La réponse méprisante de l’équipe de Charfi à l’initiative des 19 personnalités

Elections Charfi
Mohamed Charfi. PPAgency

Par Saïd N. Dans une déclaration à la presse, le porte-parole de l’Autorité nationale, dite indépendante, d’organisation et de surveillance des élections, dirigée par l’ex-ministre Mohamed Charfi, s’est senti le devoir de répondre à l’appel lancé il y a quelques jours par 19 personnalités nationales, en vue de trouver une solution à la crise par un dialogue inclusif et des mesures d’apaisement.

Dans cette réponse, l’instance de Mohamed Charfi estime que si les auteurs de cet appel veulent présenter un candidat à la prochaine présidentielle, elle pourra «élargir les garanties», tout en se disant ouverte au dialogue avec n’importe quelle personnalité.

La première question qui se pose, en lisant cette déclaration, est de savoir de quel droit une instance dédiée à l’organisation et à la surveillance des élections, supposée être indépendante, se permet de se substituer au pouvoir politique qui est représenté officiellement par un chef d’Etat et un gouvernement, aussi illégitimes ou peu crédibles soient-ils, sur une question aussi capitale que le dialogue politique.

Par ailleurs, les auteurs de l’initiative n’avaient à aucun moment suggéré une éventuelle participation à une élection qu’ils disent rejeter dans sa forme actuelle pour qu’ils soient invités à y souscrire. Il apparaît évident que ce mépris à l’égard des signataires de l’appel, qui ont leur poids et leur prestige sur la scène politique nationale, traduit un sentiment de repli sur soi, déjà largement reproduit dans les discours bihebdomadaires du chef d’état-major de l’armée, et aggravé une dégénérescence politique inquiétante qui atteint désormais l’unique organe de médiation accepté et promu par le pouvoir.

Après donc ce rejet, hâtif et contreproductif à bien des égards, de toute initiative politique pour sortir de l’impasse politique dans laquelle se débat le pays, il faut s’attendre à une plus grande crispation au lancement officiel de la campagne électorale, qui interviendra dans quelques semaines, qui achèvera de discréditer définitivement le processus électoral.

S. N.  

Comment (20)

    Anonyme
    18 octobre 2019 - 18 h 54 min

    Estampillė mais une gu… de khadâa3!! Cherchez l’anomalie!!!

    Lghoul
    17 octobre 2019 - 16 h 25 min

    Ce qui est incroyable mais vrai, est que si comme si rien n’y était, et comme si le peuple n’est pas dans une totale ebullition depuis 8 mois, un vieux requin rodé du FLN de type business et affaires personelles, voudrait le plus simplement du monde qu’on aille coûte que coûte « aux éléctions » pour choisir notre futur cher président. Le choix sera entre belkhadem, tebboune et benbliss et un moustachu dont les programmes principaux « politique et économique » sont la lutte ACHARNEE contre le « terrorisme scientifique ». Je pense qu’ils sont TOUS MALADES car il n’y a absolument RIEN a expliquer.

    Qui se ressemble s'assemble
    17 octobre 2019 - 13 h 57 min

    L’ensemble de cet abominable pouvoir et ses sbires est du n’importe quoi, n’importe comment, avec n’importe qui et à n’importe quel moment. Allez vous retrouver dans cette jungle !!!

    Felfel Har
    17 octobre 2019 - 13 h 40 min

    Et flop, voilà que saute la prétendue neutralité de ce machin sorti du cerveau malade de Karim Younes et de son panier à crabes. Je n’ai personnellement jamais cru en cette baliverne. C’est un appareil de propagande au service de GS et sa bande, bien huilé et ajusté, pour chanter en choeur avec les malfrats qui tentent de vendre une camelote pourrie et insipide (les élections) dont le peuple n’est pas preneur.
    Pas étonnant alors que les valets du pouvoir militaire, placés au sein de cette serinette (une boite à musique qui diffuse la même chanson encore et encore jusqu’à l’ennui) aient adopté l’arrogance et la roublardise de leurs maîtres.
    La conspiration de quelques centaines d’adeptes du despotisme continue, la contestation de millions d’Algériens mettra fin à leurs rêves de pouvoir et de richesses. Qu’on se le dise!

    Aldjazairi
    17 octobre 2019 - 12 h 27 min

    Fallait il une preuve que ces pieds nickelés de l « Autorité « de chez leurs Parrains mafieux , ne sont que des cachiristes éternels ….

    Anonyme
    17 octobre 2019 - 12 h 08 min

    aucun accord ni dialogue n est possible avec les résidus du système

    Med
    17 octobre 2019 - 11 h 34 min

    Quelles garanties peuvent-ils donner eux qui sont à la solde du régime? Les jeux sont faits, Si Bouragâa leur avait dit: ils ont déjà leur président et c’est bien Tebboune!

    Lghoul
    17 octobre 2019 - 10 h 46 min

    Tout le monde est en train de perdre son temps sauf le peuple qui connait très bien son objectif: Derraciner le cancer qui ronge la société depuis 62. S’ils avaient un brin de bonne volonté de de logique, ils auraient dialogué depuis des mois. Ils auraient libéré les détenus qui pourront participer et auraient stoppé les intimidations, les divisions et les diversions. Il ne peuvent pas se passer de leurs ruses et leurs habitudes anti-peuple. Ils veulent simplement rester les caissier de l’état eternellement pour nous plonger dans l’abysse après 57 ans d’échecs. En attendant, ils privatisent la police et l’ANP pour les protèger malgrè qu’ils sont illégitimes depuis le mois de juillet. Le peuple doit continuer a sortir pacifiquement et s’il faudrait paralyser tout le pays pour débusquer une poignée de viellards qui s’accrochent au pouvoir même si 42 milions de citoyens, les rejettent. Même le pétrole qu’ils sont en train de brader ne quittera pas le territoire s’ils essayent leurs astuces anti-peuple. Sinon pourquoi ont ils rejeté toute proposition ne venant PAS de leurs quartiers ? Voila le HIC.

    ...rien qu'à voir sa tête ...
    17 octobre 2019 - 10 h 28 min

    Comment faire confiance à ce Mohamed Charfi et à sa casserole d’instance, quand il se permet de se substitue au pouvoir politique pour s’exprimer et donner un avis politique ! Son rôle c’est en principe de s’occuper de l’organisation des élections, point barre !

    De toute façon , en ce qui me concerne dès que j’ai vu sa tête lors de sa désignation, je me suis dit qu’il n’y a rien à en tirer ! Je ne fais pas dans le délit de faciès, mais reconnaissons qu’il n’a pas du tout une tête sympathique ou rassurante !

    Abou Ligam
    17 octobre 2019 - 10 h 26 min

    Woullah makène hetta méprisage ! C’est la réponse du berger à la bergère ipicitou!

    Décidément tout le monde fait comme si le Pouvoir ignore ce que demande de le Hirak.
    Tout le Gotha des sachants fait comme si le Hirak ne sait pas exprimer ses revendications et radine pour l’expliquer.

    Depuis le plus grand économiste qui nous a dit qu’il est allé chez Bensalah pour lui retirer les clefs du pouvoir pour les remettre au Hirak ça se bouscule au portillon pour nous sortir de la m… de la mélasse je voulais dire.

    Mais, ya Boundyou, est-ce que le problème est dans l’interprétation du Hirak ou dans la manière de lui transmettre le pouvoir ? Ou comment persuader le Pouvoir à se faire hara-kiri ?

    Est-ce vraiment c’est la sortie des ces chakhsiyates qui manquait à ce dermier ?

    Vous vous demandez pourquoi dans ce vaudeville personne n’est dans son rôle ? Pourtant la réponse est dans la question.

    Et la sortie de ces « personnalités » loin d’y déroger lui rajoute ce qui lui manque .

    Rappelez vous ses sorties de avec Sa3id Samdi ; il n’y avait avec eux pas plis de trois pelés et quatre tondus pour le soutenir, et ça fait des lustres qu’il s’égosille sans pouvoir se constituer la plus petite des zaouias.

    Depuis l’avènement du Hirak une foultitude de personnalités s’est essayé pour surfer sur la vague sans résultat. Je ne vais pas vous énumérer la longue liste des chakhsiyates qui s’y sont essayées à coups de propositions de programme de memoranda et de je ne sais quoi. Depuis Sadi de son blog en passant par Hamrouche et je ne sais qui et quoi.

    Iben moua je pense que tout ça n’est que le signe de l’épuisement des ressources de notre société. Sinon pourquoi ces chakhsiyates qui si elles avaient une quelconque efficacité auraient-elles attendu la vague hirakienne pour nous le démontrer ?

    Yakhi ces chakhsiyates étaient déjà là , non. Wech darou ?

    Woullah ma youkhredj ghir la3djeb mel moudjtama3 ta3na !

    Momo
    17 octobre 2019 - 10 h 23 min

    Cette institution créée dans les laboratoires de la Junte a le droit de s’exprimer comme elle le fait. Ce n’est ni plus ni moins qu’un appendice du pouvoir dont l’objectif principal est de nous vendre l’élection présidentielle même si on n’en veut pas. Char Fi Gaid.

    Mouloud F
    17 octobre 2019 - 9 h 52 min

    Ce n’est pas du mépris !! Excusez le, c’est simplement de l’illettrisme; ce monsieur n’a rien compris à la déclaration de ces personnalités qui méritent tout le respect. Aucun d’entre-eux ne se présente en tant que candidat aux élections bidons du 12/12. Trouvez l’erreur!
    Ils ne font que relayer le HIRAK en précisant les préalables d’une sortie de crise.
    Mais, comme tous les … bâtés, ce monsieur a accepter de participer à cette parodie d’un autre temps,El Khobza KBIRA ou simplement du TMAA . ALLAH Ghalab !! ESSOUKAT, rien ne pourra leur faire comprendre le bon sens, ils ne changeront jamais tant que la gamelle leur est servie grâce à la déprédation de l’Algérie.

    Tous ceux qui gravitent autour de cette gérance gouvernementale malsaine sont dans le déni; sinon comment peuvent ils expliquer que la manne financière de notre pays 10 x supérieure au Plan Marshall n’a servie qu’à construire, par d’autres chinois, français et Khorotos, des structures presque à usage unique !!! POUR LA CORRUPTION POINT BARRE. Les Algériens et l’Algérie ne comptent pas à leurs yeux de vautours.

    Cherif
    17 octobre 2019 - 9 h 21 min

    Sans dignité ni honneur de quelle droit parler au nom de 42 millions et d un pays contient ?
    Un home décide pour qu on choisit un président d avance elegitime
    Quitte la scène monsieur et laisse l algerie a ces enfants

    2ème république
    17 octobre 2019 - 8 h 05 min

    On ne sait pas exactement de quoi sera fait notre avenir proche, mais une chose est sûre, on ne vous laissera plus diriger ce pays, même s’il faut rester 10 ans dans la rue. Le 12 décembre vous allez comprendre une bonne fois pour toutes que le peuple Yekrah Ga3 djedkoum. Win trouh ya qatel rouh!!

    Anonimaoui
    17 octobre 2019 - 8 h 03 min

    Mais qui est ce commis du système en place pour oser défier 19 personnalités nationales respectables et respectées par une large partie du peuple Algérien. Qui pour son passé glorieux, qui pour son militantisme, qui pour son honnêteté, qui pour son patriotisme. Alors que vous Monsieur Cherfi vous êtes réputé uniquement pour votre opportunisme et votre aplatventrisme hélas.

    Omar Khayyam
    17 octobre 2019 - 8 h 03 min

    Sérieusement que pèse Charfi (qui n’a de charif que le nom ) face aux ICÔNES de défense des droits humains, des experts en sociologie, économie politique que sont MESSIEURS ALI YAHIA ABDENOUR , BENBITOUR AHMED , DJABI NACER… et bien d’autres défenseurs de l’avènement d’un état de droit…HÉLAS ce président d’une autorité de BRIC et de BROC ficelée de NUIT…pourquoi DIABLE!! déroger à la sacro-sainte règle instituée en mode de COOPTATION depuis 62… ce type disais-je, ne représente RIEN absolument RIEN et les ALGERIEN-N-ES le MARTÈLENT chaque mardi et vendredi…NOTRE SELMIA FINIRA PAR LES ACHEVER en douceur UN par UN!!!!!!!!!!!!!!!!

    ABOU NOUASS
    17 octobre 2019 - 7 h 18 min

    Ce personnage au passé sulfureux, croit qu’il est dans son élément pour se substituer aux responsables supposés représenter le pouvoir.
    Mais on peut aussi considérer cette réponse d’une arrogance insupportable, comme une gifle à ce groupe des 19, tout simplement :
    1) parce que tous , Bensalah, Bedoui, Gaid salah n’ont aucune légitimité de gouvernance du pays.
    2) on ne discute pas directement avec un pouvoir factice qui refuse toute opposition à son infâme projet.

    Par voie de conséquence , vu leur arrogance, leur état d’esprit qui les conforte dans un entêtement singulier, il est tout à fait clair que la réponse soit cinglante et vienne d’un tiers qui n’a pas du tout été sollicité .

    Voici ce qui arrive quand on veut converser avec un personnage retors.

    Résultat : Le peuple a tout à fait raison de refuser toute discussion ou autre compromis avec tous ces
    prédateurs. TOUS !!!!!!!!!!!!!!!!!!

    LA REVOLUTION AVANCE ET LE PEUPLE VAINCRA !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

      Karamazov
      17 octobre 2019 - 10 h 32 min

      Vous, vous me rappelez Mohamed Zinet et sa couscoussière dans « les sous-doués » de Claude Zidi.

       » LA REVOLUTION AVANCE ET LE PEUPLE VAINCRA !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! »

        Farida
        17 octobre 2019 - 15 h 57 min

        On ne vous lachera pas ya les debbanes. WALLAH jusqu’a ce que des insommnies suivies d’AVS vous TERRASSENT.

          Farida
          17 octobre 2019 - 17 h 39 min

          Correction: Des AVC vous terrasseront en MASSE.

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