Microentreprises : nouvelles facilitations pour un meilleur accompagnement

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Les initiatives en faveur de la diversité de genre améliorent les résultats des entreprises. PPAgency

Le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé des microentreprises, Nassim Diafat, a mis en avant la détermination de son secteur à accompagner les entreprises productives et à les aider à mettre leurs produits en conformité pour permettre leur commercialisation localement et à l’étranger, rapporte l’APS.

Lors d’une rencontre de concertation avec un échantillon de microentreprises productives, Diafat a affirmé que cet accompagnement, avec d’autres secteurs, profitera aux entreprises ayant bénéficié de crédits et celles qui se sont autofinancées.

L’accompagnement sera mis en place également pour les entreprises qui ne sont pas encore en phase de production afin de les aider dans le financement et la mise en conformité de leurs produits, a-t-il précisé.

Le ministre délégué a évoqué, en outre, le programme «Safir», élaboré en concertation avec des exportateurs au profit des entreprises algériennes, et dont l’objectif est l’éradication de la bureaucratie à laquelle sont confrontées les microentreprises et l’entreprise productive dans la phase vente, les contraignant à commercialiser leurs produits de manière non conforme.

A ce propos, Diafat a indiqué que cette rencontre vise à mettre en place une chaîne de valeurs permettant la communication entre les microentreprises algériennes productives, la promotion de leurs produits et la couverture des besoins du marché dans plusieurs produits.

Le ministère délégué s’attèle à la création de commissions et groupes de travail dans toutes les filières afin de faciliter à chaque entreprise le contact avec les entreprises similaires ou complémentaires en termes de type d’activité, ce qui permet l’examen des cadres organisationnels et juridiques et les problématiques en vue de leur traitement.

Dans le même sillage, il sera procédé à la création de commissions regroupant les microentreprises et les grandes entreprises en vue d’améliorer leurs échanges économiques, ce qui donnera aux microentreprises la possibilité de développer leurs activités.

Le ministre a fait état, également, de la préparation en cours d’un programme dédié à la création de «micro-zones industrielles» garantissant un encadrement juridique, des locaux et des espaces au profit des microentreprises pour le lancement de leurs activités. Ces micro-zones devront constituer un point de groupement pour ces entreprises, ce qui facilitera le contact entre elles.

Evoquant la possibilité de créer de nouveaux codes pour les activités qui n’ont n’en pas au niveau du Registre du commerce, Diafat a souligné la disposition du secteur du Commerce à coopérer dans ce domaine.

Après avoir mis en avant la nécessité de la mise en conformité du produit et son homologation par l’Autorité nationale d’accréditation pour qu’il soit apte à l’exportation, le ministre délégué n’a pas écarté l’affectation d’un budget à la mise en conformité des produits de ces entreprises, appelant les jeunes à mener des études approfondies des marchés local et étranger pour les dix prochaines années avant de se lancer dans l’activité.

Par ailleurs, Diafat a insisté sur l’impératif de permettre aux entreprises fabriquant des pièces de rechange industrielles utilisées par d’autres entreprise relevant de l’ANSEJ de payer à 100% leurs créances afin de garantir la pérennité de leurs activités.

«L’Agence nationale pour le soutien et la promotion de l’entrepreneuriat, dont l’entrée en service est prévue le 20 novembre prochain en remplacement à l’ANSEJ, sera ouverte à tous les jeunes investisseurs, qu’ils aient déjà des activités ou non», a rappelé Diafat.

R. E.

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