Conflit du Sahara Occidental : l’Algérie «rejette la force et les marchés douteux»
L’ambassadeur d’Algérie au Mozambique a souligné que le conflit du Sahara Occidental «est une question de décolonisation qui ne peut être résolue qu’à travers l’application du droit international, les décisions de l’Union africaine en la matière et conformément à la charte des Nations unies et les dispositions de la résolution 1514 portant octroi de l’indépendance aux pays et peuples coloniaux, dont la communauté internationale a célébré, tout récemment, le 60e anniversaire». Mohamed Meziane a fait remarquer que l’Algérie, «dont la position est basée sur la légalité internationale et le rejet de la force et des marchés douteux, réitère son appui indéfectible à la cause juste du peuple sahraoui».
L’ambassadeur d’Algérie intervenait lors d’une vidéoconférence organisée ce mardi, à l’initiative de l’ambassade de la RASD à Maputo, à l’occasion de la célébration du 45e anniversaire de la proclamation de la République arabe sahraouie démocratique (RASD). Plusieurs pays et associations y ont réaffirmé leur soutien «indéfectible et «inconditionnel au droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination».
L’ambassadeur de la RASD, qui a déploré le fait que les Sahraouis ne jouissent pas du droit à l’autodétermination, en dépit du fait que la question soit classée par l’ONU depuis soixante ans, en tant que question de décolonisation, a indiqué que «le gouvernement espagnol, en sa qualité de puissance administrative du territoire du Sahara Occidental, assume l’entière responsabilité quant à l’inapplication du processus de décolonisation».
Ont pris part à cette vidéoconférence des représentants du Mozambique, de l’Algérie, de la RASD, de Cuba, du Venezuela et de la Russie.
R. I.
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