Une contribution de Kaddour Naïmi – Quatre questions sur le système

système
Les Algériens ne veulent plus du système en place. PPAgency

Par Kaddour Naïmi – Quelle que soit l’action humaine, individuelle ou collective, partout et toujours, quatre questions fondamentales se posent, exigeant des réponses. Bien entendu, la pertinence des premières conditionnent celle des secondes. Dans ce texte, considérons l’action populaire collective dans sa caractéristique d’unité complémentaire avec l’action individuelle. A ce sujet, examinons des problèmes qui ne sont, en réalité, que des banalités élémentaires, cependant occultées par ceux qui tirent profit de cette occultation.

Bases sociales fondamentales

Intéressons-nous au peuple et à l’individu victimes de trois fléaux sociaux : 1) exploités économiquement, 2) dominés politiquement, 3) conditionnés idéologiquement. Toute considération qui n’examine pas ces trois aspects, dans leur unité complémentaire, ne peut effectuer que des observations superficielles, par ignorance, ou manipulatrices, parce que visant à défendre des privilèges illégitimes. En effet, un type de système économique engendre et implique, pour exister, un type correspondant de système politique, et ces deux systèmes, pour se légitimer, engendrent et impliquent un système idéologique de «valeurs», de «normes», de «principes».

Pourquoi ?

Pourquoi des individus, composant un peuple (ou un peuple composé d’individus) agissent ou devraient-ils agir ? D’après ce qui précède, c’est pour se libérer des trois fléaux caractérisant le système social qui les oppriment.

Le premier fléau est matériel : c’est le vol de leur force de travail (physique et/ou intellectuel) par un individu privé ou un Etat géré par une oligarchie, lesquels sont détenteurs des moyens de production matérielle collective. Or, l’examen historique objectif montre que cette détention est illégitime, car elle est, à son tour, le produit d’un vol opéré d’une manière ou d’une autre, illégale ou justifiée par une «légalité» imposée par la force complémentairement à la ruse. On sait que les «lois» sont toujours conçues, promulguées et imposées par le plus fort, plus exactement par le groupe ou la classe sociale les plus forts, cette force se manifestant en première (ou dernière) instance par l’exercice de la violence organisée.

Pour mettre fin à ce vol de la force de travail, le seul moyen efficace est d’éliminer le système politique qui permet ce vol, et, pour mettre fin à ce système politique, le seul moyen efficace est d’éliminer le système idéologique qui le légitime.

Pour remplacer ces systèmes par quoi ? Remplacer le vol des moyens de production collective par leur restitution et possession par la collectivité elle-même, à travers ses institutions propres. Jusqu’à aujourd’hui, une solution existe (non pas un «modèle»), mais elle fut toujours éliminée par la force oligarchique : l’autogestion économique. Sans cette rupture avec l’exploitation économique et son remplacement par la coopération libre, égalitaire et solidaire, aucune autre solution n’a éliminé le fléau qu’est le vol de la force de travail humaine.

Seulement, la gestion collective (à ne pas confondre avec l’imposture dite «socialisme» ou «communisme» qui furent en réalité des capitalismes étatiques) de l’économie permet et implique un système politique où l’Etat est réellement au service de la collectivité et non pas d’une oligarchie privée ou étatique. Et seulement ainsi le système de production des idées ne sera plus un conditionnement au service d’une exploitation économique et d’une domination politique, mais un enrichissement au bénéfice d’une coopération économique libre, égalitaire et solidaire, et d’une gestion politique au service de la collectivité tout entière.

Par qui ?

Qui, individu ou peuple, peut et doit opérer ce genre de changement social radical ? La réponse est dans la question : tout individu et tout peuple privés de sa force de travail physique et/ou intellectuelle. En parlant ainsi, on dépasse la notion de «classe ouvrière», de «classe laborieuse» entendue uniquement comme fournissant un travail physique. Il est vrai que les personnes qui vivent (plus exactement survivent) uniquement par la vente de leur travail physique sont les plus exploités économiquement. A ce sujet, n’oublions pas les femmes, doublement exploitées : en tant que travailleuses et en tant qu’épouses. Cependant, les personnes qui vendent leur travail intellectuel au profit de celui qui leur donne un salaire, ces personnes, également, bien que moins exploitées, le sont tout de même.

Dans le passé, on crut au mythe de la «classe ouvrière» ou «prolétarienne», parce que composante sociale la plus nombreuse et la plus organisée, pour réaliser le changement social radical. L’histoire montra que ce fut une erreur. Non seulement cette classe sociale ne parvint pas à réaliser le changement programmé, mais elle fut victime : d’une part, elle resta exploitée dans le système capitaliste (avec quelques arrangements dans les sociétés de capitalisme dit «social», autrement dit «social-démocrate») ; d’autre part, dans les systèmes de capitalisme étatique (masqué en «socialisme», «communisme» ou «démocratie populaire»), cette classe sociale en fut réduite à ne pas même avoir le droit d’avoir un syndicat pour défendre ses intérêts. Elle fut soumise à un patron absolu que fut l’Etat oligarchique.

Quant à la paysannerie, elle fut toujours manipulée comme masse de manœuvre pour, finalement, être rejetée dans l’éternel mépris et l’éternelle exploitation (de la Chine «communiste» à l’Algérie «démocratique populaire»).

Par conséquent, un changement social radical, tel que décrit ici, concerne tous les individus qui sont exploités d’une manière ou d’une autre, dans le vol de leur force de travail physique ou intellectuelle, sans oublier la femme en tant que soumise à l’homme.

Pour qui ?

A cette question, la réponse est déjà dans la question précédente : un individu (homme ou femme) ou un peuple opprimés combattent pour éliminer l’oppression dont ils sont victimes. Autrement, leur action en fait uniquement une masse de manœuvre servant des intérêts qui leurs sont étrangers, donc perpétuant, d’une manière ou d’une autre, la domination sur les individus et le peuple opprimés.

Comment ?

Par la violence, le changement a toujours et partout échoué. Il a donné naissance uniquement à une oligarchie de type inédit, privée (capitalisme privé dit «libéralisme») ou étatique (capitalisme étatique maquillé en «socialisme» ou «démocratie populaire»). Pourquoi ce phénomène ? Parce que ceux qui emploient la violence pour détruire un système social, continuent immanquablement à employer la violence pour construire un système social nouveau. Et pourquoi continuent-ils à employer la violence ? Officiellement, pour éliminer les ennemis, partisans du système abattu. Cela est vrai, mais, pour dire toute la vérité, ces nouveaux dirigeants recourent à la violence également pour éliminer ceux qui leur reprochent de s’ériger en nouvelle oligarchie, de forme étatique. La preuve : le nombre des personnes parmi le peuple et ses authentiques défenseurs qui sont victimes de la répression dite «révolutionnaire» est infiniment plus grand que celui des partisans du système détruit. On constate ce mécanisme depuis la Révolution française de 1789 jusqu’aux révolutions dites «prolétariennes» ou «nationalistes populaires».

Une question se pose alors : pourquoi des révolutionnaires authentiques durant le combat pour détruire un système social honni se transforment en dictateurs sanguinaires contre leur propre peuple ? Avançons une hypothèse dont le développement sera examiné dans un autre texte : la cause en est dans la persistance d’une mentalité autoritaire hiérarchique, typique de l’époque préhistorique.

Pour changer radicalement un système social (c’est-à-dire en éliminer le vol de la force de travail et instituer la coopération libre et égalitaire), il reste donc le recours à la méthode pacifique. Hélas, ses résultats ne sont pas décisifs. La méthode gandhienne a obtenu l’indépendance nationale, mais n’a éliminé ni la structure sociale inégalitaire ni la formation d’une armée dotée de la bombe nucléaire. Quant à la méthode de Martin Luther King, elle a relativement établi des droits sociaux pour les Etats-uniens d’origine africaine, mais ils demeurent encore les plus exploités.

Notons également les carences des principaux soulèvements populaires pour l’émancipation générale. Les successifs authentiques partisans d’un changement radical au bénéfice du peuple (révolution française, commune de Paris, Soviets russes, collectivités espagnols, révolution chinoise, cubaine, etc., autogestion algérienne) ont manqué d’un élément stratégique : une auto-organisation assez puissante pour constituer un pouvoir autonome décisif dans le rapport de force avec l’oligarchie au pouvoir. Cette carence, selon les militants les plus avertis de ces mouvements, avait pour cause une insuffisance d’éléments suffisamment formés sur le plan théorico-pratique pour fournir au peuple les connaissances indispensables afin de transformer avec succès ses revendications en réalisations concrètes.

Concernant l’actuel soulèvement populaire en Algérie, il semble que l’action souffre des mêmes carences : inexistence d’une organisation autonome assez forte, dotée de ses représentants authentiques (librement élus, révocables à tout moment, ne jouissant d’aucun privilège matériel) pour passer des manifestations hebdomadaires des rues à la construction d’institutions autonomes d’autogestion sociale, libres, égalitaires et solidaires. Existe-t-il une autre solution (efficacement au service du peuple) pour concrétiser les droits légitimes de ce peuple qui clame ce principe fondamental : «Par le peuple et pour le peuple» ? Un mal dont on n’extirpe pas la racine (c’est le sens exact du terme «radical») économique, ce mal peut-il être guéri ? Ce mal a comme nom successivement esclavagisme, féodalisme, capitalisme privé, capitalisme étatique.

Quand donc remettra-t-on dans le débat l’autogestion comme système social, avec ses principes fondamentaux : liberté, égalité, solidarité au sein et entre les nations de cette planète ?

K. N.

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Comment (17)

    Elephant Man
    4 septembre 2019 - 9 h 39 min

    Excellente contribution, l’autogestion pour l’avoir déjà écrit existe déjà au pays à des niveaux abordables si je puis dire.
    Maintenant l’heure est à la construction retrousser ses manches et au turbin.
    @Zaatar heureusement que le peuple Algérien n’a pas eu votre état d’esprit pendant la guerre de Libération de l’Algérie..D’ailleurs il l’a à nouveau montré lors de la guerre terroriste sioniste par procuration décennie noire qu’il a combattu vaillamment avec son ANP.
    Ne jamais regarder ni à gauche ni à droite mais tracer son propre chemin.

      Zaatar
      4 septembre 2019 - 14 h 25 min

      Salut l’ami,
      Comparez ce qui est comparable l’ami. Une guerre contre un envahisseur n’est pas la même chose qu’une révolte contre ses responsables, ou une guerre contre ses compatriotes terroristes. Ceci d’une, de deux, comme je viens de répondre à notre ami Rachid, je n’ai jamais écris qu’on doit rester les bras croisés, bien au contraire. Vous retrouverez toutes allocutions la dessus ici même sur AP sur ce même sujet. Et pour être clair, ce que je dis, c’est qu’un changement aura lieu obligatoirement (c’est même inscrit dans les équations de la relativité générale d’Einstein pour ceux qui seront faire le parallèle, rien n’est immobile tout est en perpétuel changement), ce changement va s’opérer dans le temps, et c’est la ou je marque la différence par rapport à la compréhension des autres. Et ce que je dis est que ce changement s’opérera dans un siècle ou deux c’est mon avis que je base sur les temps dans l’instauration des démocraties dans le monde. Voilà la différence. Pour ce qui est de notre guerre de libération, elle a certes duré 7 ans, mais les prémices ne dataient pas de 1953, mais bien un siecle avant et la je ne vous apprends rien certainement.

        Elephant Man
        4 septembre 2019 - 19 h 16 min

        @Zaatar
        Effectivement j’ai pris connaissance de votre post précédent en réponse.
        Je ne compare pas la guerre terroriste sioniste par procuration décennie noire à la situation actuelle je dis juste que le peuple Algérien est combatif qu’il n’est pas un peuple résigné, qu’il n’est nullement comparable.
        Epicitou.
        Ensuite démocratie dans le monde, si vous trouvez la démocratie en occident faites moi signe.
        Le Président Maduro a été élu DÉMOCRATIQUEMENT et embargo sanctions..
        Gbagbo élu DÉMOCRATIQUEMENT anti-Françafrique nationaliste hop palais présidentiel bombardé par Sarkozy puis mis par Sarkozy derrière les barreaux de la CPI pour placer Ouattara à la présidence de la Côte d’Ivoire.
        Je réitère l’Histoire du pays parle d’elle-même le peuple Algérien est combatif.

          Zaatar
          5 septembre 2019 - 14 h 58 min

          @Éléphant man,
          Je ne sais pas si vous lisez toutes les interventions, mais si vous avez lu les miennes vous aurez lu et compris que pour moi , et je l’ai d’ailleurs écris en ces Termes dans une de mes interventions, que la démocratie est juste une atténuation de l’égoïsme de l’homme par l’instauration de règles et de lois régis par des élus du peuple et que la justice se veut indépendante pour servir de garde fou à tout dépassement. Cela n’enlève en rien aux comportements de l’homme et de sa nature. Et donc dans toutes les démocraties le naturel des hommes dans la société est toujours le même et qu’à la moindre occasion s’il peut truander, s’enrichir, s’étendre et mettre en avant que ses intérêts il ne s’en priverait pas. Sauf que les règles dans une démocratie sont ce qu’elles sont et à la moindre tricherie si c’est mis au grand jour la personne doit assumer. Et pour arriver à ce type de société en partant d’un système comme le nôtre bâti sur la distribution de la rente, la prédation, la malhonnêteté et qui a élevé toute la société en la baignant dans les pratiques du système lui-même, vous n’allez pas me dire que vous allez changer toute cette société en ayant instauré cette démocratie en quelques années. Toute la problématique est la, et ce n’est pas parce qu’on aura degage Gaid Salah, bensalah, bedoui et son gouvernement qu’on aura atteint le but ultime. Je souhaite que tous dégagent mais je suis convaincu qu’après se présentera le véritable problème, qui se résoudra certes, mais bien dans le temps et il en faudra beaucoup car nous ne sommes pas différents de tous les autres peuples.

        Elephant Man
        5 septembre 2019 - 0 h 54 min

        @Zaatar
        PS : pour revenir sur la guerre terroriste sioniste par procuration décennie noire quel en était le dessein final si ce n’est la ruine du pays sa destruction historique culturelle géopolitique géostratégique et économique. Le pays a combattu vaillamment avec son peuple et son ANP, le pays a vaincu machallah la destruction programmée occidentalosioniste. Combien Bouteflika a prêté au FMI à la sortie 5 milliards de dollars.

        Abdelghani
        6 septembre 2019 - 19 h 34 min

        @ Zaatar
        4 septembre 2019 – 14 h 25 min
        Nous vous comprenons tout à fait cher ami, espérons que nous ne ferons pas les mêmes erreurs que nous avons faite lors de l’indépendance, croire qu’une fois indépendant, il n’y a plus rien à faire et tout se fera par miracle à tel point qu’on nous a usurpé notre liberté sans rien voir par des personnes qui avaient certainement des visés et jeté leur propre peuple comme chaire à canon pour qu’ils s’installent confortablement dans des postes vitaux pour la nation et aider par les ressources naturelles du pays pour qu’ils se maintiennent jusqu’à maintenant.
        Je ne crois pas que cela va mettre des siècles si nous travaillons en bonne intelligence, bien au contraire, pour nous, on verra même les fruits de nos actions pour nous (sans être égoïsme) et pour les futurs générations qui n’auront plus à se batailler pour leurs droits élémentaires,
        certes d’autres démocraties ont mis des siècles à s’établir car il fallait tout façonner, pour nous, il faudra juste copier leurs systèmes qui fonctionnent et je ne dis pas que tout sera parfait loin de là, comme disent certains, c’est le premier pas qui compte.
        Nous avons des exemples de pays qui étaient sous une dictature qui sont passés rapidement sous une démocratie (Espagne, Portugal et bien d’autres comme les anciens pays d’Europe de l’est) et ça marche pour eux, pourquoi pas nous.
        Dans notre drapeau, il y a la couleur verte qui est la couleur de l’espoir, alors espérons à des jours meilleurs pour nous tous.

    Zaatar
    3 septembre 2019 - 8 h 32 min

    Mr K.N, c’est ce qu’on a toujours dit. Pour enlever H’mida on doit passer par la confrontation frontale, autrement dit l’affrontement. Et on a toujours souligné que tout système est foncièrement inégalitaire malgré toutes les apparences qu’il peut donner pour être juste. Et ceci a une seule raison, l’égoïsme de l’individu. C’est dans les gènes, c’est héréditaire et c’est en constante évolution et en perfectionnement. Un individu ne peut changer à lui seul tout un système. C’est la conjugaison d’un ensemble qui pourra le faire sous une même bannière conduite par un individu reconnu et représentant le reste. Et la se pose déjà le premier problème de l’égoïsme. Car à la différence avec le passé, ici nous avons toutes cervelles qui savent réfléchir et calculer, en sciences en philosophie, en politique, en économie et tout le reste. Autrement dit qu’on formate un système pour le remplacer par un autre, c’est comme si on a ramené un nouveau grand gâteau à partager et la tous savent faire la division. Vous parlez de la révolution française de 1789 qui a éteint Louis XVI pour instaurer par la suite la première république. Comptez combien d’années il leur a fallu pour arriver à leur démocratie actuelle, et en sus le gene « égoïsme  » n’a pas été supprimé, il a juste été atténué par la crainte d’une justice imposée. Les tricheurs et les voleurs existent toujours parmi les responsables. Aussi pour notre cas, en admettant qu’on renverse le système actuel, il nous faudra combien d’années (ou de siècles) pour avoir approché un système égalitaire? Et puis pensez vous que ke pouvoir actuel va céder facilement sachant qu’il devra rendre des comptes au même titre que ceux qu’il a sacrifiés et qu’il a mis en prison ? Moi je n’y crois pas.

      (ⵣ)
      3 septembre 2019 - 19 h 13 min

      Il n’y a pas de raison de ne pas être optimiste quand on se donne du mal car le travail paye toujours.

      Farida
      4 septembre 2019 - 11 h 11 min

      Pourquoi tu pousses un peuple pacifique a la confrontation pour que tu sorts tes chars dans la rue ? Mais le probleme que tu auras est qui fera marcher le pays ? Car personne ne bougera le petit doigt pour travailler. Alors a toi de choisir. Un homme averti en vaut deux. Une femme n’a pas besoin d’etre avertie car elle connait son role. Decidemment tu ne pas etre autre chose que fataliste. Et le pacifisme vous tue car vous n’y etes pas habitués et vous ne savez pas aussi ce que pensera le reste du monde si vous oserez lever le doigt sur le peuple. Vous etes avertis a les kachiristes.

      Smail
      4 septembre 2019 - 11 h 17 min

      Vous revez beaucoup. Vous etes passif et pour vous on doit rester tels qu’on est car rien n’est egalitaire. As tu essayé le nouveau systeme ? En tout cas ils ne sera pas pire que l’ancien basé sur le vol et la rapine. Si l’Algérie avait 10% d’hommes comme vous, on fera faillite ! Quand le nouveau systeme est en place, tu pourras alors le critiquer, sinon, tu ne fait que dans le fatalisme et la superstition. Heureusement qu’on des algériens et algeriennes qui veulent travailler dur pour changer les chose ainsi que ce systeme pourri.

        Zaatar
        4 septembre 2019 - 23 h 44 min

        Bon courage pour votre besogneux travail. Harassant très probablement, juteux et bénéfique dans l’immédiat je ne dirais pas cela.

      rachid
      4 septembre 2019 - 11 h 32 min

      « Aussi pour notre cas, en admettant qu’on renverse le système actuel, il nous faudra combien d’années (ou de siècles) pour avoir approché un système égalitaire? » – Alors pour toi on doit croiser les bras je suppose ? Rester a la maison, a plat ventre et chanter ou quoi ? Quel mentalité de vaincu ! Je t’assure que si les algériens étaient comme toi on serait toujours en 1830 aujourd’hui.

        Zaatar
        4 septembre 2019 - 13 h 56 min

        Il est vrai que l’interprétation et la lecture des propos dépendent de celui qui les lit. Monsieur Rachid, ou avez lu lu que j’ai écris qu’on va rester les bras croisés? Si vous interprétez correctement mes dires, et si vous avez lu les posts ici sur AP, vous aurez compris que ce que j’avance est juste une réalité relative à l’histoire de l’humanité et des peuples et que nous, nous ne ferons pas exceptions. S’il a fallu en moyenne des dizaines d’années, voir des siècles pour asseoir une belle démocratie chez les autres, je ne vois pas en quoi ça va être différente pour nous. Et donc, on ne restera pas les bras croisés, tour au contraire, les événements que l’on vit sont juste dans la lignée de la chose, mais il faudra garder à l’esprit que ça sera pour les générations futures et que pour nous d’en ce moment c’est cuit pour jusqu’a la fin de nos jours. Bien à vous l’ami.

          Rachid
          4 septembre 2019 - 14 h 20 min

          « mais il faudra garder à l’esprit que ça sera pour les générations futures et que pour nous d’en ce moment c’est cuit pour jusqu’a la fin de nos jours. Bien à vous l’ami. » – On dirait que ca derrange ! « On est cuit », on est mort », on ne peut rien faire et batati batata. En fait, pourquoi vivre ?

          Zaatar
          4 septembre 2019 - 21 h 41 min

          A chacun sa façon de voir dans son problème. On ne changera pas la réalité des choses. Il y a une révolte populaire qui est juste à son début et qui voudrait renverser le système. Ce n’est que justice et justifié. Maintenant pour que ca se réalise il faut être réaliste et objectif dans ses analyses en fonction de toute l’histoire relatant ce genre d’événements. A vous de tirer les conclusions.

      Dahmane
      4 septembre 2019 - 11 h 34 min

      Honte a toi de parler ainsi. tu doit etre soit leur mouche electronique ou karim younes en personne. Alors selon toi, on ferme les yeux et hop on saute aux elections de tartuffe ? N’est ce pas ?

      Nora l'aveugle
      4 septembre 2019 - 11 h 35 min

      Cesse de pleurnicher car on aura notre liberté sans les bras cassés et les laches de ce monde.

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