Création d’une cellule opérationnelle pour pister les cas d’atteinte par le Covid-19

Covid-19 cellule opérationnelle
Mohamed Belhocine, membre du Comité scientifique chargé du suivi de la pandémie Covid-19. D. R.

Par Mounir Serraï Le président Abdelmadjid Tebboune a annoncé aujourd’hui la création d’une «cellule opérationnelle» en charge de mener des enquêtes ciblées sur les cas d’atteinte par le coronavirus.

«Le président de la République a nommé à la tête de cette cellule le professeur Mohamed Belhocine, membre du Comité scientifique chargé du suivi de la pandémie Covid-19, qui travaillera en étroite collaboration, dans l’accomplissement de sa mission, avec les autorités compétentes sur l’ensemble du territoire national, notamment les structures affiliées au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière», lit-on dans le communiqué diffusé ce soir sur la page officielle de la Présidence sur Facebook.

Cette cellule est donc censée traquer les cas suspects d’être contaminés par le coronavirus afin d’organiser des confinements ciblés, selon les situations épidémiologiques et l’évolution du virus d’un quartier à l’autre, d’une zone à l’autre. Autrement dit, c’est, semble-t-il, la nouvelle façon avec laquelle les autorités comptent faire face à cette maladie contagieuse afin d’éviter des mesures extrêmes pénalisant de nombreux citoyens à travers le pays et affectant sérieusement le secteur économique.

C’est un modèle copié sur ce qui se fait dans d’ailleurs pays, notamment en Asie, plus précisément en Corée du Sud, qui trace par des moyens sophistiqués les sujets exposés au risque de contamination du coronavirus pour leur faire subir les tests et les mettre en quarantaine en cas de confirmation de leur atteinte par le virus.

Les enquêtes chez nous risquent cependant de se faire de manière artisanale en raison de la difficulté à repérer et pister les personnes suspectes. Car, pour le faire, il faudra bien compter sur la coopération totale des citoyens.

M. S.

Comment (3)

    Anonyme
    10 juin 2020 - 7 h 45 min

    Pourquoi faire avec cette commission d incompétents avec à la tête un professeur qui n as aucune expérience de vrai pandémie et comment la gérer comme en Corée du Sud.
    Vous n avez ni les test kit ni les ressources compétentes pour faire ce que vous appelez le dépistage. Vous nous avez donner un chiffre de mort moyen de deux cas par jour en Algérie. Dites moi si vos chiffre sont vrai, alors pourquoi cette commission khorti..cette commission aurait du être en place au début pas à la fin , (…)

      Anonyme
      10 juin 2020 - 11 h 16 min

      Effectivement on a 3 fois moins de test qu’un petit pays comme la Tunisie. 300 tests pour tout le pays ne sont même pas suffisants pour tester un seul quartier d’Alger.

    Anonyme
    10 juin 2020 - 6 h 31 min

    Beaucoup de nos compatriotes n’osent pas consulter de peur d’êtres mis en quarantaine à l’hôpital. Je ne crois pas qu’ils vont jouer le jeu et « dénoncer » ceux qui sont malades. Dans ma propre famille on m’a annoncé qu’un cousin était tombé malade en me suppliant de ne pas le répéter!! Faire des enquêtes dans ce contexte… Bon courage!!

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