La 4e édition de l’Ericsson Day fait le point sur l’évolution des réseaux vers la 5G

Ericsson -
Une vue de l'Ericsson Day tenu à Alger ce mardi. D. R.

Ericsson a consacré la 4e édition de son Ericsson Day annuel en Algérie, tenue ce mardi 15 décembre, en format virtuel, en raison de la crise sanitaire, à l’évolution des réseaux vers la technologie 5G ainsi qu’aux retombées de cette technologie sur l’économie et l’écosystème en Algérie.

Le débat est mené à l’heure où la crise sanitaire du Covid-19 a forcé la mutation des modes de fonctionnement des entreprises et de l’ensemble des économies à travers le monde.

Parmi les intervenants à cet évènement, le chef de mission, chargé d’affaires par intérim de l’ambassade de Suède en Algérie, Wollter Anders, le directeur de la stratégie de l’infrastructure réseau et de évolution des technologies auprès du groupe Télécom Algérie, Samir Bouzekri, ainsi que les représentants de chaque opérateur mobile ont été invités à examiner en forum les challenges liés à l’ultra-haut débit et la perspective de la technologie 5G en Algérie.

Dans sa déclaration d’ouverture, le chef de mission, chargé d’affaires par intérim de l’ambassade de Suède en Algérie, Anders Wollter a déclaré : «L’Algérie est un partenaire historique important pour la Suède en Afrique du Nord. Nos relations d’amitié et de coopération n’ont de cesse se consolider dans des domaines d’intérêt mutuel, notamment dans celui des TIC, puissant levier de croissance économique, d’innovation et de cocréation pour des solutions durables pour le futur.»

Pour le directeur général d’Ericsson Algérie, Yacine Zerrouki, «Ericsson en Algérie évolue dans un contexte où la numérisation de l’économie devient un impératif. Notre objectif, en tant que partenaire fiable et de confiance est de matérialiser cette perspective par des solutions digitales dynamiques et conformes aux exigences des opérateurs. Il s’agira pour nous de relever le défi d’accroître l’apport de l’économie numérique à l’économie nationale.»

Lors des débats participants s’accorderont sur l’idée que la récente libération des fréquences décidée par les autorités est un signal fort de la volonté des pouvoirs publics d’avancer dans les projets de numérisation sans attendre.

Pour sa part, Ericsson, qui commercialise depuis plusieurs années des solutions prêtes pour la 5G, s’apprête à répondre rapidement aux attentes des acteurs du marché pour faire évoluer leurs réseaux, renforcer leur compétitivité et contribuer à dynamiser l’écosystème.

Dans une étude présentée par Ahmed Reda Berrah, architecte solution Ericsson, le ConsumerLab d’Ericsson s’est penché, sur les avis des utilisateurs algériens du très haut débit mobile et leurs attentes vis-à-vis de la 5G. De cette nouvelle enquête qui met à jour les résultats de l’étude réalisée en 2018 et ressortent les conclusions suivantes :

Une progression continue de l’utilisation de l’internet mobile. 85% des personnes sondées déclarent se connecter sur le réseau 4G mobile, contre 77% en 2018, et 25% en 2016.

Les réseaux sociaux et les messageries instantanées sont les applications les plus utilisées avec 70% des répondants qui les consultent plusieurs fois par jour.

La majorité des répondants ont un bon niveau de connaissance de la 5G et pensent très probablement passer à cette technologie lorsqu’elle sera disponible, même si cela implique de changer d’opérateur.

Ces résultats confirment l’énorme potentiel du marché algérien et sa maturité pour une numérisation accélérée, avec la promesse que les jeunes talents participent à son essor.

Dans cet esprit, Ericsson a dévoilé durant son événement live le programme Giga signé avec l’Unicef et l’ITU pour la connectivité des écoles à travers le monde, notamment dans les zones enclavées.

Selon la directrice du programme «Connect to learn» d’Ericsson, Zohra Yermeche : «D’un point de vue responsabilité sociétale, nous soutenons l’investissement dans la ressource humaine et œuvrons à l’accompagnement du potentiel novateur où qu’il soit dans le monde. L’initiative Giga, qui entre dans le cadre du projet connect to learn, vise à cartographier l’accès à internet dans les écoles avec pour but d’identifier sur trois ans les lacunes en matière de connectivité dans 35 pays.»

Cartographier la connectivité internet des écoles et des communautés environnantes est une première étape essentielle pour permettre à chaque apprenant d’accéder aux opportunités de l’apprentissage numérique et d’encourager par la même le potentiel technologique, pour la mise en place de réponses aux problématiques locales ou régionales voire internationales.

C. P.

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