Lahouari Addi, la NED et les autres

NED Addi
Carl Gershman, président de la NED, annexe des services secrets américains. D. R.

Par Ahmed Bensaada – «Que nul n’entre ici s’il n’est géomètre.» (Platon). Depuis la publication de mon livre, Lahouari Addi s’est publiquement exprimé à trois reprises. Et à trois reprises, il s’est comporté en Docteur ès insultes, ce qui en dit long sur le sociologue qui veut instaurer la démocratie et les bonnes manières en Algérie. Car, qu’on se le dise, les diplômes et l’éducation sont deux choses complètement différentes.

Ainsi, après les «dhoubab» et «sinistre personnage», voilà qu’il récidive, dans un entretien publié par le journal Reporters, avec des expressions un peu plus élaborées, du genre : «Il ne connaît pas le b.a-ba de la science politique», «il n’est pas universitaire», «Bensaada n’a aucun argument», «il ne sait pas de quoi il parle», etc.

Ne ratons pas l’invitation : prenons la formule «il ne sait pas de quoi il parle» et essayons de voir à qui elle peut bien s’appliquer en reprenant quelques-unes des déclarations de l’illustrissime et grandissime professeur.

A- La NED

Lahouari Addi : «La NED est un think tank (club de réflexion) créé et financé par le parti républicain à Washington au lendemain de la chute du mur de Berlin.»

Ah, les «b.a-ba de la science politique» ! Autant d’erreurs dans une même phrase est un record inégalable. Ce n’est même pas digne d’un étudiant de première année, alors que dire d’un «professeur» !

1- La NED n’a pas été créée au lendemain de la chute du mur de Berlin

La chute du mur de Berlin a eu lieu dans la nuit du 9 au 10 novembre 1989. Encadrée par le National Endowment for Democracy Act, la National Endowment for Democracy (NED) a été créée le 18 novembre 1983. La loi a été entérinée le 22 novembre 1983.

Ainsi, contrairement à ce qu’avance notre professeur, la création de la NED précède de six ans la chute du mur de Berlin !

2- La NED n’est pas un think tank

Selon les informations mentionnées sur le site de la NED : «La National Endowment for Democracy (NED) est une fondation privée, à but non lucratif, dédiée à la croissance et au renforcement des institutions démocratiques dans le monde. Chaque année, la NED octroie plus de 1 600 subventions pour soutenir les projets de groupes non gouvernementaux à l’étranger qui œuvrent pour des objectifs démocratiques dans plus de 90 pays.»

3- La NED n’est pas financée par le parti républicain.

Bien qu’elle possède le statut juridique d’une association privée, la NED figure en réalité au budget du Département d’Etat américain. Et, comme le précise le journaliste du Monde diplomatique Hernando Calvo Ospina, son financement est soumis à l’approbation du Congrès, ce qui permet au gouvernement de se dégager officiellement de toute responsabilité. «La fondation ne saurait être considérée comme une agence ou une émanation du gouvernement des Etats-Unis», stipule la loi créant la NED.

4- La NED n’est pas uniquement reliée au parti républicain

Selon le site de la NED : «Depuis ses débuts, la NED est restée résolument bipartisane. Créée conjointement par les républicains et les démocrates, la NED est dirigée par un conseil équilibré entre les deux partis et bénéficie du soutien du Congrès à travers le spectre politique.»

D’ailleurs, la NED travaille par l’intermédiaire de quatre organismes distincts et complémentaires qui lui sont affiliés : le Center for International Private Enterprise (CIPE, Chambre de commerce des Etats-Unis), l’American Center for International Labor Solidarity (ACILS, Centrale syndicale AFL-CIO), mieux connu comme le Solidarity Center, le National Republican Institute (IRI) et le National Democratic Institute (NDI). Les deux derniers organismes sont respectivement liés au parti républicain et au parti démocrate.

B- L’International Forum for Democratic Studies Research Council

Lahouari Addi : «La NED voulait un débat d’idées et a créé ce Forum et aussi une revue académique, Journal of Democracy, dont les articles sont consultables en-ligne. J’ai publié trois articles dans cette revue et ils sont consultables en-ligne, ils n’ont rien à voir avec l’idéologie de la droite américaine. La NED a mis sur pied aussi un forum qui réunissait des universitaires de différentes tendances.»

1- Comme expliqué auparavant, la NED est bipartisane et n’est pas exclusivement dédiée à l’idéologie de la droite américaine.

2- Les articles dont parle Lahouari Addi et qui ont été publiés dans la revue de la NED, Journal of Democracy sont : «Religion and Modernity in Algeria» (1992), «Algeria’s tragic contradictions» (1996), «The failure of third world nationalism» (1997). Mais la publication d’études dans cette revue et l’appartenance au Forum de la NED sont deux choses différentes.

Il est important de signaler que de 1997 à 2008, soit pendant douze années, Lahouari Addi a été membre de l’International Forum for Democratic Studies Research Council, le think tank de la NED, comme indiqué dans le document en-ligne. Mais bien avant de faire partie du think tank de la NED, Lahouari Addi a participé à des réunions organisées par ce Forum. Cela est précisé dans le rapport de la NED relatif à l’année 1995 :

«En outre, le Forum parraine des discussions lors de déjeuners avec d’éminents penseurs et des militants démocrates. Au cours de l’année écoulée, le Forum a tenu une série de discussions axées sur le Moyen-Orient avec des universitaires Haleh Esfandiari (sur les femmes en Iran), Lahouari Addi (sur l’Algérie) et Kanan Makiya (sur l’Irak), ainsi qu’une discussion avec Robert S. Leiken (sur la démocratie dans l’hémisphère occidental). Leiken, Esfandiari et Makiya étaient des boursiers du Forum international à l’époque. Le Forum a également prévu des discussions avec Richard Rose (sur les élections russes), Bernard Lewis (sur l’islam et la démocratie) et Hyug Baeg Im (sur la mondialisation économique et la démocratie), qui ont eu lieu en octobre et novembre 1995 ; le professeur Im était chercheur invité au Forum.»

On voit donc bien que le Forum favorise les rencontres entre les «penseurs» qu’il recrute et les «activistes» qui sont sur le terrain où la «démocratie» doit être installée. Cette relation sera très bien illustrée dans les sections suivantes. Notons au passage qu’en 1995 le conseil d’administration de la NED comptait dans ses rangs d’illustres noms de la politique américaine. Citons-en trois, à titre d’exemple : Zbigniew Brzezinski, théoricien stratégique belliciste, conseiller à la sécurité nationale du président Jimmy Carter ; Paula Dobriansky, qui a été sous-secrétaire d’Etat à la Démocratie et aux Affaires internationales (2001-2009) sous George W. Bush, membre du CA de Freedom House et membre fondatrice du think tank néoconservateur Project for the New American Century (PNAC) qui a eu une influence considérable sur l’administration Bush fils. Paul Wolfowitz, illustre faucon néoconservateur, secrétaire adjoint à la Défense entre 2001 et 2005 dans le gouvernement de George W. Bush, considéré comme un des cinq principaux artisans de l’invasion de l’Irak.

3- La NED n’a pas créé le Forum pour le débat d’idées uniquement. Le Forum a une mission bien définie au sein de la NED.

A ce sujet, voici ce qu’on peut lire dans le rapport 2001 de la NED :

«L’International Forum for Democratic Studies a été créé en tant que nouvelle division au sein de la Dotation en avril 1994. Le Forum est devenu un centre de premier plan pour l’analyse et la discussion de la théorie et de la pratique du développement démocratique et un centre d’échange d’informations sur les groupes et les institutions travaillant à maintenir la démocratie dans le monde. Par ses publications, ses conférences et ses réseaux universitaires, le Forum soutient et améliore également le programme de subventions de la NED et le Mouvement mondial pour la démocratie (World Movement for Democracy, WMD).[…] Les programmes du Forum international bénéficient des conseils et de l’implication d’un Conseil de recherche composé d’universitaires et d’autres spécialistes de la démocratie du monde entier.»

Cette mission est encore plus détaillée dans le rapport 2017 de l’International Forum for Democratic Studies intitulé «From ‘Soft Power’ to ‘Sharp Power’, Rising Authoritarian Influence in the Democratic World» : «L’International Forum for Democratic Studies de la National Endowment for Democracy (NED) est un important centre d’analyse et de discussion sur la théorie et la pratique de la démocratie dans le monde. Le Forum complète la mission principale de la NED – aider les groupes de la société civile à l’étranger dans leurs efforts pour favoriser et renforcer la démocratie – en reliant la communauté universitaire avec des militants du monde entier. Par ses activités multiformes, le Forum répond aux défis auxquels sont confrontés les pays du monde entier en analysant les opportunités de transition démocratique, de réforme et de consolidation. Le Forum poursuit ses objectifs à travers plusieurs initiatives interdépendantes :

– publier le Journal of Democracy, la plus importante publication au monde sur la théorie et la pratique de la démocratie ;

– organiser des programmes de bourses pour les militants internationaux de la démocratie, les journalistes et les universitaires ;

– coordonner un réseau mondial de groupes de réflexion et entreprendre une gamme variée d’initiatives analytiques pour explorer des thèmes critiques liés au développement démocratique.»

Comme on peut aisément le constater, il ne s’agit pas uniquement de participer à un anodin débat d’idées, mais de collaborer activement dans la mission principale de la NED, c’est-à-dire l’«exportation» de la démocratie «made in USA».

C- La mission de l’International Forum for Democratic Studies

Lahouari Addi : «J’ai été sollicité en raison de mes travaux académiques en compagnie de noms prestigieux comme Lisa Anderson (professeure à Columbia University, connue pour ses travaux sur le monde arabe) ; Filaly Ansary, directeur de la Fondation Agha Khan de Londres ; Abdullahi Ahmed En-Naim, professeur de droit international à Emory University et disciple du réformateur musulman Mahmoud Taha ; Saad Eddine Ibrahim, directeur du Centre de recherche Ibn-Khaldoun au Caire, etc.»

A chaque fois qu’il en a l’occasion, notre sociologue national montre qu’il a de bonnes fréquentations, un carnet d’adresses étincelant. Parmi les noms cités figure celui de l’Egyptien Saad Eddine Ibrahim, qui est le collègue de Lahouari Addi à l’International Forum for Democratic Studies Research Council. Et, tout comme lui, il est sociologue, ancien professeur à l’université américaine du Caire. Saad Eddine Ibrahim est le fondateur du Ibn Khaldun Center for Development Studies, une ONG égyptienne financée par la NED, comme le montrent les rapports de la NED.

Saad Eddine Ibrahim a été membre du conseil consultatif du Project on Middle East Democracy (POMED), un organisme qui travaille de concert avec Freedom House et qui est financièrement soutenu par la NED et l’Open Society de G. Soros.

C’est POMED qui avait décerné un prix, en octobre dernier, à Sofiane Djilali. Saad Eddine a, lui aussi, été honoré, mais par Freedom House, en 2002.

L’étude du cas Saad Eddine Ibrahim est très intéressante dans la mesure où elle illustre bien cette contribution à la mission principale de la NED, à savoir «aider les groupes de la société civile à l’étranger dans leurs efforts pour favoriser et renforcer la démocratie en reliant la communauté universitaire avec des militants du monde entier».

Tout d’abord, signalons que Saad Eddine Ibrahim a été très impliqué dans le «printemps» égyptien. Il a été en contact étroit avec les cyberactivistes ONGistes égyptiens, qui ont été formés par les différents organismes d’«exportation» de la démocratie et qui ont été le fer de lance de la contestation de la place Tahrir.

1- Bassem Samir, membre de l’Egyptian Democratic Academy (EDA), une ONG largement subventionnée par la NED.

2- Sherif Mansour, responsable des programmes de Freedom House de la région Mena (Middle East and North Africa). Il a été en contact étroit avec Ahmed Maher et Mohamed Adel, deux leaders du «Mouvement du 6 Avril» égyptien.

3- Saad Eddine Ibrahim, le «collègue» cité par Lahouari Addi.

4- Dalia Ziada, cyberactiviste, membre de l’Ibn Khaldoun Center for Development Studies dirigé par Saad Eddine Ibrahim

5- Israa Abdel Fattah, surnommée la «Facebook Girl», cofondatrice avec Ahmed Maher du Mouvement du 6 Avril. Avec Bassem Samir, elle est membre de l’Egyptian Democratic Academy (EDA). Tout comme Saad Eddine Ibrahim, elle a été honorée par Freedom House qui lui a octroyé, en juin 2010, le prix New Generation.

Les relations entre Saad Eddine Ibrahim, membre de l’International Forum for Democratic Studies Research Council, et les jeunes activistes ONGistes égyptiens donnent une idée précise sur le modus operandi de la NED et de ses structures.

En y prêtant attention, on remarque une similitude avec la scène algérienne. Une participation à l’International Forum for Democratic Studies Research Council, des ONG algériennes financées par la NED et des activistes algériens formés par les organismes américains d’«exportation» de la démocratie.

«J’ai été sollicité en raison de mes travaux académiques en compagnie de noms prestigieux», a déclaré Lahouari Addi. J’y ajouterai une petite précision : «Des noms prestigieux qui sont rémunérés pour contribuer à la politique américaine d’exportation de la démocratie dans leurs propres pays.»

Avez-vous compris de rôle de la NED, Monsieur le Professeur ?

D- L’histoire du CV de Lahouari Addi

Lahouari Addi : «Ahmed Bensaada n’a jamais lu mon CV et il ne sait pas de quoi il parle. Il ne sait pas comment fonctionnent les institutions de recherche et l’université en Occident.» Non, M. Addi. J’ai bien lu et étudié vos différents CV. Ceux qui sont publiés sur les sites des institutions où vous avez œuvré. En plus, je les ai téléchargés et archivés, comme j’ai coutume de faire pour tout ouvrage que j’écris au cas où les documents seraient modifiés entre-temps.

Comme on peut le constater dans son CV institutionnel publié sur le site du laboratoire Triangle (UMR 5206) de l’ENS de Lyon, tous les séjours académiques de Lahouari Addi aux Etats-Unis y sont mentionnés. Mais il n’y a aucune trace de son appartenance à l’International Forum for Democratic Studies Research Council, le think tank de la NED, où il a été membre de 1997 à 2008.

Alors, Monsieur le grand professeur, vous qui savez parler et qui connaissez le fonctionnement des institutions de recherche et de l’université en Occident, pouvez-vous nous expliquer ce «petit oubli» ?

E- A propos des «figures» du Hirak

Lahouari Addi : «Une grande partie des Algériens, pas tous évidemment, s’est reconnue dans l’offre politique de Karim Tabou, Mustapha Bouchachi, Assoul Zoubida, Mohcene Belabbès, Kaddour Chouicha, Fodil Boumala et d’autres encore.» Que veut dire «une grande partie des Algériens, pas tous évidemment» ? Avez-vous réalisé des sondages pour connaître l’avis des Algériens ? Comment se fait-il qu’un professeur aussi «brillant» que vous puisse proférer de telles énormités et décider à la place du peuple algérien ?

En plus, je vois que la liste de vos élus s’est allongée par rapport à celle que vous avez décrétée en mars 2019. Et à voir certains nouveaux noms, vous confirmez admirablement bien tout ce que j’ai développé dans mon livre. Vous prétendez que le Hirak n’a pas de leader, mais vous vous comportez en Grand Manitou de ce mouvement populaire. C’est vous qui décidez de la proportion de la population qui est d’accord avec vous, du type de voie à choisir et des personnes qui doivent conduire le peuple vers la «lumière». Et tous ceux qui osent vous contredire sont des «dhoubab», n’est-ce pas ? Et vous prétendez que le Hirak n’a pas de ténors ?

Et puis qui sont ces personnes que vous sortez de votre chapeau de magicien à chaque fois ? Vous n’avez pas encore compris que ce n’est pas à vous de dire qui doit être quoi ou qui doit faire quoi ? Le Hirak vous aurait-il désigné «guide suprême» et on n’est pas au courant ?

F- A propos des pour et des anti-Hirak

Lahouari Addi : «Ahmed Bensaada montre qu’il est hostile au Hirak et qu’il soutient le régime.» Le grand Manitou s’est prononcé. C’est lui qui décide qui est pour et qui est contre le Hirak. Par n’importe quel Hirak, son Hirak ! L’inquisition, l’excommunication et le takfirisme tous réunis dans les propos de l’immense sociologue.

Mais qui vous a donné le droit de juger les gens ? Etes-vous le gardien d’un temple que vous avez édifié autour de vos ambitions et de vos lubies ? C’est vous qui distribuez et tamponnez les cartes d’adhésion au Hirak ?

«Soutenir le régime» ! Quel argument, Monsieur le grand professeur ! La reductio ad Hitlerum dans toute sa splendeur !

Mais dites-moi, si je travaille avec le «régime», avec quel régime travaillez-vous lorsque vous vous réunissez pendant douze ans dans les bureaux de la NED ? Vous avez une petite idée ou faut-il qu’on vous aide à trouver la réponse ? Lorsque vos travaux sont cités par la RAND Corporation, avec quel régime travaillez-vous ? Lorsque vous publiez un article intitulé «Algeria’s Army, Algeria’s Agony» (L’armée de l’Algérie, l’agonie de l’Algérie) dans Foreign Affairs, un des magazines américains les plus influents de la politique étrangère des Etats-Unis, pour quel régime travaillez-vous ?

G- La liberté d’expression, selon Lahouari Addi

Lahouari Addi : «Dès que les conditions politiques s’éclairciront dans notre pays, je déposerai plainte contre l’auteur et contre la maison d’édition.» En plus de la sociologie, Lahouari Addi semble être un spécialiste de la météo politique en Algérie. Lui qui se targue de plaider pour la libération de tous les détenus d’opinion, il veut en mettre d’autres sous les barreaux dès que les éclaircies arriveront. Des tribunaux populaires seront alors organisés pour juger ceux qui n’auront pas la carte d’adhésion au Hirak spécialement tamponnée par le Grand Manitou en personne.

Sachez, Monsieur le sociologue, que l’Algérie nouvelle n’a pas besoin de personnes hautaines, imbues d’elles-mêmes et qui usent de l’insulte au lieu de l’argument. Notre jeunesse s’est révoltée pour que les citoyens se respectent et respectent les idées d’autrui, sans les disqualifier lorsqu’ils ne partagent pas leurs opinions. En vous comportant de la sorte, vous n’êtes pas différent de la issaba (bande mafieuse) qui a été emportée par le tsunami populaire.

Le Hirak est une vraie bénédiction pour notre pays, mais il ne faut pas qu’il soit souillé par les «exportateurs» de la démocratie dont les agendas n’œuvrent ni pour l’intérêt de notre pays ni pour celui de notre peuple.

Alors, Monsieur Addi, qui de nous deux ne sait pas de quoi il parle  ?

A. B.

Comment (59)

    karamazov
    28 juin 2020 - 10 h 41 min

    @ Dahmane et Krimou

    Question de méthode , camarades

    Une fois pour toute : j’ai toujours dit que nous avons avant tout un problème de culture et de société. Je ne considère pas que le pouvoir et la société sont des entités antagonistes, contradictoires, mais participent du même mouvement. Pouvoir et société jouent le même jeu autour de la rente qui conditionne tous leurs rapports.

    Du reste je ne me situe ni dans un camp ni dans l’autre . Ne cherchez donc pas à m’enfermer dans cette binarité.

    PS: lire en bas: tous les archaïsmes , toutes les vieilleries…… sont persistantes .

    Karamazov
    28 juin 2020 - 10 h 02 min

    J’ai dit que la manœuvre qui consiste à nous faire croire que le Hirak est conçu dans des labos étrangers par des alchimistes avec des ingrédients secrets est une manœuvre intellectuelle d’une inqualifiable perfidie, car elle vise à s’accaparer le débat et à le rendre ésotérique pour le réserver à une caste de sachants.

    Et cet échange entre Addi et Bensaada où Y.B essaie de s’incruster en se drapant des mêmes qualités en est une pleine illustration.

    Je rappelle que le Hirak c’est la masse, la populace courroucée en mouvement. Il ne faut pas évacuer sa genèse pour faire oublier qu’il est né de la susceptibilité du peuple face à l’humiliation du cinquième mandat. Sans le cinquième mandat et sans le règlement de compte au sommet il n’y aurait jamais eu de Hirak.

    Si le Hirak était autre chose, on ne chercherait pas à lui faire une théologie et une mythologie. On ne chercherait pas à le mystifier avec des mots pompeux et grandiloquents : des braves, des valeureux, de miraculeux, des divins Hirak, des « La Illah illa allah kheliw Belhadj isseli » et des « Allahou Akbar: Tabou ».

    Le Hirak n’est pas un mouvement révolutionnaire . Car pour qu’il y ait révolution il faut que les conditions objectives de la naissance de la révolutions y soient. Or , cinq minutes avant le cinquième mandat la société biberonnée par la rente et endormie par la religion ronronnait encore dans un sommeil profond. Aucun bouleversement culturel , scientifique, économique , social, n’avait affecté la société. Au contraire c’est l’immobilisme qui était consolidé.

    Si le Hirak était une révolution , il aurait balayé « mécaniquement » tout sur son passage , au lieu de vociférer des slogans imprécatoires tous les vendredis ba3d t’hor. Or toutes les archaïsmes, toutes les vieilleries: les héritiers, les ayants droits, la clientèle, le FLN, le RND, le MPA, le MSP, le FFS, le RCD , Jil Jadid ( non, pardon, pas Jil jadid, Dr Ghedia).

    La révolution, disait Abou Karl El Marxi, radhia allahou 3enhou, c’est l’accoucheuse de l’histoire, c’est le changement en chantier , pas un mouvement processionnaire incantatoire. qui brait des dou3ates et des slogans djihadistes: 3alayh nahya , 3alayh namout , makach lvote.

    Le Hirak n’est pas né d’un consensus ou d’une convergence des luttes pour la démocratie , car là toutes les tentatives ont échoué. On a parlé d’une constituante pendant des lustres alors que l’opposition a été incapable de présenter un projet commun.

    Le Hirak non plus n’a que des fantasmes à proclamer, il n’a aucun projet de société .

    Bien sûr des voix venant de toutes parts essaient de marquer ce mouvement et de l’influencer. Mais c’est ce qu’elle font Hirak ou pas.

    Il n’appartient à personne de dire qui en fait partie ou pas . Nous sommes quelques 45 millions d’Algériens et nul ne l’est plus que l’autre et ceux du Hirak ne valent pas mieux que ceux qui n’y sont pas.

    Il ne faut pas se faire d’illusions aucun parti politique , aucune personnalité politique aucun de ceux qui ont une position enviable dans la société , n’est prêt à laisser l’initiative à ce troupeau pour désigner les futures dirigeants ou pour peser sur le destin du pays. Et encore moins ceux qui tiennent le pouvoir aujourd’hui.

    Surtout face à des zozos illuminés qui jurent que yetnahaw ga3 yebqaw Ghir houma.

    karamazov
    27 juin 2020 - 18 h 09 min

    Je trouve ces accusations trop faciles et font partie du fonds de commerce habituel des ayants droits et de leurs héritiers.
    Moua je ne suis d’accords ni avec Addi ni avec Bensaada , mais je n’irai pas les accuser d’être à la solde des ennemis du pays.
    Je l’ai souvent écrit à plusieurs reprises : je ne suis pas avec la populace dhalma oula madhlouma et le Hirak ne me séduit absolument pas. J’ai même dit que je me sentais plus proche d’un israëlien athée humaniste que d’un kabyle islamiste. Je suppose que certains ici se sentent plus proches d’un palestinien du Hamas ou d’un islamiste afghan que de moua. Est-ce que je suis manipulé par des thnk thank ou d’obscures officines pour autant ?
    Il y a de tout dans le Hirak qui porte en soi tous les antagonistes et les contradictions de la société. Cette querelle de chapelle entre Bensaada et Addi en un bel exemple . L’association contre-nature d’ex-brobros convertis et des islamistes revenus en est une autre illustration plus que parlante. Chacun bosse pour sa proche zaouia au sein de ce mouvement qui ne doit pas son avènement à une convergences des luttes mais à la susceptibilité de la société face à l’humiliation du cinquième mandat et à l’instinct grégaire d’une société totalitaire portée naturellement sur les processions incantatoires , les invocations , les rituels collectifs : salate el istiqa , ou salate tout court.
    Le Hirak c’est au mieux une masse en mouvement dont on veut à tout prix faire une révolution. Il n’y a pas à lui chercher des fossoyeurs ou des traitres en son sein ou d’autres raisons qui font qu’il a échoué dans une mission dont on a bien voulu l’investir.

    De là à fustiger les « élites » qui n’adhèrent pas ou qui ne soutiennent pas ce mouvement , je crois pas que c’est raisonnable. Si une élite ne croit pas en son âme et conscience en ce mouvement qui a le droit de lui dire qu’elle a tort ou qu’elle se trompe ?

    Surtout quand on sait ce que la populace a fait en 90 et de quoi_ elle est capable.

    Quand on regarde ce à quoi notre société nous a habitués , quand on regarde l’idéologie dominante qui la soutient , quand on constante qu’aucun bouleversement culturel, scientifique, économique, social, n’ affecté notre société : est-ce qu’on n’a pas le droit de douter.

    Je dirai même plus: est-ce qu’il n’est pas raisonnable de douter?

      Dahmane
      28 juin 2020 - 9 h 00 min

      D’accord mais dis nous au moins une fois ce que tu penses du pouvoir illegitime en oubliant ton communisme chimerique une seule fois. Tu n’en parle jamais de ceux qui suppriment toute forme de libete d’opinion.

        KRIMOU
        28 juin 2020 - 9 h 58 min

        Je remarque qu’il ne contribue jamais aux attestations d’innocents non plus. Son travail est de tirer sur
        le HZIRAK sous couvert de zaama communisme qui n’est plus a la mode.

    Karamazov
    27 juin 2020 - 13 h 00 min

    Khouya Zaatar , azul,

    Amounipouk , il n’ y avait pas d’internet , de mots clefs, de koupyikouli. il m’arrivait de lire des dizaines de livres pour glaner l’information que je cherchais. et souvent je n’en tirais rien ou pas grand chose. Cela n’a pas fait de moua un grand érudit et mes camarades qui lisaient beaucoup moins que n’en ont pas été handicapés dans leur travail . Je crois que 9O% de ce que j’ai lu ne m’a jamais servi ni dans ma profession ni dans la vie.

    De nos jours l’info est disponible au bout d’un clic . sur tout et n’importe quoi. Taper la moindre kistyou et Gougeule vous balance deux millions d’occurrence. 59 600 .000 résultats pour NED , 80 000 résultats pour IFDS Group. et 4 530 000 résultats pour La mission de l’International Forum for Democratic Studies.

    Alors c’est de l’enfumage ou pas ?

      SERVICE
      27 juin 2020 - 14 h 01 min

      Les services ne payent plus comme avant. Ah les vaches maigres.

      Zaatar
      27 juin 2020 - 18 h 22 min

      Azul khouya Karamazov,
      C’est ce que j’ai appelé les signaux indiens. C’est ce que nous balancent nos deux protagonistes que j’aurais préféré voir sur un ring avec des savates à la main au lieu de gants de boxe. En fin de lieu, j’affirme que personne d’entre tous n’a saisi la moindre particule de ce que fût le hirak…on en a déjà assez dit, toi, moi et Abou stroff… nous assistons en ce moment à l’épilogue.

    Ni NED, ni dictature!!
    27 juin 2020 - 11 h 47 min

    Bensaada qui fait partie du Think Tank CIGPA (centre international de géopolitique et prospective analytique) n’en parle jamais et ne le met pas sur sa carte de visite ?? Pourquoi il ne dit pas qu’il est dans leur comité de rédaction??. Ce centre présidé par le tunisien Mezri Haddad ancien ambassadeur de Tunisie (nommé par feu Ben Ali) est l’auteur du célèbre baisemain à Marine Le Pen. Ce centre comprend d’anciens diplomates et d’anciens ministres comme Charles Million ancien ministre français de la défense proche de l’extrême droite ou Sid Ahmed Ghozali l’ancien premier ministre de de Chadli. Mr Mezri, qui n’a jamais digéré la chute de Ben Ali, est à l’origine du livre « la face cachée de la révolution tunisienne » publié en 2011…la même année que le livre de Bensaada sur le rôle des états-unis dans les révoltes arabes (c’est un pur hasard bien sûr!!). Ce Think Tank prône le Statu-quo et indirectement le maintien de toutes les dictatures « arabes » qui risquent d’être contaminées par les idées démocratiques considérées comme suspectes et « porteuses de chaos » (ils soutiennent ouvertement le régime syrien). Pour eux les « arabes » ne sont « pas mûrs pour la démocratie » ils appellent ça le « gradualisme réformiste » ce qui veut dire, laisser le temps aux dictatures de se réformer toutes seules!! Avouez qu’il fallait y penser!! Avec ça, vous savez ce qui se cache derrière les arguments de Bensaada et de ce ThinkTank qui vient au secours de la junte algérienne « menacée » par la « déstabilisation ». Vouloir prévenir la manipulation américaine est une bonne chose en soi, l’utiliser pour casser un mouvement citoyen pour soutenir une junte est par contre dégueulasse!!

      Yocef Benzatat
      27 juin 2020 - 12 h 45 min

      Faux ! Je suis moi-même invité aux séminaires de ce Think Thank, fondamentalement anti néocolonialiste. Son objectif est d’accompagner le réveil du monde arabe vers sa libération, aussi bien de la dictature que du néocolonialisme. C’est malhonnête de dire que leur objectif est de casser le Hirak et qu’ils soutiennent les dictatures arabes.

        Nasser
        27 juin 2020 - 19 h 54 min

        FAUX! Mensonge!
        Mr Bensaada n’a jamais fait partie de ce CIGPA (centre international de géopolitique et prospective analytique)

          Anonyme
          28 juin 2020 - 0 h 43 min

          @Nasser c’est écrit noir sur blanc. Il est bien dans l’organigramme de ce CIGPA. Dans le comité de rédaction. Essaie de consulter le site « en cache ». Il y a à boire et à manger dans ce cigpa. Je suis dessus depuis hier. Ça promet!!!

        @Youcef Benzatat
        28 juin 2020 - 7 h 47 min

        L’anticolonialisme a bon dos. Je confirme ce que j’ai dit et je vous apporte encore d’autres preuves. Quand Naoufel Brahimi El Milli qui fait partie de ce CIGPA, comme Bensaada, déclare « L’élection de Tebboune marque la fin de la crise du régime et cela laisse augurer un traitement profond et durable de la crise politique » il n’y a pas de doute possible!!! Le rôle de ce CIGPA est clair: ne pas demander de changement de régime (pour ne pas que les colonialistes en profitent) et pousser les dictatures à engager des reformettes pour calmer le petit peuple. Ce serait trop long de développer tout ça sur un post car il y a de quoi écrire un livre!! Ce livre s’appellerait peut-être « la face cachée de l’anticolonialisme »!!!

          Karamazov
          28 juin 2020 - 9 h 30 min

          Pakhkh ! C »est l’hôpital qui se fout de la charité. Y.B qui fustige l’anticolonialisme alors que c’est sa marque déposée.

          Il pourrait écrire un livre , en effet. Et pas qu’un seul .Rien qu’avec le seul mot harki, il pourrait en écrire une dizaine.

          Anonyme
          28 juin 2020 - 23 h 42 min

          @Karamazov le post est destiné à YB er pas écrit par YB

    Karamazov
    27 juin 2020 - 10 h 48 min

    iben moua qui en première lecture n’ai lu L’Eminent Professeur Bensaada que de gauche à droite et de bas en haut , je n’ai pas réussi à en saisir toute la quintessence infuse qui en suintait.

    Ce n’est qu’après avoir lu certains judicieux commentaires que j’ai décidé de prendre de la hauteur et monter sur mon escabeau pour le relire en faisant le poirier .

    Deux phrases qu’en première lecture j’ai pris pour des galéjades et qui n’ont pas attiré mon attention ont après avoir lu certain commentaires H’med Hammou et krimo notamment , m’ont ébranlé . et failli me faire tomber de mon escabeau où j’étais perché.

     » je me doutais qu’il allait être bassement critiqué et que son auteur n’allait pas être épargné. »
    et
    «Que nul n’entre ici s’il n’est géomètre.»

    En clair : je vais balancer tout ce qui me passe par la tête mais gare à celui qui osera me contredire et
    je suis omniscient c’est moi qui sait tout gare à celui qui n’est pas aussi compétent que moi s’il ose se mettre à ma hauteur.

    Quand il a dit ça et qu’il s’est gardé de la moindre critique il a ouvert le sac pour répandre tous les artifices.

    Rien que le titre de son livre sonne faux , comme un attrape nigauds. Car tous ceux qu’il accuse, même s’ils ont surfé sur la vague hirakienne n’ont jamais dit qu’ils en sont des représentants. Ce mouvement étant fait de toutes les catégories sociales et infiltrés de tous les cotés , ce que rien n’interdit, personne n’a à dire qui est fondé légitimement à en faire partie. Tout algérien peut en revendiquer une part de paternité.

    Et je rappelle que me concernant j’ai toujours dit que ce mouvement est un mouvement messianique incantatoire , que je n’en faisait pas partie mais surtout que le Hirak , ce n’est pas l’Algérie ni le peuple algérien et n’est pas autorisé à parler au nom de toutes la société.

    Krimo
    27 juin 2020 - 7 h 17 min

    M.Bensaada,

    Enfin vous avez compris au moins une chose : pour signer cet article au moins vous vous etes departis du titre pompeux « Douktour – Broufissour  » qui n’a aucun rapport avec l’essence meme des theses que vous developpez dans vos livres.

    Mon cher monsieur vous avez ecrit un livre, vous avez commis une oeuvre, elle est sur les etals alors laissez le lectorat faire.

    Jusqu’a preuve du contraire et juste pour l’exemple, A. Bensaada n’est pas Proust autant pour H.Addi, il n’est pas Sainte Beuve.

    Vous avez ecrit :  » Je dois être honnête. Lorsque j’ai écrit mon récent livre « Qui sont ces ténors autoproclamés du Hirak algérien ? », je me doutais qu’il allait être bassement critiqué et que son auteur n’allait pas être épargné.  » . Alors a votre sagacite ……

    Pour rappel Popovich auquel vous avez succombe (je ne vous le reproche pas) il n’a rien decouvert et toute puissance proclamee, voire autoproclamee est dans son role pour imposer son poids …. tricoter une influence ……. et ce au moins depuis lules Cesar.

    M. Bensaada, si vous le permettez, ces deux derniers siecles l’Histoire de l’Algerie est assez particuliere de par le monde, meme nos voisins immediats ne l’ont pas partage, alors l’ex. monde ottomanise.

    Anonyme
    26 juin 2020 - 23 h 09 min

    Pour un sociologue, les livres de M. Addi manquent cruellement d’enquêtes terrain.
    Je ne suis pas un sociologue, ni meme de formation académique, mais je sais que les enquêtes de terrain sont un outil fondamental en sociologie.
    Lisez les livres de Addi. Aucun entretien avec des acteurs, aucune description détaillée de situation de personnes ou de groupes de personnes!!.. C’est tellement paradoxal!!
    A titre de comparaison, lire les livres de Bourdieu ou par exemple Abdelmalek Sayad, plein d’enquetes, d’analyses de situations personnelles.
    M. Addi se dit « sociologue politique ». Il me semble plus « politique » que « sociologue ». Et quand je dis « politique », je mets surtout l’accent sur le baratin et le verbiage dont les politiques sont les grands spécialistes.
    Pour finir, une déclaration de Kamel Daoud au sujet de Addi que je trouve très juste : « On peut se tromper mais pas en faire un métier. » En effet, les analyses et prédictions de Addi se sont toutes révélées fausses!

    Hmed hamou
    26 juin 2020 - 20 h 56 min

    «Que nul n’entre ici s’il n’est géomètre.» (Platon), Par Ahmed Bensaada.

    Voilà donc comment nos intellectuels d’outre-mers pensent arriver à traire le bœuf. On lui faisant le grand écart. Un grand ecart calculé, il ne faut pas non plus l’écarteler trop et se retrouver avec un bovidé estropié sur les bras.
    Mais, Heureusement pour le bœuf tous les deux ils maîtrisent à géométrie. Il n’a qqu’à se laisser faire. Confiant. Et heureusement pour eux, tous les deux remplissent la condition de Platon, ils sont tous les deux bons géomètres. Et par conséquent, tous les deux peuvent entrer « ici » en se rentrant dedans. Pour déterminer qui deux est l’homme de Vitruve, l’homme du cercle de léonard de vinci. Le fameux cercle de léonard de vinci représentant des proportions idéales et parfaites du corps humain parfaitement inscrit dans un cercle (dont le centre coincide avec le nombril de l’homme ) et un carré (dont centre coincide lui avec ses organes génitaux) (symbolique du cercle et du carré),…

    Si l’Homme de Vitruve est un symbole allégorique emblématique de l’Humanisme, de la Renaissance, du rationalisme …
    Notre homme à nous, l’homme de Vitruve de Addi est symbole allégorique de la régression féconde vers les origines des espèces, de la bigoterie,…et tant de merveilles encore (il faut garder le suspens pour intéresser touristes) qu’on rencontrera au fur et mesure qu’on regresse…
    Ps. 1. Moi je pense que les deux, Mr Addi et Mr Bensaada, mérite la place de l’homme de Vitruve dans le cercle. Mais étant diamétralement imposés dans leur perfection, et comme ils vont se retrouver forcément tête bêche dans le cercle, Il reste juste à déterminer le nombril duquel des deux sera le centre du cercle. Pour le carré, son centre découlera de source.
    Voilà donc un petit problème d’ego ou plutôt de nombrilisme à résoudre. Au pire, notre Dr en physique ou en mathématiques, mr Dhina trouvera sûrement une solution . Au pire du pire, abdellah anas tranchera, c’est un spécialiste du tranchage. Abdellah anas, une piece à géométrie variable, mais une pièce maîtresse d’al magharibia et de frérosphère londonienne, ancien grand moudjahid en Afghanistan, mais toujours actif à Londres, et le copain (?) de mr Addi (on tout cas il l’a bien encensé, sur sa page en début de l’année, en disant: « abdellah Anas est un islamiste qui a évolué et qui a une autre idée de la démocratie » ! Ça doit être lui, abdellah Anas, qui lui a inspiré sa théorie de régression féconde. Eh oui, il a tellement régresser, jusqu’au « Big bang », puis de là il a évolué, en refaisant tout le chemin de l’histoire humaine et du vivant depuis la cellule primitive de la soupe originelle… Pour finir par devenir un islamiste évolué avec une autre idée de la démocratie. Ne me dites pas de qu’elle idée s’agit-il mais mr Addi doit en avoir une idée !

    Ps. 2. À moins que l’homme de Vitruve de Addi ne soit en fait Abdellah Anas ? Ou alors Dhina (que Addi à qualifié de erdogan algérien !) ?
    En Voilà des questions pour géomètres, pour mr Ahmed Bensaada.

    Anonyme
    26 juin 2020 - 17 h 59 min

    Le fait que M. Addi Lhaouari reconnaisse qu’il eut à siéger au NED, organisme de réflexion américain, il a sans aucun doute cotoyé M. Brzinski et M. Bernard Lewis, ou pris connaissance de leurs travaux alors que ces deux derniers sont des sionistes notoires. Il est évident que pour cette raison je me place d’emblée au coté de M. Ahmed Bensaada. Qu’en est-il en fait de cet axe de crise ? C’est un concept de géopolitique visant à définir la politique américaine puis occidentale face au monde musulman ( d’après Wikipédia). Depuis, ce concept a beaucoup évolué et connu un développement plus récent par les penseurs des armées de l’OTAN et plus particulièrement de l’armée française. Le plus surprenant est que ce plan soit similaire au plan Ynon de la politique Israélienne des années 1980. Les partisans de l’Arc de crise, à savoir les puissances Occidentales et Israël voient en cette théorie la possibilité de créer des mini-Etats pétroliers plus faciles à contrôler d’où la Balkanisation (Wikipédia). Son étendue a varié au fil du temps puis s’est raccroché pour certains pays à l’ancien arc de crise faisant courir globalement cette Zone d’incertitude de la Mauritanie à l’Afghanistan. Alors M. Addi Lhaouari et les autres, dites nous, pour qui travaillez-vous et avec qui ?

    Zoubida
    26 juin 2020 - 16 h 31 min

    Ce Addi parle de l’Algérie en tant que sociologue alors qu’il ne peut pas lire les journaux algériens édités en arabe pour la simple raison qu’il ne sait pas lire l’arabe. Ce Addi a flirté avec plusieurs partis idéologiquement différents (FLN, FFS, RCD..et même un coup d’oeil au FIS de l’époque : rappelez vous « la régression féconde ») parce que c’est un ambitieux qui voulait et veut peut être encore avoir sinon un poste du moins une place dans les institutions officielles. N’ayant rien de ce qu’il voulait il est allé quémander un poste dans les instituions universitaires en France et il a atterri à l’IEP de Lyon…Enfin, il a fini par épouser une américaine qui lui permet d’écrire ses papiers en anglais … Voilà les grandes lignes du parcours de cet « intellectuel » qui se prend pour Hobbes !!

      Wlad França
      26 juin 2020 - 20 h 29 min

      Et en quoi ce parcours fait de lui quelqu’un de pas crédible? Ca ne sert à rien de nous donner sa biographie si c’est pour dire des mièvreries pareilles.

        Santa Claus
        27 juin 2020 - 8 h 55 min

        merci pour vos pénétrantes réflexions, vos pertinentes analyses et vos coups de gueule qui permettent aux ignares que nous sommes d’apprendre pour mieux comprendre.
        je vous prie de persévérer dans vos fécondes interventions, car sans ces dernières, nous, les ignares, auront du mal à nous convaincre que nous ne sommes pas si bête que ça.

          Wlad França
          27 juin 2020 - 15 h 22 min

          Tu l’as déjà dit dans un post précédent. Et je t’y ai répondu. Je n’irai pas plus loin avec toi tant que tu n’as pas des choses à dire, bonnes ou mauvaises.
          Je constate qu’en termes de ‘plates platitudes’, tu en connais un rayon.

    Elephant Man
    26 juin 2020 - 16 h 06 min

    Effectivement NED cf. CIA.
    Petite parenthèse Mr Addi qui fait partie de la issaba quand on occupe un poste à l’ENS de Lyon, je ne vous ai pas vu manifester à Lyon ni sur youtube réclamer la DÉMOCRATIE et la JUSTICE à Lyon pour vos concitoyens … « ÉTONNANT NON ? » pour reprendre le cultissime Desproges.
    Je réitère Elephant Man 14/06/20 : ONG qui n’ont de NON gouvernementales que le NOM.
    Certains pays ont banni les ONG : la Russie a interdit l’USAID, la NED, le NDI, l’IRI, Freedome House et l’Open Society de Soros ; en Amérique du Sud les pays de l’ALBA ont signé une résolution en 2012 interdisant l’USAID dans les pays membres de l’alliance ; certains pays des BRICS ont voté des lois interdisant les ONG sur leurs sols ; les EAU la Jordanie ont interdit le NDI.
    Aux USA, de telles activités sont régies par le Foreign Agents Registration Act une loi Américaine exigeant l’enregistrement des lobbyistes représentant des intérêts politiques ou économiques étrangers.
    Et pourquoi en Algérie il devrait en être autrement….
    Il est impossible que l’Algérie ne soit pas la cible des « exportateurs » de la démocratie.
    Mr K.Naïmi a écrit également des contributions AP sur la nécessité d’auto-organisation du Hirak avec des représentants AUTHENTIQUES, et non issus d’officines étrangères, avec un programme politique PRAGMATIQUE RÉEL.

      Anonyme
      26 juin 2020 - 16 h 17 min

      Mr Addi ne représente que lui, il n’est ne représente rien en Algérie. 99% des hirakistes ne le connaissent pas!! Be seeing you!!

        Addou
        26 juin 2020 - 19 h 05 min

        Et les autres cités par Bensaada, ils représentent qui? Ils ont été élus?
        Cependant ils se rencontrent tous chez Al Magharabiya/Fis dissous financée par le Qatar, pays éminemment démocratique
        C’est Addi qui le dit dans Reporters
        « Je ne les connaissais pas personnellement, je les ai rencontrés pour la première fois en février 2020 à Paris dans les locaux de la chaîne Al Maghraribia »
        (…)

    Wlad França
    26 juin 2020 - 15 h 05 min

    J’aurai tendance à abonder dans le sens de Lahouari Addi. Il ne fallait pas pondre tout un article pour nous rabâcher ce qui existe déjà sur le site de la NED (sa création, son financement, etc). Cela prouve seulement que Bensaada sait consulter les sites Web, comme tout usager de la toile.
    Le fond du problème, c’est que Bensaada accuse ses adversaires, principalement les têtes du Hirak, de jouer les Cassandre, alors que lui se complaît dans une posture d’empêcheur de tourner en rond, au mieux, et de collaborateur de la junte au pouvoir, au pire.
    Bensaada n’a, et c’est l’évidence même, rien d’un homme politique. C’est un universitaire assez quelconque que personne ne connait réellement à Montréal où il enseigne la physique depuis 20 ans. Alors, il repassera pour la politique!
    Bensaada, qui est un exégète de l’insulte gratuite, se plaint de ses adversaires qu’il accuse de tous les maux et de tous les mots et se plaint qu’on lui retourne la politesse. Il a tiré sur à peu-près toute l’intelligentsia algérienne, de Kamel Daoud, à Sansal. de Boudjedra à Lahouari Addi et la liste est longue.
    Bensaada est le portrait-type de l’Algérien parvenu qui pense qu’il a ce qu’il faut pour être une voix autorisée en ce pays où la médiocrité a pris ses quartiers. Il pense pouvoir diffuser, à moindres frais, ses oracles à la plèbe que nous sommes, histoire de nous montrer ce qu’il faut faire et ne pas faire. La plèbe, et son représentant le hirak, vous dit le mot de Cambronne mais dans le sens propre du terme.

    Anonyme
    26 juin 2020 - 14 h 17 min

    La seule chose vraie dite par Lahouari Addi c’est le penchant de Bensaada pour le régime. Pour le reste, l’auteur de la régression féconde n’est pas le meilleur pour analyser l’opposition algérienne

      Ahmadov
      26 juin 2020 - 18 h 16 min

      Il a fécondémment régressé.

    Anonyme
    26 juin 2020 - 13 h 55 min

    Et Mr Bensaada accepterait-il qu’on fouille un peu dans son agenda et dans son compte bancaire histoire de se convaincre qu’il fait ce travail de manière désintéressée??

    Salim Samai
    26 juin 2020 - 13 h 55 min

    Bonne PEDAGOGIE sur la COMPLEXITE des Institutions de Washington ou TOUT EST FINANCÈ et depend du Maitre/Paymaster/Tresorier qui paie! Il n´y a pas de Think Tanks!

    Il n´y a que des Machines payées pour cracher/produire le VENIN qu´on a commandé qu´on entoure ensuite de miel, de gants de velours et de « Debats Scientifiques » agrementés de bons dejeuners.
    Aux plus Zélés on offre une Fellowship á Washington, Harvard, Oxford ou Princeton.

    J´ai un bon exemple que la DECENCE m´ oblige a garder!
    Il s´agit d´INSULTER l´Islam qui est souvent le Jackpot et le Ticket Gagnant!

    Juste un REGRET!
    Si Bensaada et Si Aadi, toute cette belle energie devrait etre consacrée au Hirak, l´Avenir de l´Algerie et á
    un oeil sur l´Etat qui par nature est Khadaa/Fourbe. Il ne DOIT PLUS DERIVER!

    .

    Anonyme
    26 juin 2020 - 13 h 33 min

    Tout ce que dit M. Bensaada sur la NED et la nuisance des USA envers nos pays est vrai, et il est bon de le savoir pour s’en prémunir. Mais pour être utile et politiquement opportune sa réflexion ne doit pas occulter le rôle encore plus négatif des détenteurs du pouvoir qui empêchent l’émergence de forces politiques organisées. Que reste-t-il aux algériens? Se taire ou résister quitte, à accepter des soutiens étrangers intéressés? Qui aurait empêché Gaïd Salah ou les décideurs d’aujourd’hui de couper l’herbe sous les pieds de la NED ou autres en choisissant parmi les personnalités nationales y compris parmi celles issues du système, des hommes et femmes relativement consensuels, au moins qui ne traînent pas de casseroles? Le problème est que les militaires ne veulent plus d’un président qui pourrait échapper à leur tutelle. Dieu nous garde!

    Zangra
    26 juin 2020 - 13 h 33 min

    (………….)

    À lire la logorrhée de Bensaada, on ne peut que se régaler de toutes ces contradictions qu’exhibe l’auteur de cette contribution. Parlant de ces éminents « maîtres-espions » (collègues de H. Addi), il cite l’Égyptien Ahmed Maher, un clic et on a: Ahmed Maher, né le 2 décembre 1980 à Alexandrie, est un des cofondateurs du Mouvement de la Jeunesse du 6 avril, un des mouvements d’opposition à Hosni Moubarak.
    Qui c’est Hosni Moubarek? un pion des US qu’il fallait mettre au pouvoir en 81 par la violence physique en éliminant Sadate, celui qui a sauté le pas de la trahison en signant les accords de la honte de Camp David, qui a tourné le dos à la cause palestinienne mais qui ne servait plus à rien en 81-82 car l’Égypte de Sadate était isolée et ne pouvait servir de cheval de Troie pour amener les autres Zarabes à la compromission.
    Donc Moubarak est une « création US » avec l’avantage de n’avoir pas paraphé les accords avec Menahem Begin, il fera revenir l’inutile ligue arabe au Caire, il servira l’agenda impérialo-sioniste pendant 3 décennies. Moubarak reçoit le prix de la trahison de la cause palestinienne: 2.5 milliards $ chaque année dont il prélèvera chaque fois sa chipa en dizaine de millions de $ pour lui, A’ala, Gamal son épouse et ne pipera mot quand le Liban sera agressé, Ghaza bombardé régulièrement et soutiendra le blocus de Ghaza avec ses nouveaux amis sionistes en noyant les puits de Hamas avec l’eau de mer exigé par Israël.
    Voici le parfait profil de l’agent espion US tout comme à l’image des rois de l’ouest et des roitelets du Midlle east. Mais Bensaada nous dit que les impérialistes vont créer des espions formés par la NED et affiliés pour faire tomber Moubarak, pourquoi un espion président corrompu jusqu’aux bouts des ongles qui créé les conditions idéales : répression-emprisonnement des élites pour faire fuir les compétences et l’intelligence ce qui cadre parfaitement avec les intérêts inavoués des impérialistes : vider les pays zarabes de leurs sèves pour les laisser végéter à l’époque de la Hidjra et autre ghazouet Badr…
    Le parallèle est vite fait chez nous, voilà un président qui cadre parfaitement avec les potentats zarabes: sans étoffe, peu scrupuleux ou pas du tout, imbu de sa personne avec cerise sur le gâteau voleur et donc qui n’a aucune légitimité populaire et par conséquent facile à manipuler et à faire marcher au pas, exécuter les désidératas des grandes puissances, ce président sera hissé au pouvoir par une coalition internationale d’une mafia du pétrole, des grandes compagnies cotées en bourse, des bédouins d’Arabie qui mettront la pression et menaces du TPI à l’encontre des généraux pour faciliter l’arrivée de « l’élu » des impérialistes qui mettra en oeuvre leur agenda : démolir et brader le secteur public économique, chasser les compétences nationales par la politique du copinage, du tribalisme et du régionalisme le plus hideux et donc quand il faudra lancer les chantiers il n’ y aura ni bureau d’études et suivi national, ni groupes ou sociétés de réalisations et c’est tout bénéfice pour les multinationales. Ce président décapitera le pays, triturera la constit en 2007 pour s’éterniser au pouvoir de la destruction et un jour subrepticement, la NED et affiliés va former des agit-pop pour faire tomber le nabot Léon. est-ce que ça a du sens??? Tant d’efforts et de manigances pour amener au pouvoir un valet et le faire tomber ensuite !!!
    Les Us ou l’empire central et ses satellites français, anglais ont toujours agit par des coups d’état sanglants en Amérique Latine avec de triste mémoire Pinochet au Chili, Videla et Viola en Argentine, Hugo Banzer en Bolivie, Stroessner au Paraguay enfin toute l’Amérique Latine a été dessiné par les Us avec le sang des pauvres, pour leur pétrole, leur cuivre et le film des déstabilisations continue. En Afrique territoire du sous- gendarme français et quelque peu anglais, c’est pareil: si un patriote émerge, montre son intention de préserver les intérêts de son peuple, il sera éliminé à l’image du martyr Patrice Lumumba, de Thomas Sankara.
    Quant à Mr Bensaada, l’anti-impérialiste, n’avez vous pas eu vent des actes de la plus haute trahison commis par le fils de la honte Aziouez et ce durant 20 ans avec les centaines de milliards de $ en cadeaux aux groupes capitalistes mondiaux? ne ressentiez vous pas la honte de savoir que le groupe Suez, la Marseillaise des eaux, Veolia prenaient des centaines de millions de $ pour ouvrir et fermer les vannes d’eau potable? n’aviez vous ressenti la trahison quand A.D.P signe un contrat de gestion de l’aéroport d’Alger pour 50 millions d’euro / an? pourtant la gestion des eaux ou de l’aéroport nos aînés des années 60-70 le faisaient sans aucun problème … À moins que vous êtes vous aussi touché par le syndrome de la régression féconde de Lahouari Addi, lui pour l’aspect politique et vous pour l’économie.
    Mr Bensaada, vous auriez été plus que crédible si vous aviez produit un pamphlet mettant à nu les 20 ans de traîtrise et de destruction du pire traître à sa patrie, j’aurai pu faire l’effort de vous suivre dans votre traque des taupes de la NED et affiliés; mais si vous n’avez dit mot durant 20 ans contre les horreurs commises par le duo de frères maudits, c’est que vous étiez complice du hold-up du siècle et venir descendre au lance flammes des gens qui ont résisté, dénoncé les agissements du voyou président, c’est être doublement complice. Benchicou Mohamed qui a écrit et dénoncé les turpitudes du voleur Boutefliga en 2004 a payé de 3 ans d’emprisonnement son courage de se positionner pour l’Algérie, vous viviez au Canada donc difficile à vous embastiller, vous n’aviez rien dit ni dénoncé alors ne venez pas nous jeter de la poudre aux yeux avec le Hirak à ses débuts était bénéfique mais il a été dévoyé …..
    C’est l’avis du caïd Salah, l’homme de Bouhef qui a protégé le bandit, démantelé les services colonne vertébrale du système et ce pour plaire au minable président car les services enquêtaient sur Chakib tchipa, saidani et le ghayta band qui accompagnait l’ignoble président.

      Wlad França
      26 juin 2020 - 15 h 11 min

      Mise au point faite avec panache. Merci

      Ziri Warsenis
      27 juin 2020 - 13 h 16 min

      @Zangra
      Merci l’ami pour cette remarquable mise au point. La déliquescence de l’Etat conjugué au banditisme de ses représentants et autres serviteurs zélés a cloué le pays dans la médiocrité qui a infesté toutes ses strates, particulièrement durant le règne imposé du Nabot Léon.
      Cette indigence n’est pas uniquement technique, scientifique, économique, industrielle, technologique etc. elle est d’ordre moral et intellectuel également.

      Quand on voit parmi notre “élite intellectuelle” certains de ses représentants faire le buzz, non pas pour “instruire leur concitoyens” mais pour se taper dessus à qui mieux mieux, on a un sentiment de dégoût qui émerge et qui nous incite à baisser le rideau, fermer l’échoppe de l’espoir, faire son baluchon, rejoindre la communauté des sourds-muets dans une retraite, un ermitage style St Antoine dans le désert.

      Après le désastre Nabot Léonien et la chute d’une partie de son clan de pillards, voici l’avènement d’une autre bouture du système qui se régénère et prend ses aises à coups de matraques, d’arrestations, d’emprisonnements, d’intimidations, de menaces, de censures et de démagogie renouvelée.
      Face à ces dérives totalitaires, n’aurions-nous pas aimé, nous de la plèbe “ghachéenne”, trouver en écho une rumeur portée par la voix en chœur de notre élite pour secouer la torpeur et la morosité, dissiper les incertitudes, faire front avec ce peuple d’où elle est issue ?

      Hélas, notre élite est accaparée par ses luttes de hauteurs de flèches et de majesté de clochers qui ornent des édifices dont les fondations sont en ruines.
      Qu’un intellectuel fricote avec ce lugubre énergumène qui portera toujours l’ignominie d’avoir affirmé que les intellectuels assassinés par les dingues de Dieu, avaient choisi leur camp, qu’ils doivent donc assumer, qui s’affiche et s’affirme en tant qu’intellectuel, se désolidarise de la mémoire et du combat de ses paires pour gagner un semblant d’estime des assassins et jouer au démocrate grandeur nature, n’est pas digne d’être une voix à écouter.
      L’autre, son contempteur, dont l’exil a probablement eu pour effet non pas de le forger dans une conviction continue, mais l’a tant éprouvé que la nostalgie a fini par avoir raison de sa personne, qu’il se convainc de son nouvel apostolat.
      Est-il si innocent pour ne pas savoir que lorsque le pouvoir illégitime t’ouvre les micros de sa Radio, ce n’est certainement pas pour le bien du peuple qui demande d’instaurer une légitimité politique, celle du peuple, non celle frelatée mise place ?
      D’autres se drape de l’habit de l’inquisiteur pour chasser et dresser l’index des naturalisés, pendant que certains se font porte-voix du mouvement populaire perchés sur des strapontins d’opérette pour le profit des “crottes d’écoute” et des audimats kitch, alors que d’autres y rêvent , font tant d’acrobaties, suscitent et appellent au buzz, allant jusqu’à l’insulte et au reniement mais n’y parviennent pas. Ils sont toujours ignorés.
      Le poète rebelle assassiné a laissé cette phrase à la postérité: “La vérité, venez qu’on se la raconte”.

    Anonyme
    26 juin 2020 - 12 h 49 min

    Le HIRAK n’ira jamais. Deviez comme vous voulez sur le sujet: Le pouvoir est illegitime et vous en parlez jamais. Le HIRAK sera la pierre pointue dans votre savatte qui ne partira jamais.

      LM
      26 juin 2020 - 16 h 28 min

      Voilà un commentaire rafraîchissant, plein de justesse. En effet, son auteur cible autant l’imposture de l’un que de l’autre. De plus, je trouve qu’il a fait montre de beaucoup de retenue à l’égard du professeur-valet-de l’américano-sionisme Adddi L.
      Il n’y a qu’à voir l’ouvrage d’Addi L. de 2017 portant sur l’islam politique et le nationalisme arabe radical dans lequel celui-ci passe sous silence (en effet, aucune source britannique , US ou autres n’est citée malgré l’abondance et la disponibilité de celles-ci) le rôle essentiel joué notamment par les services de renseignement britannique et américain dans la genèse de l’islam radical.
      Addi, à l’égo assurément surdimentionné, va jusqu’à recommander vivement, lors de son passage à Radio M en novembre 2017 me semble-t-il, aux généraux algériens (sous-entendu incultes) de lire sa science.
      Pour terminer, la proximité de Addi avec le néo-démokhrate Dehina, apologiste de l’assassinat du professeur Boucebsi, de Said Mekbel et de nombreux autres intellectuels algériens me répugne au plus haut degré.
      LM

    Anonyme
    26 juin 2020 - 12 h 45 min

    Ca ne resout pas toujours le probleme de nos bidonvilles et de la misere qui augmente en exponentielle en algerie.

    Boudjemaa Nacer
    26 juin 2020 - 12 h 15 min

    Il ne faut même pas faire honneur à cet individu et discuter le contenu de ses insanités. Nous savons qui il est et pour qui il agit. Un universitaire du niveau de ceux qui ont essaimé l’université et bossé pour qui vous savez en distillant des informations sur les étudiants.
    Que cet individu raconte pourquoi fallait il l‘intervention „d‘Alger“ pour faire valoir „ses droits“ de retraites auprès d‘une université de l’ouest alors qu‘il ne remplissait pas les conditions. Ce type aurait un peu enseigné dans cet université. Qu‘il nous explique ce diffamateur de patriotes. Patriotes qui manifestent chaque vendredi pour une Algérie démocratique, pour un État de Droit.
    Et qu‘il fasse un livre sur ces maîtres qui ont pillé et continuent de piller ce pays.

    Karamazov
    26 juin 2020 - 12 h 09 min

    Iben moua je pense que cette intervention de Bensaada n’est là que pour nous faire accroire que le Hirak c’est que lui et Addi, ou essentiellement. Et qu’YB et Saint Qeddour n’ont fait que resquiller dans le porte-bagage . Ce qui concernant ces deux derniers n’est pas tout à fait faux.

    Donc , nous sommes tous témoins de l’avènement du Hirak de son début à son confinement . Si ma modestie ne m’inhibait pas je dirais que moua , Tovarich Abou Stroff et khouya Zaatar qui avions suivi le Hirak à la trace avions plus écrit à son sujet qu’Addi et Bensaada réunis.

    Nous connaissons ses origines , ses acteurs, ses théologiens, ses bigots, ses laudateurs et ses pourfendeurs. Si on voulait faire son histoire nous savons tous par quoi commencer , comment contextualiser qui est qui , comment et où.

    La manœuvre qui consiste à extraire le sujet de son contexte réel pour l’abstraire et le transférer dans des niveaux inaccessibles à l’observateur lambda est une manœuvre d’une perfidie intellectuelle inqualifiable.

    Monsieur Benssada s’autorise ce qu’il reproche à Addi et réciproquement. A savoir que l’un est l’autre sont missionnés de l’Etranger pour parler ainsi du Hirak. A la rigueur je dirai que c’est plutôt l’inverse. C’est a dire que c’est parce qu’ils pensent ainsi qu’ils ont été missionnés. Bessah amounavi ils ne font que donner leurs oupinyous comme nous autres.

    Moua ce qui me barbe c’est leurs prétentions et leurs manœuvres pour truster le débats alors qu’ils ne cessent de se jeter mutuellement dans les plumes que diplômes ne signifient pas raison ni même sachience.

    Tout ce que j’en déduis dans ce fatras de secret de polichinelle et de domaine réservé , c’est que ça ne culpabilise n’innocente Addi ou l’auteur de cet article.

    Je préfère débattre avec Saint Qeddour , YB et Don Diego avec lesquelles je ne suis d’accord sur rien qu’avec ces rois de l’enrourloupe et des digressions foisonnantes qui ne font que nous enfumer le débat.

      Wlad França
      26 juin 2020 - 15 h 24 min

      Qu’avez-vous écrit d’aussi important, toi et tes deux autres comparses, à part vos habituelles balivernes, agrémentées d’expressions loufoques comme traire le boeuf, tubes digestifs, processions lithurgiques. nous l’avons déjà dit… et tutti quanti?
      En vieux communistes aigris, complètement égarés dans cette modernité qui hait le faisandé, vous n’êtes capables d’aucune réflexion sérieuse, moderne, constructive. Vous bouffez du Hirak quand les gens le défendent et vous bouffez des contradicteurs du Hirak quand ils tentent de justifier pourquoi ils en sont contre.
      Vos trolls qui ont pour objectif unique de faire du sur-place, devraient être enseignés dans les écoles des services secrets. Visiblement vous avez du temps à perdre et vous le perdez mal. Surtout à vos âges.

        Zaatar
        27 juin 2020 - 6 h 55 min

        Bravo l’érudit. Nous perdons notre temps car nous avons à en perdre pardi. Et je suppose que toi tu as apporté quelque chose…non je ne suppose pas j’en suis certain car wlid franca. Ah oui, qu’est ce que j’ai apporté ? Eh bien la réalité. Le renouveau de madame soleil en plus efficace, en plus prémonitoire, en plus juste…et c’est pour cela que j’affirme encore que le temps m’a toujours donné raison, et qu’il me donnera encore raison. Meme en l’espace d’un temps du hirak, il se passe exactement ce que j’ai déjà écrit ici….ce que nous avons déjà dit, si tu préfères. Défoules toi maintenant jeunot, tu as la permission.

    Amar
    26 juin 2020 - 11 h 31 min

    Selon le resonnenent du (…) l’universitaire Nommé Bensaada, Bensaada lui même serait un traître car il a été honoré par le Gouverneur du Canada!
    Effectivement aucun article scientifique de cet homme n’est disponible selon mes recherches sur Google notamment dans son domaine (il est soit disant docteur en physique).

    Belveder
    26 juin 2020 - 9 h 57 min

    A titre Personnel je suis decu c est un combat insipide qui porte sur la forme et non le fond…on réplique sur les SOURCES.. pioché sur le Net..ca résume le décalage entre cette Pseudo élite et le peuple dans la Rue ..mais ce n est pas D ‘Aujourdhui…

    Karamazov
    26 juin 2020 - 9 h 49 min

    Tovarich Abou Stroff je te salue,

    Il faut être naïf pour croire que ces déballage ont d’autres objectifs que de faire étalage d’une sachience profuse débordante de CV interminable et de référence pour nous frelater nos cervelles d’abrutis et nous donner des complexes pour que ça nous prenne pas d’aller les contredire.

    En vérité si ces éminents sachants vont chercher ailleurs les causes de nos malheurs c’est parce que le Hirak n’a rien à leur offrir que nous autres ne sachions pas . La scène se joue devant nos yeux et nous avions tous vu ce qu’il y a à voir.

    Toutes la ruse de ces augustes sires est d’importer des choses que nous ne sommes pas sensés connaitre et que nous n’irons pas vérifier. Cela est aussi inutile qu’un serre-joint et rachklou une brouette un démonte-pneu en microchirurgie mais ça étoffe le discours et ça en fiche plein les yeux au quidam ahuri.
    Ipi ça réveille les reflexes conditionnés, ça réactives les images subliminées. La main de l’Etranger, la Sixième flotte, le néocolonialisme, l’impérialisme, les officines , pour attraper le gogo: ça mord à tous les coups.

      salim samai
      27 juin 2020 - 11 h 22 min

      Merci! Votre commentaire est judicieux. Les bagarres, on en a marre! On veut avancer en CONTROLANT la Houkouma afin qu´elle ne DERIVE pas ENCORE!

    Karamazov
    26 juin 2020 - 9 h 23 min

    Qui trop embrasse mal étreint.

    Quand un intello s’étale sur un sujet c’est pour vous cacher l’essentiel.

    J’en connais qui ne sont pas que prêts à ne vendre que leur âme pour se faire publier ou pour un sourire, un brin de reconnaissance de la part de ces institutions . J’en conclue que toutes ces accusations n’ont rien de sincères et d’intellectuellement honnête.

    A force de vouloir trop convaincre M. Bensaada s’emmêle les pinceaux, même si Addi est coupable de ce dont il est accusé , je n’ai aucune envie d’y croire.

    Si on enlève toute la fumée qui entoure cet article que reste-il finalement ?

    Des accusations et de l’autosatisfaction qui n’enrichissent en rien le débat.

    Moua, qui n’ai pas envie de croire sur parole ce que nous débite ici Mr Bensaada, et qui n’ai encore moins envie d’aller vérifier toutes les références qu’il nous déballe ici , j’en retient que tout ça c’est de l’enfumage
    .
    Toute cette mousse n’a nullement d’objectif de nous éclairer sur le Hirak , mais juste un duel à l’onanisme ou nos deux duettistes se passent la savonnette.

      Zaatar
      27 juin 2020 - 9 h 06 min

      Ah ben là je suis totalement d’accord. De l’enfumage aux signaux indiens sauf qu’il n y a rien à décrypter.

    Led vrais ennemis de l'Algerie
    26 juin 2020 - 9 h 20 min

    Les vrais ennemis de l’Algérie sont les Algeriens eux-mêmes et souvent la grande majorité se trouve dans la diaspora qui a fuit le pays depuis les années 90. Les islamistes et les herboristes extrémistes fachisants, je pense mes mots. Étant moi-même un Algerien de l’immigration de la première vague je les vois dans Paris comploter, cracher sur le pays, insulter les Algeriens qui ne partagent pas leurs opinions. Il en est de même au Canada, UK, …. on peut citer Mr Hichem, Amir DZ, la secte Algerie Debout (le leader a son oncle en prison), Abdou Semar, Zitout Said Sadi, …
    la liste est trop longue pour les citer tous.

      Argentroi
      26 juin 2020 - 17 h 37 min

      Quelle blague, Zitout et Saïd Saadi dans le même camp !

    Mohend
    26 juin 2020 - 9 h 13 min

    Nous sommes vraiment dans une crèche, maitresse celui là m’a fait ça, maitresse l’autre m’a dit ça, maitresse untel m’a poussé et ainsi de suite, je me demande juste l’utilité de quelqu’un qui n’accepte pas les débats et les critiques, dans un débat saint mené pas des gens saints, les critiques nourrissent la connaissance des uns et des autres, permettent aux uns et aux autres d’avancer, à l’époque du grand Einstein, il a subit tellement de critique, mais il était droit dans ses équations, en France à travers les médias nous avons assisté ses derniers temps à une bataille sanglante entre les pro et anti Raoult, j’ai pris de mon temps environ 3 heure pour suivre son audition à l’assemblée nationale de leur pays, il parlait de pieds nickelés, des non sachant, des gens qui ont des conflits d’intérêts, de charlatons, il était serein mais un verbe acéré d’une extrême violence, il a subit de son côté le nombre d’injures et d’insultes, sa réponse est la suivante, je m’en fou, moi je suis un homme de terrain, un homme de données, je parle avec des courbes à l’appui, les autres peuvent dire ce qu’ils veulent je ne prête même pas attention, chez nous, nous avons hérité le poison du ZA3IMISME, le chef à toujours raison, le chef ne se trompe JAMAIS, le chef ne discute pas, après ALLAH et son prophète, il y a le chef désigné par Allah, c’est comme à l’époque des Ottomans, le Roi tue tous ses autres enfants mal sauf l’inné qui va lui succédé, car disent ils, il y a un seul hérité du trône, les autres n’ont rien faire, le chef a raison puisque c’est la volonté d’Allah, nous avons cette tradition et ce poison du culte du ZA3IM qui nous pourris la vie, et cela explique en partie notre stagnation SPATIO-TEMPOREL, nous tous, médecin, chercher, technicien, ingénieur, bouab, artisan, el arth wa el fellah de ahmed wahed, pour ne pas jouer à Prévert, tous le monde nous pensons pareil, nous réagissons pareil, et avec cette mentalité de pacotille, nous espérons bâtir un pays de droit, un pays légaliste, un pays puissant, nous sommes mal parti, généralement celui qui se montre violent refusant les idées d’autrui est celui qui n’a pas de preuves de ses prétentions, on est en colère quand nous n’avons pas d’arguments solides, on souhaite imposer notre avis même erroné, parce que nous sommes le ZA3IM, VIVE LE ZA3IM ET VIVE LA CULTURE DE LA ZA3IMISATION.

      Anonyme
      26 juin 2020 - 15 h 14 min

      Le Docteur Lahouari ADDI derange les vingt cinq generaux de l’état major Algérien qui répriment les Algériens.
      Le Docteur Lahouari ADDI demande le départ des vingt cinq generaux de l’état major de l’armée.

    Anonyme
    26 juin 2020 - 8 h 54 min

    Vous pouviez vous téléphonner vu que de vos chamailleries araboislamiques et islamoarabiques que vous voudriez nous distiller comme dialéctique ne relèveraient pas le PIB du pays mortellement criblé de votre arabokhorotisme pour plaire aux bourgeois. Je n’ai jamais considérè addi sociologue ni avais jamais besoin de me faire lire la réalité avec les la visière islamique.
    Les « intelléctuels » arabes ont besoin de titres comme le régime veut etre assimilé et crédité depuis l’extérieur.

    Abou Stroff
    26 juin 2020 - 8 h 48 min

    ne pouvant guère exhiber le CV de bensaada et encore mois celui de addi, je me contenterai d’avancer les points suivants:
    1- je ne pense pas que la focalisation sur l’impact de forces externes sur nos conditions internes puisse nous éclairer sur nos contradictions internes (l’éclairage des contradictions internes de la formation sociale algérienne est l’unique moyen d’envisager leur dépassement).
    en effet, étant donné que « La cause fondamentale du développement des choses et des phénomènes n’est pas externe, mais interne; elle se trouve dans les contradictions internes des choses et des phénomènes eux-mêmes. » (Mao), je pense qu’au lieu de nous focaliser sur les forces externes qui ne nous veulent pas que du bien (et ceci est tout à fait compréhensible), analysons correctement la situation interne, cernons les différentes forces internes, délimitons nos amis, d’une part et nos ennemis, d’autre part, manoeuvrons pour augmenter le nombre de nos amis et diminuer le nombre de nos ennemis et agissons pour renverser le rapport de force en faveur de toutes les couches sociales dont les intérêts bien compris exigent une déconstruction du système basé sur la distribution de la rente et sur la prédation.
    2- j’avance l’hypothèse qu’un système basé sur la distribution de la rente et sur la prédation ne génère pas les conditions de son propre dépassement. par conséquent j’estime que le hirak (je soutiens cette thèse depuis l’apparition de ce dernier), n’est, dans son essence, que l’expression d’un ras le bol de diverses couches sociales dont le dénominateur commun est une perception négative du fonctionnement du système basé sur la distribution de la rente et sur la prédation.
    en d’autres termes, le hirak est une révolte contre une situation qui est perçue comme « injuste » par tous ceux qui ne reçoivent pas la quote-part de la rente qu’ils considèrent comme étant leur dû. il s’agit donc de ne point confondre révolte ou émeute et révolution.
    le hirak ne porte, à mon humble avis, guère les germes d’une quelconque révolution et certainement pas une remise en cause radicale du système basé sur la distribution de la rente et sur la prédation qui nous avilit et nous réduit à des moins que rien.
    d’ailleurs, un peuple, dans sa grande majorité, biberonné au robinet de la rente et shooté à la religion (la drogue la plus dure parmi les drogues dures) est objectivement (il ne produit pas son propre vécu et n’inter-réagit pas avec son environnement mais le subit) et subjectivement (il est irresponsable puisqu’il ne participe pas activement à sa propre reproduction) incapable de penser la révolution dans un premier temps, pour la pratiquer dans un deuxième temps.
    3- je pense que addi, malgré ses titres pompeux, ne possède pas les outils nécessaires à la compréhension de la dynamique du système basé sur la distribution de la rente et sur la prédation qui domine en algérie. en outre, ses (celles de addi) accointances avec la vermine islamiste me poussent à le considérer comme un médiocre idéologue au service du monde ancien (rappelons nous sa fameuse « régression féconde » qui, sans l’intervention de patriotes, nous aurait envoyés vers l’âge de la pierre taillée et rappelons nous qu’il s’est enfui en france dès qu’il pondit sa régression féconde) qui ne veut pas mourir et qui (le monde ancien) repose, essentiellement sur la nécessaire reconduction du système basé sur la distribution de la rente et sur la prédation (le drapeau nationaliste aurait été remplacé par le drapeau islamiste mais le système aurait été reconduit sans aucune perturbation notable).
    4- quant à benssada, je pense que ses propos auraient été convaincants s’il avait accompagné son analyse des forces externes et de leur impact sur notre situation interne par une « décomposition » des rapports de force interne et par une étude approfondie de de la structure de la marabunta qui nous gouverne (le pôle dominant de la contradiction) dont une partie a déjà élu domicile à el-harrach, une autre partie s’est réfugié à l’étranger et une dernière partie continue à tirer les ficelles dans l’ombre de la « nouvelle » façade du système rentier qui continue à dominer la formation sociale algérienne. Au fait, ne dit on pas que : « pour connaitre la goût d’une poire, il faut la transformer en la goûtant » ? en d’autres termes, bensaada qui vit au canada, est il en mesure de saisir le pouls de la société en ébullition qu’est la société algérienne ?
    PS : je pense que addi, pour des raisons particulières ressent une haine maladive à l’égard de l’armée algérienne, en général et des « services », en particulier et c’est cette haine, me semble t il, qui l’aveugle et ne lui permet point d’analyser concrètement une situation concrète.

      Ghedia
      26 juin 2020 - 13 h 21 min

      Sans entrer dans les détails, je crois que cet universitaire algerien qui vit au Canada n’est pas habilité à dire qui es hirakiste et qui ne l’est pas. Il n’a pas non plus à accuser x ou y d’être à la solde d’officines étrangères NEd ou X ed. Et même si ses articles sont truffés de références, personnellement, je ne leur accorde une importance. Celui qui ne vit pas le hirak de l’intérieur, celui qui ne sort pas ou qui n’est pas sorti régulièrement plusieurs vendredis de suite à Alger ou dans d’autres villes algeriennes ne peut pas savoir ce que hirak veut dire. Le hirak est un mouvement spontané, il émane du cœur palpitant du peuple. La cause essentielle en était la tentative des coalisés au pouvoir d’avant le 22 février 2019 de faire passer en force le 5e mandat. C’était la goutte de trop. La goutte qui avait débordé la coupe pleine et amère du peuple algérien. Celui-ci ne pouvait donc que se soulever. Comme un seul homme. Il n’avait besoin ni du Ned ni de la main étrangère pour le faire. Tout le reste n’est donc que littérature de certains faux-sachants….

      Argentroi
      26 juin 2020 - 15 h 37 min

      @ Abou Stroff
      Et pourtant la haine de l’armée algérienne ou plutôt la haine des « services » n’a pas aveuglé beaucoup d’autres qui étaient moins dotés en outils d’analyse objective comme le sieur L’haouari Addi qui, lui, paradoxalement préfère la solution de facilité en faisant sienne la maxime l’ennemi de mon ennemi est mon ami en s’acoquinant avec l’islamisme. D’autres non, n’ont pas voulu de cette facilité car s’il en était, les conséquences seraient désastreuses pour la société, et ils ont choisi le combat en y payant le prix comme aimait le dire D’hina son autre compère avant qu’ils ne s’exhibent tous deux en terre d’occident pour donner une façade de scientificité à l’islamisme.
      Car si on devait se positionner en Algérie ou ailleurs, qu’y a t-il de plus fort que cette haine contre l’islamisme qu’aura engendrée son corollaire qui est le terrorisme le plus déshumanisé, le plus abject.
      On s’étonnera donc pourquoi des individus de pans non négligeables de la société algérienne sont encore restées sensibles à l’islamisme et n’arrivent pas à franchir cette ligne de fracture, cette ligne de démarcation provoquée par le terrorisme islamiste des années 90 et basculent dans le camp opposé. C’est qu’ils sont maintenus dans un état de dépendance jusqu’à l’addiction, comme tu aimes le dire, par des procédés de mystification élaborés depuis la nuit des temps et par ce complotisme nouveau qui vient en renfort et dont le rôle est de mettre en immersion totale les esprits qui s’y prêtent dans un monde, une atmosphère de suspicion d’inquiétude, de peur et donc incapables de s’autonomiser, intellectualiser et se dépasser en fin de compte.
      L’houari Addi n’est qu’un bigot invétéré insensible au besoin de modernisme que toute société porte en son sein, il est lui-même prisonnier de ce carcan qu’il s’est lui même créé en croyant à l’islamisme d’hier quand il assassinait et à celui d’aujourd’hui qui se veut démocratique car sous le boutoir maintenant ! Pour te reprendre, Lhouari Addi se shoote lui aussi autant que le commun des islamistes !

      youcef
      30 juin 2020 - 14 h 26 min

      Abou Strof,

      Tu n’a pas honte de traiter d’autres êtres humains de « vermine » ?

      La haine qui t’habite te perdra. On ne t’a pas appris que le cout de la haine c’est la perte de soi?

      Rappelle toi, ce jour, ce moment. Ce mot « vermine » reviendra te hanter.

      (…)

        Argentroi
        30 juin 2020 - 19 h 10 min

        @ Youcef
        Tu as parfaitement raison Youcef, car la vermine n’égorge pas des inconnus dans un faux barrage ni des enseignantes quand elles allaient rejoindre leur école comme cela s’est passé à Sfisef en 1997.
        On égorge tes frères et sœurs, on égorge tes amis, on égorgé tes voisins, on brûle, on dynamite, on met l’Algérie à feu et à sang et on te reproche d’avoir de la haine ! On est dans un monde parallèle !

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