Le processus d’empêchement de la mascarade électorale a déjà commencé

charfi vote empêchement
Mohamed Charfi et le régime qui l'a coopté défient le peuple. D. R.

Par Mohamed K. Des citoyens en colère contre l’ouverture d’une permanence du candidat du RND aux prochaines élections dans la ville de Béjaïa ont procédé, successivement vendredi et samedi, à la fermeture du siège de ce parti, sous les cris : «Traîtres !» et «Ulac le vote ulac !». Les mêmes manifestants avaient ensuite rempli les rideaux du siège de tags comportant les mêmes slogans, comme pour rappeler la sentence du peuple par rapport à l’échéance électorale que le pouvoir veut imposer par la force.

Ce premier rassemblement citoyen devant le siège d’un parti, dont le patron s’apprête à entrer en campagne pour la présidentielle, prélude à d’autres actions, dans les prochains jours, qui s’annoncent très tendues. A Béjaïa, comme dans la plupart des wilayas du pays, les observateurs politiques imaginent mal comment les cinq candidats vont animer des meetings dans un climat aussi hostile et aussi menaçant. A moins qu’ils décident de les tenir dans des endroits fermés au grand public.

Conscientes des difficultés qu’elles ne manqueront pas de rencontrer lors de la campagne qui s’ouvrira officiellement le 17 novembre, les directions de campagne des différents candidats se trouvent contraintes d’installer leurs comités locaux dans la discrétion la plus totale.

La mésaventure qu’a eue récemment Ali Benflis, à la sortie d’un restaurant à Baba H’cene, à l’ouest d’Alger, est illustrative de ce climat lourd qui pèse sur le processus électoral et qui risque de s’envenimer davantage pendant la période de la campagne, où les différents prétendants à la magistrature suprême auront à s’adresser aux citoyens, et qui peut facilement donner lieu à des dérapages violents.

M. K.

Comment (10)

    mobilisons nous !
    11 novembre 2019 - 11 h 28 min

    Ya el khaoua vous avez vu le tampon, le tabaâ, la zebida, la dermatose sur le front de ce Mohamed Charfi ? Moi je crois qu’on devrait se mobiliser pour lui faire obtenir le prix Nobel de la plus grosse dermatose frontale de tous les musulmans de la planète ! Ya el khaoua, mobilisons-nous pour lui reconnaître et pour le récompenser pour autant d’abnégation et de sacrifice envers Dieu et son prophète !

    Sniper
    10 novembre 2019 - 18 h 03 min

    La contre-révolution tente de se mettre en marche, mais nous l’étoufferons dans l’oeuf. Quelques brebis gâleuses ne parviendront pas à empêcher le hirak d’atteindre ses objectifs.
    Les pantins que Gaïd a choisis comme candidats n’auront jamais les mains libres. Les programmes de Tebboune et Benflis sont tous deux dictés par la mafia politico-militaire. Rien de sérieux si ce n’est une volonté d’asseoir la pire des dictature et celà, on n’en veut pas! Jamais!

    Momo
    10 novembre 2019 - 16 h 58 min

    L’épreuve de vérité commence. Nous avons 1 mois devant nous pour sauver notre pays . Si nous savons être disciplinés, patients et endurants, nous pourrons, le 13 décembre prochain, réciter Sourat YA-SIN sur ce Système et ses représentants civils et militaires. Si, qu’a Dieu ne plaise! nous faiblissons, alors nous pouvons lire Surat YA-SIN sur ce pays.

    Zaatar
    10 novembre 2019 - 15 h 54 min

    On ne comprendra jamais que tant que ce hirak ne propose rien du tout sauf à vouloir effacer le système, ce dernier s’en servira pour se hisser encore plus haut. Et pour ceux qui connaissent bien notre société ils savent à quoi celle ci a été élevée et nourrie, et comprennent donc la ou les résolutions limitées du hirak. H’mida a toujours su ce qu’il faisait. Le matraquage par la religion et la distribution de la rente ont savamment modelé cette société au point où le fulgurant hirak voit ses lances précipitamment aseptisées. Meme si Gaid Salah est foutu en taule, ce qui est fort probable au vu des casseroles qu’il traîne , le système aura déjà trouvé un ancrage et aura su comment se régénérer.

    Vangelis
    10 novembre 2019 - 15 h 29 min

    C’est justement ce que recherche le régime pour crier à l’obstruction et instaurer un état de siège pour casser le mouvement citoyen et rester droit dans ses bottes.

    Les candidats n’ont servi que de prétexte à cette future mais proche solution dictatoriale bien visible puisque au grand jour.

    La situation est bloquée à cause de l’E.M de l’armée qui ne veut rien lâcher.

    Mais est-ce qu’il résistera à la volonté populaire et à la communauté internationale ?

    Felfel Har
    10 novembre 2019 - 14 h 55 min

    D’où voulez-vous que le pouvoir puise ces faux Algériens qui osent braver le Hirak, si ce n’est dans son propre marigot où pululent toutes sortes d’aventuriers alléchés par des promesses de promotion ou d’argent que la planche à billets procurera? Les pauvres andouilles ignorent qu’il n’en sera rien une fois l’échéance du 12 décembre passera. Même le cachir leur sera refusé.
    Combien de fois a-t-on vu des zélateurs finir dans la poubelle après avoir servi bêtement le maître du moment, remerciés du bout des lèvres puis abandonnés à leurs tristes conditions de serpillères? Yakhda3 liyamen houm!
    « Rira bien qui rira le dernier ».

    huis clos
    10 novembre 2019 - 11 h 54 min

    c’est un match à huis clos pardi, aucune wilaya du nord au sud et de l’est a l’ouest ne va les accueillir avec des fleurs , insultes de tous les nom d’oiseaux ,oeufs pourris est cracha chematisé les attendent , moi j’attend cela avec impatience ou les camera du monde entier nous gratifieront de ses images et aussi grace aux millions d’algeriens convertis ce jour en journaliste via smartphones , plus de place a baratin de ses caciques , ce scrutin mascarade marquera leur FIN

    mokrane
    10 novembre 2019 - 11 h 12 min

    Qui est il au juste ce saadani, un émissaire à la solde de gaid ?? On sait qu’ il ne peut pas prendre le risque tout seul de soutenir à la fois la colonisation du Sahara Occidental et soutenir gaid de sa propre initiative comme il l’ a fait chez TSA, c’ est à dire de plus ou moins les entremêler subliminalement. C’ est qu’ on lui a donné l’ autorisation sinon il n’ aurais jamais pris le risque de mêmer son positionnement en faveur du maroc et de soutenir gaid salah dans le même article ! Un émissaire pour draguer le maroc, dans quel intérêt personnel ou clanique ? Je ne sais pas…

    Blakel
    10 novembre 2019 - 9 h 31 min

    Ce qui est malheureux c’est que caïd salah et sa clique disposent non seulement des corps de sécurité, mais également d’une autre armée : celle de technocrates serviles et sans scrupules prêts à accomplir n’importe quelle sale besogne contre le peuple, comme ce Charfi au front marqué d’un sceau de l’infamie semblable à celui des islamistes prosélytes.

    Anonyme
    10 novembre 2019 - 8 h 55 min

    tout ces résidus qui sort de je ne sais d ou ?? et qui se permettent de donner des leçons et convoite un poste quelques soit les tenants du pouvoir
    Je les renomme résidus intrus , caméléon ou chanjpo (change peau) (je me réserve les droits d auteur)

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.