Zekri dénonce : «L’affaire Djabelkhir est une grave atteinte à la liberté de pensée»

Zekri Djabelkhir
Abdallah Zekri apporte son soutien à Saïd Djabdelkhir. D. R.

«Je salue le courage de l’académicien Saïd Djabelkhir qui, loin d’être intimidé, a fait part de sa résolution à persévérer dans sa quête du savoir comme nous l’enseigne l’islam de la tolérance et du juste milieu», a déclaré à Algeriepatriotique le président de la mosquée de la Paix, à Nîmes, dans le sud-ouest de la France, Abdallah Zekri.

Pour lui, la condamnation de l’islamologue algérien à trois ans de prison est «inquiétante» car «c’est une grave atteinte à la liberté de pensée». «M. Djabelkhir est issu de l’université islamique d’Alger, c’est un brillant chercheur. Il n’a rien transgressé en exposant ses connaissances, n’a jamais mis en cause le Coran, il apporte, au contraire, des éclairages», a-t-il indiqué, par ailleurs, au journal L’Humanité. «Je rends hommage à son courage face aux salafistes», a-t-il soutenu, en estimant que ces derniers «tentent absolument d’étouffer toute pensée de progrès».

Abdallah Zekri met en garde contre ce danger, en appelant à «faire attention aux conséquences sur l’éducation de nos enfants». «Nous nous battons ici en France pour un islam des Lumières, nous passons notre temps à combattre le salafisme, tout autant que les comportements racistes à travers le débat d’idées, et voilà que c’est l’image même de l’Algérie qui est ternie par un verdict moyenâgeux», s’est indigné le président de l’Observatoire contre l’islamophobie dans les colonnes du quotidien français. «J’espère que l’on va vite sortir de cette mascarade et que l’universitaire sera rétabli dans ses droits en appel», a-t-il conclu.

M. K.

Comment (17)

    arabica
    28 avril 2021 - 1 h 46 min

    Zekri dénonce : «L’affaire Djabelkhir est une grave atteinte à la liberté de pensée»

    « la liberté de pensée »
    oui il faut balancer tout comme l’atteinte à notre religion
    on se croirait dans charlie hebdo
    point rouge quant à toucher à notre religion

    صحراوي
    27 avril 2021 - 21 h 18 min

    مجرد تساؤل.ـ
    إلى أين تؤدي حرية التعبير !!!؟؟؟
    خلال الجدل الذي صاحب الرسومات المسيئة للرسول الكريم من الجريدة السوقية الفرنسية قال ماكرون أن حرية التعبير ليس لها سقف.ـ
    ومادام أتباعه في الجزائر يقولون ذلك فسأعبر عن رأيي وأقول تحت حماية حرية التعبير.
    أن الديمقراطية كفر والانتخابات بدعة ويتعين على النظام أن يمنع الأحزاب التي لا تتبنى الإسلام واللغة العربية في برامجها.ـ
    وأنه لا يوجد لغة أمازيغية بل هناك لهجات يتعين التعامل معها على هذا الأساس ومنع تدريسها واستعمالها في المؤسسات العمومية وإلا كل قبيلة قالت لهجتي.ـ
    وكل من يحمل راية غير الراية الوطنية فهو خائن وإلا كل قبيلة جعلت لها راية.ـ
    وأنه لا فرق بين جاب الخير وسلمان رشدي مما يتعين هدر دمه.ـ
    سهل التعبير بحرية بدون قيد ولا شرط ولا خوف.ـ

    أنا أنكر ما قلت، لكن من لا يعجبه كلامي فهو ضد حرية التعبير.ـ

    Karamazov
    27 avril 2021 - 9 h 52 min

    Iben moua je pense qu’à partir du moment où il y a une religion d’Etat cet Etat est tout à fait fondé à interférer dans tout ce qui concerne la religion de la même façon qu’en ce qui concerne le droit.

    La liberté de conscience n’a de raison d’être que dans la mesure où elle ne remet pas en cause les règles établies. Et encore faut-il ne pas confondre liberté de conscience et liberté d’expression.

    Qu’on ne s’offusque pas de cette décision de justice dans un pays où les non-jeuneurs sont condamnés à des peines de prisons et où d’autres le sont aussi non respect des préceptes de l’islam. Il y a jurisprudence en la matière et les juges ne font que l’appliquer.

    Ce monsieur prêche pour sa paroisse et en quelque sorte Djabelkhir aussi.

    Il n’y pas lieu, sauf pour le confort intellectuel et esthétique, de chercher une nouvelle exégèse , Aucun curé , aucun rabbin , ne niera que Jésus a ressuscité Lazar ,multiplier les pains et les poissons ou que Moïse a fendu les eaux. Comme aucun théologien musulman ne niera que Djibril a bel et bien transmis à Mohamed le message de Dieu.

    Pour moua le seul travail à faire ce n’est pas de critiquer ou de réinterpréter le Coran, non seulement parce que aucune tentative de rationalisation ni la sécularisation n’ont affecté le sens même des religions mais aussi parce que les croyants ne sont en cela pas demandeurs. La majorités des croyant croient sans savoirs et sans en demander plus surtouts dans les pays non-arabes.

    Le travail d’idjtihad s’il doit être fait n’est pas au niveau de la religion mais au niveau de la société . Ce n’est pas la critique de Dieu qui changera ma bi ennassi , ce n’est pas les croyances des gens qu’il faut changer mais leur être, leurs conditions de vie leur réalité matérielle: Cette critique de la réalité matérielle dans laquelle : » La critique du ciel se transforme en critique de la terre, la critique de la religion en critique du droit, la critique de la théologie en critique de la politique ».

    DRapeau MzewaR.
    26 avril 2021 - 13 h 50 min

    Alors pourquoi attaqué Naima salhi en justice et faire un grand bruit sur elle puisque elle aussi s’exprime comme said saadi le (……) avait dis dans un de ses interviews que l’école Algerienne apprend aux enfants comment égorgé un homme.ou bien la liberté d’expression et la pensée pour tout le monde et laisser le peuple jugé ou bien ouleche .

    lhadi
    26 avril 2021 - 13 h 35 min

    L’injure purement verbale peut être aussi blessante que la gifle, et dans la gifle assénée qu’elle est l’élément le plus violent : le coup reçu ou l’humiliation ressentie ?

    Il n’y a jamais de violences sans dimensions psychologique ; c’est d’ailleurs celle-ci qui donne à la violence sa signification politique.

    Est-il acceptable de demeurer passif ou, pire, indifférent aux agissements de ceux qui, habités par des passions mauvaises, engendrent rivalités destructrices et convoitises mortelles ?

    L’Algérie est scandée par la monodie insidieuse des Brutus de la république. Cette évidence est devenue plus saillante dans la situation d’incertitude que connait le pays.

    Quant aux Périclès algériens, ils insistent sur la valeur suprême de la cohésion : c’est le plus grand bien de l’État, du pays. La division et l’égoïsme sont, à l’inverse, le plus grave des maux.

    Privilégier en toute circonstance la cohésion nationale, et non les facteurs d’affrontement et et de division doit être le leitmotiv propagé dans l’opinion comme parmi les élites

    Il est, donc, essentiel de placer vigoureusement l’accent sur le plus primordial des biens : la sécurité.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

    DRapeau mzewaR.
    26 avril 2021 - 13 h 17 min

    Je crois que l’intervention de Mr Zekri qui ne défend pas ce (……) il défend la religion et la liberté de pensée .Mr Zekri a rendu a leurs place lès haineux et lès ignorants en leurs disant calmez vous ne surfé pas sur la vague.le débat est entre musulmans et ne mélangé la politique de vôtre tahrak avec la religion.votre huile est périmé !.

    Brahms
    26 avril 2021 - 13 h 16 min

    En réponse à Mr Abdallah Zekri, il faut surtout chasser les MOABITES du Golfe Persique afin de nettoyer le cerveau des citoyens car l’objectif des MOABITES c’est de s’enrichir à nos dépens et surtout nous maintenir dans un système moyenâgeux où le musulman passera sa vie entre la mosquée, la maison, boire puis manger, et dormir en attendant la mort.

    Par contre, pour les MOABITES du Golfe Persique ce sera : la chanteuse Rihanna qui vient en concert chez eux, Bentley, Ferrari, château Louveciennes à Paris estimé 300 millions d’euros, tableau Salvatore El Mundi à 280 millions d’euros, Hôtel de luxe, joaillerie, diamants, or, montre de luxe à 45 000 € etc.. etc…

    Il faut donc que le musulman se réveille, nous ne somme plus à l’An 600 et les MOABITES du Golfe Persique ont spolié la finance de la MECQUE aux musulmans en se faisant passer pour les gardiens de la Mecque alors qu’à la base ce sont de faux musulmans d’où le financement du terrorisme par ces mêmes MOABITES.

    Anonyme
    26 avril 2021 - 11 h 48 min

    Comme l’a déjà dit Youcef Benzatat, il ne faudrait pas que ce droit de pensée soit réservé aux « diplômés de l’université islamique ». Ce droit doit être garanti à tous les citoyens.

      Anonyme
      26 avril 2021 - 13 h 16 min

      Ah oui!!! C est bien de le rappeler….
      Djabelkhir a été attaqué alors qu il est croyant pratiquant et pourtant nous le défendons,est ce que la réaction sera la même si un non croyant est condamné à la prison pour ses convictions ?

    Anonyme
    26 avril 2021 - 11 h 41 min

    « Islam des lumieres » dit-il. Croit-il que je prie pour accéder à des ténèbres ? Zekri ménage sa monture, il veut aller loin. On l’écoute dans l’ombre avec des oreillettes, alors il dit des mots pour plaire. L’Université d’Alger n’est pas islamique, pas plus que la Sorbonne n’est chrétienne. La mascarade des mots. Ceci dit, Saïd Djabelkhir porte mal son nom, puisqu’il s’attire des ennuis, c’est un simple philosophe et c’est une espèce inconnue en Algerie. On doit le libérer et mettre en prison L’Idiot, simple informaticien, qui a déposé la plainte contre lui. C’est une dénonciation calomnieuse. Sansal et Daoud ont écrit pire, ils n’ont jamais été inquiétés. Ils en rajoutent chaque jour. Il n’y a pas de penseurs en Algérie, pas d’intellectuels, ni de chercheurs,

    Écoeuré par la lâcheté du système !
    26 avril 2021 - 11 h 41 min

    Condamné un brillant chercheur/universitaire à 3 ans de prison ferme est une honte, une tâche indélébile sur le President Tebboune et sa nouvelle Algerie! On n’arrête pas de se défroque devant cette minorité agissante d’extrémiste. Pris en otage par les sécessionnistes berberistes, les islamistes et les ultra gauche qui font que le pays se fossilise, régresse et se ringardise au profit d’une caste qui veut se maintenir au pouvoir coûte que coûte quitte à faire sombrer le guerre dans la guerre civile pour garder la main mise sur la rente des hydrocarbures! NON, l’Algerie nouvelle n’est pas pour demain car nous retournant à la période moyenâgeuse. Une catastrophe sur le plan économique par l’incapacité de de reinventer, d’innover, d’oser, un vide cultuelle et culturelle abyssale à force de tuer la créativité, la liberté de pensée, de s’exprimer, débattre. Nous sommes la risée du monde ou on est amené à nous comparé au Venezuela, la Coree du Nord et à la Birmanie. Voys nous décevez fortement Mr Le President, le costume est trop grand pour vous, vous n’êtes pas a la hauteur des défis de notre pays et des Algeriens, tant qu’une poignée de militaire continuera à faire dans le mélange des genres entre Sécurité interne et externe du pays, politique intérieur et Business, le pays restera un Jurrassic Park à ciel ouvert !!! Je suis écœuré par tant de gâchis qui est strategie pour garder la main mise sur les richesses du pays par une minorité de « Colon » bien de chez nous.

    Nadir
    26 avril 2021 - 11 h 13 min

    Par cet acte de justice primitif, l’Algérie viens d’être jeté dans le moyen age par un juge incompétent et ignorant.

    Abou Stroff
    26 avril 2021 - 11 h 09 min

    «Je rends hommage à son courage face aux salafistes» soutient Zekri.
    pourtant, ce ne sont pas, à ma connaissance, les salafistes qui ont condamné Djabelkhir à 3 ans de prison ferme, mais bien la justice aux ordres de la marabunta qui nous gouverne!
    à moins que……………………. la marabunta ne soit qu’un appendice BCBG de la vermine islamiste qui serait alors, et contrairement aux apparences, le pôle dominant de l’alliance objective et subjective de la marabunta et de la vermine.
    ceci dit, je réitère que je ne cesse de rabâcher:
    la marabunta et la vermine sont le produit direct d’un système basé sur la distribution de la rente et sr la prédation et se reproduisent uniquement grâce à la distribution de la rente. en termes simples, les conflits entre les deux fractions d’un même pôle émergent uniquement lorsque la distribution de la rente ne semble pas équitable à l’une des fractions. c’est ainsi que la décennie dite noire s’est terminée (après la mort de 250000 quidams qui, pour la plupart, n’étaient concernés, ni de près, ni de loin par le « conflit ») par une redistribution des cartes qui a permis à la vermine islamiste de recevoir une plus grande part de rente. ainsi, la marabunta siphonne une partie de la rente grâce à son monopole sur la distribution de la rente tandis que la vermine islamiste récupère une partie de la rente grâce à son quasi-monopole sur le commerce formel et informel.
    ainsi, il n’y a que les niais qui croient que la marabunta qui nous gouverne et la vermine islamiste ont des intérêts opposées. en fait, leurs intérêts sont convergents et l’intérêt de la marabunta, après avoir épuisé le discours nationaliste auquel quasiment plus personne ne croit, a tout intérêt à faire sien le discours islamiste qui lui permet de se maintenir au pouvoir. c’est d’ailleurs, en ce sens, que l’on peut comprendre pourquoi la marabunta et la vermine développent, à quelques nuances près, les mêmes pratiques archaïques et les mêmes discours décalés par rapport aux enjeux du moment.
    moralité de l’histoire: la lutte contre la vermine islamiste doit être couplée avec une lutte sans merci contre la marabunta qui nous gouverne, autrement, nous continuerons à nous lamenter et à nous comporter comme des vierges effarouchées tandis que la marabunta et la vermine consolident leurs positions en renforçant les bases du système basé sur la distribution de la rente et sur la prédation duquel elles profitent et qui nous réduit à des infrahumains.

      Anonyme
      27 avril 2021 - 10 h 54 min

      —« la marabunta et la vermine sont le produit direct d’un système basé sur la distribution de la rente et sr la prédation
      —la marabunta et la vermine consolident leurs positions en renforçant les bases du système basé sur la distribution de la rente et sur la prédation

      Il serait aussi nécessaire de rappeler que les gouvernances successives et les religieux archaïques se sont appuyés sur notre système scolaire pour insuffler des concepts qui ont rendu les citoyens complètement imperméables à la notion de liberté de penser. Depuis 1962, l’école algérienne a formaté les algériens par la mise en pratique d’une pédagogie du remplissage des cervelles conduisant à un mode de pensée figée*.

      Une pédagogie développant les capacités intellectuelles en liaison avec l’apprentissage de connaissances dans une structure de classe et/ou d’école où les enfants, apprennent en situation, et, s’initient à vivre ensemble, a permis aux nations modernes d’assurer à leurs futurs citoyens une cohérence nationale et des existences leur permettant d’évoluer, de s’adapter et de prospérer.

      Ne pas développer chez nos futurs concitoyens des capacités d’analyse et de synthèse, ni d’initier à la citoyenneté dès les premières années d’école amène irrémédiablement à la situation que nous connaissons actuellement.
      L’école algérienne n’a jamais été l’Ecole libératrice que les gens de ma génération avaient voulu instituer dès 1962. Elle est en échec complet.
      Pourtant, intelligence et religion sont vécues en toute sérénité sur terre…dans d’autres pays!

      L’Algérie, est un état-nation qui marche, difficilement, sur quatre jambes. Il y a un pouvoir (qui s’est avéré être un prédateur) appuyé sur une Constitution jamais respectée et toujours transformée ; la religion, bloc intouchable comme l’affaire Djabelkhir le montre ; l’Armée qui se gouverne toute seule. Et enfin le peuple « opiomisé », c’est la jambe malade qui souffre, sur laquelle les malheurs de la déconfiture économique et climatique vont s’abattre.

      Ce peuple que l’on a abreuvé de discours, de promesses, de mensonges et de falsifications qui l’ont rendu, au fil du temps, irresponsable et incapable de se rendre compte du degré de servitude dans lequel il se trouve.

      Comme disait mon grand-père qui était analphabète, c’est quand les estomacs seront vides que les gens se mettront à raisonner et à concevoir.

      C’est peut être, aussi, par un combat pour un système éducatif performant et ouvert sur le monde qui pourra permettre à notre nation de sortir de ce bourbier dans lequel des générations d’incapables et d’hypocrites nous ont conduits… quand cela sera possible évidemment ! Sinon, la jeunesse quittera le bateau pour un ailleurs … comme certains le font actuellement.

      *un mode de pensée figée. C’est une des remarques que l’on fait en Europe à propos de nos étudiants provenant de nos universités.

        Abou Stroff
        28 avril 2021 - 7 h 52 min

        tout à fait d’accord avec vos propos.
        en effet, le système éducatif étant un appareil idéologique (voir les contributions de Althusser sur le sujet) au service de l’Etat-rentier, il aurait été incongru que ce système produise autre chose que des tubes digestifs amorphes doublés de zombies décérébrés.
        je pense, néanmoins que le système éducatif est irréformable tant que le système basé sur la distribution de la rente et sur la prédation n’a pas été déconstruit.
        en d’autres termes, seul un système basé sur le travail, comme activité et valeur essentielles, autour duquel graviteront toutes les autres valeurs, exigera un système éducatif performant où la science, et non la religion, sera lé référence ultime.

    Anonyme
    26 avril 2021 - 11 h 01 min

    Malheureusement, les juges qui ont condamné ce théologue, font bien partie et sont à l´image de cette société algérienne qui a été bien travaillée pendant des dizaines d´années par les islamistes de tous bords.

    Ces juges se croient en devoir de défendre l´Islam en condamnant ce théologue, mais l´effet est inverse, car il donnent une image d´un Islam figé dans le temps incapable de s´adapter mutations et réalités qui se font avec ou contre nous.

    Et pourtant, la liberté de penser est consacrée dans la constitution!

      arabica
      28 avril 2021 - 1 h 51 min

      @Anonyme
      26 avril 2021 – 11 h 01 min

      ll n’y aura pas de gay pride ni un drapeau mzaouar en Algérie

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.