Les révélations du colonel à la retraite Ahmed Adimi sur Ali Benflis et son parti

Benflis Adimi
Ali Benflis. PPAgency

Par Mohamed K. – En claquant la porte de Talaie El-Houriyet, le colonel à la retraite Ahmed Adimi a décidé de crever l’abcès. Ce membre de la direction du parti d’Ali Benflis a, en effet, fait de nombreuses révélations sur cette formation politique et sur son président, candidat malheureux à la présidentielle du 12 décembre 2019.

Ahmed Adimi a affirmé, dans une longue lettre explicative publiée sur sa page Facebook, ce vendredi, qu’il savait à l’avance que le candidat du parti n’avait aucune chance de remporter l’élection et qu’Ali Benflis allait subir le même revers qu’en 2014 lorsqu’il s’était acharné à participer au duel contre un Abdelaziz Bouteflika malade mais solidement appuyé par l’institution militaire. «J’avais dit à l’époque que même si le prophète lui-même se présentait à cette élection il la perdrait», a-t-il asséné.

Ahmed Adimi a fait savoir également qu’il était prédestiné à prendre la tête de Talaie El-Houriyet après la démission de son président, Ali Benflis, et que la majorité des membres de la direction du parti avaient estimé qu’il était le mieux indiqué pour prendre la relève, eu égard à son statut d’ancien officier supérieur de l’armée, de professeur à l’université et d’homme public connu pour ses nombreuses interventions dans les médias, notamment sur les plateaux des chaînes de télévision. Il a, par ailleurs, fait part de son regret quant aux atavismes hérités de l’ancien parti unique qui persistent au sein de Talaie El-Houriyet où le président par intérim a été «coopté» et n’a pas été élu et où ce dernier met en avant le sempiternel «équilibre régional» pour en constituer l’instance dirigeante.

Ce sont donc les mêmes réflexes qui prévalent au sein de la formation politique qu’Ali Benflis laisse derrière lui sans qu’il ait pu se détacher des pratiques héritées du FLN. Un Ali Benflis «opiniâtre», selon la description d’Ahmed Adimi, qui relève que ce dernier avait assuré, en 2013, à la veille de la présidentielle qui allait reconduire Abdelaziz Bouteflika pour un quatrième mandat sur une chaise roulante, que s’il se présentait, c’était pour «remporter l’élection». L’ancien chef de gouvernement était donc assuré de sa victoire. Avait-il reçu des garanties ? Avait-il été piégé par des cercles de décision qui lui auraient laissé croire à ses chances d’occuper le palais d’El-Mouradia pour se servir de lui comme lièvre ?

Ahmed Adimi n’en dira pas plus dans sa lettre de démission, se contentant de rappeler qu’il était sceptique aussi bien en 2014 qu’en 2019.

M. K.

Comment (35)

    Nabil
    22 juillet 2020 - 0 h 25 min

    Le parti FFS dirigé par le héros de la révolution le feu Ait-Ahmed, mais vous avez oublier que ce monsieur lui aussi a bénéficier au lendemain de l’indépendance d’une villa sur les hauteur d’Alger et qui dit hauteur d’Alger c’est les quartier chics Poirson, Hydra , Saint raphael et j’en passe et par la suite il a vendu cette villa pour 15 milliards qu’il a sorti d’Algérie et donc on doit se poser la question comment qu’il a fait pour sortir toute cette somme en douceur.
    D’un autre coté monsieur Yaha a donner des précisions sur le financement et la somme exacte du parti FFS par le roi du Maroc Hassen II depuis la création de ce parti donc monsieur personne n’est honnete, les vrais révolutionnaires ne sont plus de ce monde quand à ceux qui sont restés vivants ils ont tous profiter.

    idir
    21 juillet 2020 - 14 h 52 min

    Tant que les personnalites, dites politiques, acceptent d’etre des marionnettes, entre les mains du pouvoir de l’ombre, l’ Algerie, n’accedra jamais a la modernite, elle sera toujours a la traine des pays develloppes.

    Pr Magueritige
    21 juillet 2020 - 12 h 59 min

    Il Profesore fait d’une boutade de piliers de bar ( il faut dissoudre tous les partis politique ) une découverte scientifique qu’il s’approprie exclusivement. Et partant il s’autorise l’usage du même fiel avec une inqualifiable suffisance.

    Vous comprendrez pourquoi Moua dont la modestie n’a d’égal que ma retenue je ne veux pas descendre dans la fosse où ils ont situé le débat.

      Nadji Khaoua
      22 juillet 2020 - 16 h 29 min

      Avancer parmi d’autres propositions liées l’une à l’autre (Cf mon article du 08/03/2019), « la dissolution des partis politiques existants et la redéfinition de nouveaux critères de création et d’agrément des organisations politiques » serait donc pour vous, l’anonyme « si déchiffré depuis longtemps » une « boutade de bar » !
      On comprend, surtout si on ne se tromperai pas à deviner derrière votre « si courageux » anonymat, un « soumis si silencieux durant toute sa « carrière » aux gouvernances universitaires incultes et rentières », pourquoi la transformation moderniste serait si longue et si ardue.

        Pr Magueritige
        22 juillet 2020 - 19 h 07 min

        Non, ce n’est pas que le professeur Magueritige ne soit pas courageux pour affronter Il professeur. C’est que lui ne pratique pas les arts martiaux comme l’onanisme.
        Ainsi donc Il Professore , qui ne fréquente sans doute que la haute classe est vexé par l’expression que je n’avais utilisée que pour l’honorer.
        Pourtant s’il s’était ne serait- qu’une fois fait servir un cherbète dans un bar il aurait pris de la graine , de la vraie graine au lieu de celle dont on l’a gavé pour lui donner une contenance.

        Sachez Môssieur qu’une boutade de pilier de bar vaut mieux que toutes les perlounettes dont vous vous faites valoir , ici pour nous en mettre plein les yeux.

          Krimo
          23 juillet 2020 - 21 h 51 min

          Karama(zov)

          Y a fort longtemps comme tu dis et ecrite sur un pilier : « Vache je ne boirais ton lait que lorsque tu mangeras du raisin »

    Salim Samai
    21 juillet 2020 - 8 h 44 min

    Les Partis DZiens sont souvent une COPIE de l´etat DZien! Ils ont un grand Probleme: PAS de Controle/Garde Fous! « Le Chef » decide SEUL sans l´EQUILIBRE ni la CONSIDERATION des autres!

    Toute « Institution » finit par DERIVER vers Pharaon et « l´Aveuglement du Pouvoir » (Dieu in La Torah) SANS
    un SYSTEME qui la controle! Pareil au sein d´une famille ou l´epoux et l´épouse (meme discretement) se complétent/s´equiilibrent!

    @ RODDY
    20 juillet 2020 - 13 h 51 min

    LE CLONAGE EST POURTANT INTERDIT MEME AU PAYS DES ARABO BAATHISTES….N EST CE PAS @ ZORO du filaj laft?????

    Anonyme
    20 juillet 2020 - 7 h 17 min

    « reformulation de nouveaux critères plus objectifs et plus transparents pour la création et l’agrément de nouveaux partis politiques » vision toute Stalinienne de la démocratie!! Jusqu’à présent avoir un agrément voulait simplement dire qu’on travaillait avec le pouvoir. On donnait un agrément au parti de Sofiane Djillali et on refusait celui de Tabbou par exemple. Le problème n’est pas au niveau de l’agrément mais au niveau de l’application de la loi. Dans les démocraties il y a régulièrement des interdictions de partis politiques en particulier d’extrême droite qui ont eu un agrément le plus normalement du monde. Sur papier tous la partis peuvent paraître conformes à la loi et à la constitution. Un parti religieux par exemple ne va pas vous mettre sur sa demande que son parti est radical et qu’il ne va pas respecter la constitution. Le travail c’est à la justice de le faire après les agréments!!!!

      Pr Nadji Khaoua
      20 juillet 2020 - 10 h 00 min

      Bonjour,
      J’observe d’abord que vous débattez de ma contribution tout en restant anonyme.
      Comment voulez vous que les débats soient sincères et avancent dans ce cas ?
      La question des critères transparents pour la création et l’agrément des partis politiques semble ne pas avoir été suffisamment considérée dans votre avis ici publié.
      Votre réponse donne l’impression de seulement « surfer » sur cette question de la plus haute importance politique, pour moi, si le projet de refondation d’un Etat moderne que gouverne la Loi dans le respect des Droits de l’Homme et de la Femme.
      Je vous rappelle les indices de cette importance politique cruciale, pour vous et pour les lecteurs qui ne le savent pas ou l’ont oublier.
      La Constitution de 1989 interdisait explicitement dans un de ses articles, la création de partis politiques sur une base religieuse ou sur une base culturelle.
      Pourtant, elle a été transgressée allégrement par le régime politique de l’époque, en accordant d’une part l’agrément aux partis basés sur la religion (ex FIS et ses clones) et d’autre part elle a accordée aussi l’agrément au R.C.D., qui est lui basé sur la culture.
      En même temps que cela, l’ex Président
      Mr Chadli Bendjedid reconnait explicitement dans le tome 1 de ses mémoires qu’il n’était pas au courant de l’agrément accordé à l’ex. FIS car il était à ce moment-là en voyage au Sénégal et qu’on l’a informé après-coup par une communication reçue de son cabinet à Algérie.
      Voilà, entre autres, pourquoi des critères claires et publiés doivent etre non seulement redéfinis, mais surtout respectés à la lettre pour l’agrément de vrais partis politiques démocratiques, ayant des programmes publiques de transformation moderniste du pays, dans le strict respect des lois et des droits.
      D’autres questions, comme celles du financement de ces nouveaux partis à créer après la dissolution de ceux existants aujourd’hui, sont extrêmement décisives.

      Pr Nadji Khaoua

        Wahid Mokhtar
        20 juillet 2020 - 14 h 37 min

        Pr Nadji Khaoua,

        Et vous, Pr, pourquoi ne citez vous pas l’auteur de l’idée de la dissolution des partis politiques ainsi que celles des institutions élues qui ont été mentionnées, ici même, sur ce quotidien par un lecteur bien avisé ?

        C’est incroyable  »ces refaiseurs » d’opinions qui plagient par ci par là pour se faire valoir alors qu’ils arrivent à peine à nous offrir des réflexions structurées et innovantes.

        Sans rancune !

          Pr Nadji Khaoua
          20 juillet 2020 - 16 h 28 min

          Vous etes loin du compte et vous portez des appréciations accusatrices bien mensongères.
          Il vous suffit de quelques instants de recherche pour APPRENDRE que l’idée dont vous parler, soit la dissolution des partis politiques existants, a été l’objet de mes contributions dans plusieurs médias depuis 2019, sous le titre : « Projet pour un Etat Moderne en Algérie. »
          Il avait raison le poète quand il disait que certains écrits de certains auteurs dissimulent tant de jalousie de mégères et tant de mauvaise foi qu’il vaut mieux les laisser se diluer dans l’infini de l’oubli.

          Pr Nadji Khaoua

          Wahid Mokhtar
          20 juillet 2020 - 17 h 20 min

          Détrompez-vous, M. Le Professeur Khaoua, je n’ai aucun grief si ce n’est celui que je vous ai fait, pour au moins deux raisons :
          La 1ere réside dans le fait que je maintiens mon commentaire ne vous en déplaise. La dissolution est bien antérieure à vos écrits ou contribution. La première mention remonte au lendemain du 22 février 2019, c’est à dire en Mars 2019…
          La 2nde réside dans le fait qu’en tant que professeur vous n’êtes pas sensé ignorer le principe de citer ses références mêmes les vôtres.
          Enfin, deux petits points vous dites jaloux de vous… sachez que cela ne fait pas parti de mes prétentions et encore moins de mes intérêts, étant à l’âge du repos pour ne pas dire bien avancé dans ma retraite.

          Je terminerai par votre manque de pédagogie et d’acceptation du débat ouvert. La moindre des choses aurait été avant de nier de bien questionner… Poser la problématique de la mégère aurait fait la démonstration de la mémoire.
          À bon entendeur salut…

          Nadji Khaoua
          21 juillet 2020 - 8 h 06 min

          Bonjour,
          Je ne sais pas à quel jeu malsain vous jouer.
          Serais-ce celui de l’entêtement à ne pas reconnaitre vos mensonges avec moi et à avoir l’honnêteté et la sagesse de présenter vos excuses tant à « Algériepatriotique » que vous chargez inutilement de vos mesquineries envers moi qu’aux lecteurs et à moi-même ?
          Si vous étiez honnête, il vous aurait fallu juste quelques minutes de recherche dans la fenêtre « contribution » d’Algériepatriotique pour vous apercevoir que j’avais publier dès le 08 mars 2019 ici même mon article « Projet pour une République Moderne » qui définissait un certain nombre de mesures à prendre au préalable de la transformation des institutions.
          Une de ces mesures était : « la dissolution des partis politiques existants.
          Cette contribution a été par la suite, dès le 11/03/2019, republiée par beaucoup de média et e.média ainsi que des sites universitaires internationaux.
          Comment comprendre que juste quelques minutes de recherche sur « Algériepatriotique », sur les autres médias et e.médias, sur Google et Google Scholar, ne vous as pas conduit à reconnaitre votre tord ?
          Ensuite, vous me reprochez de ne pas citer mes sources dans ma simple réponse à votre propre réaction, alors que vous même vous n’appliquez pas dans vos écrits ce que vous me reprochez mensongèrement.
          Que voulez vous que nos lecteurs et moi-même concluent dans tout ce débat biaisé ?
          Une seule certitude, c’est que vous êtes de mauvaise foi, peut-être envieux, peut-être jaloux, peut-être défendant les intérêts prédateurs de certains semi-analphabètes de l’Université où je travaille et leur entourage soumis et tout autant « voleurs d’une mission noble » (enseignant et chercheur universitaire) qu’ils n’ont jamais mérité et que je dénonce par écrits depuis des années ?
          Peut-être tout cela à la fois ?
          Vas savoir !!

          Pr Nadji Khaoua.

          Wahid Mokhtar
          21 juillet 2020 - 13 h 59 min

          M. Le professeur, je vous répète que je ne suis ni jaloux ni envieux… Oui, vous avez placé une contribution à la date que vous citez mais quelques jours avant vous une autre avait mentionné ce que vous reprenez  »allègrement » sans la citer…
          Vous appelez à AP et vos … pour vous défendre or je ne vous attaque pas, je précise seulement que vous n’êtes pas la quintessence du savoir alors, selon ma perception, en plus de n’être pédagogue soyez au moins humble et évitez de qualifier les lecteurs de ce qu’ils ne sont pas, parce qu’encore une fois selon moi c’est vous qui pratiquez l’insulte et la suprématie. Allez je vous ai assez donné de temps.
          Restez dans votre trou à croire que vous êtes le seul !

          Nadji Khaoua
          22 juillet 2020 - 16 h 50 min

          Encore une fois, vous vous entêtez à porter des accusations gratuites et mensongères dont une simple lecture honnête de mes réponses précédentes à vos divagations montrent votre mauvaise fois butée.
          Je n’ai JAMAIS écrit ou même penser un jour que « je suis la quintessence du savoir ». Comme je n’utilise jamais dans mes écrits de termes orduriers comme vous ici même où vous écrivez « restez dans votre trou ».
          Vous me reprochez de « ne pas être pédagogue ». Devrais-je l’être ici ? Sommes nous sur les bancs d’une école ?
          Le fonds de ce débat avec vous est que vous m’aviez accuser d’avoir plagier la proposition « dissolution des partis politiques existants ». Bien. Je vous dis et je vous répète que moi-même je lutte depuis trente de carrières universitaires contre toutes les formes du plagiat. Parfois, il est arriver, et mes contributions publiées ici même le prouvent, que j’ai mis ma carrière en jeux pour dénoncer, ce que la plupart des universitaires et des médias n’avaient pas fait à l’époque, un Ministre en poste pour son inculture et pour maintenir des universitaires aux C.V. douteux en poste de direction dans le Ministère, les Universités, les Facultés, etc. Tous les médias sérieux savaient, à travers leurs journalistes crédibles et professionnels, que tel ou tel Responsable universitaire, régional ou national, avait un C.V. douteux et malgré cela maintenu en fonction des années, souvent plus d’une décennie et parfois plus de deux.
          M’accuser de « plagiat » dans mon cas ? Et en plus sans aucune preuve !
          Enfin, comble de tout, vous me reprochez de ne pas citer mes sources, alors que vous vous venez de répéter dans vos trois réponses précédentes que j’aurai plagiat un texte dont vous ne citer, trois réponses de suite, aucune référence !!!!
          Comment croire à votre bonne fois après tout cela ?

        Krimo
        21 juillet 2020 - 22 h 57 min

        M. Nadji Khaoua,

        Je voudrais juste vous demander ce que signifie ce « Pr. » qui précède votre nom.

          Nadji Khaoua
          22 juillet 2020 - 17 h 12 min

          Il est connu et courant d’utiliser les lettres « Pr » devant un nom, pour mentionner le grade universitaire de la personne. On le fait, et je le fais en ce qui me concerne, par fierté du chemin inouï parcouru, depuis ma première année secondaire en Sciences économiques au Lycée technique d’Annaba (1973), jusqu’à il y a environ une décennie où j’avais pu, à force d’opiniâtreté et de sacrifices familiaux soutenus, sans soutien matériel d’aucune sorte de nos institutions, décrocher ce grade, l’avant dernier plus élevé grade universitaire en matière d’enseignement et de recherche.
          Par contre, il est courant que beaucoup de ceux qui ont « trait la vache jusqu’à ses dernières gouttes de lait », en bénéficiant de deux bourses d’Etat successivement dans un pays puis un autre, (les exemples en sont nombreux, par exemple parmi certains commentateurs anonymes, toujours anonymes, des contributions publiées par AP – remarquez bien « commentateurs » et jamais « auteurs » de contributions).
          J’en suis fière et j’en suis encore plus fière d’avoir transmis ainsi le goût de l’efforts personnel, de l’intégrité et de la recherche de la connaissance scientifique à mes enfants (2 Docteurs en médecines et 1 postdoctorante dans l’une des plus prestigieuses universités du monde, comme son père sans aucun soutien institutionnel Algérien ou étranger d’aucune sorte, mais avec un soutien total de nous seuls, sa très proche famille).
          C’est pour toutes ces raisons et bien d’autres en cours de rédaction dans un ouvrage à paraître, que j’écris et j’écrirais toujours « Pr » devant mon nom.

          Pr Nadji Khaoua

          Krimo
          24 juillet 2020 - 7 h 22 min

          Nadji Khaoua,

          La fierte de soi ne s’affiche pas, c’est intime meme en vertu du chemin parcouru et ce quelque soit le parcours. C’est a l’autre de la relever et d’etre fier de vous. Vous vous etes fait tout seul, c’est magnifique et je vous le dis sincerement mais ceci ne vous autorise pas, a vous poser comme modele.

           » L’humilité est l’habit de gala que revêt la fierté quand elle est de sortie » ( dixit Jean Paul )

          Pr Nadji Khaoua
          24 juillet 2020 - 11 h 24 min

          Bonjour,
          Je vous remercie bien sincèrement pour votre réponse.
          Sauf qu’il y a quand même un point inexacte à relever.
          Vous pensez que je m’érige en « modèle ».
          Je crois que vous vous méprenez. Je ne m’érige nullement en « modèle », sauf peut-être pour mes enfants, auxquels j’espère avoir transmis l’exigence éthique et la nécessité d’apprendre l’objectivité et l’effort personnel quotidien tout au long de leurs vies.
          L’autre élément dont la réalité est certaine est que j’espère leur avoir transmis de considérer que l’adversité en toute action qu’ils entreprennent est une donnée réelle et permanente qui doit booster leurs efforts pour la surmonter en toutes conditions, sans jamais baisser les bras ni la tête, devant quiconque.
          J’ai répondu simplement et clairement, de manière aussi complète que possible à votre question sur la signification de la mention que je fais toujours des lettres « Pr » devant mon nom, dans mes écrits publics.
          C’est ma nature et mon choix depuis mon adolescence d’être franc et si possible complet dans mes débats publics avec autrui, ici en Algérie ou avec des collègues étrangers lors de mes voyages.
          Je suis extrêmement réservé et modeste par nature, mais l’hypocrisie, les cachoteries volontaires, la fausse modestie me révulsent et m’insupportent au plus haut point.
          Il n’y a pas de plus détestable, pour moi, qu’une attitude suffisante et hypocrite, qui tout en permettant de se donner des airs, comme beaucoup le font dans le milieu universitaire où je travaille depuis suffisamment longtemps (28 ans) pour apprécier à leur juste valeur les vrais « personnalités » des uns et des autres, parmi ceux que j’ai eu l’occasion de fréquenter professionnellement.
          Vous avez un bel exemple parlant dans les commentaires plus haut concernant ma réaction à cette contribution sur la situation interne d’un parti politique.
          Le premier m’accuse, sous un 1er nom anonyme et un 2 qui ne l’est pas moins, de plagier la proposition de « dissolution des partis politiques existants » et me reproche de ne pas citer mes sources alors que lui-même en 3 réponses qu’il me fait, ne cite aucune source à ce qu’il avance comme accusation dont manifestement il n’en connais pas la sensibilité grave lorsque l’accusé est un enseignant-chercheur universitaire.
          Le deuxième, avec paradoxalement un langage de bas étage derrière lequel je devine comme surement beaucoup de lecteurs, un « éternel commentateur » ici même, sous un éternel anonyme qu’il travestie ici espérant qu’il ne sera pas reconnu.
          Ce type, cet « éternel commentateur anonyme », n’ayant jamais le courage et l’éthique de s’assumer dans ses écrits, détourne le débat vers des bas-fonds où lui seul se complet en accusant si mensongèrement et si méchamment « Il Profesore fait d’une boutade de piliers de bar ( il faut dissoudre tous les partis politique ) une découverte scientifique qu’il s’approprie exclusivement. Et partant il s’autorise l’usage du même fiel avec une inqualifiable suffisance. »
          Le résultat de tout cela : La question politique principale objet de la contribution en débat, c’est à dire la situation des partis politiques actuels et par extenso la pertinence de leur maintien politique tels quels pour la construction des institutions permettant l’émergence d’un Etat moderne, cette question centrale n’est tout simplement pas étudiée.
          Nos « contributeurs si courageux d’anonymat » font tout, et ils ont tout fait (revoir leurs commentaires ci-dessus), pour dévier le débat, le tuer, quitte à adopter un ton ordurier pour l’un, et une accusation personnelle farfelue autant que mensongère pour l’autre.
          Pour terminer, que penseriez vous si vous appreniez, que le 1er semble être un « journaliste » ou un « enseignant universitaire » et le second semble lui, être un « Professeur d’Université depuis au moins 12 ans »,
          celui anonyme commentateur, jamais contributeur, adoptant un langage si bas, (pilliers de bar, fiel, moua, fosse, etc) ?
          C’est « cela » une partie de « l’élite » en
          Algérie ?
          C’est avec des gens pareils, voleurs d’une position sociale noble qu’ils n’ont jamais mérité au vu de leur langage ordurier, leurs accusations mensongères déviant les débats politiques décisifs pour le futur de ce pays et leurs coups-bas ici mentionnés plus haut, qu’il y aurait une chance un jour de voir le politique évoluer vers la modernité en Algérie ?

          Pr Nadji Khaoua

    James
    20 juillet 2020 - 3 h 35 min

    Vive le président Monsieur Abd El Madjid Tebboune. Tous les autres, ils peuvent aller dormir.

    Krimo
    20 juillet 2020 - 1 h 50 min

    Aucun panache. Claque la porte de ton Parti pour la raison qui t’interpelle et pas besoin de faire le buzz, cela ne peut que t’honorer. Encore un « bach douktour » ……… Wahran wahran …….. allah ya rahmek ya Si Ahmed Wahbi
    .
    Ya  » douktour wa akid moukaad » voila ce qui est dit dans le Congres de la Soummam :  » « La Révolution algérienne est un combat patriotique dont la base est incontestablement de caractère national, politique et social. Elle n’est inféodée ni au Caire, ni à Londres, ni à Moscou, ni à Washington »

    Djemel
    19 juillet 2020 - 17 h 14 min

    M. Adimi est un homme de conviction. Il aurait pu profiter du système, il a préféré aller enseigner à l’Université pour pouvoir subvenir aux besoins de sa famille. Il n’y a pas mieux dans la vie que de reussir l’éducation de ses enfants. Lui a su accompagner les siens puisque sa fille est une écrivaine.

    FLN Greffé
    19 juillet 2020 - 15 h 59 min

    Tous les partis politiques depuis l’indépendance à l’exception du FFS de AitAhmed quand il était vivant, du PRS dissous, du MDRA de Krim Belkacem, sont des partis issus du greffage du FLN. C’est comme un surplus des vêtements de l’armée que l’on donne à l’armée du salut pour le vendre. Le surplus de corrompus, d’applaventristes, de meddahines, ne trouvant pas place au FLN, on leur demande de créer un parti pour leur distribuer ensuite des miettes selon le degré de leur allégeance et Talai al khoubithat en fait parti, comme tous les partis islamistes sans aucune exception essayent de prolonger l’idée de messali El hadj qui a refusé sur conseil de djamiyaa al khourafat de rejoindre la révolution de 54-62.

    Algerien Pur Et Dur
    19 juillet 2020 - 15 h 21 min

    Je ne suis pas un partisan de Benflis mais je pourrai comprendre pourquoi ce Adimi n’ait pas ete choisi comme son successeur. Aigri, revenchard et pompeux, plus que ca on ne peut l’etre. Ce parti n’irait nulle part et surtout sous sa tutelle.

    Bogdanov
    19 juillet 2020 - 12 h 37 min

    C’est un secret de polichinelle que Ben Blis flirte avec les militaires et les services de renseignements depuis l’indépendance!!!!

    Neutre
    19 juillet 2020 - 12 h 06 min

    Décidément, est-ce une méthode particulière ou une coutume de déballer son linge sale une fois divorcé, de non satisfaction personnelle ou que sais-je encore ?
    Merci pour votre article Mr Mohamed K., mais les exercices de Mr benflis, Adimi and Co, en ce qui me concerne je les classe de un « Non-événement » avec tous les respects que je vous dois je dirai même à la « Rubrique des chiens écrasés » au regard de ce qu’a endurée l’Algérie depuis 62 et en cerise sur le gâteau le coronavirus et notre économie qui sont sérieusement et de loin beaucoup plus préoccupants pour l’instant.

    Signé : A de M

    Anonyme
    19 juillet 2020 - 12 h 02 min

    « Il était le mieux indiqué pour prendre la relève, eu égard à son statut d’ancien officier supérieur de l’armée ». Tout le monde sait que c’est la gestion du civile par les militaires qui nous a mené à cette catastrophe. C’est bon, on a déjà plus que donné!! Rentrez dans vos casernes ou sinon dans vos villas cossues, et laissez les enfants de ce peuple, gérer ses affaires.

    Anonyme
    19 juillet 2020 - 11 h 51 min

    Aucune révélation finalement….on connaissait déjà tout ça !!!!

    Karamazov
    19 juillet 2020 - 11 h 39 min

    « Un système économique pareil, continuation presque à l’identique d’anciennes pratiques bien « rodées », ne pourra ni se transformer lui-même, ni participer à l’éclosion d’institutions politiques dont les parties, tournées d’une part vers une saine conception de l’intérêt général et d’autre part la construction de la modernité. »

    Comment dija on disait ça dans notre patois vernaculaire, Tovarich Abou Stroff ?

    « Une populace qui carbure à la rente et à la religion est incapable de produire les conditions de son dépassement ? »

    C’est vrai que nous on est des poètes et nous parlons le langage des tubes digestifs. Nous aurions même pu dire ça en borborygmes , le langage des intestins.

    Mohend
    19 juillet 2020 - 10 h 36 min

    Il n’y a pas par pur hasard une certaine vanité et un gout amer de revanche de la part de Monsieur Ahmed Adimi à l’endroit de l’éternel lièvre malheureux ! Tirer à boulet rouge sur une ambulance à quoi cela servira et servirais, ce que dit Monsieur Adimi est connu même des nouveaux nés algérien, en tant que patriotique convaincu et sincère, il aurai dû claquer la porte quand le différent de fond est apparu dans le parti, le faire savoir et s’en aller, mais Monsieur Ahmed Adimi qui connait parfaitement les rouages et les combines du système puisqu’il a atteint le grade de colonel, savait que le pauvre Benflis allait être guillotiner pour une seconde et troisième fois, toutefois il était là, très patient à attendre son tour et son heure, c’est de la petite politique politicienne, il le dis d’ailleurs, Benflis ne s’est jamais séparé des méthodes et réflexes du vieux parti de pouvoir, je ne comprends plus rien avec certains, comment Monsieur Ahmed Adimi avait vu et remarquer les mouvements et caprices d’Ali Benflis issus du système, espère-t-il changer le système de pouvoir en accompagnant dans son ascension le Monsieur qui va reproduire les mêmes réflexes et méthodes ? Je ne suis pas doué pour la psycho, une étude mérite d’être menée, je crois modestement que Monsieur aurait dû discrètement démissionner, car la longue lettre publiée le desserve beaucoup plus qu’elle le sert dans son avenir politique, s’il y a un avenir politique bien sûr ? Nous sommes le pays D’EL MOU3JIBATTE .

    benhacene
    19 juillet 2020 - 10 h 14 min

    «J’avais dit à l’époque que même si le prophète lui-même se présentait à cette élection il la perdrait»
    ineptie de la part d’une personne aigrie

    Karamazov
    19 juillet 2020 - 10 h 10 min

    Iben mooua je ne vois pas du tout de quelles révélations vous parlez ici.

    Soit Ali Benflis a accepté de faire le lièvre en échange de promesses qui n’engageait que lui. Soit on lui a faire croire qu’il allait être élu. Dans un cas comme dans l’autre il s’est fait blouser comme un bleu.

    Mais que faisait ce Général si avisé dans un parti dont il savait qu’il ne parviendrait jamais au pouvoir?

    Sans lui et peut-être quelques autres, Benflis y aurait-il cru ?

    .

    STEMPLE
    19 juillet 2020 - 9 h 41 min

    Monsieur Benflis est une taupe du pouvoir de la meme catégorie du RND-PT-RCD- et les autres partis,sauf le parti FFS lorsqu’il était dirigé par le héro de la révolution le défunt HOCINE AIT AHMED,le FLN pour survivre il fallait crée des partis satellites et montré ou monde qu’il est existe bien une démocratie en Algérie a la méthode Arabo- Africaine;le pays va de mal en mal,de pire en pire,est n’est les dirigeants actuel,n’est les militaires n’essaient de redressé le pays,la priorité c’est de s’enrichir et se réfugié en Europe en particulier en France,comme les ex dirigeants et hauts gradé,il faut dire la vérité a ce peuple avant qu’il soit trop tard

    Pr Nadji Khaoua
    19 juillet 2020 - 9 h 19 min

    Seule une dissolution des « partis politiques » existants, tous sans aucune exception, la reformulation de nouveaux critères plus objectifs et plus transparents pour la création et l’agrément de nouveaux partis politiques, peut renouveler le « politique » en Algérie et lui permettre d’engager la construction d’institutions modernes.
    La modernité politique exige le bannissement de l’autoritarisme et la promotion de l’application équitable de la Loi, rien que la loi, le respect des Droits de l’Homme et de la Femme.
    Il est et serait absolument vain de considérer que la refonte politique des institutions tel que esquissée ci-dessus comme exigence pour la construction d’un Etat Moderne, puisse se faire sans réorienter l’action publique vers la construction d’une économie de production, l’équité fiscale entre les salariés ponctionnés à la source d’un côté et les entreprises non seulement dans leur grande majorité vivant sur des rentes de situation liées aux importations des productions étrangères mais en plus n’ayant jamais « déclarées sincèrement » leurs comptes.
    Avec cela, leurs actionnaires connus et « cachés » ne participent presque jamais à la collecte fiscale, puisque leurs patrimoines sont très peu ou pas du tout imposés, leurs revenus déclarés sous évalués, etc.
    La réorientation des rentes des ressources naturelles cibler l’investissement publique dans les territoires des Hauts-Plateaux et du Sud.
    Le financement public « à tire larigo » d’acteurs privés de l’économie n’ayant d’investisseurs » que le nom doit absolument être revu et lié à des critères précis, non pas de « lobbys » régionaux, familiaux ou autres, mais de mise de fond privés du demandeur.
    Un exemple parmi tant d’autres : le BTP : aucun des promoteurs immobiliers ne respecte la sincérité des comptes dans ses transactions avec ses potentiels clients d’un côté et les institutions fiscales de l’autre.
    Le client « lambda » se trouve contraint, s’il veut acquérir un logement décent et neuf, d’accepter que le prix d’achat déclaré de son acquisition immobilière ne soit que de 30 % du prix total payer.
    70 % des revenus des promoteurs immobiliers ne sont pas donc sincèrement déclarés. Les dits « entrepreneurs » dans ce créneau juteux ne règlent donc aucun impôt sur cette partie majoritaire de leurs chiffre d’affaires.
    Un système économique pareil, continuation presque à l’identique d’anciennes pratiques bien « rodées », ne pourra ni se transformer lui-même, ni participer à l’éclosion d’institutions politiques dont les parties, tournées d’une part vers une saine conception de l’intérêt général et d’autre part la construction de la modernité.

    Pr Nadji Khaoua.

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