargera de La Défense et relations extérieurs. Un parlement et un sénat composés suivant un ratio des régions fédérales ainsi que du nombre de leur population. Évidement, il faut créer la position d’un ombudsman au niveau fédéral et régional assurant ainsi la voie du peuple dans cette nouvelle composition. Pour arriver à cette architecture politique de la 2eme république Algérienne et Plurielles il se doit d’éliminer le FLN/RND ainsi que tout les autres parties. Je voterai pour le partie Istiqlal qui n’est pas encore né parce que ce sera notre véritable Istiqlal Hyraki. En conclusion, les débats doivent se tourner vers les solutions, les nouveaux parties, les nouvelles tête parce que le train a déjà pris son départ et non les commentaires sur ce que Bédouin et Gaid Salah nous ruminent. Vive l’Algerie et Allah (SWT) est toujours du côté des salihinnes et point de répit pour Al mounkirines wa liAllahi rajioune.

    Ferid Racim Chikhi
    31 août 2019 - 18 h 44 min

    La différence avec les Russes et les Polonais, c’est que la / l’
    Russie a eu la Perestroika avec Gorbatchev,
    Pologne la Glasnost avec Lech Walesa
    Algérie … jusqu’à présent personne …

      Anonyme
      2 septembre 2019 - 12 h 20 min

      Allons, allons Ferid Racim hikhi il ne faut pas confondre Glastnost, Perestroïka et Solidarnosk !
      La transparence,glasnost (en russe), est une politique de liberté d’expression et de la publication d’informations.
      a Perestroïka (en russe : réforme) est une politique de restructuration économique, se tournant vers le libéralisme, adoptée par Gorbatchev.
      Solidarność , parfois appelé Solidarité en français, est une fédération de syndicats polonais fondée le 31 août 1980, dirigée à l’origine par Lech Wałęsa.
      Mais tu as raison dans le fond, nous n’avons ni liberté d’expression, ni restructuration économique et encore moins de syndicats capables de reconstruire une classe ouvrière apte à défendre les droits sociaux.

    Anonyme
    31 août 2019 - 14 h 54 min

    Le SEUL et UNIQUE VERITABLE ennemi du peuple c’est ce régime qui a rendu le pays totalement dépendant de l’Etranger pour la nourriture comme pour sa défense.

    L’unique ressource du pays ( à savoir le gaz) est également entre les mains d’entreprises étrangères.

    Alif
    31 août 2019 - 13 h 40 min

    Docteur allez vivre en Russie vous allez comprendre.
    La Russie politique intérieur Nulle
    Politique extérieur très bon
    France politique intérieur bon
    Politique extérieur nulle

    Faucille
    31 août 2019 - 13 h 16 min

    (( toutes les revendications du Hirak sont désormais satisfaites )) lesquelles ????????
    A moins que je fasse celui qui ne veut pas voir, le camp d’en face a les portugaises plus qu’ ensablées !!
    C’est pas en invectivant la Russie , que ça va changer quelque chose in situ de notre révolution et notre situation ,
    n’évoluera pas si on s’en tient , au hirak qui ce mot fait paniquer les monarchies médiévales dont le marokistan ,a l’ouest
    et comparer Poutine qui est un visionnaire et un géopliticien doublé de fin stratège pour son pays !!lui il Aime son Pays !!
    Pour chasser les mauvaises habitudes faut tout reprendre , de A a Z y a du travail !!

      SoyonsLogiques
      31 août 2019 - 13 h 54 min

      Il nous faut un homme comme Poutine un Grand Patriote visionnaire qui a remis la Russie en selle et fait obstacle aux partis pro-occidentaux qui ne servent que les interets des occidentaux.
      Gaid Salh est loin d’ètre un Poutine.Sa vision (uniquement militaire) ne va pas plus loin que son nombril.Il sert uniquement ses interets, ceux de ses acolytes et de ses mentors emiratis.

        Anonyme
        31 août 2019 - 19 h 49 min

        Un grand patriote?? Va le dire à tous les opposants russes emprisonnés ou empoisonnés au polonium…

    Socrate
    31 août 2019 - 12 h 44 min

    Avant de penser à une alternative démocratique, il faut que l’Armée rentre dans ses casernes et ne s’occupe plus de politique. Pas facile …

      Pythagore
      31 août 2019 - 15 h 40 min

      Socrate
      31 août 2019 – 12 h 44 min
      C’est une affaire Algéro/Algérienne , pour chasser
      et régler le compte du vizir marokin et ses affidés a t’entendre parler démocratie , on vous laisse ce terme lubrique pratiqué chez vous , notre armé fait partie du Peuple

        Anonyme
        31 août 2019 - 18 h 34 min

        @Pythagore. Et en français ça donnerait quoi??

    Yassine
    31 août 2019 - 11 h 42 min

    Au lieu de lorgner du cote de la Russie archaique et autoritariste , il vaut mieux pour nous prendre exemple sur la Pologne ou le Portugal .
    En Russie se sont les services secrets du FSB qui sont au pouvoir .
    D’ailleurs , le soir de sa premiere election en 1999 , Poutine lui-meme avait dit « qu’enfin un membre du FSB soit arrive au sommet du pouvoir « . La video existe .

    Est-ce modele que nous voulons en Algerie ? Non monsieur l’ambassadeur , occupez-vous des problemes de votre pauvre Russie .

      Alif
      31 août 2019 - 16 h 27 min

      Ils se présentent qui il veut au élection
      Ce n’est pas à vous de dire qui est légitime et qui ne l’est pas
      C le vote qui dira qui est légitime
      Pas la peine de nous dire qui est légitime on sait ce qui est bien pour nous
      N’agissez pas en dictateur lui oui et lui non
      Allah yastar pour le model du Portugal ou de la Pologne
      Que Dieu nous préserve de ces modèles
      On veut un modèle Algérien

    Abou Stroff
    31 août 2019 - 11 h 26 min

    en mentionnant Poutine comme architecte du « renouveau » russe, A. K. reprend une idée que je développe depuis des lustres.
    en effet, j’ai soutenu, et je continue à soutenir l’idée que le système basé sur la distribution de la rente et sur la prédation ne produit pas ses propres fossoyeurs (ce qui revient à dire que les « partis politiques » en algérie sont de pures coquilles vides et en parler constitue une grossière aberration). par conséquent le dépassement de ce système qui nous avilit et nous réduit à des « moins que rien » requiert, soit l’émergence d’un leader exceptionnel (de la trempe Ataturk ou de Mandela ou de bourguiba auxquels nous pouvons ajouter Poutine), soit une chute prolongée des prix des hydrocarbures. la dernière option risquant de déboucher sur le chaos, il reste donc celle de l’émergence d’un HOMME D’ETAT qui dirigera (de main de fer?) une période de transition au cours de laquelle seront jetées les bases d’une économie moderne basée sur la travail et d’une société moderne aussi éloignée que possible de la derwacha que véhicule le discours religieux, en général et le discours de la vermine islamiste, en particulier.
    moralité de l’histoire: je pense que la pression du hirak débouchera, à terme, sur la mise au rebut de l’actuelle haute autorité (qui est, à cause de son niveau intellectuel, complètement dépassée par les événements) de l’armée et sur l’émergence d’un nouveau leadership issu de l’armée qui aura pour tâche historique de faciliter notre réintégration dans l’histoire qui se fait sans nous.

      Krimo
      1 septembre 2019 - 8 h 15 min

      Apostrophus,

      A la bonne heure !!!!!!! ……. et quel plaisir de te lire au moins une fois dans le bon sens

    Vérité
    31 août 2019 - 11 h 00 min

    Messieurs les Ambassadeurs Français et Russe, n’est aucune crainte vos intéréts seront préservés comme auparavant,pour les Français votre blé sera la nourriture exclusif des Algériens;et pour les Russe votre Kalachnikov sera l’arme de défense des Algériens;quand au peuple il a l’habitude a l’injustice et la souffrance et ce n’est pas aujourd’hui qu’il va avoir son vraie indépendance,

      azul
      31 août 2019 - 12 h 15 min

      restons plutôt avec la France leurs armement est plus fiable
      après tout on a l’habitude maintenant avec la France

        Narjysse
        31 août 2019 - 14 h 31 min

        C’est Ferhat Mhenni qui t’as chargé de poser cet com ?

          azul
          31 août 2019 - 23 h 25 min

          tu es très demandé Mr ferhat mheni
          c’est normal un très grand démocrate
          le peuple t attends avec impatience
          et prendre le pouvoir vite!

          Farida
          2 septembre 2019 - 7 h 13 min

          Non ce n’est pas Ferhat M’henni, c’est naima salhi et amar ghoul.

          azul
          2 septembre 2019 - 11 h 48 min

          Quand un mensonge ne prend pas c’est qu’il est bête.

    Anonyme
    31 août 2019 - 10 h 44 min

    Les pratiques OPPRRSSIVES de la russie envers son peuple et le roulement de la dictature (echange putine /medvedev) comme outil de gouvernance n’ont rien a nous apporter de positif si ce n’est continuer les dictature. Alors tout ce qui vient de russie n’est pas une lecon ou un exemple a suivre. Il faudrait EVITER tout ce qui viendra politiquement de russie. A moins de vouloir perdurer ka 3issaba

    Anonyme
    31 août 2019 - 10 h 33 min

    La RUSSIE ne souhaite qu’une seule chose : Pouvoir continuer à nous vendre ses armes ( environ 10 Milliards de dollars par an)

    La FRANCE et l’UE ne souhaitent qu’une seule chose : Ne pas voir débarquer sur son sol des milliers de nos compatriotes.

      azul
      31 août 2019 - 12 h 19 min

      puisque c’est comme ça,les algériens chercheront pas à venir en France,plutôt partir vers la Russie
      mais je pense que le visa va être très très cher.

    L'Etat arabe meme démocratique ne sera pas celui des Amazighs
    31 août 2019 - 8 h 46 min

    A’ la différence de la Russie qui a une identité claire, l’Algérie souffre d’un Etat qui se veut arabe qui se superpose à un peuple Amazigh qui d’arabe n’a rien du tout.
    Donc vous avez beau tenter de garnir la tentative de normalité, la réalité vous rappèle que rien de normal n’est possible quand l’archetype d’un peuple est inhibé.

    Droits Humains
    31 août 2019 - 8 h 44 min

    Deux enseignements à tirer à travers cet article:
    1- Les enjeux sont loin de ce que vous appelez le hirak. Les discussions et les négociations se font ailleurs que dans les rues d’Alger. La danse de la rue ne sert pas les intérêts du peuple algérien, c’est juste une animation politique. La France et la Russie discutent de notre avenir.
    2- Il faut un Poutine pour l’Algérie, pour redresser la barre de la maison « Algérie », ce qui est loin d’être le cas. Devrons-nous passer par la case de l’ivrogne Boris Eltsine ?

    Tout cela est bien dommage, et le peuple devrait se mettre au travail, politique y compris, en écartant les apprentis sorciers d’hier et d’aujourd’hui. Le coup porté à l’Algérie par les allumeurs de mèches est cette fois-ci fatale.

      Les conseilleurs ne sont pas les payeurs
      31 août 2019 - 9 h 32 min

      En effet, l’Algérie arabe est propice aux chevaux de Troie de tout genre. Gauche droite et Est/ouest soutiennent la dictature arabe, qui sait pourquoi, les 1000 milliards$ dilapidés indiquent où chercher la cause de cet amour fout de la dictature arabe d’alger. Le petrole en 2025 vaudra 10$ et d’ici là l’Algérie comptera 50 millions de bouches à nourrir. Le

      Alif
      31 août 2019 - 16 h 49 min

      Ma lettre ouverte à l’ambassadeur
      Ici on est en Algérie
      Le peuple décide de ce qu’il veut
      Si vous avez pas confiance recupere tes armes secrètes rends nous l’argent
      ….

    Djazaïri
    31 août 2019 - 7 h 51 min

    Restons logiques! La Russie peut-elle souhaiter un régime démocratique aux algériens alors qu’elle le refuse aux russes?. Le Bouteflika russe (Poutine) au pouvoir depuis 20 ans n’est pas prêt de le quitter. Poutine a quelque chose de plus que Boutef, il était officier puis directeur du KGB (devenu FSB). C’est donc un Toufik et Boutef dans une même personne!! Vous devinez facilement ce qu’il peut dire aux algériens…

    TOP CINQ
    31 août 2019 - 7 h 12 min

    La France le pays d’enfance de nos traitres dirigeants ou sa capitale Paris est considérée comme la plus sure par tout les dirigeants corrompus Africain en particulier Algériens,malgré la France ne les aimes pas,elle aime leur argent et richesses;mais pour le reste c’est des bougnoules comme les autres voir pire,et pourtant tout les ordres viennent de Paris surtout pendant les règnes sur le pays, par le défunt Chadli et puis les plus grands traitres de l’histoire Algérienne Bouteflika et frère;l’Algérie n’est pas l’ URSS n’est la Russie et surtout pas la Chine;l’Algérie est considéré pays Arabe par ses bandits dirigeants,est-ce-que il existe un pays Arabe libre est démocratique;dire la Tunisie oui par le vote et non par le reste,seul avantage d’etre Arabe vous commettez toutes les injustices et les atrocités et vous alliez quand-meme aux paradis grace au Roi de l’Arabie Yahoudite,alors nous sommes tous Arabe malgré nous,les autres peuples avancent et nous nous reculons

    ON A LES MOYENS !!!
    31 août 2019 - 7 h 02 min

    Il est temps que l’Algérie devienne très rapidement une puissance mondial !!!

      Anonyme
      31 août 2019 - 7 h 55 min

      On arrive même pas exporter pour 3 milliards de dollars alors que les puissances parlent en centaines de milliards. En l’an 3500 peut-être…

        Anonyme
        31 août 2019 - 9 h 22 min

        Ne soyez pas aussi pessimiste voyons!je conçois qu’on en est encore loin de devenir une grande puissance mondiale mais l’Algérie dispose dans son territoire ainsi qu’au travers de toute sa diaspora un réservoir énorme de matière grise capable de propulser notre pays vers les sommets.Nous disposons d’un sous sol extrêmement riche,d’une agriculture certes embryonnaire, mais avec de bon investissement et des personnes compétentes nous pourrons en faire le plus grand grenier à blé de l’Afrique .Coté tourisme l’Algérie dispose d’une des plus belles cotes du bassin méditerranéen ,un atout considérable comme beaucoup d’autre .Je reste toujours optimiste car j’ai à cœur comme bon nombre de mes compatriotes que cette Algérie à laquelle nous aspirons devienne effectivement une grande puissance économique et un levain de liberté dans le monde.

          Anonyme
          31 août 2019 - 10 h 37 min

          A commencer par mettre tout les Algériens a nettoyer notre pays qui est une énorme décharge à ciel ouvert .Ensuite éradiquer tout les barbus salafistes qui prospère dans les mosquées et la nous pourrons bâtir une Algérie prospère.

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