L’Algérie a besoin d’un nouveau contrat politique et social entre la nation et l’Etat

Agérie enjeux
Le dialogue doit être rétabli entre le pouvoir et les citoyens. PPAgency

Par Dr Abderrahmane Mebtoul – La gestion volontariste depuis l’indépendance, les enjeux de pouvoir internes, la crise économique, sociale et culturelle, et enfin les contraintes externes de plus en plus pesantes ont abouti à des changements, menés parfois à la hussarde, qui ont révélé une réalité bien amère : l’absence dramatique d’une véritable stratégie nationale d’adaptation à ce phénomène total et inexorable qu’est la mondialisation. La conjonction de facteurs endogènes et exogènes et l’intervention massive – parfois directe et par moments insidieuse – d’acteurs internes et externes a abouti à une transition qui se traîne en longueur depuis des décennies et non pas seulement pour la période actuelle. L’économie est fondamentalement politique, comme nous l’ont enseignée ses fondateurs, notamment Adam Smith, David Ricardo, Karl Marx, Joseph Schumpeter et plus près de nous les prix Nobel en sciences économiques attribués aux institutionnalistes entre 2000 et 2019.

Les réformes, fondement de la transition socio-économique, renvoient à la refondation de l’Etat qui implique de saisir les tendances réelles de la société algérienne face aux mutations, tant internes que mondiales. Les exigences d’un Etat fort de sa droiture et de son droit, si elles constituent un outil vital pour la cohésion nationale et le destin de la nation, ne doivent pas occulter les besoins d’autonomie de pouvoirs locaux qui doivent être restructurés en fonction de leur histoire anthropologique et non en fonction des nécessités électoralistes ou clientélistes.

La cohésion de ces espaces et leur implication dans la gestion de leurs intérêts et de leurs territorialités respectives enclencherait alors une dynamique de complétions positives et rendrait la maîtrise des groupes plus facile pour la centralité politique nationale. L’autonomie des pouvoirs locaux ne signifie pas autonomie de gouvernement, mais un renforcement de la bonne gouvernance en fortifiant le rôle de la société civile, que seules des actions d’intérêt commun doivent légitimer, et non le soutien de l’État.

Un nouveau contrat politique et social entre la nation et l’Etat

La refondation de l’Etat, pour ne pas dire sa fondation comme entité civile, passe nécessairement par une mutation profonde de la fonction sociale de la politique. La fin de l’Etat de la mamelle, puis de la légitimité révolutionnaire, signifie surtout que le pouvoir bienfaisant – ou de bienfaisances inaugurées comme contrat politique implicite par les tenants du socialisme de la mamelle afin de légitimer l’échange d’une partie de la rente contre la dépendance et la soumission politiques, et qui efface tout esprit de citoyenneté active – doit céder la place à un pouvoir juste. C’est la norme du droit qui reprend sa place pour légitimer le véritable statut de la citoyenneté nationale.

Le passage de l’Etat de «soutien» à l’Etat de justice est, de mon point de vue, un pari politique majeur, car il implique tout simplement un nouveau contrat social et politique entre la nation et l’Etat. L’Algérie ne peut revenir à elle-même que si les faux privilèges sont bannis et les critères de compétence, de loyauté et d’innovation sont réinstaurés comme passerelles de la réussite et de promotion sociale. La compétence n’est nullement synonyme de postes dans la hiérarchie informelle, ni un positionnement dans la perception d’une rente ; elle se suffit à elle-même et son efficacité et sa légitimité se vérifient surtout dans la pertinence des idées et la symbolique positive qu’elle ancre dans les corps et les acteurs sociaux. La compétence n’est pas uniquement fondée sur un diplôme, elle est aussi une conscience et une substance qui nourrissent les institutions et construisent les bases du savoir afin d’avoir un impact réel sur la dynamique sociale globale, et cela afin de réaliser les aspirations d’une Algérie arrimée à la modernité tout en préservant son authenticité.

La refondation de l’Etat ne saurait se limiter à une réorganisation technique de l’autorité et des pouvoirs. La gouvernance est une question d’intelligence et de légitimité réelle et non fictive. Cela implique des réaménagements dans l’organisation du pouvoir devant poser la problématique stratégique du futur rôle de l’Etat largement influencé par les effets de la mondialisation dans le développement économique et social, notamment à travers une réelle décentralisation.

Refonte de l’Etat et réelle décentralisation

Il s’agit d’aller, comme je le suggère depuis les années 1980, vers une réelle décentralisation autour de quatre à cinq pôles régionaux socio-économiques homogènes, à ne pas confondre avec le concept dangereux du régionalisme qui annihile tout esprit de citoyenneté, afin de rapprocher l’Etat du citoyen. Dans ce cadre, cellule de base par excellence, la commune algérienne a été régie par des textes qui ne sont plus d’actualité, autrement dit obsolètes. L’objectif central de la démarche est de transformer la commune «providence » en commune «entreprise».

Cela suppose que toutes les composantes de la société et les acteurs de la vie économique, sociale et culturelle soient impliqués, sans exclusive, dans le processus décisionnel qui engage la configuration de l’image de l’Algérie de demain qui devra progressivement s’éloigner du spectre de l’exclusion, de la marginalisation et de toutes les attitudes négatives qui hypothèquent la cohésion sociale. L’implication du citoyen dans le processus décisionnel qui engage l’avenir des générations futures est une manière pour l’Etat de marquer sa volonté de justice et de réhabiliter sa crédibilité en donnant un sens positif à son rôle de régulateur et d’arbitre de la demande sociale.

L’image de la commune-manager repose sur la nécessité de faire plus et mieux avec des ressources restreintes. Il n’y aurait donc plus de place pour le gaspillage et le droit à l’erreur, ce qui exclut obligatoirement le pilotage à vue au profit d’actions fiabilisées par des perspectives de long terme, d’une part, et les arbitrages cohérents qu’implique la rigueur de l’acte de gestion, d’autre part.

En résumé, il existe une dialectique entre le Politique et l’Economique et tout projet est forcément porté par des forces sociales, souvent avec des intérêts différents. En ce XXIe siècle à côté des Etats via les partis politiques, des instituons internationales, la société civile à travers les réseaux sociaux décentralisés et les nouvelles technologies, représentatives et non celles liées à des intérêts de rente constitue la troisième force.

En démocratie, les urnes tranchent sur les projets de société et la minorité politique se soumet à la volonté de la majorité tout en demeurant une force de proposition incontournable afin que le pouvoir puisse corriger ses erreurs, chacun de nous aimant à notre manière l’Algérie, personne pouvant se targuer d‘être plus patriote qu’un autre. La tolérance par la confrontation d’idées contradictoires productives, loin de tout dénigrement, est la seule voie pour dépasser l’entropie actuelle car le plus ignorent est celui qui prétend tout savoir.

A. M.

Professeur des universités, docteur d’Etat (1974) en sciences économiques, expert international

Comment (24)

    karimdz
    27 décembre 2020 - 20 h 45 min

    Bien sur que notre pays a besoin de réformes, et on s y dirige, tant mieux. Il y a des réactions qui me font rire, notre système inspiré du système soviétique serait la cause première. Personnellement, bien que ce ne soit pas une référence pour moi, je tiens à rappeler que la Chine gouvernée par un système communiste des plus rigides qui soient, n’en est pas moins une puissance industrielle.

    La réussite dépend de la volonté du pouvoir politique qui doit être constitué de personnes compétentes, intègres, patriotes, désintéressés si ce ne n’est de servir le pays et le peuple.

    Chacun, en fonction de ses convictions politique, espère voir en Algérie, un système économique keynésien, un système hyper libéral, un système social, démocrate, démocrate-musulman etc. Pour moi le meilleur système qui convient au pays, c est le système social libéral. il faut encourage et soutenir l initiative privé, mener une politique de décentralisation, permettant aux collectivités, commune, wilaya, de disposer d’un budget propre et de programmer des investissements. L Etat déterminera les ressources des communes et wilayas et versera des dotations aux communes . Pour les collectivités les plus pauvres, il y aura une dotation de péréquation visant à faire diminuer les disparités dans le pays et assurer une certaine égalité. Sur le plan social, l Etat doit veiller à ce que les citoyens algériens qui pour une raison ou une autre, se trouvent dans une situation d exclusion, de bénéficier d’un minimum de revenu, moyennant un contrat social, ce sera donnant donnant; soit une formation, soit une proposition d emploi. La lutte contre la pauvreté passe aussi par un système d éducation et de formation performant, un système de santé accessible pour tous…

    Rien n empechera l Etat , sur le plan du développement, de se concentrer sur des grands projets, mais les communes doivent pouvoir chacune par exemple de disposer des moyens financiers propres, dotations, emprunts… pour investir et satisfaire les besoins de ses administrés sur tous les plans. Exemple si une commune désire construire une piscine, elle n aura plus à attendre que cela vient de l Etat, mais rédigera un cahier des charges, et lancera une consultation. Il faut libérer les collectivités de la lourde centralisation de l Etat qui ne peut pas tout faire.

      Belveder
      28 décembre 2020 - 11 h 34 min

      La Chine n a plus rien de communistes depuis 30ans

        karimdz
        28 décembre 2020 - 20 h 47 min

        Je parlais du pouvoir politique…

    awres
    27 décembre 2020 - 11 h 09 min

    Concrètement, cher Docteur, votre doctrine consiste en quoi ? Donnez-nous un exemple d’une mairie-entreprise, de son fonctionnement quotidien, de ses projets. En quoi ou en qui consiste votre « société civile », un terme que l’on aime répéter mais jamais définir ? La politique économique se résume en deux types de mode de production : le capitalisme d’Adam Smith (la libre entreprise soumise à l’offre et à la demande) et le marxisme (communisme). Le premier a été torpillé par le capitalisme financier (monopolistique), le second a été mis en oeuvre avec succès en URSS et en Chine … Quel mode voulez-vous pour l’Algérie, sachant qu’il n’existe aucun homme riche providentiel pour investir et créer des richesses, comme aiment à le dire les fanatiques du rêve américain (fondé sur le vol des terres amérindiennes) !?

    tayeb el djillali
    27 décembre 2020 - 11 h 05 min

    LE PAD ET L IDEOLOGIE DE HOCINE AIT AHMED SONT LES VOIES A EMPRUNTER ….QUI DIT HOCINE AIT AHMED DIT LE GRAND BOUDIAF…. ….

      Anonyme
      27 décembre 2020 - 15 h 47 min

      Que ton PAD fasse la démocratie chez ses maîtres fafa et makhzen.

      y'en a plus que marre des séparatistes
      28 décembre 2020 - 13 h 53 min

      MAIS ARRÊTEZ DE NOUS CITER DES NOMS !
      On veut des dirigeants INSTRUITS et surtout HONNÊTES pour diriger le pays !
      On s’en f… de leur origine religion et mode de vie.
      Je ne fais aucune différence entre ces zombies animaux de banlieues de france et ces moutons incultes gonflés à bloc pour détruire au nom d’une région , d’un Monsieur de leur origine!
      On finira tous dans les égouts avec ces idées encouraghées par le Makhz et son Maître expert en manipulations .
      Quand le colon était présent nous étions tous des sous-hommes pour lui, et maintenant il monte certains en leur disant qu’ils sont différents des autres et doivent semer le chaos !
      Ceci est aussi valable pour les Bédouins qui nous ont arabisés et religiosé jusqu’à nous abrutir !

    Je sais bien...
    27 décembre 2020 - 9 h 58 min

    Certains diront.
    Pour qui se prennent-ils ces descendants de Royaumes Numides ?
    Quelle arrogance pour des Indigenes anciennement colonises ?
    Comment osent-ils ces barbares ?
    Oui, je sais, c’est difficile a comprendre..
    C’est meme difficile a Expliquer.
    Les fantômes de nos ancêtres et leur esprit …peut-etre. Je ne sais pas.
    Un sentiment ancre dans notre identité profonde et une confiance innée et presque Naive..,que Oui, malgré tout, LIBERTÉ, JUSTICE, DIGNITE. finissent toujours par Triompher, Aujourd’hui, demain, l’année prochaine.., dans 60 ou dans 130 ans…
    Cet Idée que OUI, le Peuple Algérien a une DESTINEE pour lui meme et pour le Monde.
    La ou l’occident écrit des Livres sur les Valeurs dites Universelles, ces habitants du Nord de l’Afrique portent ces Valeurs au plus profond d’eux-même depuis des millénaires a travers les ages, les religions et l’histoire des luttes des femmes et des hommes de ce Territoire qu’on appelle aujourd’hui l’ALGERIE.
    LIBERTÉ, JUSTICE, DIGNITE… notre message, un tres vieux message qui remonte a plus de 2000 ans retransmis d’une generation a l’autre depuis Massinissa, Jughurta a travers leurs descendants…
    …, Cela ne changera pas, cela ne peut pas changer.
    C’est plus que notre Identite, c’est notre Ame.
    Je sais…
    c’est difficile a comprendre, c’est meme encore plus difficile a Expliquer.

    DZA
    27 décembre 2020 - 9 h 27 min

    Tout est à revoir dans un pays qui après plus d’un demi-siècle, se trouve encore enlisé dans des schémas de gouvernance dépassé et inadéquats. Voilà des décennies que nous continuons à briller dans les derniers strapontins de tous les classements internationaux dans les différents domaines. BASTA.

    Pourtant, notre pays ne manque ni de potentialités humaines ni de richesses naturelles. Notre élite fait le bonheur des autres pays dans le monde et nos immenses richesses sont gérées par des novices en économie.
    Le pays a besoin de moins de ‘’politique obsoléte’’ et de beaucoup de courage et pragmatisme.
    Chaque décision, chaque action doivent être perçues comme autant de missions vitales.
    La méritocratie et la responsabilité doivent devenir la règle du sommet à la base impliquant toute la société.
    Une société où aucun citoyen ne pourra se dérober à son devoir.
    Oui, cela impliquera des sacrifices, des moyens et du temps. On n’a pas le choix.
    Le monde actuel n’est pas fait pour la médiocrité et les paresseux.

    Abnégation et travail, ou bien nous seront appelés à disparaître.

    lhadi
    26 décembre 2020 - 23 h 05 min

    Contrairement aux myopes tête penchée sur l’entêtement, il est aisé de noter que l’Algérie a besoin d’une profonde rénovation de son système d’obédience soviétique devenu inadapté aux réalités de notre époque qu’aux attentes de nos concitoyens.

    L’Algérie est au bout du gouffre. Et il lui faut des réformes politiques et économiques qui se traduiront par une libération de l’initiative individuelle et une ouverture importante de l’économie nationale.

    Le passage d’une économie planifiée et quasiment autarcique à une économie de marché ouverte sur les marchés mondiaux permettra au pays d’accumuler les excédents extérieurs et d’entrer dans un processus de rattrapage économique accéléré avec des taux de croissance très élevés.

    Ne nous laissons pas abuser par les sirènes du passé. Il importe de s’affranchir de tout dogme idéologique et saisir, sans idée préconçue, les formidable opportunités que nous offre, dans tous les domaines, un monde qui n’a jamais paru aussi ouvert, prometteur, même s’il n’a rien perdu en lui-même de sa complexité.

    La responsabilité exaltante qui doit nous animer sera d’accompagner l’entrée de notre pays dans le troisième millénaire et d’y faire fructifier ses atouts. Ce millénaire s’annonce porteur de bouleversements gigantesque, qui sont probablement la source d’autant de progrès et d’innovations que de drames, de crises, de conflits et d’instabilité.

    J’ai pleine confiance, quant à moi, à la capacité du peuple algérien à relever les défis de tous ordres auxquels il sera confronté et dans son aptitude à jouer un rôle de premier plan dans l’évolution du pays.

    L’Algérie, avec ses cicatrices, ses fractures, ses inégalités, ses exclus mais aussi avec son ardeur, sa générosité, son désir de faire du rêve une réalité, est une nation jeune, enthousiaste, prête à libérer le meilleur d’elle même pour peu qu’on lui montre l’horizon.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

    LES Transitions
    26 décembre 2020 - 22 h 29 min

    Je suis d’accord!
    On a à faire non pas une Transition Politique, mais Des Transitions.
    Économiques
    Sociales
    Politiques
    Qui se traduiront dans tous les Secteurs: Justice, Éducation, Administrations, ect
    Les CHANTIERS sont Gigantesques mais nécessite;
    1. MOBILISATION
    2. PÉDAGOGIE SUR LA VISION,
    3. PRAGMATISME et COMPÉTENCE dans l’EXÉCUTION

    Elephant Man
    26 décembre 2020 - 20 h 00 min

    «La compétence n’est nullement synonyme de postes dans la hiérarchie informelle, ni un positionnement dans la perception d’une rente ; elle se suffit à elle-même et son efficacité et sa légitimité se vérifient surtout dans la pertinence des idées et la symbolique positive qu’elle ancre dans les corps et les acteurs sociaux. La compétence n’est pas uniquement fondée sur un diplôme, elle est aussi une conscience et une substance qui nourrissent les institutions et construisent les bases du savoir afin d’avoir un impact réel sur la dynamique sociale globale, et cela afin de réaliser les aspirations d’une Algérie arrimée à la modernité tout en préservant son authenticité.»
    En Chine, l’État garde le contrôle marco-économique de l’économie et son noyau reste le secteur public qui garantit l’équilibre du tout. Ce n’est certes pas une économie totalement socialisée mais une économie dynamique et organisée qui a pu sortir de la pauvreté > 700 millions de personnes dans les derrières décennies.
    Dans les pays où dogmes libéraux on a au mieux dans les pays impérialistes stagnation ou au pire régression sociale de masse. Il suffit d’aller par exemple dans le Rust belt US ou dans les régions périphériques de France pour constater la tiers-mondialisation qui s’attaque au centre du pays. Au point même où l’UE a demandé à ses États membres d’intégrer dans le calcul de leur PIB le commerce illégal des drogues afin de camoufler la dégradation réelle de la situation. L’Algérie qui a la différence des autres pays arabes (Syrie mise à part) n’a pas encore totalement ouvert ses marchés a un atout majeur à jouer pour éviter de tomber dans la dépendance morbide, la désindustrialisation et l’émietttement social qui caractérise les pays voisins.

      Elephant Man
      27 décembre 2020 - 0 h 02 min

      J’ajoute que l’Algérie dans les années 70 a initié les concepts maoïstes (Agriculture dirigée, industries industrialisantes, économie planifiée etc…) mais dans les années 80 les incompréhensions politiques (des ministres agriculture, industries, économiste parachutés sans aucune vision ni intelligence agile) et françaFRIC n’ont pas permis le saut économique encore trop limité et puis est arrivée la décennie noire qui a détruit tout l’embryon ! Mais l’Algérie et les Algériens ont pris la mesure des nouveaux concepts à la Chinoise Wei Ji : Crise = Opportunité ! D’où les milliardaires et autres richesses quo ont éclos dans les années 90 et 2000 !
      À présent, la situation va s’améliorer vers une démocratie à l’Algérienne (à ne surtout pas calquer sur l’Europe et autres….) et donner d’autres boosters pour développer l’économie Algérienne et commencer l’assaut vers d’autres pays pour capitaliser les savoirs faires et technologies. Beaucoup d’entreprises mondiales sont en déclin et c’est le moment pour les entreprises algériennes pour prendre des actifs à l’extérieur (asiatique américain Afrique du Sud….).

        Anonyme
        27 décembre 2020 - 14 h 06 min

        Elle reparle encore de la Chine!! Un pays socialo-communiste qui a plus de milliardaires que les États-Unis ????????????

          awres
          27 décembre 2020 - 16 h 59 min

          La Chine communiste est morte avec Mao. Depui sa mort, c’est l’Empire des mafias ! Et les mafias aiment plus l’argent que l’homme …

          @Awres
          27 décembre 2020 - 18 h 00 min

          L’économie mondiale se serait effondré depuis longtemps s’il n’y avait pas eu le poids de l’économie chinoise qui montre la fausseté des dogmes libéraux.

          Anonyme
          28 décembre 2020 - 9 h 47 min

          @awres la pandémie a bien profité aux chinois qui ont eu 257 milliardaires de plus!! La Chine c’est des Haddad et des Kouninefs par centaines. Ils s’enrichissent avec une population en quasi-esclavage en travaillant 12h par jour et payés avec des salaires de misère…

    Belveder
    26 décembre 2020 - 19 h 05 min

    A entre la fin des Années 80 et au cours des Années 90 on a Traumatisé les Algeriens avec des «  »Reformes mal préparés «  » on leur a servi un MULTIPARTISME a 60 ans Partis (hizb) et on leur a dit c est ca La Démocratie
    On a fermé les Galeries et aswak el fellah et des etps en mettant des centaines de milliers d ouvriers dehors en leur disant c est ca  » L economie de Marché » » et enfin on a finit avec 120 journeaux et 20chaines tv d une Médiocrité affligeante

    Brahms
    26 décembre 2020 - 18 h 03 min

    C’est pas difficile,

    La semaine prochaine, je vais envoyer un mandat au pays pour alimenter mon compte bancaire (350 €) ce qui donne 56 808 dinars.

    A première vue, cela semble dérisoire pour certains mais si vous avez 1 million d’algériens qui font la même chose, la semaine prochaine cela fera 350 millions d’euros soit 56 808 000 000 dinars donc une bouffée d’oxygène pour l’économie algérienne.

    Puis, le mois prochain rebelote et sur 3 mois cela ferait déjà 1 050 000 000 euros (+ 1 milliards d’euros).

    Vous voyez les petites sommes font les grandes rivières alors que 350 € pour un émigré serait vite claqué dans des magasins parisiens dans des babioles inutiles.

    Le Gouvernement algérien attend aussi ce genre d’initiative pour avancer tous ensemble.

      Zyriab
      27 décembre 2020 - 10 h 19 min

      Ce que pour toi est une petite chose L’émigré préfère mettre 350 Euro sur le marché du square mais hurlera pour faire disparaître Air Algérie( trouvant les billets trop chers ceux de Air France normaux même s’ils sont plus cher) au profit d’air France et exigera un logement social en Algérie qu’il louera à un tarif exorbitant à un indigène et viendra manifester à Paris contre le gouvernement Algérien qui n’est pas démocratique mais il viendra tabasser le citoyen qui a voulu participer aux élection

        Brahms
        27 décembre 2020 - 19 h 09 min

        A Zyriab,

        En réponse, ce que vous dites reste contradictoire. Qui occupe le square ? Qui vend des dinars ? Pourquoi la Police ou la gendarmerie n’interviennent pas pour faire cesser ce trafic de monnaie alors que les banques sont disposées à le faire ? Vous dites tout et son contraire. En réalité, il faut déjà nettoyer devant sa porte puis mettre en place un système avec des règles sinon ce sera la catastrophe pour tout le monde. Le citoyen algérien n’aime pas payer, il reporte toujours la faute sur son prochain. En France, si vous analysez leur système, c’est rempli de taxes et d’impôts dont le citoyen n’a même pas conscience, il se fait carotter à tous les niveaux mais il paie car derrière la France redistribue une partie du produit des taxes et impôts laissant croire à une vie meilleure (assistanat).

    Anonyme
    26 décembre 2020 - 16 h 01 min

    Rien ne reussira dans tout pays sans la participation du peuple au development et surtout sans la confiance entre le peuple et ses dirigeants. C’est le denominateur commun de la reussite. Malheureusement il y a beaucoup de cassures entre le peuple et ses dirigeants en algerie.

    il ne nous reste plus qu'à suplier les gens d'en haut !!
    26 décembre 2020 - 15 h 52 min

    Cela fait bientôt 60 ans que le peuple demande « un nouveau contrat politique et social entre la nation et l’Etat » . on voit que le régime algérien ne veut rien entendre , il ne nous reste plus qu’à supplier (c’est le mot) l’Etat Major de l’ANP a faire pour une fois l’effort d’écouter le peuple algérien pour aider le pays à entrer dans un processus démocratique du manière pacifique et progressive !

    On n’a pas d’autres solution que de le supplier, car le hirak a demandé cela pacifiquement pendant bientôt 2 ans mais rien n’a changé au contraire on dirait que cela s’aggrave ! Oh messieurs de l’Etat Major on vous supplie d’écouter un peu le peuple algérien, les citoyens algériens pour aller vers un changement de régime, pour un Etat de droit d’une manière pacifique et progressive qui respectera les libertés de chacune et de tous ! L’Algérie mérite cela !

    NB : on espère qu’une majorité de hauts gradés de l’armée vont peser dans la balance pour la faire pencher du côté des revendications du peuple. Ce sera un acte courageux. Ils feront preuve d’un grand patriotisme et d’un amour pour le pays !

      Elite et Aristocratie Politique Algérienne
      26 décembre 2020 - 20 h 51 min

      Il faudra bien constituer une ARISTOCRATIE POLITiQUE ALGÉRIENNE.
      Oui, la Démocratie ce dont des Règles
      Etablies qui permettent a Tous les Citoyens de
      Bénéficier de Droits et de Devoirs.
      La pérennité d’un tel Système Nécessite de
      Former des Elites Economiques, Elites Politiques Civile, des Elites Militaires
      Et meme Mixtes qui ont eu un parcours
      avec des périodes dans le Business,
      En Politique et dans l’Armee…
      C’est cette ARISTOCRATIE qui préservera les Acquis
      Et Apportera une Stabilité au Pays Basee syr le MERITE.

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