Diplomatie algérienne : un nouveau départ aussi vital qu’urgent

Sabri diplomatie
Sabri Boukadoum avec son homologue russe Sergueï Lavrov. D. R.

Par Chérif Assmi – Sous les présidents Ahmed Ben Bella puis Houari Boumediene, porté par l’incommensurable prestige dont était auréolé la Révolution algérienne qui avait marqué tous les esprits et jouissait d’un grand respect à travers le monde entier, ainsi que par le rayonnement international, sans pareil, de notre pays devenu, en l’espace de quelques années, la Mecque de toutes les causes justes, Abdelaziz Bouteflika, trop jeune et fringant diplomate, avait, alors, la voie grande ouverte devant lui pour briller, sans nulle peine, et marquer, presque malgré lui, de son empreinte indélébile la diplomatie algérienne qu’il a dirigée avec panache, quinze années durant, avant de connaître la déchéance et de prendre le chemin de l’exil.

Revenu aux affaires et, cette fois, à la magistrature suprême qui lui a été offerte sur un plateau en or, après une traversée du désert longue de deux décennies, Bouteflika entreprit de redorer le blason de notre diplomatie, à ses yeux, complètement effacée, depuis son départ forcé. En témoignent son implication personnelle et directe dans la conduite de la politique extérieure du pays, à travers ses innombrables déplacements, aux quatre coins du monde, et la nomination à la tête du département des Affaires étrangères d’hommes connus et reconnus pour leur apport au pays, à un titre ou à un autre, d’Abdelaziz Belkhadem à Ramtane Lamamra, en passant par Mourad Medelci (paix à son âme).

Même si certains de ces hommes ayant eu en charge la diplomatie algérienne sont des personnalités et pointures intellectuelles exceptionnelles, ils n’ont pas toujours disposé de la marge de manœuvre nécessaire pour donner la pleine mesure de leurs capacités professionnelles et intellectuelles de façon à faire de la diplomatie l’instrument privilégié au service exclusif de l’image du pays et de son rayonnement.

Et pour cause. Abdelaziz Bouteflika a fait de la politique extérieure, plus que son domaine réservé, sa chose personnelle dont il a usé et abusé, avec des effets pas toujours heureux et, en tous cas, aux antipodes de ceux escomptés.

En 2015, immédiatement après l’un des rarissimes succès de notre diplomatie que le pays doit à une poignée de patriotes appartenant à certaines institutions de souveraineté, en l’occurrence, la négociation, la signature et le lancement de l’application de l’accord d’Alger sur la paix au Mali, Bouteflika instaura à la tête du ministère des Affaires étrangères une «bicéphalité» qui révéla éloquemment sa propre gouvernance désastreuse et signa le début de la décadence de la diplomatie algérienne.

En 2016, au mépris de tout bon sens et des intérêts nationaux, la négociation, il alla même jusqu’à refuser la proposition de certains pays africains, et non des moindres, de voir l’Algérie assumer la présidence de la Commission de l’Union africaine en la personne du chef de la diplomatie de l’époque, Ramtane Lamamra. Ce choix fut fait, tout simplement et exclusivement, pour des considérations personnelles auxquelles il avait délibérément choisi de donner la primauté sur l’intérêt national. Quand on sait que Bouteflika n’a jamais été un homme d’Etat, et qu’il a toujours agi et pensé en homme de pouvoir, on comprend aisément une telle décision qui participe d’une optique de destruction.

La diplomatie de l’Algérie avait connu un net recul, reléguant l’Algérie au rang de pays sans place, ni voix, jusque et y compris dans son voisinage immédiat. Elle a encore des difficultés à se remettre des dégâts subis.

Avec le vide sidéral au sommet de la pyramide étatique et la vacance de pouvoir si évidente, la paralysie totale, hormis l’expédition des affaires courantes, qui frappait la diplomatie algérienne avait rendu la voix de l’Algérie inaudible à l’extérieur, contribuant, ainsi, à transformer le pays en une république bananière inconsciente de sa terrible régression. Dieu soit loué, tout cela n’est plus qu’un mauvais souvenir, mais les dommages causés continuent de peser, et il faudra beaucoup de travail et de temps pour y remédier.

Même durant la décennie noire, période de déclin pour le pays qui était cerné de toutes parts, à l’intérieur comme à l’extérieur, la diplomatie algérienne a su jouer un rôle clé. Elle avait su dignement faire face à l’adversité et se montrer à la hauteur des évènements et des défis. En effet, les ministres des Affaires étrangères qui s’étaient succédé à l’époque, Lakhdar Brahimi, Sid Ahmed Ghozali, les défunts Mohamed Salah Dembri et Réda Malek – Allah yarhamhoum – et Ahmed Attaf avaient tous, chacun à sa manière, pu faciliter et compléter l’action personnelle des chefs de l’Etat de l’époque qui, du fait des circonstances particulièrement difficiles que traversait l’Algérie, n’avaient pas pu assurer une présence sur la scène internationale, absorbés qu’ils étaient par les graves défis qui se posaient au pays sur le plan intérieur.

Pendant la phase cruciale si chargée de défis pour le destin du pays, qui s’est étendue jusqu’à l’éviction de Bouteflika et de sa cour de prédateurs et de corrompus, le déclin de la diplomatie a accompagné et aggravé la crise à laquelle est confrontée l’Algérie.

Sous le dernier gouvernement de Bouteflika, au plan international et en matière de politique extérieure, l’Algérie, qui traversait une grave crise politique et économique marquée par une dangereuse précarité institutionnelle, ne pouvait faire davantage que d’assurer un service minimum et de résister aux opérations de déstabilisation qui la ciblaient et qui sont loin d’avoir cessé.

Après l’élection présidentielle du 12 décembre 2019 sur laquelle les paris n’étaient pas nombreux, notamment à l’étranger, sous l’impulsion du président Tebboune, Alger est redevenue un centre d’intérêt comme l’illustrent les visites de nombreux hauts responsables étrangers, qui viennent consacrer la juste place et le rôle de l’Algérie dans la gestion des questions de l’heure, au double plan régional et international, et redonner un certain lustre à sa diplomatie. On ne peut que s’en féliciter, sans pour autant verser dans l’autosatisfaction béate.

Une analyse sérieuse de l’objet et des résultats de ces visites montre aisément que celles-ci ne peuvent, ni ne doivent, nullement tenir lieu de politique extérieure pour notre pays qui, en la matière, doit se construire une véritable stratégie globale définissant des objectifs et identifiant les instruments de leur concrétisation. Cette stratégie, forcément résultat d’un débat national, doit impérativement intégrer la dimension «Communication» qui est, aujourd’hui, le talon d’Achille de l’Algérie. Faute de quoi, ce petit ballet diplomatique ne sera qu’un simple arbre cachant la forêt, et ses effets ne seront que ceux d’un éphémère tour de carrousel. En effet, le chemin à parcourir reste long pour que notre diplomatie soit à la hauteur des exigences et défis de l’heure.

La diplomatie algérienne doit, dans l’intérêt du pays, revenir, de toute urgence, à une situation où, comme naguère, elle constituait, avec la défense nationale, deux canons juxtaposés ou superposés d’un fusil afin d’être à même de valoriser sur la scène internationale les réalisations et les sacrifices de l’ANP et, au-delà, du peuple tout entier. Dans cet esprit, il faut impérativement œuvrer à faire cesser l’exclusion, la calomnie, la diffamation… Il y a, aujourd’hui plus que jamais, un devoir de rassemblement. C’est ainsi, et seulement ainsi, que pourrait être, éventuellement, favorisée une mobilisation au chevet de la mère patrie, qui en a crucialement besoin à cette étape historique capitale, de ses meilleurs enfants qu’habite le besoin de la servir et de lui donner ce qu’ils ont de meilleur.

A défaut, les dangers qui guettent le pays ne pourront que s’alourdir pour conduire vers une descente aux enfers dont les responsables ne sauront échapper à un jugement implacable des hommes, d’abord, et de l’histoire, ensuite. L’Algérie et les Algériens ont suffisamment subi. Ils ont soif et besoin que justice leur soit faite.

C. A.

 

Comment (17)

    Diplomatie
    17 février 2020 - 16 h 19 min

    A quoi sert la diplomatie?

    A rien du tout, pour la majorite’ des pays sur terre. Pour certians, qui innovent, produisent et exportent, il s’agit de guarantir les droits et protocoles signe’s, a leurs(certains) compagnies. Donc des accords d’ordre judiciaire. Un guaranties d’un certains nombres de droits aux citoyens etrangers(personnes et surtout entreprises) quand ils sont en Algerie, Droit de convertir leurs gains/capitaux dans la monnaie du pays, protections de la propriete’ intellectuelle et enfin celui des extraditions que beaucoup de pays refusent de signer a cause de la faillite de la justice algerienne qui est dite sous la forme « climat des affaires inadequat ! fhem y al fahem).

    Anonyme
    17 février 2020 - 16 h 13 min

    POURQUOI L`ARCHITECTE DE LA DESTRUCTION DE L`ALGÉRIE (boutesri9a) RESTE AU DESSUS ET À L`ABRI DE TOUT JUGEMENT.

    Rabah
    17 février 2020 - 15 h 21 min

    Ils sont comme ces gens qui dansent pour des aveugles. Sans peuple et son soutien, que peuvent il faire ? Absolumet rien.

    Enta Mir wana Mir
    17 février 2020 - 13 h 24 min

    C’est bien de sortir dans la rue.
    Mais il faut aussi abandonner l’informel, les magouilles et se retrousser les manches.
    On nous a assez programmé le cerveau par la religion devenue obssession.
    Ce qui pourra sauver l’Algérie sera une baisse forte et durable des prix du petrole…
    car les gens seront obligés de travailler pour vivre et sans faire beaucoup d’enfants, puis les dirigeants ne s’accrocheront pas au pouvoir avec un tel acharnement car les milliards deviendront rares…
    Les abrutis de religion verront que les cailles rôties ne tombent pas du ciel en priant.
    Ceux qui forment, arment et guident les terroristes ne trouveront plus d’intérêt de continuer leurs sournoiseries, car le jeu n’en vaudrait pas la chandelle.
    Moi perso je n’ai jamais vu un élu ou un haut placé vivre en locataire Hlm.
    Ils ont un niveau de vie de leur paye multipliée par 100 .
    Après il ne faut pas s’étonner de voir le peuple tenter les mêmes manoeuvres…

    Salim Samai
    16 février 2020 - 17 h 31 min

    IL FAUT CESSER l´INSULTE, CESSER de NOUS INSULTER & INSULTER les Absents, les Ainés et
    le Cheval á Terre! Ceci ne raméne RIEN! Ce n´est que CONTREPRODUCTIF! « Les Vainqueurs » de 18 ont PUNI « le Vaincu », ils heriterent d´Hitler! Leurs successeurs de 45 ont appris et ont donc ASSOCIÈ
    l´Allemagne & le Japon. Ils gagnerent 2 amis et 2 allies!

    La tache n´est pas la JUSTIFICATION par la CRITIQUE du PREDECESSEUR qui a en tout failli!
    La tache est BATIR et RENFORCER l´AVENIR! Elle est du ressort de TOUTES les energies sans creer
    CONTREPOIDS ni mauvaise synergie!
    « Qui aime Bien chatie Bien! » Insulter n´est pas bien chatier pour AVANCER !

      Anonyme
      17 février 2020 - 14 h 05 min

      Khazzat, vas encaisser le prix de la prestation! Les criminels doivent payer pour leurs crimes, s’ ils sont morts dans leurs lits leurs victimes souffrent encore à graver la postérité déchirée, et toi tu nous sorts ta morale à deux sous!

    Ali Vision
    16 février 2020 - 15 h 48 min

    Le feu engendre les cendres,depuis la Maroconisation de l’Algérie par les Bouteflika et son clan,nous sommes foutus et pour bien longtemps,si vous voulez remonté sur la surface,plier vos manches et au travail,un nettoyage de fond en comble et sans exception,n’est Mr Tebboune,n;est Mr Boukadoun ne pourront redresser le pays,soit le premier ni le deuxième n’est crédible contaminés par le clan d’oujda et les affaires louches,aucun pays ne fait confiance a l’Algérie d’aujourd’hui et ceux qui nous font les yeux doux juste pour nous piqués nos derniers centimes

    Brahms
    16 février 2020 - 14 h 27 min

    Vous savez, il n’y a plus rien à régler à l’extérieur, les maux se situent à l’intérieur avec des détournements de fonds colossaux sur 20 ans. Tout a été siphonné par le champignon venimeux Bouteflika et sa clique et dont le frangin avait un appartement à Paris à + de 1,5 million d’euro, près du Champs de Mars. L’Algérien ne va donc pas passer sa vie à regarder les Ministres qui passent alors que lui n’a même pas un steack dans son assiette chaque jour. Il faut que les Ministres algériens arrêtent de bomber le torse car ils n’ont rien dans le coffre (Toc). S’agissant de la Russie, Poutine entasse des lingots d’or dans sa banque centrale chaque mois alors que nous, on dilapide nos devises dans du matériel (voitures Dacia).

    Realist
    16 février 2020 - 14 h 21 min

    Votre essai est grammaticalement CORRECT, mais ne dirait pas BIEN REDIGE’, comme quoi, on tres bien rediger un mensonge grammaticalement correct. Ca me derange d’ecrire ceci, mais je dois le faire. Et pourquoi?

    Des parageagraphes d’eloges, et qualificatifs de success, d’affaires l’une apres l’autre, qui ne sont que des affres et des operations a soigner les egos de personnes – qui sont ne’s et ont vecu incapables et incompetents. Des impostures opportunistes, sans autres ombitions que leurs lombrils. La preuve, est dans votre texte-meme, c.a.d. votre propre conclusion – je cite:

    « …A défaut, les dangers qui guettent le pays ne pourront que s’alourdir pour conduire vers une descente aux enfers dont les responsables ne sauront échapper à un jugement implacable des hommes, d’abord, et de l’histoire, ensuite. L’Algérie et les Algériens ont suffisamment subi. Ils ont soif et besoin que justice leur soit faite. »

    Ils n’ont meme pas, ni su ni pu, creer un zoo, pour exposer 43 millions de bebetes, qu’ils ont cre’e, a leur propre insue(sans le savoir). Bebetes, car ne remplissons-nous pas toutes les conditions? » Regardez dans quel etat est le pays, sans perspective aucune. « Ministere des Startups ». Startup n’est ni plus ni moins qu’un qualificatif, relatif a l’age d’une entreprise(organisation entreprenante) mais surtout qui n’est pas encore profitable(ne genere pas de profit a ses investisseurs). Pourquoi faire, alors que cela releve de l’entrepreunariat-meme, c.a.d. Une entreprise d’INCUBATION – c.a.d. de mise en contact d’entrepreneurs et d’investisseurs.

    C'est l'époque qui a fait que ...
    16 février 2020 - 12 h 55 min

    La diplomatie algérienne n’a connu sa splendeur aux premières années de l’indépendance que grâce à la solidarité internationale des années 60 pour la récupération des souverainetés nationale des pays colonisés ainsi que ce qu’on appelait le « mouvement des non alignés » ! C’était ces mouvements remarquables de décolonisation de l’époque qui ont fait que l’Algérie a eu le soutien de plusieurs pays dits anti impérialistes ! Ben Bella, Boumediène et Bouteflika n’ont fait que profiter de cette situation. Il n’y avait donc aucun génie particulier ou compétence particulière de la part de ces individus en matière de diplomatie ! C’est l’air du temps de cette époque qui a fait de Bouteflika un ministre des affaires étrangères remarqué, pas plus ni moins !

    MoHa
    16 février 2020 - 12 h 33 min

    Décennie noire puis vingt ans de Bouteflikisme… quelles leçons retenir ? Quelle est la situation de la société algérienne ? Dans quelle catégorie se situé l’Etat algérien, vu de l’extérieur ..? Quel type de pouvoir est en poste en Algérie ? Des réponses à ces questions découlera la fondation d’une politique étrangère, une diplomatie.
    Chez nous, un proverbe dit : « Homme nu, de quoi aurait-tu besoin ? – « D’une bague, Sir… ».
    A bon entendeur.

    Anonyme
    16 février 2020 - 10 h 32 min

    Pour un nouveau départ il faudrait de nouvelles têtes, pas quelqu’un nommé par Boutef en 2014 qui n’a rien foutu sur le dossier Libyen et Sahraoui et qui est chargé réparer les dégâts qu’il a engendré…

    Ma Vérité
    16 février 2020 - 10 h 31 min

    L’Algérie de l’époque des hommes de grande valeurs n’est plus,elle a laissée la place aux soumis,aux traitres,aux affairistes,aux intégristes de tout bord,soit religieux ou mafieux,est son état encore détérioré lorsque les Marocains d’oujda ont pris le pouvoir,nous sommes devenue encore pire de ces derniers,et tout devenus légale et halal meme la farine tueuse venant de Colombie; si on compare nos héros de la révolution comme nos chahid,Amirouche,Ben m’hidi,Zihoud youcef,et Dieu merci,ils sont très nombreux et je ne peu pas citer tout les noms,a ceux d’aujourd’hui grande gueule et petites pattes,le jour moudjahid la nuit collabos, mythomane et manipulateurs,voleurs et pilleurs,trouvez vous qui a un changement entre l’ex colon et le nouveau,a part les noms et la religion

    Le Légume
    16 février 2020 - 10 h 10 min

    Nous sommes dans une ère et aire ou tu vaux le poids de ton compte en banque, c’est ainsi. La diplomatie ne peut échapper à cette règle, le temps des « Messieurs les Anglais tirez les premiers » et belle et bien révolue, reste le ring où le vainqueur est celui qui possède des armes de dissuasion, le reste n’est que décor.
    En ce qui nous concerne, on amuse la galerie pour prouver qu’on est d’authentiques clowns sous le chapiteau du cirque ONU.

    Merci, Mr Chérif Assmi d’avoir souligné que la diplomatie Algérienne à été offerte sur un plat d’argent par la Révolution de 54 aux politiciens d’antan que vous citez.

    selma
    16 février 2020 - 9 h 48 min

    Très juste et entièrement d’accord avec vous, sauf que les compétences des hommes choisis pour remettre le train en marche sont plutôt bancales et apparemment dans leur esprit la continuité est la meilleure formule

    Anonyme
    16 février 2020 - 9 h 39 min

    Elle ne pourra jama5 partir car elle est sous un president elu avec 5%, donc ILLEGITIME.

    Le fantoche et la compétition globale
    16 février 2020 - 9 h 04 min

    Khazzat. L’autoglorification a gonflé l’égo démesuré au point que les boats peoples algériens ne dérangeaient pas cet autosuffisance mal placée. Point de légitimité ni de bilan, le barile efface tout. Un régime illégitime dès sa naissance ne pouvait prospérer qu’en opprimant son peuple. Poutine est né de la Russie moderne, alors que bouteflika et sa cour sont les memes depuis 62, pendant que l’on feint la démocratie en inventant des faux partis de faux élus une fausse diplomatie en est la cerise sur le gateau. Or le monde est dans la fluidité et l’adhésion spontanée des institutions aux Etats, l’Algérie arabe traine ses vieux moribonds qui ne cède pas un pouce, ils controlent tous les secteurs économique- import/imports-, pourquoi fabriquer quand on gagne à revendre? Tant pis pour les perdants, allah choisit à lui seul qui enrichir et qui appauvrir: le féodalisme du régime perd de sa peinture!

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.