Tel un sphinx

gouvernement Bedoui
L'inamovible Premier ministre Noureddine Bedoui. PPAgency

Par Mohamed K. Donné comme partant depuis plusieurs semaines et son sort scellé, l’actuel gouvernement continue à sévir envers et contre tous. Rejeté par la rue depuis son investiture, le 11 mars dernier en pleine ébullition populaire, car symbolisant le régime de Bouteflika, il l’est désormais par des franges de plus en plus importantes de la classe politique, dont celle évoluant dans le giron du pouvoir.

Après Karim Younès, président du panel, qui avait formulé ce vœu dès sa première rencontre avec le chef de l’Etat, Abdelkader Bensalah, c’est au tour de Mohamed Chorfi, fraîchement désigné président de l’autorité d’organisation des élections, d’appeler indirectement au départ du gouvernement Bedoui. Dans un entretien au quotidien arabophone El-Hiwar paru ce mercredi, l’ancien ministre de la Justice affirme que «le départ du gouvernement exigé par la rue est une demande légitime».

Cette déclaration de Mohamed Chorfi semblait comme une réponse au porte-parole du gouvernement qui, interrogé la veille sur cette question et sans démentir clairement les rumeurs sur la démission du gouvernement, avait déclaré qu’un ministre «est là pour assurer sa mission sur le long terme». Ce qui laissait penser que le Premier ministre peut être changé, sans que cela implique le départ de tout son staff.

Au même moment, et tel un sphinx qui renait de ses cendres, le Premier ministre, Noureddine Bedoui, réapparaît lors de sa présentation de l’avant-projet de la nouvelle loi de finances au chef de l’Etat. Une réapparition qui laisse croire qu’il sera encore là, au moins jusqu’au prochain scrutin présidentiel, prévu le 12 décembre.

Les éloges auxquels il a eu droit dans le dernier discours du chef d’état-major de l’ANP, Ahmed Gaïd-Salah, semblent l’encourager à poursuivre sa mission, sans avoir cure des revendications populaires.

M. K.

Comment (9)

    Ahmed
    20 septembre 2019 - 6 h 22 min

    CE TYPE A FAIT PARTIE DE LA ISSABA
    NORMALEMENT IL DOIT ETRE A EL HARRACH
    ANA MA FHEMT FIHA WALOU, PAS VOUS?
    QU’IL DÉGAGE CE BON A RIEN
    ON N’A PLUS QUE MARRE DE CES KHNACHICHES

    Zenaty
    20 septembre 2019 - 4 h 48 min

    Le peuple a été vacciné contre la peur», ont-ils encore souligné, estimant qu’il (le peuple) ne fera pas marche arrière.

    L ALGÉRIE AVANT TOUT.. UN PEUPLE FIÈRE UNIS DU NORD AU SUD ET DE L EST À L’OUEST.. POUR LA LIBERTÉ ET LA MEMOIRE DE NOS ANCETRES… VIVE L ALGERIE VIVE LA LIBERTÉ.. UNE DEUXIÈME RÉPUBLIQUE AVEC DES CITOYENNES ET DES CITOYENS LIBRES..

    azul
    18 septembre 2019 - 20 h 47 min

    Peut-on être accro au pouvoir, comme d’autres à la drogue ?
    il doit consulter un addictologue
    Son avion est monté si haut dans le ciel qu’il en est resté accroché aux étoiles

    Anonimaoui
    18 septembre 2019 - 19 h 20 min

    Bedoui est tout ce qui est vile mais surtout pas un sphinx. On peut à la rigueur lui accorder un rapprochement avec le caméléon.

      Anonyme
      19 septembre 2019 - 20 h 16 min

      Il relève plus du cafard et du cancrelat qù à autre chose.
      Il résiste même a des radiations.
      Il faut l éradiquer a coup de graloumat.

    Cherifa
    18 septembre 2019 - 18 h 39 min

    DESOBEISANCE CIVILE QUI COMMENCE AVEC DES GREVES DE 2 JOURS PAR SEMAINE. SONATRACH, AIR ALGRRIE, LA CNAN POUR COMMENCER.

      Zaatar
      19 septembre 2019 - 5 h 32 min

      La désobéissance doit être totale. Car tant qu’il reste un souffle de vie à ce pouvoir, ce dernier ne partira pas. Il faut ancrer cela dans la tête de tous les Algeriens. Et vous avez un bel exemple avec un Gaid Salah qui va bloquer tous les accès à la capitale, routes, mers, airs, sentiers….tout sera bloqué. J’imagine juste ce jour là des malades à transporter aux hôpitaux, des femmes qui doivent accoucher…etc, et qui ne peuvent arriver à destination à cause de Gaid Salah et de son désir de maintenir le pouvoir en place.

    TNT
    18 septembre 2019 - 11 h 16 min

    Cela veut dire,c’est bien claire nous n’avons ni pays ni gouvernement,et surtout ni la liberté, ni la démocratie,c’est la jungle des crocodiles ou le braconnage est l’hymne national

    Zora l'Oranaise
    18 septembre 2019 - 10 h 23 min

    Ce sera ceux qui l’ont désigné et placé comme Premier Ministre qui le…. DÉGOMMERONT. Full stop. C’est l’évidence même et j’en veux pour preuve la dernière phrase du présent papelard : « Les éloges auxquels il a eu droit dans le dernier discours du chef d’état-major de l’ANP, Ahmed Gaïd-Salah, semblent l’encourager à poursuivre sa mission, sans avoir cure des revendications populaires ». Et le tour est joué !
    QUI PEUT DIRE AU LION QUE SA BOUCHE PUE….. (Hachakoum !).

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