Libye : les cartes des joueurs et le piège que l’Algérie doit absolument éviter

Libye joueurs
Les Libyens refusent de voir leur pays se faire morceler. D. R.

Par Ali Akika – La Libye revient à la une de l’actualité internationale. La «qualité» des joueurs risque de transformer ce pays en chaudron brûlant. D’emblée, on remarque que certains d’entre eux ont guerroyé en Syrie directement ou indirectement. Comme la guerre de Syrie est en voie de se terminer, on a l’impression que les «perdants» cherchent à compenser cette perte en déplaçant le conflit en Libye où ils auraient plus de chance de se maintenir dans une région ô ! combien stratégique à tout point de vue. Un petit rappel historique et la situation géopolitique de la Libye, riche de surcroît en pétrole, expliquent l’intérêt suscité par ce pays.

Mars 2011, les avions français et anglais de l’OTAN sous «couvert» de l’ONU bombardent la Libye. Kadhafi est assassiné et sa fameuse Jamahiriya est ensevelie sous les sables du pays. Des féodalités tribales s’installent au pouvoir. La France et l’Angleterre sont aux premières loges, vite accourues à Benghazi pour être les premières à signer de potentiels et juteux contrats. Très vite, le pays est divisé et lesdites féodalités s’autoproclament représentant d’une «révolution triomphante». Les nouveaux «héros» s’installent chacun de son côté aux deux extrémités du pays. Les ingrédients de l’instabilité sont dès lors présents en l’absence d’un pouvoir central fort. Cette instabilité se transforme en chaos quand, en «sous-mains», les pays du Golfe, devenus des spécialistes en la matière depuis le «printemps arabe» de 2011, déversent une pluie de dollars sur leurs «amis» dans le monde arabe. Ils récidivent en Libye en dépit de leur lamentable échec en Syrie et au Yémen. Mais depuis quelques mois, la Turquie (amie du Qatar) entre dans le jeu. Avec son arrivée, les «petites guerres» entre les deux «capitales» de la Libye mutent en «vraie» guerre. Et qui dit vraie guerre, dit arrivée de mentors pour que leurs obligés ne soient pas dégagés du terrain. Qu’est-ce qui fait courir tous ces pays qui sont relativement loin de la Libye et qui plus est n’ont aucune frontière avec ce pays excepté l’Egypte ?

Les pays du Golfe. Pays féodaux dont le moindre acte de toute nature doit obéir à une vision particulière de l’islam (wahhabisme pour l’Arabie et Frères musulmans pour le Qatar), ils donnent l’impression de vouloir jouer avec les grands dans l’arène internationale avec des dollars facilement «gagnés». En vérité, l’Arabie et le Qatar se font une guerre idéologique et cherchent des appuis en diffusant leur islam dans les pays arabes. «Sortir» du Golfe et «s’ouvrir» au monde arabe est devenue une nécessité pour eux. La raison ? Avoir des amis qui les soutiennent dans leur guerre intestine. Dans l’épisode libyen, l’Arabie se retrouve au côté de l’Egypte protectrice de Haftar, petit marquis de Benghazi. Le Qatar a choisi depuis longtemps la Turquie, rompue aux bizness et tous deux alliés de Tripoli.

L’Egypte a, depuis l’époque de Nasser, des comptes à régler avec les Frères musulmans. El-Sissi, président de l’Egypte, a «dégagé» Morsi, le Frère musulman arrivé au pouvoir légalement après le départ de Moubarak. Mais ce qui explique l’alliance de l’Egypte avec Benghazi, ce sont des considérations de sécurité nationale et économiques. Le pétrole et les millions de travailleurs égyptiens émigrés qui font marcher la machine économique libyenne sont des facteurs non négligeables pour un pays «surpeuplé» avec une économie sous-développée avec des poches de richesses, fruit d’une corruption obscène.

La Turquie. Ses motivations sont multiples. Elle sait qu’elle finira par évacuer la Syrie et dira donc adieu à son entrée dans le marché du Moyen-Orient. Un ratage qui s’ajoute à celui de l’Union européenne qui lui a fermé les portes d’un fabuleux marché pour son industrie naissante. Un autre facteur, complètement absent dans les médias, a aiguisé encore plus son appétit. Ainsi, on découvre que la Turquie lorgne du côté du plateau maritime libyen, riche en gaz offshore. Pour renforcer sa position face à la Grèce (1) et Chypre avec qui elle a un sérieux contentieux sur les zones de gaz offshore, elle ajoute les zones maritimes de la Libye devenue «amie». Les rêves de l’empire ottoman au Moyen-Orient et l’entrée dans l’Union européenne évaporés, elle ambitionne donc de prendre pied en Libye, un point de départ nécessaire pour la conquête du marché africain de demain. Ce sont ces grands et gros intérêts qui ont fait prendre à la Turquie un énorme risque en intervenant avec son armée directement en Libye alors que les autres grandes puissances sont plus «discrètes».

Oui, gros risque car cette intervention a toutes les chances de réveiller les appétits d’autres pays. La Russie (qui la tient en respect en Syrie) l’a déjà fait à la suite de la chute de la base militaire d’El-Watiya. Et qui dit base militaire aux mains des Turcs, dit l’OTAN, donc les Etats-Unis. Le chaudron libyen est prêt à enflammer la région parce que deux grandes armées (Russie et Etats-Unis) ne veulent pas être absentes de ce carrefour des trois continents, parce que les petits soldats du Golfe, Arabie, Qatar ont besoin de routes pour évacuer leur pétrole/gaz au cas où l’Iran viendrait à fermer la route du golfe arabo-persique.

La discrétion de grandes puissances. La France à l’origine du chaos en Libye, mené par le duo Sarkozy/BHL dans l’ignorance du Quai d’Orsay (2), elle est échaudée à cause de sa participation à la guerre en Syrie, ne veut, et ne peut, à nouveau jouer au cow-boy en Libye. Il lui reste ses connivences et ses ventes d’armes aux pays du Golfe pour ne pas disparaître de ce champ déjà encombré.

Les Etats-Unis. Embourbés en Syrie, en Irak et, cerise sur le gâteau, obsédés par le cauchemar iranien, Trump qui a promis de ramener les boys au pays, ne peut se permettre de se mettre sur le dos un fardeau de plus. Surtout par les temps qui courent avec le désastre du Covid-19 et l’armée des 20/30 millions de chômeurs. De toutes manières les Etats-Unis surveillent et contrôlent leurs alliés qui se trouvent à la fois à Tripoli (avec la Turquie et Qatar) et à Benghazi avec Haftar, un ancien de la CIA, avec l’Egypte et la myriade d’Etats du Golfe.

La Russie. Elle saute sur l’occasion pour reprendre pied en Afrique d’où elle a été déracinée par l’Egypte de Sadate qui a cédé aux roucoulements des Américains qui l’ont poussé à signer le traité de paix avec Israël. Ce retour sur la rive orientale de la Méditerranée, non loin de la Syrie où elle possède déjà une grande base à Tartous, et face à la Turquie, lui permettent de protéger sa flotte qui côtoie les flottes américaines et françaises en Méditerranée orientale où débouchent les Dardanelles et le canal de Suez.

L’ONU. Alors que le feu brûle encore au Moyen-Orient, la moindre étincelle dans cette Méditerranée saturée de navires de guerre peut faire déraper une situation, pour l’heure sous «contrôle». L’organisation internationale s’échine à trouver une solution politique, sans succès à ce jour. Elle s’est avérée incapable de réunir les frères/ennemis et à imaginer une solution politique. Ce n’est ni nouveau ni étonnant car le Conseil de sécurité de l’ONU est paralysé par le veto détenu par la France, les Etats-Unis, la Russie. Tous ces pays pris dans le tourbillon libyen et, à défaut de solution politique, sont-ils prêts à se risquer dans le jeu du dépeçage de ce pays ?

Pays frontalier, l’Algérie a préconisé dès le départ des rencontres entre les protagonistes pour accoucher d’une solution politique. Tant que la guerre de basse intensité opposait des milices aux ordres des deux féodalités retranchées dans leur «capitale», les grands de ce monde regardaient le temps s’écouler. Mais de nos jours, le fracas des armes de véritables armées risque de déborder les frontières et là c’est un autre scénario qui s’appliquerait sur le champ de bataille. Si les victoires enregistrées par la Turquie ces jours-ci (prise de la base militaire d’El-Watiya et aéroport de la capitale) et la contre-attaque des Mig 29 pilotés par… des Russes ou des Egyptiens ? Qui ont stoppé les avancées des Turcs sur le terrain, le temps pourrait jouer à long terme en faveur de la solution politique.

Car la multiplication des acteurs sur le terrain augmente les facteurs d’incertitudes. Or, celles-ci sont des facteurs négatifs dans la recherche d’un point d’équilibre pour trouver une issue politique au conflit. On le voit avec la Syrie qui fait face aux prétentions de deux puissances (Turquie et Israël) dont les exigences relèvent plus de la piraterie que du droit international. Ainsi, la foire d’empoigne, mêlant petits et grands, qui se déroule en Libye peut être exploitée par l’Algérie et faire avancer l’idée de la solution politique préconisée, solution qui peut rencontrer l’adhésion des Libyens. Ces derniers ne sont pas assez fous pour assister au dépeçage de leur pays, ni de le voir occupé par le ou les vainqueurs, comme ce fut le cas de l’Allemagne en 1945 et du Japon occupé et «désarmé» par les Américains.

Aussi l’Algérie n’a-t-elle aucun intérêt à se mêler de ce bourbier où des comédiens jouent plusieurs rôles, le leur et celui de leurs mentors. Elle a des cartes en main, sa position géostratégique, son armée capable d’interdire le franchissement de ses frontières, ses bonnes et amicales relations avec des pays frontaliers (Tunisie, Mali, Niger). Avec ses cartes, elle peut opposer ses atouts aux agités du Golfe en exploitant la guéguerre Qatar/Arabie/Emirats. Quant à la Turquie avec qui elle a de bonnes relations économiques, elle peut lui faire comprendre que l’Algérie a déjà «goûté» à l’empire ottoman. La Russie, qui équipe son armée de matériels militaires sophistiqués et qui est un allié décisif de la Syrie, pays que l’Algérie a défendu quand la Ligue arabe a courbé l’échine devant les féodaux du Golfe, ces deux facteurs ne peuvent être sans valeur aux yeux des Russes.

L’Algérie a donc intérêt à rester fidèle à son histoire de non-ingérence dans les affaires des autres. Elle a les moyens de ne pas se laisser entraîner dans quelque piège que ce soit. Ses côtes de 1 200 km et sa profondeur stratégique permettent l’utilisation d’une stratégie de défense moderne (utilisation à la fois de l’épée et du bouclier), des cartes de la force mise au service du politique pour faire entendre sa voix. Le rôle du politique et stratégie d’une défense moderne ont été théorisés dans le magistral essai De la guerre de Karl Clausewitz : «La guerre est un concept qui apparaît d’abord avec la défense, car celle-ci a pour objectif direct le combat, parer et combattre n’étant évidemment qu’une seule et même chose.» (3) Voilà donc le paysage de la Libye, objet de tant de convoitise et les perdants seront ceux qui oublieront qu’un pays, c’est un territoire mais aussi et, surtout, un peuple.

A. A.

(1) La tension est telle entre la Turquie et la Grèce que d’aucuns n’excluent pas une guerre ouverte entre elles. Cette histoire de gaz offshore vient s’ajouter à celle des réfugiés «envoyés» en Grèce par la Turquie pour faire pression sur l’Union européenne. Ne pas oublier Chypre dont la moitié du territoire lui échappe car devenue indépendante sous la protection armée de la Turquie. Tout ça sous le regard de l’Histoire, une époque où une grande partie de la Grèce était dominée par la Turquie (XIVe siècle).

(2) On se rappelle la colère d’Alain Jupé, ministre des Affaires étrangères, qui apprend l’intervention de la France en Syrie à la télévision, sur le perron par Sarkozy flanqué d’un BHL à ses côtés. Cette faute de goût dans un pays où le Quai d’Orsay est l’œil et l’oreille de la France sur les affaires extérieures depuis Richelieu a dû certainement jouer dans son échec à sa seconde candidature à l’élection présidentielle en 2012.

(3) C’est Clausewitz qui a vu la relation dialectique entre la défense et l’attaque. Sa découverte, il l’a faite en étudiant toutes les batailles de Napoléon, grand stratège de la guerre de mouvement. Dans L’Art de la guerre, Sun Tzu met l’accent sur les avantages de se battre à partir d’un campement (son territoire). On a la maîtrise de la logistique et on voit l’ennemi venir, loin de ses arrières.

Comment (17)

    Brahms
    15 juin 2020 - 20 h 24 min

    Les 02 juifs Sarkozy et BHL ont cassé la Libye après avoir accueilli le Guide Libyen sous une tente à Paris afin de le mettre en confiance. Puis, avant de le tuer, ce naïf a versé aux anglais 3 à 5 milliards de dollars pour les attentas de Lockerbie. A la fin, les Anglais ont pris leur revanche pour saccager son pays et depuis 2011, ce pays est complètement à l’arrêt. Il y a donc 9 ans de tueries, de viols de femmes, de pillages et ils veulent maintenant en 2020, que l’ont aillent faire le sale boulot. Appelez donc l’État d’Israël, il remettra tout à neuf et paiera les dommages et intérêts aux victimes

    lhadi
    15 juin 2020 - 16 h 04 min

    Le fait qu’on remet à l’ordre du jour la question de la défense montre qu’on est prêt à consentir à de graves abondons en matière d’indépendance et de souveraineté nationales, à franchir des pas décisifs vers l’insertion de notre pays dans un bloc économique, politique et militaire pour des raisons étrangères à la sécurité et à l’intérêts de l’Algérie

    On le comprend mieux lorsqu’on constate que cette politique est applaudie et même réclamée ouvertement. par la nouvelle garde prétorienne, menacée dans ses privilèges, de se chercher des protecteurs étrangers. Une fois de plus aujourd’hui, ce dont il s’agit pour elle, sous prétexte de défendre l’Algérie, c’est de créer une nouvelle sainte alliance réactionnaire pour tenter de faire obstacle au mouvement des peuples pour le progrès social, la démocratie.

    La majorité silencieuse est contre toutes décisions qui couvrent cette politique profondément conservatrice, dangereuse pour nos libertés. Et ce n’est pas là, de notre part, une affirmation sans preuves. Dès maintenant le pouvoir a accepté de s’engager dans la voie des concessions Tout en multipliant les proclamations destinées à étendre un rideau de fumée, il a également accepté d’ouvrir des discussions destinées à accentuer l’hégémonie sur notre souveraineté et notre indépendance dans le cadre d’un appendice du dispositif dirigé par d’autres puissances. En somme, selon sa déclaration, le Président de la république voudrait ainsi faire rentrer l’armée nationale populaire par une porte dérobée et cela au mépris de la loi fondamentale de la république.

    C’est la même inspiration réactionnaire qui conduit le pouvoir actuel à lier à tout ce que le monde compte de régimes fascistes, racistes, impérialistes. C’est la même volonté rétrograde qui conduit à la détérioration des rapports de l’Algérie avec les pays qui maintiennent une politique néo-colonialiste qui bafoue la liberté d’expression des peuples et leur dénie le droit à l’autodétermination.

    En triturant de nouveau la constitution, le pouvoir pratique une politique à contretemps et à courte vue qui place l’Algérie en marge du courant mondial vers la paix et la coexistence pacifique, la ballotte au gré des événements, la prive de moyens de se faire entendre dans diverses régions du monde, l’isole en aliénant de nombreuses amitiés. Il abaisse l’Algérie.

    Jamais la contradiction entre les intérêts de l’impérialisme et les intérêts du pays n’est apparue avec plus d’éclat. Il faut en changer. C’est l’intérêt de notre peule C’est l’intérêt de l’Algérie. C’est l’intérêt de la paix. Une politique, dont l’Algérie a les moyens et qui s’inspire de l’esprit de la loi fondamentale de la république et de notre temps, permettra de jouer dans le monde un rôle nouveau, un rôle important.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

      lhadi
      15 juin 2020 - 17 h 40 min

      Bien lire : C’est la même inspiration réactionnaire qui conduit le pouvoir actuel à lier à tout ce que le monde compte de régimes fascistes, racistes, impérialistes. C’est la même volonté rétrograde qui conduit au maintien partout où c’est possible une politique néo-colonialiste qui bafoue la liberté d’expression des peuples et leur dénie le droit à l’autodétermination.

      fraternellement lhadi
      ([email protected])

    Elephant Man
    15 juin 2020 - 14 h 05 min

    Je ne reviens pas sur ce que j’ai déjà écrit à maintes reprises.
    Effectivement et pour reprendre @Anonyme 14/06/20 :
    L’Armée Algerienne n’a rien à faire en dehors de nos frontières. Et ne doit surtout jamais servir les prétendues « opérations de maintien de la paix » de l’ONU, laquelle sert les sionistes et les impérialistes. L’ONU devrait empêcher les guerres, non les « accompagner » : elle a été créée pour cela.
    Je réitère la Libye bourbier à l’irakienne bis sciemment entretenu qui va avec le packaging sahélien….
    Hamdoullah le pays ne fait pas partie du G5 Sahel.
    Je cite encore une fois Ahmed Bensaada : «L’autre défi Algérien – insupportable à tous les nostalgiques du colonialisme – c’est, bien-sûr une diplomatie de non-ingérence et de médiation à l’usage de l’auto-détermination des peuples de Palestine et du Sahara Occidental en passant par de multiplies théâtres africains et asiatiques. La diplomatie Algérienne demeure l’un des grands vecteurs d’émancipation et de libération des peuples, parce que sa vraie révolution nationale ne peut être assimilable, sinon récupérée par quiconque.»

    loklan
    15 juin 2020 - 13 h 19 min

    En gros, l’ auteur de ces phrases interminables, demandent à ce que l’ Algérie ne se mêlent nullement du problème Libyen, de laisser les Libyens se démerder entre eux avec les carnassiers étrangers s’ étant permis de foutre le souk à deux pas de chez nous. J’ appel ça un égoïsme de lâche loin de toute réal politique ! Il demande seulement à l’ Algérie de bien surveiller ses frontières et de repousser tout ennemi voulant les franchir et de faire savoir gentillement à erdogan que de son ambition ottomane on en veut pas, olala que c’ est convainquant. L’ Algérie à un rôle majeur car central dans ce conflit, elle se place au centre comme élément incontournable donc comme une puissance à respecter et à prendre en compte ! ! Le respect se mérite ainsi en politique et nullement autrement ! Si nous prenons pas les choses en main et laissons tous ces pays faire leur bon vouloir dans notre zone géographique, comment se faire respecter d’ eux ?? En les laissant faire, c’ est comme si ils nous écrasais littéralement par une inconsidération méprisante total de surcroît ! Il y eu des fois où l’ Algérie régla les conflits de pays qui nous étaient même pas frontaliers ! Votre mutisme consiste à vous murer jusqu’ à que ces gens viennent chez vous. Le plus fou, c’ est que vous dites avec tout le culot qui vous incombe que l’ Algérie a une armée capable d’interdire le franchissement de ses frontières ???? (…) ??? L’ armée Algérienne n’ arrive même pas à stopper le tsunami subsaharien violant nos frontières du Sud présent sur notre sol illégalement par dizaines de milliers et vous parlez d’ une capacité quelconque à interdire les gens de violer nos frontières ????!!! C’ est parcque l’ ennemi a vue ces failles dans le Sud à travers les subsahariens dont beaucoup sont des éclaireurs et des agents, qu’ ils savent que les frontières Algériennes sont une couscoussière. Nos frontières sont de véritables passoires et vous nous dites que notre armée est capable d’ interdire tout franchissement de nos frontières ????????!!!!!! Vous vous foutez de la gueule de qui ???!!! Le plus grand danger c’ est votre irréalisme !! Un irréalisme dû au fait que  » vous préférez rester dans le mensonge qui vous réconforte au lieu d’ affronter la vérité qui vous fait peur  » ! Il est venu le temps pour l’ Algérie de se prendre en main, de se faire respecter et de surtout être craint comme la peste et de sortir de sa zone de confort car je vous le dis directement et croyez moi, si tout les pays étrangers sur le sol Libyen y sont aujourd’ hui, c’ est précisément parcqu’ ils connaissaient la politique militaire de l’ Algérie à savoir qu’ elle n’ intervient pas hors de ses frontières et ils savaient que militairement l’ Algérie n’ allait pas bouger le petit doigt ! Pour être respecté et crains, il faut faire des démonstrations non pas sur notre sol en guise d’ exhibition puéril et vain mais de manière sérieuse hors de nos frontières des pays frontaliers.Tout les pays considérés comme puissance aujourd’ hui, sont sortis de leur territoire et ont des bases militaires au moins dans leurs pays voisins. Nous interviendrons chez nos pays VOISINS sur leur demande (officiellement) et installerons des bases militaires à titre préventif pour nous et s’ ils refusent, c’ est qu’ ils nous veulent du mal… ! Cette politique de faire en sorte à ce que l’ Algérie ne déploie pas son armée de manière préventive hors de ses frontières à fait que tout les chacals sont à nos portes, à nos frontières et même chez nous pour certains !

    Anonyme
    15 juin 2020 - 11 h 54 min

    Tous les pays s’engagent là ou ils ont des intérets qui méritent et necessitent leur engagement,encore faut-il y mettre les moyens…La Turquie a d’énormes intérets en Liybye,en Algérie,au Maroc et dans toute l’Afrique…Elle s’est lassé faire en 2010 et elle n’a plus l’intention de refaire l’erreur..Il n’y a que les pays arabes qui agissent selon leur égo,une certaine idéologie et une ehtique hypocrite…Et c’est pour cela qu’ils sont toujours les dindons de la farce…et les intéressés finissent toujours par s’entendre rien que par indemnisation….

    Anonyme
    15 juin 2020 - 11 h 52 min

    Un article en queue de poisson

    Boukharouba
    15 juin 2020 - 11 h 02 min

    Oui, vous avez raison, la Russie est votre allié ! La preuve ? Votre arsenal de quincaillerie acheté chez les russes. L’alliance s’arrête là, commerce à sens unique pour un objet unique (comme feu FLN..).
    Cet article ne donne aucune piste d’action ou même la moindre idée au pouvoir en place : intervenir, où, quand et comment ? Ne pas intervenir, pourquoi ? Soutenir quelle partie ? Pourquoi ?
    En réalité, la situation en Libye est agencée de telle façon que, quelque soit la position de l’Algérie, elle serait fragile, dangereuse et représenterait potentiellement une fermeture de piège.
    Que faire..? Attendre, se protéger et répondre en légitime défense dans le sens le plus large.
    Cependant, si jamais l’Algérie tombe dans le piège, il y aurait un espoir d’un gagnant en Algérie : le peuple qui verrait disparaitre la Issaba…

      Anonyme
      15 juin 2020 - 12 h 15 min

      Depuis quand la prostituée de la proxénète (la france) peut avoir un quelconque rôle dans la région ???

        Moh
        15 juin 2020 - 23 h 42 min

        Vous venez de répondre a un esclave consentant traumatisé par Amgala 2 et par La fermeture des fontières par Liamine Zeroual.
        Les esclaves sont nombreux ici a emprunter des pseudos algériens, méfiance.

      Belveder
      16 juin 2020 - 9 h 22 min

      tes FAR servent (rats) a ouvrir les routes de la drogue vers l europe pour vos maitres…et térrorisé des pauvres civiles sahraouis

    Badre
    15 juin 2020 - 11 h 00 min

    L’expression écrite de ce papier est bien illustrée , d’ailleurs une qualité qui atteste de la capacité intellectuelle de son auteur .
    En revanche, la question nodale sur la question Lybienne , d’ailleurs a l ‘instar des pays arabes secoués n’a pas été abordée
    Pour mieux saisir la géopolitique d’aujourd’hui , il est primordial de revoir le passé.
    Déjà c’est une erreur de placer l’empire Othoman au rang des colonialistes .
    Malheureusement notre histoire a été tronquée par le colonialisme .
    Dans l’article il est indiqué de façon tacite qu’il y a deux protagonistes , or que nous les savons tous que l’un des deux ne dispose d’aucune reconnaissance, incarnée par Haftar , l’équivalent d’un bandit à la tête de mercenaires enrôlés et rémunérés par le trio de l’enfer émirat , Arabie saoudite et l’Egypte, et dont les motivations sont idéologiques et d’ailleurs réfractaires , favorisant la scission des pays arabes .
    Il faudra également le rôle d’Israel
    discret mais virulent , car son rôle est fondé sur une idéologie subversive, un des soutiens de Haftar , sachant que ce dernier ravive le morcèlement de la Lybie en trois régions .
    Il fallait insister sur le rôle néocolonial que tendent à pérenniser les forces occidentales qui œuvrent à déstabiliser la région , pour un contrôle total de toutes les ressources .redessiner les zones d’influence des régions terrestres et maritimes et enfin morceler la région du Maghreb au même titre que le Soudan , l’Iraq, etc
    Maintenant la question qui mérite toute l’attention, est de savoir si la Turquie agit indépendamment de l’OTAN.
    Sont ce les signes précurseurs de dislocation de l’OTAN , où tout bonnement c’est un jeu de triangulation .
    En effet le rôle des USA se fait discret , mais dans la réalité son influence est grandissante , considérant que les conflits s’opèrent sous une tactique déterminée par les pays de l’OTAN à l’exception de la Russie qui tient une role subsidiaire.
    En substance les grands perdants se sont les peuples de la region.
    Ce qui importe pour ces puissances c’est de provoquer le chaos et le maintenir dans ces régions du mondes qui sont la proie de ces fossoyeurs depuis l’accord SIKES-PICOT .
    Ce plan de partition est toujours en cours , qui a été déjà corrigé par un autre plan nommé – ODED YNON, élaboré en 1982.
    En tout état de cause rien n’augure de bon , car la division des pays arabes est bien réelle
    Elle l’est en raison d’une histoire rédigée et tronquée par le colonisateurs .
    Elle l’est également , parce les régimes arabes sont hétéroclites , pires que ceux d’autrefois .

    58 ans
    15 juin 2020 - 10 h 48 min

    d ou je reviens sur mon avis qu’il faut rester sur nos positions pas d ingérence militaire par expérience et de la de
    l histoire cela fini toujours tôt ou tard par se retourner sur celui qui a le malheur d adopter cette solution

    BABALOUAD
    15 juin 2020 - 10 h 10 min

    Oui il faut éviter ces piégés.On ne défend plus l’autodétermination,ni les peuples opprimés.J’y vais si il n’ya pas de risque.Y a Akhi bled Mikey.

    anonyme
    15 juin 2020 - 9 h 56 min

    arrêter de dire que les russes sont nos alliés
    depuis la réunion de sotchi russie afrique et aprés le refus de la présence de polisario a cette réunion je considère plus la russie comme un allié mais juste un pays qui cherche ces interets ni plus ni moins
    alors pour la russie l’algerie est juste un marché pour écouler ces armes pas plus que ça et nous on chante chaque jour l’alliance entre la russie et l’algerie quelle comédie

    anonyme
    15 juin 2020 - 9 h 05 min

    ah oui mais hier vous nous avait dit que l’algerie va faire des bases militaire dans des pays voisins et maintenant vous dites que l’algerie doit eviter les pièges en lybie
    alors la on comprend plus est ce que notre pays est capable de faire des bases militaires dans d’autres pays ou c’est juste des paroles moi en tout ces j’ai mon petite idée

      Anonyme
      15 juin 2020 - 12 h 18 min

      Une petite idée d un anonyme qui plus est de la narcomonarchie !!!! Qui s y intéresse ????

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