Syrie : l’attaque chimique de l’opposition a échoué à Idlib
Par Ahmad Salah – Au milieu d’une offensive réussie de l’armée gouvernementale dans la province d’Idlib, l’opposition armée syrienne tentait de préparer une nouvelle attaque chimique. Des sources à Idlib, basées près d’un camp du groupe djihadiste Hayat Tahrir Al-Cham, ont indiqué que le 2 mars, un groupe de quinze éléments armés avait essayé de faire exploser les munitions à côté de conteneurs dans lesquels sont stockées des substances chimiques.
D’après ces sources, les éléments armés qui n’ont pas les compétences nécessaires pour manipuler ce type de munitions, ont rompu l’étanchéité d’un des conteneurs, provoquant une fuite de l’agent chimique. Par conséquent, la fuite a empêché les militants de provoquer une explosion. De plus, à la suite de ces actions, les djihadistes qui ont participé à la préparation de l’attaque avortée ont été gravement brûlés et empoisonnés.
Ce n’est pas la première fois que des éléments armés tentent de lancer une attaque chimique pour les imputer à l’armée syrienne. Dans le but de stopper l’avancée des forces gouvernementales syriennes, les factions armés à Idlib espèrent qu’en jouant la carte chimique, elles pourraient inciter les dirigeants des pays occidentaux à prendre des mesures militaires drastiques contre Damas.
Il est évident que les éléments armés, qui se trouvent dans une situation catastrophique au nord-ouest d’Idlib, subissent de lourdes pertes et continuent de souffrir d’un manque d’armes et de munitions nécessaires pour contrer l’armée syrienne. Bien que la Turquie apporte un immense soutien militaire à ces groupes armés, l’opposition armée syrienne est forcée de céder des positions et de recourir à de tels moyens dans l’hypothétique espoir d’obtenir l’aide de pays occidentaux.
Il convient de noter qu’après la perte de contrôle sur la ville stratégiquement importante de Saraqib, située à l’intersection des autoroutes M-4 (Alep-Lattaquié) et M-5 (Alep-Damas), les combattants s’inquiètent d’une nouvelle avancée de l’armée syrienne plus loin dans la province d’Idlib.
A. S.
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