Développer les lieux de mémoire et rendre hommage aux personnages historiques

indépendance mémoire
La fête de l'Indépendance n'est plus commémorée comme il se doit. D. R.

Par Nouredine Benferhat – Une société peut-elle vivre sans mémoire ? Assurément non. La mémoire participe à la construction de l’identité de la société. La responsabilité de l’histoire n’en est que plus grande. En même temps, l’histoire demeure avant tout une discipline scientifique avec ses exigences… Comment accorder ces deux exigences ?

Toute mémoire est, par définition, sélective. Elle choisit et, par conséquent, elle élimine ce qui est plat, ce qui paraît sans intérêt, mais qui, peut-être, dix ans, vingt ans, cinquante ans plus tard, prendra au contraire du relief. Tout cela peut être dit de la mémoire individuelle. Mais qu’est-ce que la mémoire collective nationale ? C’est une notion, comme dit Maurice Halbwachs, qui permet d’analyser la manière dont les groupes sociaux interprètent le passé en fonction des besoins présents, et qui peut jouer un rôle important dans notre existence, celui de découvrir des valeurs nous permettant de transcender notre groupe d’appartenance pour atteindre l’universel. La mémoire collective se construit autour des commémorations, des symboles et lieux de mémoire.

Commémorer, c’est célébrer les épopées et événements de notre histoire, développer les lieux de mémoire et rendre hommage aux personnages historiques qui, à différentes époques, ont forgé la nation.

Pour illustrer l’importance de la commémoration dans la construction de la mémoire collective, je vous citerai l’exemple américain, parmi les multiples commémorations que cette nation célèbre, je prendrai le cas de la bataille de Gettysburg (victoire des Nordistes pendant la guerre de Sécession), qui est chaque année commémorée avec les uniformes et les armes de l’époque. Quelles sont les actions ou les batailles que nous célébrons chez nous ? A ma connaissance, très peu, pour ne pas dire pas du tout.

Un article dans le journal La Tribune du 9 avril 1997 parlant de l’histoire évoquait la bataille de Fort l’empereur et faisait remarquer, à juste titre, que la villa où a été torturé Larbi Ben M’hidi et qui se trouve à proximité de ce site, est habitée par un particulier qui a ouvert des magasins alors qu’elle aurait mérité de devenir un musée, lieu de pèlerinage historique et de recueillement, c’est-à-dire un lieu symbolique.

L’anniversaire de notre Guerre de libération tend de plus en plus à passer inaperçu. Un évènement de cette importance aurait dû, parce que nous vivons une situation de crise, résonner à travers tout le territoire, dans notre cœur et notre esprit par des manifestations dignes du sacrifice de nos martyrs et de notre peuple.

Il s’agit là de débats essentiels pour se situer non seulement dans I’histoire, mais également par rapport aux grands enjeux sociaux, politiques, moraux du moment car, en fait, la tentative d’appropriation de la Révolution de Novembre, par des forces rétrogrades qui veulent la vider de ses valeurs universelles est un affrontement aussi bien politico-moral que scientifique.

A partir de là, dans le processus de construction de la mémoire que l’historien est appelé à opérer par rapport à la société et à la conscience que cette société a d’elle-même. Deux exigences fondamentales doivent être énoncées : primo l’exigence de liberté ; secundo, le respect scrupuleux et minutieux de la vérité.

Il est bien connu que, de tout temps, le pouvoir a été tenté de mettre la main sur la production historique mais, réciproquement, les historiens disposent d’un pouvoir d’accréditer, de légitimer et de transmettre telle ou telle mémoire.

Une diatribe immortelle contre le despotisme est contenue dans l’apostrophe adressée par Chateaubriand à Napoléon : «Lorsque dans le silence de l’abjection l’on n’entend plus retentir que la chaîne de l’esclave et la voix du délateur, lorsque tout tremble devant le tyran et qu’il est aussi dangereux d’encourir sa faveur que de mériter sa disgrâce, l’historien paraît chargé de la vengeance des peuples. C’est en vain que Néron prospère, tacite est déjà né dans l’Empire.» Sous nos propres yeux, ne voyons-nous pas de nos jours bien des échines souples ?

N. B.

Comment (19)

    Karamazov
    7 juillet 2020 - 18 h 14 min

    « Le Hirak n’est qu ´une etape, la suite viendra d’elle-meme ou ne viendra pas ».

    C’est ce que disait Pascal obstétricien quand il manque d’inspiration , à son bigot récalcitrant : « fais semblant d’y croire et tu y croiras ».

    Un proverbe Guezgatien dit : Izem d’H’end ith yenghan echi3a d’avouslimane.

    C’est Hend qui a tué le lion , mais les honneurs c’est Abou Soulayman qui les a reçus.

    La mentalité d’usage a pris un sacré coup, pour l’instant , mais les atavismes ont la peau dur , et c’est qui reviennent au galop , pour l’instant aussi.

    Je ne remonte pas les générations , camarade , je regarde droit devant. Je suis de ceux qui pensent que le pays n’est pas un héritage mais un emprunt à nos enfants. Je m’en tape d’où je viens, je suis là ipicitou !

    Que les choses soient claires : je n’ai jamais été pour le premier mandat de Boutef et j’ai été totalement indifférent à ses mandat suivants . Mais comme tout le monde je me suis senti humilié par le cinquième. J’ai manifesté sans aucune illusion ma révolte , mon indignation outragée avec impuissance et désespoir le 3 Mars 2019 à Paris. C’était un mouvement d’humeurs à laquelle j’ai joint la mienne et c’était tout. C’est la seule manif à laquelle j’ai participé. Je suis sorti des rangs quand le Hirak a pris le relais.

    Je dis que même si ce n’est pas lui qui a fait le travail le Hirak a empêché le cinquième mandat. Et ce n’est pas rien . Et que sans le Hirak nous aurions eu droit au cinquième et peut-être même à un sixième puis à une dynastie fakhamatouhienne.

    Voilà pour la forme .

    Mais après ? Au fond ?

    Après , rien ! Le système est toujours debout . Droit dans ses bottes et beaucoup plus légitime qu’avant. C’est à ça que se mesure la grandeur du Hirak . Le système s’est reconfiguré comme s’il n’y avait pas eu de tentative de cinquième mandat.

    Je distingue deux temps dans cette valse : le premier c’est celui de l’indignation partagée par la majorité des Algériens et qui a dégagé les Boutefs et leurs affidés et celui d’après. Mais que toi tu confonds. Mes commentaires ne concernent au fait que le second. L’erreur c’est de confondre les deux .

    Ne pense-tu pas que le Hirak aurait été plus grandiose plus magnifique, plus brave , plus divin, plus magnifique plus ???? S’il avait eu le triomphe modeste et s’était contenté de dégager Boutef au lieu de courir après l’inaccessible étoile ?

    Vouala pourquoi je préfère me réfugier dans la carricature que chez la lucidité.

      Krimo
      8 juillet 2020 - 2 h 39 min

      Karama(zov)

      Le systeme est envahi par l’indicible et le « desormais sera comme dorenavant » c’est fini, Hirak ou pas, le « GHACHI » n’est plus le gachis plombe de rond a beton, la chappe est plus legere ……. il y aura des derives, des tobogans pour la glisse ……. c’est une question de temps et en l’Algerien sommeille en un coin bien cache8 une faculte bien rare (et tu la connais), elle sortira d’elle-meme de sa lethargie au moment opportun pour devenir pluriel.’oo
      Je te l’ai deja dit j’emargeais aux illusions perduesll y a pas une annee, la metamorphose prend comme la mayonnaise et l’espoir de le voir, pas pour notre generation qui continuera a regarder le train, nous on a rate le coche mais pas cette jeunesse, le biberon a ceci ou cela (tu m’auras compris) malgre le scande qui nous révulse, ne fait plus, en tout cas pas l’essentiel de la masse et les pseudo-abou ….. le savent, ils ont tout consomme.

      Ton « je m’en tape d’ou je viens. Je suis la epicitou » a deja fait echo et le fera plus, c’est deja magnifique !!

      Il a dit aussi

      Peu importent mes chances
      Peu importe le temps
      Ou ma desesperance
      Et puis lutter toujours
      Sans question ni repos
      Se damner
      ……..
      Pour atteindre a s’en ecarteler
      L’inaccessible etoile.

      ILS LE FERONT et tant pis pour nous.

        Karamazov
        8 juillet 2020 - 9 h 52 min

        Elle est pour toi cette chanson,

        Se sentir quelque peu romain
        Mais au temps de la décadence
        Gratter sa mémoire à deux mains
        Ne plus parler qu’à son silence
        Ne plus vouloir se faire aimer
        Pour cause de trop peu d’importance
        Être désespéré
        Mais avec élégance

        Sentir la pente plus glissante
        Qu’au temps où le corps étaient mince
        Lire dans les yeux de ravissantes
        Que cinquante ans c’est la province
        Et
        Brûler sa jeunesse mourante
        Mais faire celui qui s’en dispense
        Être désespéré
        Mais avec élégance

        Sortir pour traverser des bars
        Où l’on est chaque fois le plus vieux
        Y éclabousser de pourboires
        Quelques barmans silencieux
        Et
        Grignoter des banalités
        Avec des vieilles en puissance
        Etre désespéré
        Mais avec élégance

        Savoir qu’on a toujours eu peur
        Savoir son poids de lâcheté
        Pouvoir se passer de bonheur
        Savoir ne plus se pardonner
        Et
        N’avoir plus grand chose à rêver
        Mais écouter son coeur qui danse
        Être désespéré
        Mais avec espérance

          Krimo
          8 juillet 2020 - 15 h 47 min

          Karama(zov)
          Je m’attendais a : la pendule d’argent qui dit oui qui non ……..
          Merci pour l’aimable attention.

          Un autre parti un peu tot, dans la trame des grands, chanta :
          J’ai vu Colomb faire sa croisière
          Quand j’étais haut comme trois choux
          Tu vas penser que j’exagère
          T’auras raison et je m’en fous

    Karamazov
    7 juillet 2020 - 12 h 02 min

    Je sais je sais, cher krimo, que ce qui te gènes cet moins mes travers iconoclastes que les sobriquets dont j’affuble le Hirak.

    Je sais aussi que quelque part tu sais que ce n’est ni par suffisance ni par mépris que je qualifie ainsi ce mouvement qui même comme tu le dis s’il n’a pas soulevé la montagne l’a ébranlée quelque peu.

    C’est que moi je ne me livre à aucune analyse, je n’ai pas la prétention de dire la vérité sur le Hirak, je donne mon sentiment à son sujet. Un sentiment bête et brutal , comme disait le poète.

    Et maintenant si je retirais le sobriquet de « mouvement processionnaire » et tous les qualificatifs réducteurs , qui disqualifient mes commentaires à vos yeux , et même plus que tout t’évite de voir la réalité que tu redoutes à propos de cette « grande révolution pacifique citoyenne ».

    C’est bien toi qui écris :

    «  Pour le fonds …… je t’applaudis des pieds s’il le faudrait. . Helas la manip a des os durs et durables ». 

    Je ne dis pas qu’il ne faut pas élever des mausolées au Hirak, et je ne ferai jamais rien pour l’empêcher de rentrer dans l’Histoire. Je n’y peux rien si les gens sont idolâtres.

    Et puis , sans me livrer à une psychanalyse de bazar ni même à une exégèse : c’est toi qui cherche à te détromper avec cette dernière phrase qui sonne comme une confession, un aveu.

    « Maintenant que tu le veuilles ou non ce que t’appelles procession ….. a quand même levé le voile ».  

    Même moua j’ai été plus compatissant avec : il a ébranlé la montagne.

    Si ce n’est pas un euphémisme pour dire: c’est un grand ratage mais on s’est quand même bien amusé, c’est quoi ? La défaite en chantant ?

      Krimo
      7 juillet 2020 - 16 h 18 min

      Karama(zov)

      Pour le fonds je m’en tenais a l’usage « heritiers et ayant droit » comme ce fut le cas du fonds de commerce des cousins …….. 18 et la sur que m’auras compris.
      Le Hirak n’est qu ´une etape, la suite viendra d’elle-meme ou ne viendra pas, en tous cas beaucoup d’olives sont parterre, et la mentalite d’usage a pris un sacre coup. Ce qui n’est pas rien et cela decante dans le bon sens, malgre tous les Nostradamus et faudrait du temps, ces deux derniers siecles et si j’ajoute les 5 précédents, les consequences …… t’en vois certains aspects. Maintenant si tu veux me balader au delà ……. allez que le meilleur d’entre nous remonte 5 generations

    ON NE PEUT PLUS SE TAIRE
    6 juillet 2020 - 22 h 59 min

    en lisant le récit de cette bataille, j’étais meurtri, j’étais malade, étouffé, envahit par un sentiment d’impuissance face à la lâcheté de l’armée française composé de mercenaires sanguinaires venus de tous bords, surarmée et dix fois plus nombreuses que les guerriers algériens. les guerriers algériens, et le mot guerrier est très faible, très ingrat pour décrire cette armée algérienne formidable et glorieuse, composée d’hommes vaillants, courageux et héroïques, ne dépassaient pas 600. le courage algérien ne s’arrête pas qu’aux hommes, les femmes ont rejoint le maquis avec leurs enfants encore ados pour arriver à peine à 1500. 1500 magnifiques braves tenaient tête à une armée de 10.000 SAUVAGES ET DE CRIMINELS. les français ont perdu 1500 soldats et mercenaires (je donne ce chiffre juste pour mesurer la combativité des algériens), tandis que nos chouhadas sont morts ou au combats ou torturés comme l’histoire n’a jamais connu de pareils massacres: les enfants étaient décapités, voire leurs têtes écrasées, les femmes survivantes violées, torturées avant d’être lacérées et tuées. cette bataille mérite d’être connut du monde entier par son horreur mais aussi par le courage de nos guerriers et guerrières dont je suis fier et honoré à l’infinie. EN DECOUVRANT LES MASSACRES DE CI DE LA DE LA FRANCE EN ALGERIE, JE PUIS VOUS DIRE QUE LA FRANCE EST UN PAYS QUI A FAIT DU MAL AUX ALGÉRIENS. CA NE PEUT PAS S’OUBLIER NI EFFACER. LA DETTE DE LA FRANCE ENVERS L’ALGERIE EST INCOMMENSURABLE. il y a eu des crimes de sang, massacre des villages entiers, 2 millions et demi de chouhadas est un chiffre encore trop faible; il y a eu la destruction d’un mode de vie algérien qui était supérieur à celui des français, (les français ne se lavaient pas, ils n’allaient pas tous à l’école, et ils étaient véhiculé que par l’argent, ils tuaient leur mère pour de l’argent, en somme on avait vraiment pas les mêmes valeurs! aujourd’hui ils mentent et inversent la réalité! la france a détruit toutes les archives et livres d’histoire algériens d’avant 1830 quand ils attaquaient les villages, tandis que les bibliothèques fort riches en ouvrages de grandes valeurs des deys, des beys et de l’émir abdelkader, SONT EN FRANCE, avec toutes les vestiges historiques, les pièces et objets historiques mais aussi les pièces numismatiques de toutes les périodes de l’histoire de l’algérie. LA FRANCE A PRIVE LES ALG2RIENS DE NOTRE HISTOIRE ET DE NOTRE MÉMOIRE. CE CRIME ABJECTE, NOUS COMPTANT BIEN LE FAIRE PAYER A LA FRANCE DEVANT LA COUR INTERNATIONALE DES DROITS DE L’HOMME.

      LA BATAILLE EN QUESTION EST LA BATAILLE DE ZAATCHA
      7 juillet 2020 - 8 h 54 min

      la bataille dont j’ai relaté le massacre est la bataille de zaatcha, mais quasiment toutes les batailles de résistance algériennes connaissaient le même scénario. lors de la colonisation, il y a eu des centaines de batailles rangées et dans toutes ces batailles les algériens étaient en infériorité numérique, à un contre 10 voire souvent à un contre100. plus les algériens gagnaient les batailles et plus la sauvagerie de la france devenait inhumaine. la colonisation de l’algérie par la france est la pire colonisation de l’histoire de l’humanité. et quand j’entends certains français disent qu’ils nous ont ramené la civilisation, ce ne sont en réalité que des criminels ou des complices des crimes. DE QUELLE CIVILISATION VOUS PARLEZ QUAND L’ALGERIE AVAIT UN NIVEAU DE VIE SUPERIEUR A LA FRANCE ET PLUS RICHE QUE LA FRANCE?

        Abou Stroff
        7 juillet 2020 - 10 h 26 min

        si « L’ALGERIE AVAIT UN NIVEAU DE VIE SUPERIEUR A LA FRANCE ET PLUS RICHE QUE LA FRANCE », comment expliquer qu’elle (l’algérie) n’ait pas colonisé la france ou du moins, ne se serait pas laissée coloniser par la france?

          ton niveau intellectuel est consternant
          7 juillet 2020 - 15 h 46 min

          donc selon toi plus un pays est riche et puissant et plus il doit envahir d’autres pays? je te signale que la hollande avait un niveau de vie très supérieur à celui de la france à cette époque, mais ils n’ont pas envisagé de coloniser la france.
          je te rappelle qu’avant 1830 les français ne se lavaient pas ou très peu, Paris était une ville puante et sale. la misère régnait partout, les crimes crapuleux étaient quotidiens, et… la révolution industrielle est venue de l’angleterre à partir de 1850. pour te dire que la france avait un niveau de vie inférieur à celui du royaume d’alger. la france était endettée vis à vis d’alger, d’où le coup éventail.
          et avant que la france n’atttaque l’algérie, ils avaient pris le soin de bien étudier la défense d’alger d’où l’attaque via sidi fredj, mais surtout être sûr que kla flotte algérienne était bel et bien détruite à la bataille de navarin.en 1827.
          les algériens avaient leur terers, leurs cultures, leur eau pour se laver tous les jours, l’école coranique pour tous (va te renseigner sur la bibliothèque de l’émir abdelkader dont une bonne partie est en france en ce moment, sans que je te parle de la bibliothèque des deys où bon nombre d’écrivains ont enrichi leur savoir, comme cervantès etc.).
          alger était suffisamment riche, puisqu’elle était classé comme l’une des plus riche du monde, pour profiter de la révolution industrielle si la france ne nous a pas détruit! je te rappelle que nous avions le canon le plus puissant du monde et que nous produisions des fusils de guerre, que très peu de pays en fabriquaient et des canons à obus multiples.
          regarde juste l’architecture de la casbah d’alger qui date du 11ieme siecle construite par les zirides, son architecture, ses ruelles, ses canaux d’eau potable, etc. sa complexité est telle que les japonais sont venus pour l’étudier pour voir comment est faite cette ville ultra moderne pour l’époque qui résiste aux tremblements de terre! les ottomans (et pas turcs car il y a une nuance) quand ils sont venus n’ont fait que recopier notre architecture.
          c’est grace à l’argent des lagréien et le trésor des deys entre autres estimé actuellement à 1000 milliards de dollars, que la france (ruinée et endettée du fait des guerre napoléoniennes) a pu reconstruire Paris lyon et marseille, et surtout pouvoir payer les chercheurs et scientifiques et acheter les brevets anglais!
          toi tu es le spécimen parfait des gens qui se font manipuler par les français et leur presse, vous gobez tout ce qui émane de france, car vous êtes inculte et complexé! puis vous venez chez nous en algérie pour nous étaler leur mensonges. va va lire le jeune afrique et le monde,le point, valeurs actuelles, et autre torchon de mensonges français, mais reste là bas, ne vient pas en algérie

          Krimo
          7 juillet 2020 - 16 h 37 min

          Abou Stoff,

          L’affirmation parait frapper meme l’imagination mais il y a un fonds de vrai. C’est la Cour des miracles qui a peuplee l’Algerie. De plus mets sous tes yeux une mapmonde et note ou fafa a traine ses sabots et c’est la malediction assuree : un bel exemple l’ile d’Hispaniola.

    Wlad França
    6 juillet 2020 - 16 h 09 min

    À la base, si on ne maîtrise pas les notions de mémoire collective, d’identité et de récit national, on prendra le risque de mettre les pieds dans le plat et on mélangera les torchons et les serviettes. C’est ce qui arrive avec cette contribution qui est dans la même veine que celle d’hier: un galimatias qui en voulant parler de récit national emprunte tous les chemins de traverse pour finir nulle part.

    Elephant Man
    6 juillet 2020 - 15 h 50 min

    Effectivement et exactement.
     » Commémorer, c’est célébrer les épopées et événements de notre histoire, développer les lieux de mémoire et rendre hommage aux personnages historiques qui, à différentes époques, ont forgé la nation ».

    Elephant Man
    6 juillet 2020 - 15 h 22 min

    Effectivement et exactement.

    58
    6 juillet 2020 - 13 h 51 min

    je n ai rien contre mais je préfère qu on accorde un privilège un budget une priorité absolue a l éducation qui est l instrument de base a la culture l art la technologie la science le progrès ect ext suivront automatiquement
    ,,,,les grandes écoles font la grandeur et la puissance des nations qui les possèdent

    Pas seulement ces "crânes" là....
    6 juillet 2020 - 13 h 08 min

    A propos de ces crânes rapatriés, j’ai bien envie de donner mon avis à moi, aux autres de donner le leur. Evidemment que je suis content que ces crânes soient récupérés, et surtout pour leur propre famille à eux. je suis content pas dans le même sens que celui du pouvoir algérien qui a toujours écrit lui-même l’histoire de notre pays d’une manière étriquée, et sans tenir compte de l’avis des autres et de la vérité historique.

    A mon avis, il faudrait avoir le courage de dire aux citoyens algériens d’aujourd’hui que ces héros là faisaient certes de la résistance contre l’envahisseur franaçsi , mais il faut reconnaître que ce n’était pas avec la conscience « d’Algérien », de citoyens algériens faisant partie d’une même nation algérienne, ou d’un même Etat algérien bien défini mais que s’était surtout des chefs de tribus ou de région qui défendaient vaillamment leur parcelles de terre, leur famille, leurs tribus et leurs régions contre l’envahisseur colonial ! Même pour de l’Emir Abdelkader s’était aussi le cas, qui lui en plus de défendre sa propre tribu et ses terres voulait en même temps extrapoler en disant qu’il défendait la cause musulmane (la Oumma) donc une entité qui désigner nécessairement tous les algériens, d’autant que la Nation algérienne en tant que telle n’existait pas encore dans la conscience populaire. L’idée de nation algérienne n’était pas encore formée même en 1830 ! Même chose pour nos ancêtres, nos héros valeureux Jugurtha et Massinina qui ont certes défendu contre Rome leur communauté Numide berbère qui peuplait à cette époque là un territoire dont une grande partie est l’Algérie actuelle.

    C’est ce que voulait dire en quelque sorte Ferhat Abbès à un moment donné de l’histoire du mouvement national mais il a failli se faire « lyncher », si je puis parler ainsi ! Le moment est donc venu pour nous de construire ensemble la NATION ALGÉRIENNE qui nous soudera tous et qui nous permettra d’intégrer toute cette frise, toutes ces péripéties de l’histoire qui se sont passées dans le creuset, le territoire qui est l’Algérie d’aujourd’hui. Tout cela c’est notre passé, notre HISTOIRE qui remonte pas seulement à 1954, à 1930 ou à 632 mais plus loin encore dans l’histoire millénaire, et qui nous soudera entre nous ALGÉRIENS en tant qu’ÉTAT et NATION, entités qu’on doit enfin s’atteler à édifier.

    PS : Le jour où on admettra que les crânes de Yugurtha, Massinissa , de l’Emir, de Ben M’hidi , de Abane Ramdane, Amirouche, Didouche Mourad, etc.. etc etc…etc…sont de la même nature et poids symbolique historique que ces crânes qu’on vient de rapatrier, alors on pourra enfin être apaisé, parler sereinement ensemble pour construite demain une seule Algérie, un seul peuple, un seul Etat , une seule NATION !

    Karamazov
    6 juillet 2020 - 12 h 24 min

    Le problème ce n’est pas ma mémoire mais le rapport qu’on entretien avec. L’enfermement.
    Il faut faire la différence entre le souvenir et l’aliénation. Le culte et la commémoration.

    Et puis partout cette mémoire est tout de même sélective . Aucun peuple ne reconnaitra ses propres exactions , ses échecs, ses lâchetés.. sans parler du fond , du « fonds » je voulais dire. Des héritiers, des ayants droits.

      Krimo
      6 juillet 2020 - 18 h 02 min

      Karama(zov)

      Pour le fonds …… je t’applaudis des pieds s’il le faudrait. . Helas la manip a des os durs et durables ….. en droite lignee des victimes de « 18 »
      Maintenant que tu le veuilles ou non ce que t’appelles procession ….. a quand meme leve le voile.

      Mes hommages a Genny et en « soufenir » d’un temps partage bien des choses

    Anonyme
    6 juillet 2020 - 12 h 09 min

    Il faut, c’est un devoir, le sang des Martyrs n’a pas coulé pour rien. El Hamdullilah.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.